Plie et colle cette fiche page de gauche de ton cahier NPC : Histoire 5e Fiche d’exercices Exercice 1 : Chapitre 1/ Les débuts de l’islam Leçon 1.1/ Pourquoi les Arabes se lancent-ils dans la conquête de nouveaux territoires ? Comparer deux sources historiques sur les premières conquêtes arabes 1) Doc. A, B et carte : À l’aide des documents et de la carte, compare les deux textes en complétant les deux dernières colonnes du tableau Documents Date de rédaction du texte Nom et origine (peuple) de l’auteur A B Où et quand se déroule la bataille évoquée dans le texte ? Quels sont les deux peuples qui s’affrontent ? Qui l’emporte ? Quelle vision l’auteur du texte donne-t-il des Arabes ? 2) D’après toi, quel est l’auteur le plus crédible (= que l’on peut croire) ? Pourquoi ? Justifie ta réponse en rédigeant une ou deux phrases. 3) D’après les dates de ces deux textes, à quelle grande période de l’histoire peut être rattaché ce chapitre sur les débuts de l’islam ? Pour répondre entoure la bonne réponse : Antiquité, Moyen Age, Epoque Moderne, Epoque Contemporaine Attention, cette question peut servir à évaluer la compétence : « Je connais les grandes périodes historiques. » Exercice 2 : Comprendre le succès et la rapidité des conquêtes arabes 1) Manuel p 13 document 2 : Quels sont les pays conquis par les Arabes entre 634 et 661 ? 2) Où et quand l’expansion arabe est-elle stoppée ? 3) Manuel p13 document 3 : En quoi ce texte peut expliquer en partie la rapidité et le succès des conquêtes arabes ? ------------------------------------------Sur la page de droite du cahier Je relis Je sais J’approfondis (ex. facultatifs) Le coin des curieux Devoirs : Je travaille à la maison - je note le titre de la leçon - je complète les couleurs de l’organigramme et je note les définitions de la leçon - Les documents du manuel et les réponses corrigées de la fiche d’exercices - Raconter à l’oral comment et pourquoi les Arabes se lancent dans de nouvelles conquêtes au VIIe s. - réciter le vocabulaire : Le jihad, l’islam, un musulman - Dater les premières conquêtes arabes (632-750) - Situer le chapitre dans les grandes périodes historiques étudiées en 5 e (MA) (Item 1 de la Grille de compétences du 1er Trimestre) - La conquête de la Syrie Palestine (Manuel p 11, question 7) - Étudier la conquête de l’Égypte à partir de documents (Manuel p 26, exercice 1) - À lire : MIQUEL, Pierre. Les débuts de l'islam (600-1258) : de Mohammed à la chute de Bagdad. Paris : Hachette/France Loisirs, 2005. 64 pages. Illustrations. Coll. La vie privée des Hommes. Document A : La bataille de Gaza vue par un témoin chrétien (634) Vers 640, le chroniqueur syriaque Thomas le Presbytre mentionne dans une courte notice de sa Chronique un combat entre Byzantins et Arabes dans le secteur de Gaza. Son texte est l’un des premiers témoignages de la conquête arabe en Palestine. Prêtre dans la région de la Djézireh, dans l’Est de la Syrie, Thomas le Presbyte, a personnellement vécu l’arrivée des Arabes. Son propre frère, moine dans le nord de la Syrie fut tué par les Arabes lors des conquêtes. « Le 4 février 634, à 9 heures, eut lieu le combat des Romains 1 et des Arabes de Mahomet2 en Palestine, à 12 milles à l’est de Gaza. Les Romains s’enfuirent, abandonnant le patrice3 Bar Yardan que les Arabes tuèrent. Furent tués là environ 4000 paysans 4 pauvres de Palestine, chrétiens, juifs et samaritains. Et les Arabes dévastèrent toute la région. » D’après Thomas le Presbytre, Chronica minora, Trad. Alfred-Louis de Prémare, dans Les fondations de l’islam, Le Seuil, 2002. p 146-147 1. Les Byzantins. 2. Le chef religieux et politique des musulmans. En syriaque et en arabe, son nom s’écrit Mhmt, qui donne Muhammad ou Mohammed. En France, il est souvent traduit par Mahomet. 3. Le chef byzantin de la région de Gaza. 4. Le chiffre peut être traduit par « beaucoup de paysans » Document B : La bataille du Yarmouk vue par un historien arabe (v 892) Après leur première victoire à Gaza, les Arabes, qui connaissaient bien les richesses de la Palestine et de la Syrie, poursuivent leurs incursions militaires vers le Nord. Ils cherchent à s’emparer des terres fertiles mais aussi des principales villes de Palestine et de Syrie, deux régions sous contrôle de l’Empire byzantin. Une des batailles décisives de la conquête de la Syrie-Palestine par les Arabes se déroula à 70 kilomètres au Nord de Jérusalem, dans la vallée du Yarmouk, une rivière qui se jette dans le Jourdain au sud du lac de Tibériade. Les seuls textes que nous ayons sur cette bataille ont été écrits longtemps après les faits et par des historiens arabes. C’est donc la vision des vainqueurs qui nous est proposée. Voici, ce que nous rapporte dans son Histoire des conquêtes musulmanes, Al-Balâdhurî, un historien arabe qui écrivait à Bagdad à la fin du IXe siècle : « Quand Héraclius1 massa ses troupes contre les musulmans et que les musulmans 2 apprirent qu’elles avançaient pour le renverser au Yarmouk, les musulmans reversèrent aux habitants de Hims3 l’impôt4 qu’ils avaient reçu d’eux, en disant : « nous sommes trop occupés pour vous secourir et vous protéger ; veillez à votre propre sécurité ». Mais la population de Hims répliqua : « Nous préférons de beaucoup votre domination et votre justice à l’état d’oppression et de tyrannie dans lequel nous vivions. Certes l’armée d’Héraclius, avec l’aide de votre gouverneur, nous la repousserons de la ville ». Les juifs se levèrent et dirent : « nous jurons sur la Torah5 qu’aucun gouverneur d’Héraclius n’entrera dans la ville de Hims à moins que nous ne soyons d’abord vaincus et épuisés ! ». Sur ces mots, ils fermèrent les portes de la ville et y montèrent la garde. Les habitants des autres villes, chrétiens et juifs, qui avaient capitulé entre les mains des musulmans, agirent de la même manière, disant : « si Héraclius et ses sectateurs6 l’emportaient sur les musulmans, nous retournerions à notre ancienne condition ; autrement, nous garderons notre situation présente aussi longtemps que domineront les musulmans ». Quand avec l’aide d’Allah7, les infidèles8 furent défaits et les musulmans victorieux, ils ouvrirent les portes de leur ville, sortirent avec les chanteurs et les musiciens qui commencèrent à jouer et payèrent l’impôt foncier. » D’après Al-Balâdhurî, Histoire des conquêtes musulmanes, vers 892. traduction de l’arabe P.K. Hitti et F. Murgotten. Cité dans Pascal Buresi, « Histoire de l’islam », Documentation photographique n° 8058, juillet-août 2007, La Documentation française. P 29. 1. Empereur byzantin qui régna de 610 à 641. 2. Le mot « musulman » signifie, en arabe, « soumis à dieu » ; par extension, le mot désigne les croyants de l’islam, la religion enseignée par Muhammad. 3. Homs, une des principales villes de Syrie. 4. le kharâj un impôt payé par la population non-musulmane dans les provinces conquises par les musulmans. 5. Les textes sacrés de la religion juive. 6. Par ce terme, l’auteur désigne les Byzantins qui voulaient imposer le christianisme orthodoxe aux habitants de Syrie. 7. Dieu pour les musulmans 8. Les non-musulmans. Dans ce cas précis, il s’agit des Byzantins qui étaient chrétiens. Document C : Les premières conquêtes arabo-musulmanes (632-644) Carte © Cned Document : Les conquêtes musulmanes (632-750) Carte © Cned Exercice pa : Dater Fais corriger par ton professeur cet exercice pour la compétence : « Je sais me repérer sur une frise chronologique. » NPC : Histoire 5e Fiche leçon Découpe et colle l’organigramme page de droite de ton cahier Chapitre 1/ Les débuts de l’islam Leçon 1.1/ Pourquoi les Arabes se lancent-ils dans la conquête de nouveaux territoires ? Facteurs internes et externes des conquêtes arabo-musulmanes Organigramme © FM