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Chapitre 1 : vue d’ensemble du système immunitaire.
L’organisme est soumis à des agressions de type biologiques, chimiques
(usines,…) ou physiques (rayons solaires).
Les agressions biologiques
Peuvent être des virus, des bactéries, des parasites ou des éléments
inertes (pollen). Ceux-ci ne sont pas pathogènes à la base, mais peuvent
donner lieu à des réactions allergiques (réponse immunitaire
inappropriée).
Les virus et les bactéries ne fonctionnent pas de la même façon.
Les bactéries sont des organismes à part entière qui se suffisent à elles-
mêmes. Il faut noter qu’elles ne sont pas toutes pathogènes et que
certaines sont indispensables à notre métabolisme (flore).
Les virus, par contre, sont obligatoirement des parasites. Cela veut dire
qu’ils doivent se servir d’un organisme hôte pour pouvoir vivre.
Suivant la nature du pathogène, le système immunitaire adoptera une
réponse appropriée.
Comment l’organisme se défend-il contre les agents infectieux ?
Il existe deux types d’immunités qui n’ont pas la même spécificité ni la
même vitesse.
L’immunité naturelle ou innée.
Elle est activée très rapidement (0-4h après l’infection) et constitue notre
première ligne de défense.
Elle permet la présentation des antigènes aux lymphocytes et est
indispensable pour l’activation de la réponse adaptative.
L’immunité acquise ou adaptative.
Elle est activée plus tardivement (plus de 96h).
Elle comprend deux types d’actions :
- l’immunité humorale qui permet la défense contre les pathogènes
extracellulaires (bactéries, toxines, stades précoces de certaines infections
virales). Elle permet l’activation des anticorps.
- l’immunité à médiation cellulaire qui constitue une défense contre
les antigènes endogènes (intracellulaires) comme les virus, les bactéries
intracellulaires et les cellules cancéreuses.
En général…
Le mode de fonctionnement des deux types d’immunités est différent :
Pour l’immunité naturelle, les agents pathogènes seront reconnus par des
effecteurs « non spécifiques ». Ceux-ci peuvent reconnaître si l’antigène
est de type bactérien ou viral mais seront incapables de distinguer deux
types de bactéries.
L’immunité acquise est plus spécifique : après l’infection, l’antigène est
transporté vers les organes lymphoïdes secondaires (rate, glande