DEVOIR SUR L'INTRODUCTION SECONDE
EXERCICE 1 : DEFINITIONS
1. Donnez la définition des notions : économie et sociologie.
EXERCICE 2 : LA DEMARCHE DES SES A TRAVERS UN EXEMPLE : LA TELE-
REALITE
DOCUMENT 1 :
Le Pensionnat de Chavagnes, M6 n’a d’yeux que pour ce docu-
fiction qui renouvelle le genre de la real tv. Il faut dire que la
chaîne privée peut être comblée puisque son émission de rentrée a
attiré les foules en dépit d’une presse qui est restée assez
indifférente pour son lancement. Résultat, pour la première, Le
Pensionnat de Chavagnes a créé la surprise en captivant 6,2
millions de téléspectateurs pour 28.9% de part de marché. Le docu-
fiction réalise ainsi la meilleure audience de la chaîne, à ce jour,
pour l’année 2004. (…) M6 est même aux anges car faire faire un
grand bon en arrière à 24 élèves pour les propulser au beau milieu
des années 50, cela captive les cibles jeunes. Sur les trois épisodes
diffusés, Le Pensionnat de Chavagnes a atteint des audiences
records sur les 11/14 ans en réalisant parfois plus de 70% de part
de marché. Idem pour les 15/24 ans qui sont littéralement conquis
par la découverte de l’ancien système éducatif (56% de part de
marché). http://www.toutelatele.com/
QUESTIONS :
DOCUMENT 2 :
Une émission peut rapporter deux fois la mise : Même si
toute tentative de calcul demeure extrêmement difficile, la
mécanique Loft Story aurait rapporté à M6 près de 45
millions d’euros de recettes pour un coût que l’on peut
évaluer à 26 millions d’euros… Grâce à la hausse de ses
audiences, M6 a pu augmenter trois fois de suite les tarifs
des écrans publicitaires. ” (Le Monde, février 2002).
Source : http://lefilmfrancais.com
Loft Story
Appels téléphoniques pour
éliminer chaque semaine
les candidats
20
millions
d’appels
Recette totale en appels
téléphoniques
Répartition des recettes
totale en appels
téléphoniques :
France Télécom
Endemol France
(producteur du Loft)
M6
11,2
millions
d’euros
50 %
25 %
25 %
Vente de disques des
lofteurs
1,5
millions
QUESTIONS
1. Faites une phrase expliquant la signification du chiffre en gras. (dans le tableau)
2. Quelles sont les sources de revenus de M6 ?
3. Imaginez quels sont les autres secteurs économiques qui profitent des retombées économiques
de ce type d’émissions ?
4. Quel est le type d’analyse de la TV réalité proposée dans les documents 1 et 2 ? Justifiez
votre réponse.
DOCUMENT 3 : ENTRETIEN ENTRE LABEL FRANCE ET MONIQUE DAGNAUD
LF : Pourquoi "Loft story" a-t-il suscité un tel engouement, notamment en France ?
MD : Le succès tient à un phénomène d’identification et d’empathie favorisé par le fait que les
protagonistes de ces émissions sont des personnes qui vous ressemblent ou pourraient vous
ressembler.
LF : Qu’est-ce que ces émissions révèlent sur notre société et sur nous-mêmes ?
MD : Elles sont le reflet de notre société, qui valorise la parole et l’expression personnelle dans la
sphère privée. Mais on passe à un autre stade lorsque cette parole intime est portée sur la place
publique. Les participants à ces émissions, qui représentent la minorité la plus exhibitionniste de nos
sociétés, viennent également chercher, en passant à la télévision, un changement dans leur vie, de la
reconnaissance et de la notoriété. Un succès généralement éphémère.
LF : Qu’est-ce que cela nous apprend sur les jeunes ?
MD : Les participants à ces émissions sont essentiellement de jeunes adultes plutôt que des
adolescents, et, là encore, ils ne représentent qu’une partie de leur classe d’âge. Ce sont en général des
jeunes qui ne sont pas inscrits dans une trajectoire scolaire ou professionnelle stable [ce] qui les
amènent à penser que la scène médiatique est une voie rapide pour réussir.
Si, dans les années 1950-1960, les jeunes filles rêvaient de devenir des stars de cinéma, aujourd’hui,
c’est la télévision qui apparaît comme le vecteur de promotion sociale accélérée.
Monique Dagnaud travaille au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et est ancienne
membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Elle est l’auteure de Médias, promouvoir la
diversité culturelle, La Documentation française, Paris, 2000.
http://www.diplomatie.gouv.fr/label_france/47/fr/17.html
QUESTIONS :
1. 1. Expliquez les deux passages soulignés.
2. 2. Les participants des émissions de télé-réalité sont ils représentatifs des jeunes ? Soulignez dans le
texte ce qui justifie votre réponse.
3. 3. Quel est le type d'analyse de la télé-réalité proposée par ce document ? Justifiez votre réponse.
4. 4. Quel peut être le lien entre télé-réalité et politique ? Utilisez vos connaissances de l’actualité.
EXERCICE 3 : ANALYSE ET COMPREHENSION DUN TEXTE
On a l’habitude d’affirmer que l’économie des sociétés primitives est une économie de subsistance
(...) en ce qu’elle parvient tout juste à assurer la subsistance de la société. Leur système économique
permet aux primitifs, au prix d’un labeur incessant, de ne pas mourir de faim et de froid. L’économie
primitive est une économie de survie en ce que son sous-développement technique lui interdit
irrémédiablement la production de surplus et la constitution de stocks.
Telle est l’image de l’homme primitif véhiculée par des « savants » : le Sauvage écrasé par son
environnement écologique, sans cesse guetté par la famine, hanté par l’angoisse permanente de
procurer aux siens de quoi ne pas rir. Bref, l’économie primitive est une économie de subsistance
parce que c’est une économie de la misère.
A cette conception de l’économie primitive, Sahlins oppose les faits ethnographiques. Etudiant
les chasseurs-collecteurs nomades des déserts d’Australie et d’Afrique du Sud, il s’aperçoit que, loin
de passer toute leur vie à la quête fébrile d’une nourriture aléatoire, ces prétendus misérables ne s’y
emploient au maximum que cinq heures par jour en moyenne, plus souvent entre trois et quatre heures
et que ce travail quotidien n’est que rarement soutenu. Il en résulte donc que dans un laps de temps
relativement court, Australiens et Bochimans assurent très convenablement leur subsistance.
L’économie primitive n’est donc pas une économie de la misère, mais la première société
d’abondance.
Le constat, ethnographiquement fondé, que d’une part les économies primitives sont sous-
productives, que d’autre part elles satisfont toujours les besoins de la société, impose donc, en sa
paradoxale vérité, que la société primitive est en effet une société d’abondance puisque tous les
besoins y sont satisfaits.
Pierre Clastres, Préface du livre de Marshall Sahlins, Age de pierre, âge d’abondance,
Gallimard, 1976.
QUESTIONS :
Structure du texte :
1. Combien de parties contient le texte. Délimitez les parties à l’aide de « crochets ».
2. Donnez un titre significatif à chaque partie.
Compréhension du texte
3. Expliquez quelle est la thèse remise en cause par Marshall Sahlins ? (pas de paraphrase)
4. Quel est le paradoxe soulevé par l’auteur du texte ?
5. Quelle définition à partir de ce texte peut-on donner de l’abondance ?
6. Si l’on suit le raisonnement de Sahlins, la société européenne actuelle est-elle une société
d’abondance ? Justifiez votre réponse.
L’économie dont il est ici question concerne non pas les hommes préhistoriques mais les primitifs
observés depuis plusieurs siècles par les voyageurs, explorateurs et ethnologues.
La production pourrait, si les gens le souhaitaient, être beaucoup plus importante.
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