sont créés pour les demandes faites par les clients. De plus, le fordisme est utilisé dans la plupart des
entreprises. Cela signifie que la façon de travailler des ouvriers a été inventée par quelqu’un d’autre.
En l’occurrence, Ford qui a trouvé des techniques permettant de faire plus de profit qu’auparavant.
De plus, le fruit du travail est le bien produit, mais l’ouvrier n’en aura rien, le seul bien que lui
apportera son travail, est l’assurance, dans les pays développés du Nord, d’un salaire qui lui
permettra de survivre. On peut ainsi dire qu’il existe une aliénation du travail. Et ce thème est
notamment développé par Marx. Il pense en effet que dans une économie capitaliste, l’ouvrier vend
sa force de travail, et que le bien produit ne lui appartient pas. Ainsi, l’être humain peut être
considéré comme une partie de la chaîne de production pouvant être remplacé par un autre. Ainsi,
comme le dit Marx : « Une conséquence immédiate du fait que l’homme est rendu étranger au
produit de son travail : l’homme est rendu étranger à l’homme » cette phrase illustre parfaitement
que l’homme devient un rouage du mécanisme de la production et qu’il peut ainsi être remplacé et
que le patron peut ne plus considérer son ouvrier comme un être humain, mais comme une pièce
changeable. Par cela, l’ouvrier n’a plus aucune valeur. On voit ainsi que des principes communs à la
morale de chacun, tel que la sûreté, l’égalité, sa dignité et sa liberté, ne sont plus assurées.
Ainsi, si un ouvrier n’est pas assez productif, le patron peut s’estimer en droit de le licencier,
seulement dans le cas où l’ouvrier est identifié par le patron à une pièce interchangeable de la chaîne
de production. De plus, en partie dû à la crise économique et financière, toutes les entreprises se
voient obliger de licencier des ouvriers. Ainsi, de nombreux postes alors occupés ne sont alors plus
rentabilisés. Donc, soit le patron abandonne les postes, soit il demande à ses ouvriers de produire
encore plus en occupant plusieurs postes à la fois, pour, la plupart du temps, obtenir le même
salaire. Et ceci toujours sous la même menace qu’est le licenciement en cas de travail non
satisfaisant. Et étant donné qu’il y a un certains taux de chômage dans notre pays, il y aura toujours
quelqu’un pour prendre une place ainsi créée. Or ceci va à l’encontre des principes moraux que sont
le refus de l’oppression, car nous obliger à travailler plus pour un même salaire est amoral.
Cependant, les rapports économiques permettent d’assurer le bien-être de tous, soit par le
fait de s’offrir tel bien ou tel service, soit en obtenant un salaire en échange de sa force de travail. On
peut ainsi y voir une certaine morale dans le sens où tous les hommes concourent au bonheur de
chacun en consommant, ce qui a pour effet de prodiguer un salaire au producteur de ce service ou
de ce bien. On peut ainsi voir que les hommes sont solidaires, et pensent aux autres, soit les hommes
sont altruistes.
De plus, on peut voir, dans le commerce équitable, que les consommateurs, par exemple
ceux habitant dans les pays développés du Nord éprouvent une sincère compassion envers les petits
producteurs, par exemple ceux habitant dans les pays en développement du Sud. En effet, le
commerce équitable est un échange où les consommateurs s’assurent par le biais d’une charte,
représentant par un label sur les produits, que la production de ce bien a apporté un salaire
convenable et juste à celui qui a réalisé ce bien. On peut ainsi voir cette vision de l’homme comme
une fin, dans le sens où les consommateurs s’inquiètent du sort des producteurs et tentent de
mettre des systèmes en place qui garantisse la dignité de ces ouvriers. Ceci illustre donc parfaitement
la deuxième formulation de l’impératif catégorique kantien.
De plus, les échanges économiques répondent à certaines lois. Par exemple, il est interdit de
vendre un homme, de dévaluer un objet ou de le surévaluer pour se faire plus d’argent. Ainsi, ces
échanges suivent une certaine morale. En effet, il est interdit d’arnaquer les hommes. Cette possible