Jésus, le parfum unique
Contemplant les gloires variées du Seigneur Jésus et des perfections tant de sa Personne
que de son oeuvre qui sont indissociables, nous étudierons brièvement par ces lignes ce
sujet qui est d'un grand prix en ce qu'il glorifie le Père dans le fait que nous sommes
occupés de son Fils bien-aimé. Nous entrons ainsi dans les infinies richesses que le Père
nous offre en Celui qui nous donne de nous approcher de Dieu par un chemin nouveau et
vivant.
Ce Fils éternel que les Saintes Ecritures nous dévoilent progressivement à travers les types
de l'Ancien Testament, et ce jusqu'à la pleine révélation de sa venue, de son incarnation,
est le centre des conseils de Dieu dont le dessein est de réunir toutes choses en Lui
(Ephésiens 1:10).
D'éternité en éternité, le Fils fait la joie du Père. Nous pouvons dire qu'II a été, qu'II est et
qu'II sera à jamais le centre de l'amour paternel. Mais comme Il est immuable, nous disons
qu'II EST le Fils bien-aimé, dans le temps parce qu'II s'est abaissé jusqu'à nous tel un
homme sans péché, et hors du temps qu'II a créé.
Le parfum du Fils remplit le sanctuaire de Dieu, si je puis m'exprimer de la sorte.
Nous savons que Dieu est esprit. Toutefois, pour que nous puissions quelque peu saisir ce
qu'II EST, Il expose les choses qui Le concernent par des images à la portée de notre
entendement. Non pas que nous ayons à ramener la divinité à ce qui est de l'homme, mais
Il nous présente ces « ressemblances » de ce qui est élevé afin que nous puissions
comprendre ce qu'II EST.
Ainsi donc, il est écrit dans le livre du Lévitique que les sacrifices et les offrandes selon les
ordonnances mosaïques sont comme une odeur agréable qui monte à ses « narines ».
- Un sacrifice par feu, une odeur agréable à l'Eternel - est une phrase qui revient à de
multiples reprises dans les premiers chapitres du Lévitique.
Or, la Parole nous enseigne que ces choses étaient des ombres de ce qui allait être par la
suite pleinement révélé dans le don du Fils.
L'Esprit Saint, dont le rôle est de nous apporter ce qui est à Christ et de Lui donner la
première place dans nos coeurs, éclaire les yeux de notre entendement sur les gloires du
Fils.
Au chapitre trente du livre de l'Exode, nous lisons les caractéristiques du parfum du
sanctuaire qu'était le tabernacle, la tente d'assignation, Dieu rencontrait son peuple
terrestre.
Et l'Eternel dit à Moïse: Prends des drogues odoriférantes, du stacte, et de la coquille
odorante, et du galbanum, - des drogues odoriférantes, et de l'encens pur: de tout, à poids
égal; et tu en feras un encens composé, d'ouvrage de parfumeur, salé, pur, saint ...ce sera
une chose très sainte.
Exode 30:34-38
Etudions brièvement cette composition.
Le stacte provient de la myrrhe franche qui s'écoule de l'arbuste sans intervention
extérieure. La myrrhe est cette résine d'un goût amer qui donne un parfum agréable lors
de sa combustion. Et le fait, dans ce cas, qu'elle sort librement nous parle de la souffrance
du Seigneur Jésus devant le péché et ses conséquences, d'une souffrance qui sort de ses
entrailles d'amour et de miséricorde sans même qu'II soit directement confronté à la haine
ouverte de sa créature.
Notre Sauveur était ému de compassion devant la misère humaine, de quelque nature
qu'elle soit. Il a pleuré devant la mort de son ami Lazare, devant la souffrance des soeurs
et des proches du défunt. Il a souffert lorsqu'II a vu le jeune homme riche s'éloigner de Lui.
Les évangiles nous parle en filigrane de cette souffrance, et de celle de son rejet qui le
conduira jusqu'à la croix. Cette douleur de l'opposition à sa., personne qui le fit souffrir
dans son ministère de grâce et éclata, dans toute sa folie et son aveuglement, à la croix
est une image de la myrrhe obtenue par entailles sur l'écorce.
Nous ne pouvons approfondir plus longuement ces choses. Cela nous entraînerait plus loin
que le cadre d'une simple méditation. Mais nous pouvons tous le faire pour nous-mêmes,
avec l'aide du Saint Esprit; ce qui est d'ailleurs le but de ce message.
Vient ensuite la coquille odorante qui, comme son nom l'indique, est produite à partir d'un
coquillage. Or on trouve ceux-ci au fond des mers. N'est-ce pas une image de ce que le
Seigneur a souffert pour la justice de Dieu en notre faveur?
Il est descendu dans les eaux du jugement divin -un abîme appelle un autre abîme (Psaume
42) - Sauve-moi, ô Dieu! Car les eaux me sont entrées jusque dans l'âme. Je suis enfoncé
dans une boue profonde, et il n'y a pas prendre pied; je suis entré dans la profondeurs
des eaux, et le courant me submerge (Psaume 69) - Toutes tes vagues et tes flots ont passé
sur moi (Psaume 42).
Il n'est point besoin de long commentaires sur ces expressions: dans l'adoration, laissons-
nous travailler par l'Esprit qui place devant nous ce qu'il en a coûté au Seigneur de nous
racheter, pour que nos péchés soit jetés dans les profondeurs de la mer (Michée 7:19).
La troisième substance est le galbanum qui est une gomme-résine issue d'une férule. Elle
est d'un goût âcre, et elle produit une odeur désagréable!
Quelle est donc la place du galbanum dans un tel parfum pour le sanctuaire de Dieu?
D'une part Christ a connu l'amertume de la mort. En type, le peuple d'Israël devait manger
des herbes amères lors du repas de la Pâque qui préfigurait l'oeuvre rédemptrice de Jésus.
N'oublions jamais que notre Sauveur a passer par la mort pour que nous puissions, étant
purifiés par son sang précieux, nous approcher de Dieu et être de ses adorateurs en esprit
et en vérité.
Et d'autre part, si Christ est pour Dieu et pour ceux qui viennent à Lui une odeur de vie
pour la vie (2 Corinthiens 2:15-17), Il est malheureusement également un odeur de mort
pour ceux périssent, pour ceux qui méprisent la parole de la croix (1 Corinthiens 1:18) et la
tourne en dérision. Elle est folie pour eux! Tandis qu'elle est la puissance de Dieu à nous
qui avons reçu, par pure grâce, le salut.
Enfin vient l'encens pur tel cette bonne odeur de Jésus Christ pour Dieu et son intercession
pour les siens (Psaume 141: 2).
Jésus est là pour nous dans toute l'excellence de son humanité et toute la valeur de son
sacrifice. C'est par la combustion que le parfum rend tout son prix.
Notre Sauveur s'est offert en sacrifice pour nous. Et maintenant, Il prie et intercède en
notre faveur auprès du Père. Le parfum de son intercession remplit la demeure paternelle
où Il nous prépare une place. Nous sommes confondus devant cette grâce dont ne touchons
que les bords dans notre adoration.
Ce parfum du sanctuaire était salé, pur, saint, très saint même. Il était unique dans ses
proportions identiques.
Comment ne pas y entrevoir la Personne du Seigneur Jésus?
Celui en qui tout est perfections. Celui en qui les attributs de Dieu sont dans des mesures
parfaites.
Traversons maintenant le temps et arrêtons-nous devant les évangiles nous passerons
par trois étapes.
La première de celle-ci est la naissance miraculeuse d'Emmanuel -Dieu avec nous-, de
Celui qui fut appelé Jésus, celui que l'ange Gabriel avait annoncé comme le Fils du Très-
haut.
A l'écart des palais des grands du monde de l'époque, dont celui d'Hérode «l'usurpateu
qui vivait dans les fastes et parfums des plaisirs suaves de la chair et de l'orgueil, le Fils de
Dieu vint tel un petit enfant dans l'humilité la plus profonde. Mais Dieu se garde toujours
des témoins de sa gloire et de sa grâce. Il dirigea les mages sur le devant de la scène et les
conduisit jusqu'à Bethléhem ils rendirent hommage à l'enfant Jésus et lui offrirent de
précieux dons parmi lesquels se trouvaient de l'encens et de la myrrhe.
Quels étranges cadeaux pour un nouveau-né!
Et pourtant c'était le conseil de Dieu pour glorifier Celui qui faisait sa joie et dans le ciel et
sur la terre. Dès la venue de son Fils ici-bas, Dieu prend soin de donner le témoignage de
ce que l'homme Christ Jésus souffrirait et que sa vie et sa mort seraient en parfum de
bonne odeur pour Lui.
Le Père dira par deux fois lors du ministère de Jésus: « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en
qui j'ai trouvé mon plaisir ».
Le parfum excellent de la vie du seul homme entièrement obéissant monta jusqu'au Père,
et il remplissait le sanctuaire de sa présence.
La deuxième halte que nous faisons se situe à la fin de sa carrière terrestre, quand, dans la
maison de Simon le lépreux, Marie de Béthanie brise un vase d'albâtre (image de ce que
nous sommes et de ce que nous devons contenir -2 Corinthiens 4:6-7), pour oindre le
Seigneur Jésus dans le plus profond respect et dans l'adoration de ce qu'II allait accomplir
par le don de sa vie.
Le Christ nous a aimés et s'est livré lui-même pour nous, comme offrande et sacrifice à
Dieu, en parfum de bonne odeur.
Ephésiens 5 : 2
Marie avait reçu ce discernement, cette révélation, et « la maison fut remplie de l'odeur
du parfum » (Jean 12:3).
Quelle belle expression que celle-là. Que nos coeurs, nos vies, nos maisons, nos lieux de
cultes soient remplis du parfum du Nom et de l'Oeuvre de Jésus.
La dernière étape est son ensevelissement dans un tombeau neuf qui n'avait jamais vu la
corruption.
Une fois encore, Dieu fait avancer deux témoins choisis et préparés pour ce moment
unique; le Fils de Dieu a offert sa vie et est entré dans la mort pour la vaincre.
Nicodème accompagné de Joseph d'Arimathée prends sur lui d'acheter de la myrrhe et de
l'aloès en quantité.
De sa naissance à sa mort, la myrrhe témoigne de ce que Jésus souffrit, de ce qu'il endura
la souffrance jusqu'à la mort, et plus encore, la mort de la croix dont l'aloès (résine amère
utilisée comme purgatif et employée ici pour l’embaumement) nous parle.
Mais s'II est venu, a donné sa vie, a été enseveli selon les Ecritures, le Seigneur Jésus a été
également ressuscité selon celles-ci (1 Corinthiens 15:1-4).
Et dans le Psaume 45, nous lisons:
Tous tes vêtements sont myrrhe, aloès, et casse ... il est ton Seigneur adore-le.
Myrrhe, aloès et casse, adorons-Le!
Si même ce psaume nous parle de la gloire future du Messie d'Israël, de son Roi qu'est le
Seigneur Jésus, nous pouvons néanmoins y voir l'adoration que l'Eglise rend et rendra au
Sauveur, au divin Epoux. Le souvenir des souffrances et du sacrifice du Seigneur sont et
seront le parfum de notre louange.
Après avoir admiré le divin Modèle qu'est notre Sauveur et Seigneur, nous avons à notre
tour à être la bonne odeur de sa Personne et de son oeuvre.
Faisons donc attention au parfum de notre témoignage chrétien qui doit être dans la grâce
et la vérité.
Je connais un frère qui avait placé sur le miroir de sa salle de bain le verset suivant.
Mieux vaut une bonne renommée que le bon parfum.
Ecclésiaste 7 : 1
Pourquoi lui demandais-je?
Il me répondit que chaque matin, lorsqu'il se levait, ce verset lui rappelait de ne pas
chercher la gloire de l'homme mais de manifester celle du Seigneur Jésus.
Le parfum de la réussite sociale ou de tout autre reconnaissance humaine ne vaudra jamais
l'excellence du parfum du Nom de Jésus; Nom que nous proclamons comme Celui du
Sauveur, seul Nom par lequel les hommes peuvent à être sauvés.
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