IV-
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(TP 12)
1- Une hormone a de nombreuses actions dans le développement de la plante.
- Des actions d’ordre quantitatif : L’auxine agit sur l’élongation cellulaire à des concentrations
faibles mais de manière différentielle selon les organes.
- Des actions d’ordre qualitatif : L’auxine contrôle la différenciation cellulaire (il n’y a
différenciation que si un source d’auxine est à proximité de leur site de formation). L’auxine agit
également sur la différenciation des organes (Rhizogenèse si présence de concentration d’auxine
d’environ 10-8 g.ml-1)
Une même hormone a donc des actions de développement différentes dans une plante, action
modulée par la concentration de la molécule au niveau des cellules et des organes sur lesquels elle
agit.
- Une hormone n’agit pas seule : Dans la plante, d’autre hormones sont synthétisées. Les cytokinines
sont synthétisées dans les racines et sont transportées dans l’ensemble de la plante. Elles
interagissent avec l’auxine. C’est le rapport des concentrations des 2 hormones (A/C) = Balance
hormonale qui contrôle l’organogenèse et détermine in vitro l’apparition des tiges (rapport faible) ou
de racines (rapport élevé).
2- Le plan de développement se calque sur la répartition interne des hormones.
a) Le gradient d’auxine impose la différenciation des organes
L’auxine est répartie dans la plante selon un gradient de concentration décroissant (du sommet de la
tige vers les racines)
L’auxine est transportée de façon basipète, du sommet vers la base. Elle s’accumule au pôle basal du
fragment pour induire la rhyzogenèse. Ce transport est indépendant de la gravité.
On dit que l’auxine a un transport polarisé.
b) Le gradient d’auxine impose le port de la plante
Le bourgeon terminal de la tige inhibe le développement des bourgeons axillaires sous-jacents. C’est
la dominance apicale. Cet effet est maintenu même après suppression du bourgeon terminal grâce à
l’application d’auxine exogène. C’est donc le gradient d’auxine qui est responsable de cette
dominance apicale. L’inhibition s’amortit du sommet vers sa base.
Les cytokinines interviennent également : leur application sur les bourgeons axillaires provoque leur
développement. Elles ont un effet inverse.
On dit que les 2 hormones ont des actions antagonistes.
c) Les facteurs du milieu agissent sur le gradient d’auxine
La répartition de la lumière dans l’espace n’est pas homogène. On dit que la lumière est un facteur
anisotrope. Le végétal présente une croissance orientée de ses organes aériens vers la source de
lumière (courbure du coléoptile) : phototropisme positif des tiges. Cette courbure résulte d’une
croissance inégale sur les 2 faces : la face non éclairée s’allonge plus que celle qui est éclairée.
La variation de la lumière est perçue par le sommet de l’organe mais la réponse de croissance se
produit plus bas. Il y a donc transport d’une information de croissance. C’est l’auxine qui se déplace
préférentiellement le long de la face non éclairée. Elle n’est pas détruite par la lumière mais un
éclairage latéral provoque une répartition inégale de l’hormone, la concentration en auxine augmente
dans la face non éclairée et permet une élongation de ces cellules.
3- La totipotence végétale au service de l’Homme
a) Définition de « totipotence »
Une cellule végétale différenciée conserve toutes les potentialités génétiques héritées de la cellule
méristématique dont elle est issue. Ainsi, en théorie, à partir d’une seule cellule adulte, une plante
entière identique à celle dont provient la cellule peut se former. C’est la totipotence.
b) Utilisation par les Hommes
L’homme utilise la multiplcation végétative (multiplication par fragmentation de l’appareil végétatif)
pour la production en masse.
L’intérêt du clonage est de produire à l’infini la même plante d’intérêt agronomique et agricole.