Anatomie du 1 avril 2003. Le canal Anal Le canal anal a une forme de diabolo avec une extrémité basé vers le haut. La partie rétrécie du diabolo est l’endroit où va se former les sphincters du canal anal. Le sphincter du canal anal sectionné formant un anneau autour de ce diabolo. La partie la plus étranglée correspond à l’endroit où ça change au sein du rectum c’est donc à ce niveau qu’il y a la ligne pectinée qui est la limite entre une muqueuse glandulaire au dessus, qui est rose pale et insensible donc d’origine entodermique, et en dessous un segment inférieur qui s’arrête au niveau de la ligne ano cutanée qui est une muqueuse violette, innervé de façon consciente (sensible) et elle est pavimenteuse donc recouvert d’un épithélium malpighien et donc d’origine ectodermique. Agrandissons le schéma pour regarder ce qui passe du coté droit avec la partie craniâl vers le haut, la partie latéral droite vers la gauche. On retrouve cette ligne brisée qui forme la ligne pectinée. En dessous seulement on retrouve une muqueuse pavimenteuse jusqu’à la ligne ano cutanée (limite plus floue) et au delà on aura la peau du périnée. Ce qui forme ces dents de scie au niveau de la ligne pectinée ce sont des épaississements de la muqueuse et dans ces épaississements il y a des pelotons vasculaires qui se comportent comme un système caverneux c’est à dire que lorsque le débit sanguin augmente dans ce peloton vasculaire la muqueuse va être boursouflée et au niveau du cercle qui forme la ligne pectinée il va y avoir une étanchéité plus grande du canal anal. Donc ce qui forme cette ligne pectinée ce sont des colonnes anales qui sont ces surélévations de la muqueuse dû à des pelotons vasculaires, il y en a 6 à 10 et entre ces épaississements on retrouve ces cuvettes, ces replies de la muqueuse qu’on appel les cryptes anales. Au fond de chacune de ces cryptes il y a des petites glandes qui n’ont pas de fonction dans l’espèce humaine : les glandes procto anales qui peuvent donner lieu à des absaits et c’est en général le point de départ de tous les absaits de la région anal. Sous la muqueuse il y a une artère qui est une branche terminale de l’artère rectale supérieur et au même niveau et il y a au même niveau et au dessus et en dessous de cette ligne un très riche réseau veineux sous la muqueuse, c’est ce qui fait le système des veines hémorroïdales ou hémorroïdaires. On parle de veines hémorroïdaires supérieurs quand elles sont situés au dessus de la ligne pectinée et veine hémorroïdaire inférieur quand en dessous de la ligne pectinée. En cas d’inflammation du canal anal, il y a hypervascularisation de ces branches de l’artère rectale supérieur, ces veines se dilatent et forment des varices et ça forme en terme médical des hémorroïdes internes ou externes (supérieures ou inférieures). Sous cette muqueuse et ce système vasculaire riche, il y a une couche pour tendre ou détendre la muqueuse, c’est la muscularis mucosae = couche musculaire de la muqueuse qui est très épaisse à ce niveau et présente sur toute la longueur du canal anal. Elle existait au niveau du reste du tube digestif et est très développé à ce niveau. Elle va séparé la musculeuse du canal anal de la muqueuse du canal anal. Pour la muqueuse il y aura une couche circulaire proche de la muqueuse et une longitudinale plus périphérique. -La couche circulaire est plus épaisse et surtout à cheval sur la ligne pectinée elle va se différencier à sa partie la plus basse, ses fibres se concentrent sous la muqueuse pour former un sphincter involontaire, automatique qu’on appel le sphincter lisse du canal anal ou sphincter interne du canal anal. -La couche longitudinale va à sa partie la plus caudale se terminer en ramifications tendineuses qui vont quitter la trajectoire de cette muqueuse, qui vont perforé les couches autours d’elles pour s’ancrer dans les éléments de voisinage. A sa partie terminale elle envoi des ramifications qui s’attachent à la muqueuse, à la muscularis mucosae donc lorsque cette couche longitudinale se contracte, se raccourcie elle va tirer vers le haut le canal anal, le 1 raccourcir et ouvrir l’orifice externe au niveau du périnée donc faciliter le passage du bol foecale. Ces ramifications caudales forment un système ligamentaires qui est dit ligament de PARKS. A la périphérie on retrouve le fascia pelvien viscéral qui est ce mille feuilles situé contre le couche longitudinale et dans ce fascia pelvien il y a des artères, des veines et des nerfs et en particulier le plexus nerveux qui donne l’innervation au canal anal, c’est à dire le plexus hypogastrique inférieur (artère nerf veines) à l’intérieur du fascia pelvien viscéral. Le fascia pelvien pariétal tapisse le fond de l’entonnoir pelvien qui à ce niveau est formé par un entonnoir musculaire : ici le muscle ilio coccygien en coupe et la partie la plus étroite est le muscle pubo rectal. En dessous du pubo rectal c’est l’ensemble du sphincter volontaire : strié du canal anal. On détaillera ça plus loin mais pour l’instant on considère le sphincter strié ou externe du canal anal dans son ensemble. Il y a aussi le plancher du périnée qui est le muscle transverse du périné ; c’est pour rappeler que l’espace compris entre plancher du pelvis et plancher du périnée est la fosse ischio rectale qui est un espace remplit de tissu graisseux, qui se défend très mal contre les infections ; du coup quand il y aura une infection grave au niveau du canal anal, c’est à dire quand il y aura un absait sur une glande procto anale en général cet absait va resté sous la muqueuse puis parfois va traverser le système des sphincters et les germes vont gagner cette espace qui est la fosse ischio rectale. Donc un absait peut aboutir à un absait très étendu dans toute la fosse ischio rectale à gauche comme à droite. Détailles des sphincters : coupe transversale au niveau du canal anal. Il est représenté la pointe de l’os coxys en arrière. Au centre du schéma c’est la paroi du rectum et en rouge c’est la muqueuse avec ses replies. En périphérie ces pointillés représente le sphincter lisse ou interne du canal anal, c’est à dire celui qui dérive de la couche circulaire. A ce niveau il ne reste rien de la couche longitudinale donc ce qui vient autour ce sont cet ensemble de 2 anneaux concentriques qui appartiennent au sphincter strié au externe. Donc il y a tout d’abord le sphincter le plus proche du sphincter lisse, c’est le sphincter strié ou sphincter externe profond. L’anneau blanc plus périphérique c’est encore du sphincter strié : c’est le sphincter strié moyen (toujours du sphincter volontaire). Ces deux constituants du sphincter strié vont être capable de ce contracter donc resserrer l’anneau mais en plus ils travaillent en synergie avec l’appareil musculaire qui est autour du canal anal. Coupe transversale avec plus de recul. Au centre du schéma en rouge la muqueuse du canal anal, en arrière la pointe du coxys et en avant la symphyse du pubis. C’est pour montrer que le sphincter externe profond va être attaché au muscle pubo rectale. Par ces deux flèches sont représentés les deux muscles pubo rectaux gauches et droits qui lorsqu’ils se contractent vont tirer vers l’avant l’ensemble du sphincter et sont amarrés au sphincter profond strié. Donc le sphincter profond sert d’amarrage au muscle pubo rectale, c’est ce qu’on voit sur le 3eme schéma de la page. On retrouve le sphincter profond en noir ici et on voit ici que le muscle pubo rectal va s’attaché à cet anneau noir donc quand il se contracte il ferme l’angle du CAP ANAL donc étrangle le canal anal mais en plus il tire sur le sphincter et augmente encore la puissance du sphincter profond. Le sphincter moyen est celui représenté par cet anneau blanc sur le schéma, il va lui être attaché au système ligamentaire qui solidarise le rectum et la pointe du coxys, c’est à dire le raffé ano coccygien. Ce ligament ou raffé est attaché au sphincter strié moyen. Lorsque ce sphincter strié moyen se contracte c’est grâce à lui que lorsque le muscle pubo rectale se contracte, ce point étant fixe l’anneau noir va avancé vers l’avant et va donc faire un système de cisaillement du canal anal. Si ce sphincter ano coccygien n’existait pas il n’y aurait pas ce système d’amarrage vers le bas et l’effet du muscle pubo rectale serait moins important et pas 2 de fermeture du canal anal. Le constituant superficiel est différent des autres, c’est un renforcement des fibres musculaires du muscle possier autour de la marche anal, pas de fonction pour la continence du canal anal mais c’est une commande volontaire aussi et ce sphincter est amarré au noyau fibreux central du périné qui est en avant donc il a un effet de cisaillement petit mais pas suffisant pour assurer la continence. Vue ventrale de la vascularisation du rectum. Ici est représenté la fin de l’aorte abdominale au moment où elle se divisent en artères iliaques communes. Dans la division de cette aorte il y a l’artère sacré moyenne ou médiane qui prolonge la direction de l’aorte et cette artère n’a pas de fonction dans la vascularisation du rectum car séparé du rectum par l’espace rétro rectale. Au dessus de cette division on voit l’origine de l’artère mésentérique inférieur et les 3 branches sigmoidiennes + au dessus l’artère colique gauche moyenne. La branche la plus caudale de l’artère mésentérique inférieur est l’artère rectale supérieur. Cette artère rectale supérieur se divise donc en 2 branches, une gauche plus ventrale : l’artère rectale ventrale gauche et une qui reste un peu en arrière : l’artère rectale dorsale droite, c’est l’artère la plus importante de l’ampoule rectale car avec cette artère on couvre les 2/3 supérieurs de la musculeuse du rectum. On va trouver des branches de cette artères rectale supérieur jusque dans les cryptes et les colonnes de la ligne pectinée donc en faite sur toute la hauteur de la muqueuse du rectum jusqu’à la ligne pectinée. En ce qui concerne l’artère rectale moyenne, elle existe à gauche et à droite et c’est une branche de l’artère iliaque interne, elle arrive sur les faces latérales du rectum des deux cotés et assure l’alimentation en sang artériel du 1/3 inférieur de la musculeuse donc fonction moins importante que la supérieur. Pour rejoindre le rectum il faut se souvenir qu’elle est plaqué sur le fond de l’entonnoir c’est à dire qu’elle est plaqué par le plancher musculaire du releveur de l’anus donc elle est au dessus et glisse sur le fond de l’entonnoir pour rejoindre la paroi du rectum. L’artère rectale inférieur va être sous le plancher pelvis et c’est une branche de l’artère pudendal et elle va naître quand l’artère pudendal est contre la tubérosité de l’ischion. Cette artère rectale inférieur est en faite une artère des sphincters (appareil musculaire) ; ça c’est la théorie mais en faite il n’y a jamais d’ischémie du rectum car des anastomoses peuvent se mettre en fonction à tout moment. IL y a des anastomoses entre la dernière artère sigmoidiennes et l’artère rectale supérieur : c’est important car en cas de maladie de l’athérome la première artère digestive qui va se boucher c’est l’artère mésentérique supérieur donc en faite l’artère rectale supérieur fonctionne par l’arcade de Riolan par les branches des artères sigmoidiennes qui revient par cette petites anastomoses qui permet d’avoir un apport sanguin qui longe tout le bord du colon jusqu’au rectum. Il y a des anastomoses entre artère ventrale et dorsale dans la paroi du rectum. Des anastomoses peuvent se faire entre artère rectale moyenne (gauche et à droite) et les branches de l’artère rectale supérieur. Par l’intermédiaire des sphincters et de la muqueuse du canal anal il peut y avoir une circulation de suppléance entre l’artère inférieur et l’artère supérieur. Enfin dans les maladies d’athérome, s’il y a une thrombose d’une artère iliaque interne il y a des anastomoses entre branches de l’artère rectale inférieur et les branches de l’artère fémorale commune (racine du membre pelvien). Donc le rectum n’est jamais soumis à l’ischémie. 3 Circulation veineuse du rectum. Ici il y a des anastomoses porto cave car il y a 3 veines au niveau du rectum (inf sup et moy). Les veines rectales supérieures drainent le sang de la muqueuse du rectum au dessus du canal anal et elles vont rejoindre le système des veines sigmoïdes c’est à dire rejoindre la veines mésentérique inférieur qui elle même rejoint indirectement la veine porte. Les veines rectales moyennes vont avoir un trajet qui est parallèles aux artères rectales moyenne c’est à dire qu’elles rejoignent veines iliaque interne veine iliaque commune veine cave inférieur. Les veines rectales inférieures vont suivre les artères rectales inférieurs c’est à dire rejoindre les veines pudendales et donc la veine iliaque interne qui rejoint elle même la circulation cave. Tout se joue au niveau des veines hémorroïdal, c’est à dire qu’en cas d’augmentation du débit de ces veines (qui sont situés en dessous et en dessus de la ligne pectinée) il y aura une partie de ces veines qui vont se dilater et une partie du centre qui pourra remonter indifféremment vers la circulation portale ou rejoindre la circulation cave et à l’extrême quand il y aura une sirose du foie par exemple et une pression importante dans le système porte, si la pression augmente dans la veine porte on aura une circulation qui se fait à contre courant c’est à dire que le sang portale va redescendre, passer sous la muqueuse du rectum, rejoindre les veines hémorroïdaires puis rejoindre la circulation cave. Sur un patient qui a une sirose du foie avec une hypertension portale, il y a une volumineuse veine hémorroïdaire qui saigne régulièrement et qui sert d’anastomose porto cave en cas d’hypertension portale. Donc retenons ce double drainage qui peut permettre ces anastomoses porto cave. Circulation lymphatique (vue de face) Utile pour comprendre la progression du cancer du rectum et on pourra l’opposer à la progression du cancer du canal anal car on verra que ces deux cancers auront un drainage lymphatique différent. Il y a l’aorte abdominale avec l’artère mésentérique inférieur et on représente la crosse de la veine grande saphène ou saphène interne qui se jette dans la veine fémorale. Ici est représenté le petit diabolo du canal anal avec le plancher du pelvis donc on est ici au niveau des muscles releveurs. Il y a 2 types de drainage : -drainage du rectum dans son ensemble sauf canal anal. Donc partie situé au dessus de la ligne pectinée. Il y a tout d’abord un relais lymphatique situé dans la loge du rectum (entourage du rectum) donc on représente des nœuds lymphatiques para rectaux et toute la progression de la lymphe va partir de là. Il y aura des collecteurs qui vont suivre l’artère rectale supérieur et qui seront soit des collecteurs courts qui vont rester le long de cette artère rectale supérieur mais il y aura aussi des relais moyens au niveau de l’anastomose avec l’artère sigmoidiennes et des vaisseaux lymphatiques long, c’est à dire qu’il peut y avoir directement des vaisseaux qui font communiquer la lymphe des nœuds lymphatiques para rectaux avec les lymphonodes autour de la mésentériques inférieur donc lymphonodes mésentérique inférieur. Ca a une importance quand il y a un cancer du rectum : il ne faut pas se contenter d’enlever le rectum ou les lymphonodes qui sont le long de l’artère du rectum c’est à dire qu’il peut y avoir des lymphonodes intacts le long de l’artère rectale mais déjà des nœuds lymphatiques atteint au niveau de l’artère mésentérique inférieur. Il y a des vaisseaux lymphatiques qui partent des nœuds lymphatique para rectaux et suivre l’artère rectale moyenne et donc on va retrouver un autre relais : les lymphonodes iliaques interne. Ensuite les collecteurs qui font relais au niveau des nœuds iliaques communs puis la circulation lymphatique rejoint les vaisseaux autour de l’aorte et de la veine cave (ascendant). Tout ça se passe au dessus du plancher pelvien. 4 -drainage du canal anal : se fait en dessous du plancher pelvien le long des veines rectales inférieurs puis vont quitter cette trajectoire pour se retrouver vers les nœuds lymphatiques inguinaux superficiels (vers la crosse de la veine grande saphène). Quand il y a un cancer ou une infection au niveau du canal anal, on ira pas chercher les nœuds lymphatiques malade dans le pelvis mais on les cherchera au niveau du périné et de la région inguinale. Le relais suivant sera bien sur le relais iliaque externe, commun, etc… Innervation du rectum. Il y aura une innervation volontaire et une innervation autonome dans laquelle il y a un sympathique et un parasympathique donc 3 systèmes nerveux autour du rectum. Sont représentés le sphincter strié en périphérie et contre le rectum le sphincter lisse. Le système sympathique ou ortho sympathique provient de la moelle lombaire, le premier relais se fait dans le plexus hypogastrique supérieur qui est cet ensemble de filet nerveux qui dérive des chaînes sympathiques lombaires qui s’entrecroisent au niveau de la bifurcation de l’aorte. De ce plexus il y a des nerfs hypogastriques qui rejoignent le plexus hypogastrique inférieur contre les viscères. Le sympathique a un effet de relâchement pour la musculeuse du rectum et sur la musculeuse lisse du sphincter un effet de contraction c’est à dire que le rectum se laisse remplir et que son robinet de sortie est fermé donc le sympathique facilite le remplissage de l’ampoule rectale. Le système para sympathique provient de la moelle sacrée, c’est le système des nerfs érecteurs même si c’est pas une érection. Ces nerfs érecteurs ont l’effet de contraction de la musculeuse du rectum et le relâchement du sphincter lisse c’est à dire facilité la vidange de l’ampoule rectale. Donc le rectum peut fonctionner de façon automatique mais au dessus de ça il y a un système strié. Il y a le nerf anal qui une branche du plexus pudendal, nerf à la fois sensitif pour la sensibilité de la muqueuse sous la ligne pectinée, muqueuse sensitive pavimenteuse donc il y a une information consciente sur l’état de cette muqueuse (peut être éventuellement douloureuse) et en réponse au remplissage du rectum et à cette muqueuse qui est distendue quand le rectum est trop remplit, il y a un phénomène de contraction volontaire (moteur) du sphincter strié donc on peut augmenter la continence du rectum volontairement en contractant l’ensemble du sphincter strié mais aussi à ce système se rajoute les nerfs des muscles releveurs c’est à dire que l’on peut en augmenter la tension des muscles releveurs augmenter la fermeture du CAP ANAL donc ce nerf anal travaille en synergie avec les nerfs des releveurs (le muscle pubo rectal). 5 CHAPITRE LES URETERES. C’est un conduit pair (gauche et droit) et très long pour aller du rein à la vessie. Ils sont très fragiles et situés sous le péritoine donc en position rétro péritonéale d’abord puis sous péritonéale ensuite. L’important du cours seront les rapports des uretères qui peuvent retentir sur eux et il peut y avoir des pathologies des uretères. L’uretère est un tuyau musculaire et parcouru par des ondes péristaltiques et l’urine est propulsé et poussé dans la vessie, elle ne descend pas juste par gravité dans la vessie : il y a 6 à 7 fois par minute des ondes péristaltiques qui vont parcourir l’uretère et on a l’impression qu’il rampe dans le rétro péritoine. Pathologie : Il peut y avoir 2 sortes de maladies. - des blocages brutaux de l’uretère comme les calcules du rein qui viennent se bloquer dans l’uretère, c’est le tableau des coliques néphrétiques qui est très douloureux. On comprendra pourquoi ça fait mal avec les rapports des nerfs. - Blocages progressif, c’est à dire quand une tumeur grossis autour de l’uretère, cette compression lente ne fait pas mal et l’uretère peut se dilater et rester silencieux longtemps. Vue de face coté droit. L’uretère mesure 25cm de longueur entre la fin du pelvis du rein et son ouverture dans la vessie. On détaille plusieurs segments pour catalogue les rapports. Il y a un tronçon lombaire : uretère lombaire de 6cm de long, c’est ce qui est entre la fin du pelvis et le bord supérieur de l’artère iliaque commune. Le croisement avec les vaisseaux a une particularité qui fait qu’on étudier séparément l’uretère iliaque qui est la partie situé en rapport avec l’artère iliaque commune et ses branches et c’est 4cm. Entre la fin de l’uretère iliaque et l’endroit où l’uretère rentre dans la vessie on parle d’uretère pelvien c’est la portion la plus longue : 13cm et on détaille 2 sous parties. L’uretère pelvien pariétal plaquer contre les paroi et l’uretère pelvien viscérale. On est pas à 25cm car dans l’épaisseur de la vessie il y a 2 cm d’uretère : c’est l’uretère intra murale. On distingue 3 niveaux d’étranglements, 3 endroits où un calcul qui était dans le rein peut venir se bloquer dans sa descente de l’uretère. Ces 3 endroits sont l’origine de l’uretère à la fin du pelvis (1er rétrécissement), l’uretère se rétrécis à la jonction entre uretère lombaire et uretère iliaque, enfin la dernière zone rétrécis est à l’entrée de la vessie entre uretère pelvien viscéral et uretère intra murale. Ce sont les 3 endroits où sur une radiographie il faudra rechercher un calcul. Coupe transversale de l’uretère Pour montrer que l’uretère a une muqueuse qui est très replié sur elle même ce qui permet de comprendre que l’uretère peut parfois se dilater (un excès de muqueuse), autour il y a une couche musculaire puissante qui permet la répression de l’uretère avec une couche circulaire 6 et une couche longitudinale plus périphérique. A la différence des viscères qu’on a vu dans l’abdomen il n’y a pas de péritoine autour de l’uretère mais autour de la couche musculaire il y a une lame porte vaisseaux = du tissu fibreux dense qui sert d’enveloppe et dans cette lame il y a beaucoup d’artères, veines et nerfs de l’uretère. C’est important car l’uretère va être nourri d’un point de vue vasculaire par 3 points. Entre chacun de ces 3 relais il faut que l’uretère soit autonome, ces 3 points sont les artères et veines supérieures, moyennes et inférieures : ce sont des vaisseaux urétériques et par exemple entre l’uretère iliaque et l’uretère pelvien et il y a 10cm sans que l’uretère reçoive de vaisseaux mais grâce à cette lame porte vaisseaux l’uretère vie normalement. L’uretère sont les conduits qui s’explorent par une urographie intraveineuse (UIV en pratique) c’est à dire qu’on injecte dans les veines un produit iodé filtré dans le rein et qui se retrouve dans l’urine de l’uretère et qui va dessiner le pelvis du rein, l’uretère et même la vessie. Vue de face sur UIV de face et de profil on voit une trajectoire de l’uretère normale. Au niveau de l’uretère lombaire il y a une concavité latérale, au niveau de l’uretère pelvien une trajectoire à concavité médiale. Le changement de courbure c’est l’uretère iliaque. Sur une vue de profil. On voit que dans ce plan l’uretère lombaire a une concavité dorsale, l’uretère pelvien a une concavité ventrale donc changement de courbure au niveau de l’uretère iliaque. Rapports dorsaux des uretères : vue de face du rétropéritoine. On retient le squelette en arrière, l’aorte abdominale, la veine cave inférieure. Schéma asymétrique pour faire apparaître l’ensemble des éléments. A l’étage lombaire, l’uretère lombaire repose sur le muscle psoas, c’est le rapport dorsale le plus important en retenant qu’à travers le psoas il y a émergence du nerf génito fémoral (L1L2) donc lorsque l’uretère soufre il peut irriter le nerf fémoral donc on peut avoir une douleur projeté jusque sur tout le territoire du nerf génito fémoral (au niveau de la racine de la cuisse et même au niveau du scrotum chez l’homme). Plus en arrière du psoas, les processus transverses sur toute la hauteur jusqu’à L5. En cas de traumatisme, fracture de ces processus costiformes (L2 à L5) il peut y avoir même à travers le psoas des contusions de l’uretère. En particulier rapport postérieur avec une petite région situé sur la face latérale de L5, au dessus de la crete iliaque postérieur et ce qui ferme ce triangle c’est en faite le muscle psoas ; ce petit espace triangulaire à gauche comme à droite est un rapport dorsale de l’uretère : cet espace est la fossette de Cunéo et Marcille entre la face latérale de L5, la crete iliaque postérieur et le muscle psoas. Et dans cet espace triangulaire il y a l’artère ilio lombaire (trajet récurrent), on trouve aussi le tronc nerveux L4-L5 qui va rejoindre le plexus sacral et on trouve aussi la chaîne sympathique lombaire qui à ce niveau est au plus près de l’uretère. Au niveau de L1, L2 il faut rajouter les nerfs ilio hypogastrique (au dessus) et ilio inguinale (en dessous) des 2 cotés et ça nous permet de comprendre la douleur dû à la crise de colique néphrique (vers l’hypogastre et la région inguinale). Ce schéma montre un des rapports avec les artère iliaques. Du fait de l’asymétrie du rétro péritoine, puisque l’aorte est plus à gauche le croisement des uretères sera asymétrique, c’est la loi de Lushka qui dit que du coté gauche l’uretère iliaque va croiser l’artère iliaque commune et que du coté droit l’artère en rapport avec l’uretère est l’artère iliaque externe ; en dissection c’est un rapport important. 7 Vue de face pour voir ce qui est en avant de l’uretère. Ce dernier schéma est pour montrer le croisement des uretères avec les vaisseaux gonadiques. C’est encore un des moyens pour retrouver l’uretère lors de dissection. Autour de L3, ces vaisseaux gonadiques (artère et veine) vont croisés ventralement l’uretère. On se souvient que les artères gonadiques sont 2 branches de l’aorte à la face ventrale de l’aorte mais par contre les veines gonadiques ont une trajectoire différente à gauche et à droite. A gauche dans la veine rénale en face de la veine principale surrénalienne alors qu’à droite dans la veine cave. Mise en place des viscères. On montre que l’uretère gauche est en rapport à sa partie initiale avec l’angle duodéno jéjunale (origine même du jéjunum). Ensuite, rapport important est le croisement avec l’artère colique supérieur gauche. L’uretère est croisé ventralement par les artères sigmoidiennes. Si on dessine en vert la ligne de réflexion du péritoine autour du méso sigmoidiennes il y a une partie verticale qui est le méso sigmoïde primaire et une partie oblique qui est le méso sigmoïde secondaire. Donc l’uretère gauche croie dorsalement la racine secondaire du méso sigmoïde. A droite c’est différent, l’uretère initialement est en rapport ventralement avec le D2, avec l’angle inférieur = génu inférieur du duodénum (limite entre D2 et D3) puis l’uretère va être croisé ventralement par les branches de l’artère et de la veine mésentérique supérieur. Ensuite l’uretère va être proche de la face dorsale du cæcum et donc de l’appendice qui peut avoir des positions variables. Ca permet de comprendre que dans les rapports de l’uretère il y a l’appendice et donc pourquoi une crise d’appendicite peut avoir les mêmes symptômes qu’une crise de colique néphrétique. Rapport dans le pelvis chez la femme. On a ici l’uretère droit. L’important sont les rapports avec les artères donc sont représentés l’artère iliaque commune, l’artère iliaque externe et on reconnaît la lois de Lushka sur ce schéma. On voit ici que l’uretère à gauche comme à droite va croisé toutes les branches destinées aux viscères. Mais aussi dans les rapports latéraux de l’uretère pelvien il y a l’artère obturatrice, l’artère ombilicale et toutes les branches destinées aux viscères avec rapports étroits avec l’artère utérine (chez la femme). L’artère en arrière est l’artère vésicale inférieure. Rapport beaucoup plus à distance avec l’artère rectale moyenne qui va partie en arrière en direction du rectum. Par contre il n’y a pas de rapport avec l’artère pudendal car elle est en dessous du plancher du pelvis. Ce schéma nous permet de faire apparaître un autre rapport qui est celui de l’uretère avec l’ovaire. L’ovaire normalement est plus ventrale que l’uretère. Chez une femme Nullipare qui n’a jamais eu de grossesse, l’ovaire est dans la fossette de Krause c’est à dire en avant de l’uretère. Après la première grossesse, lorsque l’utérus est remonté loin dans l’abdomen il va redescendre au fond du pelvis et l’ovaire ne sera jamais plus dans la même position et il va se retrouver alors plus dorsale que l’uretère chez la femme multipare (au moins un grossesse) : c’est dans la fossette de Claudius. L’important sont les rapports à la partie terminale quand l’uretère pelvien pariétal devient viscéral. On change de schéma. Vue de face de l’appareil génitale féminin. En pointillé on a les contours de la vessie car serait devant. Les uretères gauche et droit sont représentés jusqu’à leurs terminaisons dans la vessie et on va reprendre l’artère utérine (de l’utérus) qui va être plus latérale que l’uretère puis va croisé l’uretère en passant en avant de l’uretère mais aussi au dessus de l’uretère et cette artère utérine va se plaquer contre l’utérus. L’uretère est pris dans une pince artérielle car on a vue qu’il y a une artère vésicale à coté de 8 lui et en arrière, cette artère vésicale inférieur (pour la vessie) est toujours en arrière de l’uretère et elle aussi donne une artère pour le vagin et on en reparlera. L’uretère est donc pincé entre deux artères : ceci est important car c’est à ce niveau qu’on trouve un des poles nourriciers de l’uretères, c’est l’artère utérine qui donne des artères urétériques inférieures (petites pour nourrir l’uretère). Au dessus il y a au croisement avec les artères iliaques, il y a des artères urétériques moyennes qui viennent des artères iliaques externe ou commune peu importe. Vue dorsale de la vessie chez l’homme. Vessie suspendu par l’ouraque à la face profonde de l’ombilic. En dessous la prostate puis l’urètre. Il y a le conduit déférent droit et en dérivation sur la circulation spermatique les vésicules séminales, une à gauche une à droite. Là encore l’uretère va être au contact étroit des artères qui vont s’entortiller autour de lui. Cette artère destinée à l’appareil génitale est l’artère vésiculo déférentielle pour les vésicules séminales et pour le conduit déférent. Cette artère va être d’abord plus latérale que l’uretère, c’est le pendant de l’artère utérine. En arrière et plus bas il y a une artère destiné à la vessie et à la prostate : artère vésico prostatique pour vessie et prostate. A distance il y a l’artère rectale moyenne. Et dans les rapports de l ‘uretère il y a aussi l’artère ombilicale ; la partie pointillé est l’artère ombilicale obturé car se bouche quand ligature du cordon ombilicale chez le nouveau né. 9