Note générale sur la situation halieutique du Maroc
Aujourd’hui, le Maroc est reconnu pour ses standards de qualité en matière de poisson.
Notamment, grâce au Plan Vert de Développement du secteur halieutique marocain. Ce plan
ambitieux a pu voir le jour grâce à l’émergence d’une stratégie globale et la signature de 55
accords d’échanges internationaux de libre échange à l’exportation entre partenaires issus du
secteur public et privé (Union Européenne, Etats-Unis, Turquie, Tunisie, Egypte, Jordanie,
Emirats Arabes Unis, Russie, …). Au bout du compte, un véritable label marocain « Made
in Morocco » s’est ainsi développé. Par ailleurs, le pays bénéficie d’une nature luxuriante : sol
fertile, ressources naturelles en abondance, un climat idéal – entre océan, montagnes et zones
arides - et une agriculture riche (sols et irrigations bien fournis). Quant à la qualité et la
fraîcheur des produits du Maroc, ils font l’objet d’une renommée à l’échelon international.
Egalement, la mise à niveau du secteur par la modernisation de la flotte et la maîtrise de la
qualité à tous les maillons de la chaîne permet de répondre aux exigences des marchés
(inter)nationaux.
Partenariats public et privé
Le royaume du Maroc a fait le choix d’une politique de stabilité aux niveaux macro-économique
et politique. Il a implémenté de larges politiques d’ouverture commerciale afin de favoriser au
mieux les investissements et relations internationales. Comment ? En simplifiant les
procédures administratives, en renforçant la loi sur la concurrence des prix, les groupes
d’intérêt économique et la propriété industrielle et économique ; en modernisant les marchés
financiers ; en mettant en place un Comité National Commercial, une Agence Nationale Anti-
corruption, un Bureau de la Propriété intellectuelle et commerciale ; en développant la
responsabilité sociétale des entreprises. En chiffres : la croissance économique progresse
avec une moyenne de 5%, et cela malgré une crise économique qui vise plusieurs pays
(meilleur ratio de la région méditerranéenne) et inflation contrôlée autour des 2% (malgré une
augmentation des prix du pétrole brut).
Le partenariat mis en place entre les secteurs public et privé a permis d’initier des politiques
fortes en matière de tourisme de même que d’autres axes stratégiques de développement :
transparence, traçabilité, organes décisionnels et de contrôle, … L’engagement du Maroc
envers l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) expose l’ensemble de ses secteurs
économiques au contexte de globalisation marqué par une ouverture sur les marchés
extérieurs et une concurrence de plus en plus accrue. Dans ce cadre s’inscrit la mise à niveau
du secteur pêche visant à améliorer davantage sa compétitivité et à impulser sa contribution à
l’équilibre de la balance de paiement.
Plans nationaux marocains
Plan Vert Marocain en lien avec le département de l’agriculture marocain : imprimer une
dynamique d’évolution, avec la préservation des enjeux socio-économiques, et mise en
exergue de l’agriculture moderne (agriculture performante adaptée aux règles du marché grâce
à une nouvelle vague d’investissements privés) et solidaire (nouveaux modèles d’agrégation
équitables, une lutte importante contre la pauvreté avec augmentation du revenu agricole
(entre autres, des exploitants dans les campagnes et zones périurbaines) grâce à des moyens
financiers-institutionnels-managériaux, une amélioration notoire du PIB agricole, des
exportations, un accroissement du pouvoir d’achat et du rapport qualité-prix pour le
consommateur marocain, et enfin un rééquilibrage du déficit de la balance alimentaire..