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GUICHARD Anne-Laure
Correctrice : DELOIX Blandine et AHALLI Iman
Fonctions sensorielles limitées aux cas de la vision et de la
somesthésie.
La fonction sensorielle est réalisée grâce aux organes sensoriels. Ces derniers sont constitués
de : -une ou plusieurs cellules réceptrices du stimulus
-cellules accompagnatrices adaptées au stimulus.
Les cellules réceptrices sont :
Récepteur primaire : cellule nerveuse vraie avec dendrite=élément récepteur
Récepteur secondaire : cellule d’origine épithéliale devient sensorielle réceptrice. La
cellule s’articule toujours sur la cellule nerveuse.
Dans l’un et l’autre cas, la cellule réceptrice subit le plus souvent des modifications à mettre
en rapport avec la nature du stimulus.
En effet, les récepteurs sensoriels réagissent vigoureusement à un type de stimuli et pas à
d’autres. Cette caractéristique est la sélectivité.
Pour la vision les récepteurs réagissent au stimulus lumineux tandis que pour la somesthésie
les récepteurs réagissent à des stimuli variés (mécaniques, chimique..).
Ces stimuli se propagent ensuite pour être intégrés dans le cerveau.
I) La vision
La vision est le sens le plus développé chez l’homme. On estime à 70% de récepteurs
sensoriels de l’organisme situés au niveau des yeux. De plus la moitié du cortex cérébral
participe au traitement de l’information visuelle.
La cellule réceptrice de l’œil : photorécepteur. Ils captent et encodent par transduction la
lumière qui pénètre dans l’œil.
Le cerveau interprète les signaux et forme une image du monde qui nous entoure.
Les structures reliées à la vision :
-globe oculaire
-nerf optique II
-encéphale
-quelques structures annexes.
A) Structures annexes :
Ce sont : sourcil, paupière, conjonctive, appareil lacrymal et muscle du bulbe de l’œil.
-Sourcils : poils court et grossier surmontant l’arcade sourcilière. Ils protégent de la
lumière et des gouttes de sueurs coulant sur le front.
-Paupières : les paupières sont mobiles. Ce sont de mince replis recouverts de peau
qui soutiennent intérieurement 2 feuillets de tissus conjonctif : tarse supérieur pour la paupière
supérieure et tarse inférieur pour la paupière inférieure.
Les tarses servent d’ancrage aux muscles oculaires.
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-Conjonctive : muqueuse transparente qui tapisse la paupière et qui se replie sur la face
antérieure du bulbe de l’œil.
La conjonctive recouvre seulement le blanc de l’œil.
-Appareil lacrymal : constitué de glande lacrymal et du conduit qui draine la sécrétion
lacrymale dans la cavité nasale ;
-Muscles : 6 muscles extrinsèques de l’œil responsable des mouvements oculaires,
innervés par les nerfs crâniens III, IV et VI.
B) Le globe oculaire :
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Le globe oculaire à un diamètre de 2,5cm.
Seule 1/6ème de sa surface est exposée, le reste est protégé.
Le globe oculaire est divisé en 3 couches :
-tunique fibreuse
-tunique vasculaire (=l’uvée)
-rétine ou tunique nerveuse.
a) La tunique fibreuse
C’est la membrane externe du globe oculaire, elle est formée de la sclérotique
(postérieure) et de la cornée (antérieure).
La tunique est blanche opaque (sauf au niveau de la cornée elle est transparente). Elle est
très résistante et de nature conjonctive.
La cornée a une forme incurvée, ce qui contribue à focaliser les rayons lumineux.
La face postérieure est percée par le foramen optique qui encercle le nerf optique II.
b) La tunique vasculaire=Uvée
Elle correspond à la couche moyenne du globe oculaire. Elle est formée de 3 parties :
choroïde, corps ciliaire et iris.
La choroïde est un tissu conjonctif lâche très vascularisé. Les vaisseaux sanguins nourrissent
la surface postérieure de la rétine.
De nombreux mélanocytes donnent une coloration noire : chambre noire de l’œil.
La choroïde devient le corps ciliaire dans la patrie antérieure (région plus épaisse). Le corps
ciliaire s’étend de l’ora serrata jusqu’à un point situé derrière la jonction sclérocornéenne.
Il comprend : -le procès ciliaire le revêtement de cellule épithéliale sécrète l’humeur
aqueuse.
-muscle ciliaire qui modifient la courbure du cristallin pour s’adapter à la
vision de prés ou de loin.
L’iris est la partie colorée du globe oculaire, et a une forme d’anneau aplati.
Il est suspendu entre le cristallin et la cornée.
Il est composé de fibres musculaires lisses radiaires et circulaires.
Au centre de l’iris se trouve une ouverture : la pupille.
La pupille a pour fonction de régler l’entrée de la lumière dans la cavité postérieure du globe
oculaire.
Lorsque l’œil est soumis à une lumière vive : les fibres parasympathique stimulent les
muscles circulaires (constricteur de pupille) de l’iris qui se contactent pour diminuer le
diamètre de la pupille.
Lorsque la lumière est faible, les fibres parasympathiques vont stimuler les muscles radiaires
(dilatateur de pupille) de l’iris ce qui augmente le diamètre de la pupille.
Ces réactions appartiennent aux réflexes viscéraux.
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c) Tunique nerveuse : la rétine
Elle constitue la 3ème enveloppe de l’œil, c’est la plus interne. Elle ne recouvre que les ¾
postérieurs de l’œil.
Elle correspond au début de la voie nerveuse visuelle.
La rétine est le seul endroit du corps l’on peut voir directement les vaisseaux sanguins
(fond d’œil).
La rétine est formée :
-épithélium pigmentaire : partie non visuelle.
C’est une couche de cellules épithéliales contenant de la mélanine. La mélanine de la choroïde
+ l’épithélium pigmentaire absorbent les rayons lumineux épais, ce qui prévient la réflexion et
la dispersion de la lumière dans le globe oculaire afin que l’image produite par la cornée et le
cristallin soit nette.
-partie neurale : partie visuelle.
Elle traite les données visuelles avant de transmettre l’influx nerveux au thalamus (qui lui
l’envoie au cortex primaire).
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Elle est formée de 3 couches de neurones :
La couche des photorécepteurs : dendrite modifiée en cône ou bâtonnet.
- Les bâtonnets, qui constituent environ 95% de ces cellules, soit au nombre de 120 millions,
sont responsables de la vision nocturne, et ne sont sensibles qu'à la différence entre obscurité
et lumière. Par contre, ils ont la plus grande sensibilité, et sont par cela adaptés à de faibles
quantités de lumière.
- Les cônes, cellules sensorielles plus grandes, forment les 5% restants des photorécepteurs.
Les cônes sont responsables de la vision diurne (de jour), et font la différence entre les
couleurs. Les cônes sont présents en majorité au niveau de la "tache jaune", dans la région
postérieure de la rétine (correspondant à l’axe optique).
- Au milieu de celle-ci se trouve la "fovéa", une légère dépression sont présents
uniquement des cônes, très serrés, et les autres couches sont rejetées à la périphérie, pour
laisser pénétrer la lumière plus facilement. La vision est à ce niveau plus précise, plus
détaillée et plus sensible aux mouvements que sur le reste de la rétine. C'est d'ici que provient
la plupart de l'information visuelle arrivant au cerveau.
Le nombre de bâtonnets est nul au niveau de la fovéa centrale et augmente de la tache jaune
vers la périphérie de la rétine : c’est pour cela que l’on voit mieux la nuit lorsque l’on ne
regarde pas directement un objet.
La couche granuleuse interne, comporte une variété de neurones rétiniens.
- Les cellules bipolaires, tenant leur nom du fait qu'elles soient articulées entre les
photorécepteurs et les cellules ganglionnaires de la 3e couche (les deux "pôles"), constituent la
voie "directe" de transmission du message nerveux. Il existe plusieurs groupes de cellules
bipolaires: les bipolaires de bâtonnets, reliant plusieurs bâtonnets à une cellule ganglionnaire,
et les bipolaires de cônes, reliant un ou plusieurs cônes à une cellule ganglionnaire. Ces
derniers se subdivisent encore en deux groupes, les bipolaires "invaginées" et les bipolaires
"superficielles", formant deux voies distinctes de transmission de l'information.
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