L’ECONOMIE MONDIALE
INTRODUCTION :
De 1880 à 1945 : 2 guerres mondiales, une série de crises dont la plus forte est celle
des années 30.
Aggravation des disparités mondiales (Europe triomphante/ au reste du monde).
Le Vieux Continent contribue au développement de l’Amérique du nord, et s’assure la
maîtrise de l’Afrique de l’Asie, et de l’Océanie par l’expansion coloniale.
Mais son hégémonie est contestée par les EU qui deviendront la 1ère puissance, et par le Japon
qui s’ouvre au monde extérieur depuis l’ère Meiji (1868).
Puissance affirmée par un système économique sans rival, le capitalisme, fondé sur la
recherche du profit et la concurrence, qui a mobilisé les innovations technologiques et donné
naissance à la « société industrielle » caractérisée par l’essor du prolétariat ouvrier.
Selon Lénine, l‘impérialisme = « stade suprême du capitalisme ».
1ère guerre mondiale : déclin de l’Europe, essor des Etats-Unis. Système remis en cause en
Russie avec le bolchevisme communiste (1917) et la création de l’URSS en 1922).
La 1ère GM cause des modalités du traité de paix) et la crise des années 30 (millions de
chômeurs en Allemagne) ont aboutit à la 2nde GM.
Depuis 1945 :
Accélération des rythmes démographiques liée à la baisse spectaculaire de la mortalité et à
l’allongement de la durée moyenne de la vie. Population mondiale dépasse les 5 milliards en
1987, et les 6 milliards en 1999. D’après le Fonds des Nations Unies pour la population
(FNUAP) : 8 milliards en 2025 et 9,4 milliards en 2050.
En quelques décennies, la technique a davantage avancé que durant l’ensemble des siècles
précédents. Progrès des transports et des télécommunications permettent un meilleure
mobilité des H et favorisent une globalisation de l’économie. La révolution électronique et
informatique a profondément marqué les vingt dernières années.
Conséquences : dilapidation des ressources non renouvelables, atteintes à l’environnement,
progrès des technologies nucléaires = menace (Tchernobyl en 1986). Ces accélérations
creusent l’écarte entre pays développés et pays en voie de développement.
Du monde bipolaire ou au monde multipolaire :
Après la 2nde GM, le communisme s’est installé dan es les pays d’Europe centrale, puis en
Chine et à Cuba, et dans une partie de l’Asie du Sud-Est. Les deux « Grands » se partagent la
planète dans un système bipolaire (guerre froide, avant coexistence pacifique).
Monde occidental : Europe en quête d’unification, mais démographiquement affaiblie,
Allemagne et Japon remettent en cause la suprématie économique des Etats-Unis.
Monde communiste : rupture en Moscou et Pékin (début des années 60), Rétablissement des
relations entre Chien et EU.
Les pays sous-développés s’émancipent et constituent un troisième pôle qualifié en 1952 de
Tiers monde par Alfred Sauvy. Volonté d’émancipation de ces pays aboutit à l’OPEP, qui a
été à l’origine du premier choc pétrolier en 1973.
Effondrement du communisme en Europe : disparition du mur de Berlin (89), réunification de
l’Allemagne (90), implosion de l’URSS (1991).
Hégémonie économique américaine contestée par l’Europe (et l’Euro en 1999). Triade : EU,
Europe et Japon.
Le Capitalisme saura-t-il faire face à la transition vers l’économie de marché des pays de
l’Est, la montée de l’intégrisme dans les pays islamiques ?
PARTIE I : Les héritage de la période 1880 1945 :
I L’INDUSTRIALISATION ET SON IMPACT SUR L’ESPACE MONDE :
Mutations techniques et conséquences :
Les transformations de l‘industrie :
L’économie industrielle de la fin du XIXème siècle et de la première moitié du XXème
siècle était largement dépendante du complexe du charbon et du fer. De multiples
perfectionnements ont permis d’augmenter la puissance, la vitesse et le rendement des
machines mobilisant l’énergie fournie par le charbon grâce à la machine à vapeur et à ses
améliorations (1ère M à V en 1710 (Newcomen ; amélioration de Watt en 1769). La capacité
des hauts fourneaux s’est accrue et l’acier s’est substituée au fer. Ces nouvelles techniques
provoquent la dispersion géographique de l’artisanat, et la concentration des usines à
proximité de gisements de houille. Grandes régions d’industries lourdes : pays noirs en GB,
en Allemagne (la Ruhr), bassin du Nord-Pas-de-Calais. L’industrie sidérurgique se développe
aux EU (Pittsburgh (houille des Appalaches).)
Le travail des fibres textiles employait le plus de personnes. Perfectionnement des
techniques en Angleterre (1810 : machine à filer le lin ; 1824 : Roberts : métier à filer
automatique ).
A partir de la fin du XIXème siècle, l’innovation technologique a permis la mobilisation de
nouvelles énergies (électricité, pétrole (2nde révolution industrielle). Mais le charbon
représente les ¾ de la consommation mondiale d’énergie.
Entre-deux-guerres : le néotechnique s’épanouit (électricité dans toutes les maisons,
utilisation quotidienne du téléphone, l’automobile n’est plus un signe de richesse). Approche
de l’ère nucléaire. Pour Schumpeter, l’expansion de la période 1896-1929 repose sur les
activités caractéristiques du néotechnique : l’électricité, la chimie et l’automobile. 3 dernière
décennies du XIXème siècle : grandes découvertes permettant la production et l’utilisation du
courant électrique (dynamo, transformateur, moteur électrique, filament au tungstène, tubes
de néon). Permet le développement de l’électrochimie et la production d’aluminium. Nouvelle
industrie : la fabrication des appareils électroménagers.
Création du moteur à explosion qui utilise l’énergie produite par les carburants (essence,
gazole), obtenus par le raffinage des hydrocarbures liquides. L’extraction de pétrole a été
multipliée par 45 entre 1880 et 1938. Fin du XIXème siècle : EU = 1er producteur mondiale
(Californie, Kansas, Texas).
Emergence de la chimie organique, création de fibre synthétique (nylon),du celluloïd, appareil
photo (1er : Kodak), cinématographe inventé par les frères Lumière (1895).
Le développement industriel repose également sur le recours à des méthodes nouvelles
d’organisation de travail dans les usines. Le taylorisme : organisation scientifique du travail
(OST) (spécialisation des tâches et élimination de tout geste inutile. Il repose sur la
mécanisation des usines et sur le travail à la chaîne. Il permet une production de masse
standardisée et au prix de revient moins chers. Nouvelles méthodes utilisées par Henry Ford
dans ses usines (nette amélioration de la productivité). Le fordisme associe taylorisme et
augmentation des salaires ouvriers pour permettre une consommation de masse (salaire de 5$/
jour). Les pays d’Europe occidentale tarderont à adopter ces nouvelles méthodes.
La révolution des transports et des communications :
Progrès de la métallurgie et de la vapeur permettent l’essor des chemins de fer au
XIXème et au XXème siècles (réseaux nationaux en Europe, transcontinentaux en Amérique et
en Russie (transsibérien (9300km : le + long)). Vitesse accrue (200km/h dépassés), confort
amélioré, plus économique en énergie (traction électrique ou Diesel). Traction électrique
utilisée dans les transports urbains (tramways, métros). A la 2nde GM, le chemin de fer reste le
mode de transport le plus employé par les voyageurs et pour les marchandises (14% du total
des lignes en Europe occidental, 38% aux EU). Le chemin de fer a joué un rôle considérable
comme stimulant de la croissance des industries sidérurgiques et mécaniques.
Modernisation des transports maritimes : on passe à une marine à vapeur : navires
marchands et paquebots équipés de puissantes turbines à vapeur, puis de moteurs Diesel.
Ouverture du canal de Suez (1869) et du canal de Panama (1914). Augmentation du trafic
maritime.
Munie du moteur à explosion, l’automobile est une révolution. Le nombre de
véhicules dans le monde passe de 1,7 à 35 millions de 1913 à 1929. avance américaine :
modèle T de Ford est un succès immédiat et prolongé.
Début de l’aviation de 1903 avec les frères Wright. Avec la 1ère GM, la construction
aéronautique devient une activité véritablement industrielle ( 200 000avions construits). Dans
les années 30, à la prééminence française a succédé celle des EU (création du Boeing 247 (1er
pour le transport de passagers)). Mais l’Europe est présente avec le turboréacteur.
L’électricité révolutionne le domaine de la transmission de l’information (Télégraphe
(XIXème), téléphone, radiodiffusion (TSF) (BBC en 1922)). La diffusion de la télévision
(1925) est beaucoup moins importante que celle de la radio à la veille de la 2nde M.
L’évolution de l’agriculture :
L’augmentation de la production liée au progrès technique engendre un nouveau type
de crise lié à la surproduction.
La 1ère révolution agricole (XVIIIème) a consisté dans le remplacement des jachères par des
cultures de plantes industrielles qui permettent l’enrichissement des sols et l’élevage intensif
des bovins. L’agriculture intègre le système capitaliste. L’autoconsommation recule avec les
progrès de l’urbanisation. Le chemin de fer a désenclavé les régions et permis une
diversification. De ces transformations ont résulté des rendements plus élevés, une
amélioration et une diversification de l’alimentation des population. Toutefois le recours aux
importations est toujours essentiel.
Les pays neufs (Amérique du Nord, Argentine, Australie, Nouvelle Zélande) associent
extensivité et forte productivité. La rareté de la main d’œuvre et la grande tailles des
exploitation impliquent le recours à la canisation (porte-gerbe, moissonneuse batteuse,
machine à biner, 1881 : tracteur à moteur à explosion (en 1938 : 1,2 million sur 2
appartiennent aux EU)).
Les progrès techniques ont permis la disparition des disettes, un accroissement des
revenus de la paysannerie. Mais crise du phylloxéra (parasite qui détruit les vignobles).Début
du XXème siècle : âge d’or pour les EU. L’entre-deux-guerres a été caractérisé par une crise
permanente de l’économie agricole (surabondance et mévente). Dans les pays importateurs
d’Europe, les productions nationales sont menacés par les achats à bas prix effectués dans les
pays neufs. Les EU connaissent le problème de la surproduction. La crise a engendré la baisse
des cours mondiaux (base 100 en 1913, 226 en 19, 1134 en 29). Le pouvoir d’achat des
agriculteurs chute, ce qui implique emprunts et endettements.
La suprématie des pays industrialisés :
Polarisation et domination :
L’industrialisation a contribué à aggraver les disparités entre les taux de croissance et les
niveaux de développement entre les Etats. Création de relations de dépendance. S’il y a un
mouvement d’industrialisation en Inde et en Amérique latine (stratégie de substitution des
importations), la concentration de la puissance industrielle dans une petite fraction de l’espace
terrestre. 4 puissances : ¾ de la production manufacturière pour 13% de la population.
Le temps des conquêtes coloniales (1880-1913):
L’expansion coloniale est une manifestation de puissance. En 1913, l’Asie était
colonisée à 56%, l’Afrique à 90% par les Européens, Empire russe déjà constitué en 1880. La
Chine est indépendante mais sous grande influence liée à l’Europe par des traités inégaux.
Raison de la colonisation : mission civilisatrice (Rudyard Kipling « fardeau de l’homme
blanc »). C’’est aussi la nécessité de se procurer au meilleur compte les matières premières
(Jules Ferry : « la politique coloniales est fille de la politique industrielle »).
Deux grands empires coloniaux :
L’empire britannique : 1880 l’Empire le plus vaste. Inde « joyau de la couronne », Australie,
Nouvelle-Zélande, Canada et Jamaïque (XIXème). Dernières décennies du XIXème :
acquisitions de territoires africains (Egypte, Nigeria, Kenya, sud de l’Afrique…) Deux cas
pour toutes les colonies : administrées par le Colonial Office (Inde : vice-roi) ou statut de
Dominion (self government).
L’Empire français : constitué pour l’essentiel sous la IIIème République sous l’impulsion de
Jules Ferry : Congo, Gabon, Madagascar, Niger, Guinée, côte d’Ivoire, Soudan, Mauritanie.
L’Indochine française (1887) regroupait les 4 protectorats du Laos, du Tonkin, de l’Annam et
du Cambodge et la colonie de Cochinchine. Algérie = département de la France. Tunisie et
Maroc seulement protectorats.
Autres impérialismes : Allemagne en actuelle Tanzanie, en actuelle Namibie et au
Togo. Pays-Bas en Guyane, Java + ouest de la nouvelle guinée = indes néerlandaises.
Belgique : Congo. Portugal et Espagne faiblement présents en Afrique. Italie s’installe dans
l’Erythrée dans une partie de la Somalie et en Tripolitaine.
Ancien pays colonisé, les EU condamnaient l’impérialisme colonial. Pas de colonie,
mais influence en Amérique latine pour protéger les intérêts économiques, intervention à
Cuba qui contraint l’Espagne à abandonner l’île et à céder aux EU Porto Rico et les
Philippines. Les EU jouent le rôle de gendarme par la politique du gros bâton en Amérique
latine, et développent des prêts et des investissements dans le cadre de la diplomatie du dollar.
L’Empire du soleil levant annexe la Corée, la partie méridionale de Sakhaline, les
côtes chinoises et le sud de la Mandchourie.
Evolution des empires coloniaux de 1914 à 1945 :
Les Empires ont joué un rôle important dans la 1ère GM. Création du Commonwealth
(dominions accèdent à une totale indépendance). Début de remise en cause des impérialismes,
avec le droit des peuples à disposer d’eux mêmes, la formation de mouvements nationalistes
au sein des colonies. L’Italie fasciste de Mussolini forme l’Impero, mais il sera de courte
durée. Le Japon envahit de nouveaux territoires, la Chine, lies Indes néerlandaises, la
Malaisie, les Philippines, l’Indochine française… Plutôt bien accueilli, le Japon prétendait
instaurer une sphère de coprospérité. La défaite militaire sonne le glas des ambitions
coloniales nippones.
Les économies et sociétés coloniales :
Le monde dominé est exploité par les pays industrialisés, les colonies sont des sources
d’approvisionnement. Structure triangulaire : les EU vendent leurs produits à l’Europe, celle-
ci vend les matière premières de ses colonies, qu’elle fournit en produits industriels.
Conférence d’Ottawa en août 32 : abandon du libre échange par le RU et mise en place d’un
système de préférence impériale (le RU laissait entrer en franchise les marchandises
importées du Commonwealth qui réduisaient les droits de douanes).
Dans tous les secteurs de l’activité économiques, les colonies étaient au service des
intérêts des métropoles. Absence d’un véritable marché intérieur. Pauvreté entretenue dans les
colonies pour accroître l’enrichissement de la métropole.
Si la colonisation est plutôt la conséquence que la cause de l’absence de décollage
dans les pays colonisés, elle a contribué à le rendre beaucoup plus difficile.
Populations et peuplement du monde :
L’augmentation de la population mondiale :
La population mondiale s’est accrue de près d’un milliard d’habitants de 1880 à 1945.
Les grands traumatismes du XXème siècle ont seulement ralenti l’évolution. Pertes humaines :
1ère GM : 13 M, 2ème GM : 40M. Pendant ces traumatismes, baisse de la natalité qui détermine
le phénomène des « classes creuses ». Famines meurtrières en Inde, en Chine et en Russie
font des millions de victimes. Ces incidents perturbateurs n’ont pas contrarié la tendance à
l’augmentation de la population. Des facteurs d’ordre économique et social déterminent
l’existence de rythmes démographiques très différents (transition démographique).
Jusqu’en 1880, pour les pays industrialisés, fort accroissement naturel lié à la baisse de
la mortalité qui a fourni la main d’œuvre nécessaire à l’industrialisation. A partir de 1880,
2ème phase de la transition : accroissement naturel diminue.
La baisse de la mortalité s’explique avec l’amélioration des condition de vie
(augmentation et diversification de la consommation alimentaire, règles d’hygiène,
alimentation en eau potable et évacuation des eaux usées, progrès de la médecine (vaccins,
sérums, découverte des groupes sanguins, de la pénicilline (1928)).
Diminution e la natalité à cause du malthusianisme (limitation du nombre de
naissances, renforcé par la crise de 29 et le chômage). La croissance et les mutations
économiques s’accompagnent d’un développement de l’individualisme et d’un bien être
matériel jugé incompatible avec la possession de nombreux enfants. Les enfant soumis à
l’obligation scolaires entrent plus tard dans la vie active et constituent des charges et non plus
de sources de profits. Egalement essor du féminisme, déchristianisation.
Années 30, intervention de l’Etat qui ébauche une politique de la famille (allocations
familiales…). Dans les pays de dictature, on considérait qu’une population abondante était
élément de puissance.
A partir de 1880, les pays d’Europe méridionales et orientale entrent dans la 1ère phase
de transition (décalage à mettre en rapport avec le sous-développement économique)
Les pays phériphériques et dépendants ont conservé un gime à faible accroissement
naturel (mortalité et natalité élevées).
Les mouvements migratoires :
L’Amélioration de la productivité des exploitations agricoles a libéré un main d’œuvre
nombreuse qui a quitté les campagnes pour les villes, à laquelle s’ajoute les artisans qui ont du
abandonner leurs activités à cause de la concurrence de la grande industrie. Exode rurale et
urbanisation conduisent à une nouvelle occupation de l’espace.
Dans les pays industrialisés d’Europe, se développent des villes situées près de bassins
miniers (Pays noirs d’Angleterre (Birmingham, Manchester), la Ruhr, le Nord-Pas-de-Calais.
Formation de banlieues éloignées des centres historiques. Les villes américaines : plan en
damiers, gratte-ciel. L’urbanisation s’étend à l’ensemble du monde (villes millionnaires sur
tous les continents sauf l’Afrique). La galopole de Londres regroupe 2M d’hs (1981). En
1900, Paris et NY dépassaient ce chiffre, et 14 à la veille de la 2nde GM.
De 1880 à la 1ère GM, les migrations de population entre les continents sont les plus
importants de toute l’histoire. Facteurs politiques (persécutions des minorités ethniques ou
religieuses), et économiques (surpeuplement). Stimulés par les colonies et l’ouverture des
pays neufs. Après la 1ère GM ralentis avec la diminution de l’accroissement naturel, les
mesures pour limiter les entrées, et la crise des années 30.
Pays de départ (entre 1880 et 1940) : Asie : 2M d’émigrants. Europe : 43M qui
contribuent au peuplement de l’Amérique. Pays d’arrivée : Les colonies (provenant des
métropoles), et principalement les dominions. Pays d’Amérique latine. Eu : principal pays
d’immigration (28M enregistrés). Migration favorisées par la baisse des prix de traversée.
Cela aboutit au melting pot américain. Politique restrictive après la Première GM.
On remarque aussi d’importantes migrations intracontinentales :
En Amérique : du Canada et du Mexique vers les EU. Le Canada est un relais entre le vieux
continent et les EU. En Asie, la diaspora chinois s’est étendue aux pays d’Asie du Sud-Est. En
Europe, la France a recours au recrutement de main d’œuvre.
II L’Economie capitaliste :
Les caractéristiques du système :
Les principes : le libéralisme économique :
Le capital est une masse d’argent productive et le capitalisme un système dont le
moteur essentiel est la recherche de profit.
Le capital peut être foncier et immobilier, ou mobilier comme le capital des banques, des
entreprises lorsqu’il est représenté par des titres, les actions, qui peuvent s’échanger. Ils sont
collectés par des institutions financières et boursières.
Les grandes banques sont née pour la plupart au XIXème siècle et avant 1880 (RU : Barclay,
All : les 4 D (deutsche…), F : Crédit lyonnais, société générale…, EU : First national Bank).
Elles assurent le commerce de l’argent.
Le niveau des échanges est fonction du rapport entre l’offre et la demande qui détermine les
prix de transactions entre producteurs, commerçants et consommateurs. La libre concurrence
et la loi du marc interdirait la survie des entreprises archaïques et permettraient aux
consommateurs de bénéficier de prix bas. Le système capitaliste est l’expression du
libéralisme politique hostile à l’intervention de l’Etat.
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