Mieux communiquer pour une prise en charge de qualité. La relation humaine est un élément clé
de notre métier. Améliorer l’accueil, se préoccuper du déroulement de l’examen dans des conditions
sereines, accorder de l’attention à l’annonce des résultats, au compte rendu, assurer son rôle dans la
transmission de l’information et les suites à donner : tous ces points contribuent à la prise en charge
de nos patients et seront discutés. Cette année, le dimanche 23 octobre, nous recevrons des
associations de patients qui pourront exprimer leurs attentes vis-à-vis de la profession.
Prévenir les risques. Plusieurs ateliers et séances thématiques y seront consacrés : dosimétrie
patient, hygiène, accidents liés aux produits de contraste, précaution à prendre en cas de grossesse.
Pour la première fois, des ateliers « premiers secours » permettront de revoir la pratique des gestes
d’urgence.
Détecter et gérer une situation à risque. le radiologue a un rôle clé dans la détection et la gestion
d’une situation à risque avant l’accident grave. Des problématiques variées telles que les accidents
ischémiques transitoires, les bébés secoués, la grossesse extra-utérine, la céphalée sentinelle,
l’ischémie mésentérique seront illustrées par des posters exposés sur la Route des Patients sur le
thème « Situations à risques avant l’accident grave : ce que tout radiologue doit savoir ».
Interpréter : de l’anatomie à la fonction. La connaissance approfondie de l’anatomie permet au
radiologue de faire un diagnostic et d’orienter le traitement. Les techniques évoluent, les pratiques
changent : le radiologue d’aujourd’hui, grâce aux progrès de l’imagerie morphologique et de
l’imagerie fonctionnelle, réalise un diagnostic plus éclairé, pour mettre en place, au plus vite, des
traitements adaptés et moins invasifs.
Diagnostiquer et traiter. La radiologie interventionnelle est aux 2/3 à visée diagnostique et à 1/3 à
visée thérapeutique. Elle confère au médecin radiologue un rôle nouveau et renforce son statut de
coordonnateur inter-spécialistes. De plus, la radiologie interventionnelle permet souvent la prise en
charge de patients fragiles pour lesquels les techniques plus invasives sont contre-indiquées.
Etre un bon médecin, c’est aussi savoir détecter devant des signes apparemment anodins une
situation à risque vital ou fonctionnel majeur et y faire face correctement : une route des posters,
concoctée par toutes les sociétés d’organe, guidera le radiologue sur ce terrain dangereux.
Deux situations à risque, l’hémorragie de la délivrance et le syndrome du bébé secoué, sont
présentées et détaillées dans ce dossier de presse.