MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
ET DU DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL
DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DE LA PRESSE
SOUS-DIRECTION DE LA PRESSE
Une approche partenariale et multi-acteurs pour un multilatéralisme renouvelé
Pour la première fois lors d’une conférence de ce type, les projets développés au niveau infra-
étatique par des acteurs économiques et institutionnels (entreprises, ONG, collectivités locales…)
vont être reconnus comme ayant une importance capitale dans la lutte globale contre le changement
climatique. Par le passé, États et acteurs non gouvernementaux s’observaient, mais dialoguaient
peu. La France appelle aujourd’hui toutes les parties prenantes à rejoindre la dynamique collective
de l’« Agenda des solutions », qu’elle estime complémentaire d’un accord international.
Ces initiatives sont identifiées, mises en lumière et valorisées dans un double objectif d’incitation et
de démonstration. Tous les acteurs sont invités à prendre part au mouvement global et à partager ces
bonnes pratiques pour atteindre les objectifs communs : la limitation de la hausse de la température
et la baisse des émissions de gaz à effet de serre. Toutes ces actions et initiatives volontaires
démontrent aussi à tous que la lutte contre les dérèglements climatiques est possible et acceptable
par les pays et les populations.
Une stratégie d’émulation globale
L’« Agenda des solutions » présente ce qui est déjà fait et mis en œuvre et montre que les
engagements politiques peuvent se concrétiser dans les stratégies d’investissement des acteurs
privés et locaux. Comme les contributions nationales des États
, il a été pensé pour servir de
catalyseur d’initiatives publiques et privées. L’Agenda organise en quelque sorte le plaidoyer des
acteurs non gouvernementaux, institutionnels et du secteur privé, autour d’un accord ambitieux.
Pour activer cette dynamique ambitieuse et limiter les annonces de principe, les engagements sont
publics et vérifiables sur le portail Nazca (Zone des acteurs non-étatiques pour l’action pour le
climat
). Tous peuvent donc répondre clairement à l’appel à l’action et à la mobilisation que la
France, en tant que pays organisateur, et les Nations unies leur lancent.
Acteurs non-étatiques, un rôle majeur à assumer
Au 29 mai 2015, le portail Nazca recense 2 763 engagements d’actions en faveur du climat,
émanant de 402 villes, 78 territoires, 660 entreprises et 180 investisseurs. Ces engagements
concernent la réduction des émissions de GES, l’amélioration de l’efficacité énergétique ou encore
les énergies renouvelables. Ils sont coopératifs ou individuels et affichent des échéances précises
(pré-2020, 2020-30 ou de plus long terme). Les engagements dans des alliances coopératives telles
que Caring for Climate
ou Portfolio Decarbonization Coalition
sont également répertoriés.
Cf. Actualité en France, n°5 – juin 2015
Acronyme anglais de Non-State Actor Zone for Climate Action
Un groupe d'entreprises innovantes travaille en collaboration avec le Pacte mondial et propose des principes pour une stratégie et des activités
responsables des entreprises.
L’initiative vise à rassembler une coalition d'investisseurs à s’engager à décarboniser au moins 100 milliards de dollars d'investissements
institutionnels.