LAMPES A DECHARGE BASSE PRESSION SANS
MERCURE
I. Principe
Ce type de lampe est constitué d'une ampoule renfermant un gaz ou une vapeur métallique.
Les molécules du gaz utilisé ont la particularité de pouvoir se ioniser lorsqu’elles sont soumises à une
différence de potentiel. Les électrons libérés sont alors attirés par l’anode et les cations par la cathode.
Lors du passage du courant électrique, il y a de nombreuses collisions entre les électrons libres
et les atomes contenus dans la lampe. Certains électrons sont chassés de leur orbite et une émission de
photons -dont la longueur d’onde est dans le spectre de la lumière visible ou de l’ UV- a lieu.
On utilise des gaz tels que le néon (de couleur rouge et dont l’utilisation principale est la
confection d’enseignes lumineuses) mais le gaz le plus répandu est le sodium.
II. Intérêt des lampes à sodium basse pression
Elles émettent à la radiation de résonance de λ=589 nm
d’où une grande efficacité lumineuse comme le montre la figure
ci-contre car V (λ)= 0.77.
Efficacité lumineuse : 140 à 180 lm/W
Durée de vie : 12000h
Température de couleur est de 2100K.
Caractéristique : monochromatique
- inconvénient : IRC très faible < 20.
- atout écologique : la lampe à sodium n’engendre des signaux
parasites pour les spectres astronomiques que sur deux fréquences
bien définies.
Spectre d’une Spectre d’une lampe
lampe à mercure un seul doublet.
Mauvais car
beaucoup de
raies parasites.
III. Technologie
La lampe sodium basse pression est constituée de sodium, d’argon et de néon. Le mélange
Argon+Néon permet de réduire la tension d’amorçage de la lampe. Le néon a une très grande
probabilité de collision avec les électrons, ce qui se traduit par une forte dissipation par effet Joule. Ce
dernier est nécessaire pour porter le sodium à la température de 270°C qui est la température optimale
du sodium à 0.4 Pa.
Pour des raisons d’économie d’énergie, il faut isoler thermiquement le tube à décharge (à 270°C il y
aurait trop de pertes thermiques). La paroi interne de l’ampoule est, en outre, recouverte d’une couche
d’oxyde d’indium qui laisse passer les radiations visibles mais pas les infrarouges, l’énergie est donc
récupérée.
Betty Le Coq
Céline Panadero
Christophe Marchand