Résumé de l'étude "Analyse comparative d'indicateurs de développement
durable"
par l'Observatoire sur la responsabilité sociétale des entreprises (ORSE)
But
Le but de l'ouvrage est de tester et valider les indicateurs élaboré dans le cadre
d'une étude du Centre d'études et de recherches sur le développement durable
(Cer2d) en les comparant aux principaux référentiels et aux pratiques des
entreprises.
Cadre de l’étude
Une première partie présente le cadre de l’étude en répondant à la question
« sur quelle définition et quels objectifs de développement durable repose le
système d’indicateurs ? ». Elle commence par reprendre brièvement la notion de
développement durable en présentant sa genèse dans le rapport Bruntland puis en
rappelant l’idée de triple résultat. Une définition opérationnelle de dix objectifs du
développement durable est ensuite donnée : deux objectifs concernent la
préservation de l’environnement global (lutte contre le changement climatique et la
lutte contre les autres périls globaux), quatre concernent la croissance soutenable
(l’accès aux biens vitaux, la maîtrise des ressources en préservant l’environnement
local, la valorisation des patrimoines locaux et le co développement) et quatre
concernent le développement sociétal soutenable (une politique de san
soutenable, l’aménagement soutenable du territoire, l’éducation et la formation et la
promotion de modes de vie soutenables). A chaque objectif seront associés des
indicateurs de développement durable.
L’étude présente ensuite la manière dont s’élabore le choix des indicateurs de
développement durable. Un indicateur développement durable est défini de la
manière suivante : « une donnée quantitative qui permet de caractériser une
situation évolutive une action ou les conséquences d’une action, de façon à les
évaluer et à les comparer à leur état à différentes dates. Il peut cependant être une
forme d’indication ou de perception, c’est à dire qualitatif. » Quatre critères sont à
considérer pour aider au choix d’indicateurs de développement durable : l’échelle,
le public, l’aspect de la soutenabilité du développement et l’endroit. Les indicateurs
peuvent présenter un intérêt pour de nombreux acteurs différents : les responsables
politiques, les managers, les banques, les ONG, les habitants du voisinage. Les
indicateurs présentent quoi qu’il arrive des limites d’usages car il refléterons
toujours un modèle imparfait et réducteur de la réalité.
L’étude a utilisé en tant qu’outils de comparaison ces différents référentiels : le
relevé des pratiques des entreprises (fait à partir de rapports annuels, rapports
environnement, ou rapport développement durable), la loi NRE, la GRI et l’étude du
CER2D.
Analyse des indicateurs
Dans une deuxième partie, l’étude présente les indicateurs du CER2D que l’on
retrouve dans les autres référentiels (GRI et Loi NRE), ceux qui ne sont pas repris
par le CER2D et ceux qui sont utilisés par le CER2D mais qui ne sont pas repris par
les référentiels de l’étude.
Une analyse plus approfondie de l’indicateur de développement durable
« émissions de gaz à effet de serre (GES) » a été réalisée. Cet indicateur est très
utilisé par les entreprises dans leur reporting développement durable. (17 sur 23
entreprises étudiées.) La comparaison entre entreprises apparaît difficile en raison
des variations considérables en fonction du secteur d’activité, de la question du
périmètre de reporting, des champs de mesure (prise en compte ou non du tertiaire,
du transport…), les outils de mesures (direct ou indirect) et d’autres biais (baisse de
consommation d’énergie en raison d’un baisse de production ou de variation
climatique…).
L’étude à mis en évidence un décalage entre les indicateurs des référentiels et
ceux utilisés par le CER2D en raison d’objectifs incomplets en ce qui concerne la
dimension économique. Aussi les indicateurs du CER2D apparaissent comme trop
spécifiques à la France et pas assez qualitatifs.
Le indicateurs relatifs au co développement
Le CER2D a proposé trois indicateurs relatifs au co développement
participation accrue des entreprises au développement économique dans les
pays en voie de développement et pays en voie de transition et l’adaptation à leur
marché ») :
Développement commercial dans les pays en développement : part du chiffre
d’affaires réalisé dans les pays en voie de développement
Création locale de valeur ajoutée dans les pays en développement et
réinvestissement : VA/CA donnée par filiale ou consolidée nationalement
dans les pays en développement, Investissement/VA, donnée par filiale ou
consolidée par nation dans ces pays
Mise en place de politique de solidarité internationale dans les différents pays
d’implantations : taux de mise en place des politiques de société civile (%
sites concernés)
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