Leçon n°
1) Branche:
Français - écrire
2) Sujet:
Poser des questions la phrase de type interrogatif
3) Références au programme:
Outils syntaxiques et orthographiques
1. Syntaxe
1.1 La phase
1.1.2 Types et formes de phrases
1.1.2.2 Construction correcte d’une phrase de type interrogatif
o Sujet + verbe + ?
o Pronom sujet + verbe + ?
o Verbe + pronom + ?
o Mot d’interrogation + verbe + sujet + ?
4) Objectifs opérationnels:
Pendant la leçon:
L’enfant sera capable de poser des questions oralement (intonation).
Au terme de la leçon:
L’enfant sera capable, seul, de construire correctement une phrase de type
interrogatif à l’oral et à l’écrit.
5) Matériel:
-feuille avec le texte des victimes
-feuille de synthèse
6) Analyse matière:
1. Théorie :
La phrase interrogative sert à poser une question
A l’écrit elle se termine toujours par un point d’interrogation
Ex : Ana a-t-elle écrit cette lettre ?
Qui va le lui demander ?
Est-ce qu’elle a fini ?
Selon le type de message, on choisit un seul type de phrase :
La phrase interrogative pour questionner, interroger
Ex : Quelle est la distance de la terre à la lune ? Tu la connais ?
La phrase interrogative peut se construire de différentes manières :
1. en mettant simplement un point d’interrogation à la fin de la phrase (jeu de
l’intonation)
Ex : Elle fait du sport ?
Tu as été malade ?
2. en commençant la phrase par est-ce que
Ex : Est-ce qu’elle fait du sport ?
Est-ce que tu as été malade ?
3. en commençant par le verbe :
- si le sujet est un pronom, il est alors placé après le verbe
Ex : Fait-elle du sport ?
As-tu été malade ?
- si le sujet est un nom, le nom peut rester en début de phrase, mais il doit
être répété par un pronom placé après le verbe
Ex : Aurélie fait-elle du sport ?
Didier est-il malade ?
4. en commençant par un mot interrogatif employé seul
EX : fait-elle du sport ?
Quand as-tu été malade ?
5. en commençant par un mot interrogatif suivi d’un nom
Ex : Quel sport fait-tu ?
Quelle maladie as-tu ?
A l’oral, parfois le mot interrogatif est placé à la fin de la phrase.
Ex : Tu fais quel sport ?
Tu as été malade quand ?
Au niveau orthographique :
Pour relier le verbe et le pronom sujet placé après le verbe, on doit placer un trait
d’union.
Ex : Connaissez-vous l’histoire des fées ?
Lucie parlait-elle de cette histoire ?
Pour relier le verbe qui se termine par une voyelle et le pronom sujet il, elle ou on
placé après le verbe, on doit placer un t- entre des traits d’union.
Ex : Parle-t-elle de cette histoire ?
Jonathan parla-t-il de cette histoire ?
Quand a-t-on raconté cette histoire ?
Y a-t-il une suite à cette histoire ?
2. Le texte des victimes :
Tu habites Cerfontaine.
Cela s’est passé dans la nuit de lundi à mardi.
On a tenté de voler ta Mercedes qui était stationnée juste en face de chez toi.
En te levant le matin, tu as vu ton véhicule dans un état lamentable, vitres cassées
et portières forcées.
Tu n’as pas entendu de bruit.
Il n’y a pas de témoins.
Tu as porté plainte au bureau de police de Cerfontaine.
Les questions pouvant être posées :
Que s’est-il passé ?
Où cela s’est-il passé ?
Avez-vous entendu du bruit ?
Le véhicule a-t-il été volé ?
Quand cela s’est-il pas ?
Pourquoi a-t-on voulu voler cette voiture ?
Comment vous êtes-vous aperçu de ce méfait?
Est-ce qu’il y a des témoins ?
Les questions seront analysées par l’instituteur pendant la recherche des enfants,
l’instituteur favorisera la diversité des questions au tableau.
7) Références :
Ma première grammaire français, Cherdon C, Saroléa S, chez De boeck,
Bruxelles 2003, p8 et 9.
Des choses à dire 5/6, 2 Phrases et mots, Bruyndonckx G, Huget G, cheez De
boeck, Bruxelles 2003, 3ème édition.
8) Déroulement:
Activités de l’enseignant
Activités de l’enfant
Mise en situation :
1) Nous allons devoir écrire des
articles, pour cela, savez-vous comment
les journalistes procèdent-t-ils ?
Que font-ils quand ils arrivent près
d’un accident ?
Recherche :
2) L’instituteur forme des groupes de
deux et désigne dans chaque groupe, un
reporter et une victime.
3) L’instituteur distribue un petit texte
aux victimes.
4) L’instituteur demande de poser des
questions à la victime pour savoir ce
qu’il s’est passé et de les noter.
5) L’instituteur passe dans les bancs et
observe les réponses des enfants, les
mauvaises comme les bonnes. IL
repèrera les différentes manières de
construire une phrase interrogative.
Mise en commun :
6) L’instituteur demande à des enfants
d’aller au tableau écrire une de leur
question.
7) Puis à d’autres enfants, en leur
demandant des questions pas encore
écrite.
8) Puis encore à d’autres.
9) L’instituteur demande si toutes les
1) Les enfants émettent des hypothèses.
(ils posent des questions)
2) Les enfants se mettent par groupe.
3) Les enfants lisent le petit texte
silencieusement.
4) Les enfants effectuent l’exercice.
5) /
6) Les enfants vont écrire leur question
au tableau.
7) Les autres enfants y vont aussi.
8) Les autres enfants y vont aussi.
9) Les enfants répondent que non.
questions sont construites de la même
manière.
10) L’instituteur demande aux enfants,
en reprenant chaque phrase, qu’est-ce
qui fait que c’est une question.
11) L’instituteur souligne dans une
couleur différente chaque élément
différent.
12) L’instituteur demande aux enfants
s’il est possible de poser une même
question de différentes manières.
13) L’instituteur note les questions au
tableau.
Synthèse :
14) L’instituteur distribue la feuille en
annexe, la lit avec les enfants qui la
remplissent au fur et à mesure.
Exercices :
Voir feuille en annexe et corrigé
Taxonomie :
1. Reproduire
2. Inventer
Evaluation :
Voir feuille en annexe.
10) Les enfants énoncent les éléments
qui font que c’est une question, point
d’interrogation, inversion sujet - verbe,
est-ce que, les pronoms interrogatifs.
11) /
11) Les enfants répondent que oui et le
font pour diverses questions.
13) /
14) Les enfants lisent la feuille de
synthèse et la complètent au fur et à
mesure.
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