D. Hoffleit, du Yale University Observatory, note qu'une étude des données antérieures relatives à cette
étoile ne montre aucune variation; de même les observations ultérieures à 1971 n'ont pas permis
d'observer de changement d'éclat.
Alors ? A l'examen de la courbe de luminosité obtenue en 1971, deux possibilités subsistent : ou 51 Psc
est une variable irrégulière ou c'est une variable à éclipses. Il est en effet possible, par exemple, qu'avec
une période voisine de cinq and, deux minima ne puissent être observés que s'ils sont séparés par une
dizaine de cycles, c'est-à-dire 50 ans !
LES PREMIERES PHASES DE LA FORMATION D'UNE ETOILE
Durant la dernière décennie, la recherche pour compendre la formation d'une étoile est devenue l'une des
plus actives parmi les recherches qui concernent la Voie Lactée. Il y a trente ans, beaucoup d'entre noous
qui travaillaient sur des problèmes concernat la Voie Lactée. Il y a trente ans, beuacoup d'entre nous qui
travaillaient dur des problèmes à la question de la formation des étoiles; il étai apparu que les processus
requis se produiraient probablement dans la matière interstaillaire où des nuages de gaz et de poussières
semblaient alors - et semblent toujours - sur lepoint de se contracter en proto-étoiles. En 1947, nous avons
tenu un mini-symposium sur le sujet, dont les résultats furent publiés dans "Harvard Observaty Monograph
n°7" (1948); il contenait des articles de L. Spitzer, F. Whipple et de moi-même. Mais il était difficile de faire
des progrès car nous étions limités à essayer nos petitsmorceaux de théorie soutenues seulement par des
observations optiques dans une région du spectre allant du violet au proche infrarouge.
Toutes ces choses ont changé durant les quinze dernières années. La radio-astronomie nous a permis
d'observer 50 variétés de molécules interstellaires. L'astronomie infrarouge a fait un bon en avant.
L'équipement pour le domaine de longueurs d'onde entre 1 et 10 microns, dans le proche infrarouge, est
maintenant tout à fait prêt pour découvrir et observer les étoiles jeunes enfoncées dans de denses nuages
opaques et les recherches à 2 microns se sont montrées particulièrement efficaces. dans l'infrarouge
lointain (100 à 1000 microns), les études du "Kuiper Airborne Obsevatory" ont révélé bien du nouveau, tant
à propos des plus jeunes étoiles qu'à propos des nuages de gaz et de poussières au bord de la contraction.
Il y a maintenant un pont ferme connectant des études dans l'infrarouge très lointant avec celles aux plus
courtes longueurs d'onde. Ces études, combinées avec des observations spectrographiques d'objets qui
étaient impossibles il y a 10 ans, nous ont donné une image complète et fascinante des conditions
physiques et des porcessus à l'oeuvre dans les nuages de gaz et de poussières. Nous suspectons ces
nuages d'herberger des proto-étoiles et dans plusieurs cas, nus avons trouvé quelques très jeunes étoiles.
Les astronomes observant dans les domaines optique, radio et infrarouge ont participé à ce rassemblement
de preuves observationnelles. Les astrophysiciens théoriciens présentent actuellement des modèles basés
sur les observations, pour des nuages de gaz et de poussières qui semblent être ou bien en état de
contraction ou bien à la veille d'un tel état. Nous connaissons des distances et des dimensions linéaires
pour beaucoup de ces nuages. Leur masse peut être estimée optiquement à partir de leur contenu en
pousière par radio, ces données peuvent être tirées des études du monoxyde de carbone, de l'ammoniac et
du formaldéhyde. A partir des observations radio, nous pouvons aussi déduire le contenu de chaque nuage
en molécules d'hydrogène (H2), cet élément étant le constituant principal.
Quelques ommentaires généraux viennent à l'esprit. Nous evons rappeler que dans pratiquement tous les
procédés de formation stellaire envisagés, la première étape est la concentration de matière en nuages
individuels d'atomes et de molécules (les espèces d'hydrogène sont en tête de liste). Beaucoup de ces
nuages contiennent en proportions faibles mais non insignifiantes des mélanges de poussières cosmiques.
Certians de ces éléments sont très complexes. Par exemple, nous verrons que de très grands nuages de
molécules peuvent avoir des masses équivalant à plusieurs centaines de milliers de masses solaires. Mais
nous observons aussi de très petits nuages : les globules, par exemple, qui ont des masses qui n'ex&dent
pas 20 masses solaires. Tout ce que ces nuages ont en commun est qu'ils devraient se contracter,
principalement sous l'effet de leur propre gravitation avec probablement une poussée due à des pressions
extérieures.
L'ETOILE
Dès sa naissance, une étoile perd une partie d'elle-même dans le milieu interstellaire qui la crée. La
proportion de masse éjectée est fort variable et dépend d'un grand nombre de caractéristiques stellaires,
principalement de la masse initiale, de la présence d'un compagnon, de l'âge ou du stade d'évolution, et de
la composition chimique.