rapport de la premiere journee medicale de la polyclinique

RAPPORT GENERAL DE LA PREMIERE JOURNEE
MEDICALE DE LA POLYCLINIQUE INTERNATIONALE
SAINT JOSEPH DE LOME
PREMIERE SEANCE (MATINEE)
Ce samedi 7 octobre de l’année 2006 s’est tenu dans l’enceinte de la Polyclinique
Internationale Saint Joseph de Lomé, la « Première Journée Médicale de la Polyclinique
Internationale Saint Joseph ».
Sur le thème : « APPORT DE LIRM DANS LE PROCESSUS DIAGNOSTIC EN AFRIQUE DE
L’OUEST ».
Cette journée a vu la participation des médecins togolais, béninois, des médecins venus
d’ailleurs et de non médecins : nous avons au total enregistré 75 participants. Son excellence
Monsieur le Ministre de la santé étant empêché, la cérémonie officielle a commencé à 9h40
par le mot de bienvenue de Docteur Guy DOVI-AKUE, Directeur Général de la Polyclinique
Internationale Saint Joseph. Dans son allocution, le Docteur Guy DOVI-AKUE a insisté sur
l’intérêt particulier que comporte l’acquisition d’un appareil de pointe (appareil de l’IRM)
malgré les réalités de notre environnement.
Il a également souligné la nécessité de renforcer la coopération entre le secteur médical privé
et le secteur médical public.
La deuxième allocution a été celle du Docteur Jean-Pierre DOVI-AKUE, Directeur Adjoint de
la Polyclinique Internationale Saint Joseph qui a présenté de façon élégante et détaillée les
structures et les ressources de la Polyclinique.
Après cette phase officielle, les communications scientifiques ont débuté à 10h, avec la
première séance présidée par le Professeur Dénis JAMES, Doyen honoraire de la FMMP
d’anatomie et de chirurgie et rapportée par le Docteur S. René BARAGOU, Chef de clinique
assistant en Cardiologie au CHU-CAMPUS de Lomé.
La première communication a été faite par le Professeur GRUNITZKY, Professeur de
Neurologie, Chef de Service de Neurologie des CHU de Lomé.
Dans son exposé sur « L’apport de l’IRM dans le processus de diagnostic des affections
cérébrales, il a souligné que l’interprétation de l’imagerie cérébrale est basée essentiellement
sur les connaissances anatomiques, physiopathologiques, cliniques, épidémiologiques et
étiologiques, en respectant la logique médicale et la logique financière. Il a mis ensuite un
accent sur les avantages de l’IRM dans le diagnostic précoce des AVC surtout ischémiques,
des maladies des petits vaisseaux et des processus expansifs intracrâniens.
La deuxième communication a été faite par le Médecin Lieutenant Colonel BELO, Maître
Assistant en Neurologie au CHU-Tokoin de Lomé, sur « L’apport de l’IRM dans le processus
diagnostic des thromboses veineuses cérébrales ».
Il démontré à la lumière d’un cas clinique et d’une iconographie très élaborée, que le
diagnostic des thromboses veineuses cérébrales est maintenant possible et assez aisé avec
l’IRM, permettant un traitement anticoagulant précoce et efficace.
Après une brève pause café, le Médecin Commandant HOUNTO, Médecin Radiologue des
Armées du Bénin, auteur de la troisième communication sur « les Bases physiques de
l’IRM », a dans un exposé assez simplifié et clair, insisté sur la notion de « moment
magnétique », « d’action de champ magnétique », la « notion de haut niveau et bas niveau
d’énergie », qui donnent le « signal magnétique ».
Toujours le Médecin Commandant HOUNTO a au cours de la quatrième communication,
attiré l’attention de l’auditoire sur les contre-indications, les risques en Imagerie par
Résonance Magnétique et les précautions à prendre au cours de l’examen.
Cette série de quatre communications a été suivie d’un débat et des échanges très
enrichissants.
Plusieurs intervenants se sont succédés. Les débats ont tourné essentiellement autour de trois
points :
1- le problème financier en rapport avec le coût élevé de l’examen par IRM, qui est
de 350.000 FCFA par organe.
Dans ce sens, les responsables de la Polyclinique Internationale Saint Joseph ont déjà fait un
effort, notamment la réduction du prix pour les malades hospitalisés des deux CHU le Lomé =
280.000 FCFA par organe.
Des réflexions sont en train d’être menées par les responsables de la Polyclinique pour voir
dans quelles mesures, ils pourront faire d’avantage : notamment sur le système de
recouvrement.
Le Directeur Général de la Santé au Togo, le Docteur TCHAMDJA, a dans son intervention
souligné que la tenue des Etats Généraux de la santé est indispensable pour voir dans quelle
mesure l’état pourra subventionner l’IRM chez les malades.
2- Le deuxième point était relatif au problème médical :
A la lumière des débats, il ressort que :
l’IRM doit être demandée aux patients par des médecins spécialistes, en
collaboration étroite avec les radiologues.
Les indications de l’IRM en médecine sont variées et se retrouvent dans la
plupart des spécialités et il revient au spécialiste de juger de la pertinence
de ces indications en tenant toujours compte de :
*la logique médicale et de
*la logique financière du patient
La collaboration entre Cliniques Privées et Hôpitaux publics doit être
encouragée.
Malgré l’avènement de l’IRM, l’examen clinique du malade reste
incontournable.
3- Le troisième point est relatif au problème technique :
- pour le moment, nous ne disposons pas de toutes les compétences nécessaires
pour interpréter les images de l’IRM au Togo.
La Polyclinique fait recours actuellement aux Spécialistes européens.
Les participants ont donc exhorté les radiologues de la sous région ouest africaine
à se former en matière d’IRM.
De plus, nous ne disposons pas de technicien maintenancier sur place à Lomé.
Cette première séance des communications a pris fin à 13h et a été suivie d’un
déjeuner très apetissant, très aromatisé et assez arrosé.
DEUXIEME SEANCE : APRES-MIDI
Elle a débuté à 14h45 par la communication du Professeur MIJIYAWA sur l’apport de l’IRM
dans le processus diagnostic des pathologies rhumatismales.
Après un rappel fondamental, il a présenté les avantages de l’IRM dans la prise en charge de
certaines pathologies rhumatismales.
La deuxième communication est du Professeur BALOGOU qui a présenté l’apport de l’IRM
dans le processus diagnostic des pathologies médullaires et du rachis.
Pour lui, les demandes de l’IRM doivent être guidées par la bonne maîtrise de la Clinique tout
en tenant compte des conditions financières des patients.
La dernière communication est celle du Médecin Lieutenant SONHAYE représentant son
maître le Professeur N’DAKENA excusé.
Après avoir rappelé les bases fondamentales de la Résonance Magnétique, il a présenté les
avantages de l’IRM dans les différentes spécialités médicales et chirurgicales.
La séance de l’après-midi a été clôturée par des questions débats très riches et interactives.
Fait à Lomé le 7 octobre 2006.
Les rapporteurs :
1- Docteur S. René BARAGOU
2- Docteur Mofou BELO
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