La réponse non-spécifique
Quels sont les microbes et les barrières de l’organisme ?
Bactéries : microorganisme cellulaire, pouvoir de multiplication impressionnant, sécrétion de poisons puissants
parfois : les toxines. De nombreuses maladies sont d’origine bactérienne.
Virus : ils ne constituent pas de véritables cellules. Ce sont des parasites endocellulaires obligatoires : leur structure
extrêmement simple ne leur permet de vivre que s’ils se trouvent à l’intérieur d’une cellule. A terme, les cellules
infectées sont détruites.
Protozoaires : ce sont des animaux unicellulaires.
Champignons microscopiques : ils vivent sur la peau mais peuvent s’y introduire, envahir le cuir chevelu ou les
muqueuses et même les voies respiratoires et digestives.
La barrière cutanéo-muqueuse.
Les barrières naturelles de l’organisme l’isolent du milieu extérieur : la peau (imperméable à la plupart des microbes), les
glandes sudoripares (avec la sueur qui empêche le développement de champignons et bactéries), les larmes le mucus nasal et
la salive (qui contiennent une certaine enzyme qui provoque la mort de certaines bactéries), l’acide gastrique (qui détruit de
nombreux microbes), la spermine et les sécrétions vaginales et les cils vibratiles du nez.
Ces barrières de protection peuvent être franchies accidentellement ou naturellement. L’organisme met alors en jeu des
défenses internes.
La réaction inflammatoire et la phagocytose.
L’inflammation présente quatre symptômes presque toujours liés : rougeur, chaleur, gonflement, douleur. Ces signes
correspondent à la dilatation locale des vaisseaux sanguins, ce qui facilite la sortie d’un peu de plasma et de certains globules
blancs attirés en grand nombre sur les lieux de l’infection. Tous ces phénomènes sont permis par des substances chimiques
produites par des tissus lésés : les médiateurs de l’inflammation Du pus peut apparaître, il est le résultat de la lutte intense
que se livrent bactéries et granulocytes : il contient des microbe et des globules blancs.
Les agents de la phagocytose ;
Dans le sang : Certains globules blancs ont la propriété de reconnaître, d’englober puis de digérer des éléments
étrangers.
Dans les tissus : Dans de nombreux organes, des macrophages peuvent se mobiliser en cas d’agression et sont
capables de phagocyter non seulement des bactéries, mais aussi des cellules infectées, des cellules mortes ou
matière inerte.
Les étapes de la phagocytose :
La membrane cellulaire du phagocyte enveloppe le corps étranger et les phagocytes déversent une enzyme ui va provoquer la
lyse rapide de l’élément étranger.
On peut remarquer 3 réactions après la digestion de la bactérie :
1) Les débris de la bactérie sont rejetés et l’infection régresse
2) La bactérie reste intacte mais peut se multiplier plus tard et l’état est latent.
3) Multiplication de la bactérie, le noyau se désagrège, apparition de pus, l’infection se poursuit.
La réponse spécifique