Hassidisme - L`Ecole Juive

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Le judaïsme hassidique ou hassidisme (en hébreu 'Hassidout ‫חסידות‬, « piété » ou « intégrité », de la racine ‫חסד‬
signifiant « générosité » est un mouvement religieux Juif et Haredi, fondé au XVIIIe siècle en Europe de l'Est
(Biélorussie et Ukraine).
Introduction
Le mouvement fut fondé par le Rav Israël ben Eliezer (1700-1760), plus connu sous le nom de Baal Chem Tov
(ou son acrostiche : Besht). Le mouvement est une réaction contre le Judaïsme "académique" de son époque.
Suite au traumatisme causé par les « faux messies » Sabbataï Tsevi et Jacob Franck, les rabbins avaient réagi en
se concentrant sur l'étude du Talmud, et en se méfiant de toute exaltation mystique. De plus, la situation des juifs
en Europe orientale s'était beaucoup dégradée depuis les massacres ukrainiens de 1648, ce qui accentuait encore
le repli sur l'étude du Talmud. Une partie de la population juive semble avoir trouvé la vie juive académique,
sans spiritualité et sans joie.
Le Ba'al Chem Tov s'employa à remédier à cette situation, mettant l'accent sur la célébration, la danse, le chant
(niggoune), la joie, l'affectif ("hassidoute"), l'enthousiasme et la ferveur (hitlahavoute), l'amour de D-ieu
(ahava), sans pour autant négliger l'étude.
Le contexte historique
En 1648 commence la révolte des Cosaques qui, sous les ordres de Bogdan Chmielnitski, s'attaquent, avec la
plus grande sauvagerie, aux Polonais et aux Juifs. Parties d'Ukraine, les hordes cosaques et tartares balayent le
territoire polonais, laissant derrière elles la mort et la désolation. Des centaines de communautés juives sont
exterminées dans des conditions d'une horreur sans précédent. Les massacres, et leur cortège d'atrocités, durent
plusieurs années d'affilée sans que le royaume de Pologne paraisse capable d'y mettre fin. Ce n'est qu'au bout de
durs combats que les révoltés sont défaits et renvoyés vers leurs steppes d'origine. Cependant, les survivants ne
connaissent pas longtemps le répit.
Dans cette période de l'histoire, la Russie et la Suède sont des nations en phases d'ascension tandis que le
royaume de Pologne, déjà ancien, est miné par son incapacité à se constituer en état "moderne", doté d'un
pouvoir central disposant des moyens de gouverner. La Pologne est, en fait, en ce temps, une mosaïque de fiefs
détenus par des nobles qui n'entendent renoncer à aucune de leurs prérogatives quel que soit le risque qu'il font
courir à la pérennité de ce qui n'est pas encore complètement une nation. Les puissants voisins du pays entendent
tirer partie de cette situation et des guerres sans fin éclatent avec les tentatives d'invasion de la Pologne par les
Russes et les Suédois. De nombreuses régions qui avaient échappé aux massacres perpétrés par les Cosaques se
trouvent sur le chemin des envahisseurs.
Les Juifs constituent toujours des proies tentantes pour les conquérants de ce temps parce que marginalisées par
leur culture particulière et généralement dénuée de capacités de défense. Ils paient, là encore, un prix très élevé.
Après Les tentatives d'invasion de la Pologne repoussées, naît alors une période de " troubles ", d'émeutes, plus
ou moins spontanées, dirigées contre les Juifs.
Des pogroms, éclatent sporadiquement sur tout le territoire polonais jusqu'à la fin du 17ème siècle. Le petit
village juif est ainsi partout mis à mal et, avec lui, un certain mode de vie, bien ancré jusque là, centré autour de
la synagogue, de l'étude religieuse organisée et des rythmes particuliers de la spiritualité juive.
Ces événements laissent le judaïsme polonais numériquement décimé, économiquement ruiné,
spirituellement bouleversé.
Les faux messies
En de telles circonstances, il n'est guère surprenant que l'homme qui, en Turquie, s'autoproclame messie,
Sabbataï Tsvi (1626-1676), ait considéré que le moment lui était favorable, l'heure propice pour l'initiation d'un
prétendu mouvement messianique. Il affirme alors que les massacres de Chmielnitski ont constitué ce que les
prophéties avaient annoncé sous le nom de "douleurs d'enfantement du messie" et qu'il est lui-même le sauveur
attendu. Dans la communauté juive, tendue émotionnellement et intellectuellement par les épreuves subies, qui
cherche à y trouver un sens, l'idée messianique rencontre un succès retentissant. Sabbataï Tsvi gagne de
nombreux partisans et une ferveur très particulière s'empare des communautés juives en différents points du
monde.
De prime abord, certains des principaux rabbins de l'époque sont impressionnés par sa personnalité et son
charisme que les témoins ont décrits comme très réels. Assez rapidement, cependant, ils comprennent que
Sabbataï Tsvi et le mouvement qu'il a créé autour de lui constituent un danger de première gravité pour
l'ensemble du peuple juif dans la mesure où ils font naître des attitudes millénaristes et, par là même,
encouragent une certaine négligence de la pratique religieuse alors que celle-ci a constitué l'épine dorsale de la
judéité au cours des siècles; ils entreprennent donc de s'opposer à lui. Mais nombreux sont ceux pour qui les
condamnations rabbiniques, voire le débat intellectuel, sont sans pouvoir.
Nombreux sont ceux qui ne peuvent songer à revenir en arrière, ils sont disposés à suivre aveuglément Sabbataï
Tsvi, quoi qu'il entreprenne. L'attente d'une révélation messianique en la personne de Sabbataï Tsvi s'est, à ce
point de l'histoire, si fortement enracinée dans les consciences que sa chute et sa conversion finale à l'islam ne
parviendront pas à la détruire complètement. Malgré les efforts déployés par les plus prestigieuses autorités
rabbiniques, le mouvement réussit à se maintenir parmi de nombreux disciples de Sabbataï Tsvi,
particulièrement en Pologne. Il connaît ainsi un renouveau brutal, un demi-siècle plus tard, sous la forme de la
secte franckiste.
Son chef, Jacob Franck, est un contemporain du Baal Chem Tov, né également en Podolie. Il se proclame,
comme son prédécesseur, le messie attendu et finit, avec les membres de sa secte, par se convertir au
christianisme. Ces mouvements prétendus messianiques connaissent donc, l'un après l'autre, une mort naturelle
même si elle n'est guère paisible.
Toutefois, leur disparition laisse des marques profondes dans la pensée juive. Une attitude délibérément méfiante
se fait jour parmi les rabbins, soucieux de ne pas permettre que de telles erreurs, puissent se reproduire. Cette
inquiétude rabbinique, et la suspicion qui en découle, aboutit en mettre en cause toute démarche spirituelle qui se
réfèrerait au mysticisme kabbalistique. Conséquence logique de cette évolution, la Kabbale est, à partir de là,
l'objet d'un dédain explicité, puis d'une proscription claire.
Les conséquences sociales
Les épreuves du temps ont donc débouché sur un appauvrissement généralisé des Juifs de Pologne ainsi que
de toutes les structures communautaires mises en place dans des périodes plus fastes. Ce fait, en soi dramatique
par bien des aspects, a un effet secondaire désastreux : il entraîne une détérioration très sensible du niveau
culturel des masses juives.
Et ce point revêt une importance non négligeable dans le développement du hassidisme.
La connaissance, l'érudition ont traditionnellement joué un grand rôle dans la vie juive. Perçues comme des
ambitions nobles et dignes de louange, dans les valeurs de la société juive traditionnelle elles ont toujours
largement devancé l'accumulation des richesses matérielles. En fait, on peut avancer que, dans le monde décrit
ici, l'ignorance est plus sûrement motif d'exclusion sociale que la pauvreté.
Certes, la précarité matérielle est souvent le lot de segments numériquement importants des communautés juives.
Toutefois, elles n'ont jamais pour corollaire obligé l'ignorance car toutes les communautés organisées ont su, dès
le Moyen-Âge, mettre en place des systèmes qui assurent la gratuité des études aux plus démunis.
Dans la période qui précède immédiatement la naissance du hassidisme, l'énorme majorité de la communauté
juive cesse de recevoir la moindre formation intellectuelle, la connaissance devient l'apanage d'une élite dont
la sélection s'est opérée par son aptitude à subvenir aux frais inhérents à l'étude. Un véritable fossé se creuse
entre les érudits et les ignorants.
La naissance du `Hassidisme – La personnalité du Becht .
Le Baal Chem Tov conscient du problème soulevé par l'abaissement du niveau culturel décide d'agir.
C’est un disciple d'un autre sage à qui ce même titre " Baal Chem", "Maître du Nom" a été donné. Il s'agit de
Rabbi Adam Baal Chem de Ropchitz, également disciple d'un sage de la génération précédente, Rabbi Yoël Baal
Chem de Zamochtz.
En cette qualité, associé, dès l'âge de dix-huit ans, à un groupe de nistarim, de mystiques itinérants à qui Rabbi
Adam Baal Chem a confié mission d'aller de village en village, de communauté en communauté pour apporter
du réconfort et contribuer à sa reconstruction morale et spirituelle. L'accès à la culture et au savoir lui paraît un
terrain d'action si déterminant que, pour une courte période, il choisit d'exercer la fonction d'assistant auprès d'un
instituteur de village, se consacrant ainsi, de la manière la plus concrète, à l'éducation des plus jeunes.
Après la mort de Rabbi Adam Baal Chem, c'est le Baal Chem Tov qui prend la tête des nistarim. La structure va
fonctionner de manière étonnamment efficace, à telle enseigne que, lorsque, âgé de 36 ans, le Baal Chem Tov
assume la fonction de chef spirituel de ce que l'on allait bientôt appeler le mouvement hassidique, il peut, d'ores
et déjà, s'appuyer sur un certain nombre de noyaux de disciples répartis dans différentes communautés de
Pologne et qui ont largement préparé le terrain pour l'impressionnante expansion que le mouvement va connaître.
Certes, parmi ces disciples de la première heure, on compte bien des érudits de premier plan, cependant, le Baal
Chem Tov prend soin de maintenir le contact avec les masses juives.
Il lui importe de conserver son rôle d'enseignant populaire. C'est précisément la raison pour laquelle il est
possible de noter le recours fréquent qu'il fait à toutes les formes de la parabole ou de la métaphore, dans toute la
mesure où elles permettent de transmettre des concepts profonds au travers de termes de la plus grande
simplicité.
Cependant, l'objectif affirmé de cet enseignement semble être davantage de répondre aux nouvelles questions
du temps et aux prémisses de celles des époques à venir que de participer à une refondation dogmatique. Même
dans les domaines où des innovations sont constatées, elles semblent plutôt de nature à renforcer et vivifier les
croyances traditionnelles qu'à bouleverser l'édifice des siècles.
Le Baal Chem Tov ne conçoit pas son mouvement comme un groupe restreint appelé à se séparer du courant
principal de la tradition juive. Cependant il rencontre une opposition d'une remarquable intolérance.
L'opposition de l'establishment
Cette nouvelle relation à la religion déplut aux autorités rabbiniques établies, ceux qu'on nommera plus tard les
mitnagdim (opposants), rassemblés sous l'autorité de l'illustre Elyahou Kramer, le Gaon de Vilna (1720-1797).
La crainte de voir le Hassidisme dévier vers l'hérésie, en particulier vers des pratiques extatiques ou
messianiques était forte.
Certains admor, comme le troisième admor de Loubavitch (le Tséma'h Tsédéq) reconnaîtront que l'influence du
Gaon de Vilna avait été positive, en ce qu'elle avait obligé le mouvement Hassidique naissant à éviter d'aller trop
loin dans ses innovations ou son antinomisme ( l'antinomisme est l'opposition ou l'indifférence à la Loi, par volonté de
mieux communier avec D-ieu. Il s'agit d'une tendance récurrente dans les mouvements mystiques ).
L'opposition des successeurs du Gaon de Vilna ira parfois très loin, jusqu'à dénoncer les premiers Hassidim aux
autorités étatiques (entre autres russes), pour tenter de gêner leurs actions "hérétiques". Les relations
s'amélioreront beaucoup dans la seconde moitié du XIXe siècle.
le peuple juif vient de traverser d'immenses épreuves, tant matérielles que spirituelles, qui ont décimé ses
communautés et bouleversé ses points de repère traditionnels. Le temps est donc au soupçon et à la crainte. Il
n'est guère étonnant qu'un nouveau mouvement, se référant de surcroît à la Kabbale, se soit vu taxé de
sabbataïsme. L'opposition qui se fait alors jour y voit une menace pour l'ordre communautaire établi, voire,
indirectement, pour l'autorité rabbinique qui, en ce temps, constitue le ciment de toute les structures juives.
Ceux qui en viennent à se définir eux-mêmes comme les opposants, les mitnagdim, par rapport à ceux qu'ils
dénomment, par dérision, les pieux, les hassidim, sont enflammés à la lecture d'un texte hassidique que vient
alors de publier Rabbi Yaacov Yossef de Polnoye, l'un des disciples du Baal Chem Tov, sous le titre Toldot
Yaacov Yossef. L'ouvrage adopte un ton délibérément polémique, mettant face à face la platitude de la vie non
hassidique et la vitalité grandissante du hassidisme. L'argumentaire enrage l'opposition qui en appelle à des
sanctions plus sévères contre ce qui, à ses yeux, n'est qu'un groupe sectaire.
Les hassidim sont désignés comme hérétiques, leur vin et leur viande interdite à la consommation comme non
conformes aux prescriptions rituelles et tout mariage avec eux strictement prohibé. Si ces mesures sont
draconiennes, elles ne parviennent cependant pas à arrêter ou même ralentir le mouvement.
Le développement du mouvement . L’organisation
Le hassidisme se divisa ultérieurement en de nombreux sous-ensembles, dont l'un des plus célèbres est
actuellement le mouvement loubavitch. Il ne s'agit pas de courants théologiques, mais de groupes religieux
fondés autour d'un rabbin charismatique historique. Les organisations Hassidiques actuelles ont été crées à la fin
du XVIIIe siècle, ou au XIXe siècle.
Le rabbin en chef de chaque dénomination est appelé admor (Adoneinu Moreinu Rabeinu : « notre Maître,
Guide et Rabbin ») ou rebbe (professeur). La fidélité de ses partisans est généralement très grande.
Les admorim sont organisés en dynastie. Chaque admor désigne un successeur, qui est généralement un de ses
fils, parfois un autre membre de sa famille.
Chez les mitnagdim, par contre, le pouvoir religieux est centré autour des dirigeants des plus grandes yechivot.
On appelle parfois les mitnagdim "lituaniens", car leurs plus grands yechivot d'avant la Seconde Guerre
mondiale étaient dans cette région.
Dans ces premières générations du hassidisme, il convient de citer également ceux qui marquent son
développement : Rabbi Nahman de Bratslav
Rabbi Ménahem Mendel de Kotsk
Rabbi Lévi Itshak de Berditchev
Rabbi Chnéour Zalman de Liady.
Dans sa première période, sous la direction du Baal Chem Tov puis de Rabbi Dov Bèr de Mézéritch, le
hassidisme reste un mouvement unitaire, chaque disciple apportant la richesse de sa personnalité à l'oeuvre
commune. On trouvera ainsi tel disciple affirmant qu'il ne vient chez son maître que pour le voir lacer ses
chaussures .
Après sa mort, ses disciples choisissent, cependant, de ne pas rester groupé sous l'égide d'un maître unique.
Après avoir désigné Rabbi Chnéour Zalman comme chef de file, ils estiment que le hassidisme se répandra
d'autant mieux que chacun prendra la responsabilité de sa diffusion sur un territoire défini, y apportant toutes les
modulations de sa personnalité. Les masses juives sont, à ce moment, en Pologne et en Russie, c'est donc d'abord
ces deux mondes qu'il convient de convaincre.
Le guide spirituel, le Rabbi, est nécessaire en tant qu'intercesseur ou, plus encore, en tant que seul à même
d'indiquer le chemin, d'ouvrir la voie, de montrer l'intention de Dieu. Chacun d'eux s'établit dans une ville
donnée dont le nom restera attaché à la mouvance concernée, jusqu'aujourd'hui.
Ainsi en est-il des hassidim de Satmar, de Gour, de Vichnitz, de Belz ou de Loubavitch qui, loin de leur terre
d'origine, ont reconstruit ailleurs ce que l'histoire a détruit.
Rapprochement avec les mitnagdim
À compter de la seconde moitié du XIXe siècle, les relations entre les deux courants s'améliorent.
D'une part, la crainte des mitnagdim de voir les hassidim évoluer vers l'hérésie à cause de leur rapport très
mystique et joyeux à D-ieu s'estompe. On en trouve cependant encore des traces.
Mais dès 1808, nous trouvons des démarches communes, menées par les dirigeants des communautés de
hassidim et de mitnagdim, par exemple une approbation de l'édition du Talmud à Kopoust, ce qui aurait été
impensable seulement dix ans plus tôt. Finalement, le fossé est comblé. Les hassidim sont acceptés comme des
membres à part entière de la communauté et le mouvement comme un élément indissociable du judaïsme
traditionnel.
Orthodoxes et ultra-orthodoxes
Les sociologues israéliens font souvent une distinction entre les laïques (peu intéressés par la religion, mais pas
forcément antireligieux), les traditionalistes (pratique religieuse partielle), les orthodoxes (pratique religieuse
stricte, mais immersion dans le monde moderne) et les ultra-orthodoxes, ou Haredim, ou craignant-D-ieu
(pratique religieuse stricte, large refus de la modernité, volonté de séparatisme social fort : vêtements
spécifiques, quartiers spécifiques, institutions religieuses spécifiques).
Pour les mitnagdim et les Hassidim l’idéal commun reste une vie juive centrée sur les rabbins,le refus de
nombreux aspects du monde moderne (la télévision est particulièrement rejetée),le regroupement dans des
quartiers séparés, tant des non-juifs que des autres juifs. Physiquement, leurs vêtements noirs (les "hommes en
noirs" selon l'expression israélienne) les font remarquer facilement.
Exode et destructions
Entre 1880 et 1930, 4 millions de juifs émigrent d'Europe orientale vers les USA, l'Europe occidentale et même
la Palestine. Ils fuient l'antisémitisme et les conditions économiques difficiles. Plus conservatrices, les
communautés Haredim en général, et les Hassidim en particulier, participent moins à cet exode. Ils n'y échappent
cependant pas, et on voit des petits groupes faire souche dans ces pays.
L'exode s'accélère dans l'Entre-deux-guerres, en réponse aux troubles politiques (révolution bolchevique,
indépendance de la Pologne, de la Hongrie, de la Tchécoslovaquie) et à la montée de l'antisémitisme (en
Pologne, en Allemagne…). Les réfugiés gagnent en particulier les USA et la Palestine.
La Choah va frapper de plein fouet les juifs d'Europe orientale, et parmi eux les Hassidim. Très concentrés, très
séparés du monde qui les environne, ils sont particulièrement faciles à identifier, et donc particulièrement
touchés par le génocide. Beaucoup de dénominations hassidiques disparaîtront.
D'autres, autrefois puissantes, deviennent minuscules. Le communisme portera un coup de grâce à ces
communautés, du fait de sa politique générale contre les religions.
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