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Une étude électrophysiologique chez l’Huitre
Jacques Méreaux - Lycée Aubanel - Avignon
L’utilisation de l’huître comme modèle physiologique simple pour l’étude de
l’automatisme cardiaque nous a conduit à imaginer un dispositif de mesure plus élaboré que le
simple comptage des cycles cardiaques observés sur le cœur d’un mollusque qui est facile à se
procurer.
Le montage que nous avons imaginé est relativement simple à réaliser. Cependant,
l’exploitation des enregistrements pose quelques problèmes que nous soumettrons à votre
sagacité au cours de ces journées de travail.
1. Le dispositif expérimental.
Il est construit sur le modèle humain de l’électrocardiographie. Trois électrodes sont
placées respectivement sur le cœur, le manteau du mollusque et la coquille pour la masse.
Chaque électrode est un fil d’argent soudé sur une électrode autocollante dont on n’a
conservé que le bouton pression. Ce bouton assure la liaison avec le câble du dispositif ExAO
de la chaîne d’acquisition.
Les photographies suivantes précisent le montage et la caméra (une webcam modifiée)
permet de vérifier s’il y a correspondances entre les activités mécaniques du cœur et les
manifestations électriques enregistrées.
Pour fixer la masse et immobiliser l’unique valve conservée de l’animal, celle-ci est
placée sur papier aluminium froissé.
2. Les enregistrements.
Nous avons utilisé indifféremment les logiciels « cardio » et « Willie » de chez Jeulin
pour l’affichage des activités électriques.
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3. Discussion.
Dans certains cas nous avons eu une bonne correspondance entre les phénomènes
mécanique et électrique. Par contre, bien souvent, les enregistrements présentent des pics que
nous aurions tendance à attribuer à des systoles mais qui ne sont pas visibles sur l’image
vidéo et dont la fréquence est difficile à évaluer à cause de l’extraordinaire variabilité des
amplitudes.
Il est certainement possible d’améliorer la capture des signaux électriques mais on
reste assez perplexe quant à la signification de certains pics.
En dehors de l’activité cardiaque, les mouvements des branchies et du manteau sont
probablement susceptibles de masquer l’enregistrement du cœur. Il faut malgré tout constater
que les tracés ressemblent à celui d’un phénomène périodique que l’on ne voit pas au niveau
des branchies et du manteau.
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