C’est à retenir car lorsqu’on va déplacer la valeur de consigne, c’est à dire qu’on va maintenir
la pression artérielle moyenne n’ont plus à 100mmHg mais à 150 : pendant les premières
heures les barorécepteurs vont donner à fond pour essayer de corriger cette pression artérielle
mais au bout de plusieurs heures ils vont régulés autour de la nouvelle pression qui leur ait
imposé et ils vont le faire avec la même précision donc cette boucle des barorécepteurs a un
très court délais d’action et est adaptable. Quand la pression artérielle augmente, ils vont
envoyés de nombreux signaux et il en résulte une activation parasympathique et au contraire
une diminution de l’activation sympathique mais quand il y a hypotension artérielle les
barorécepteurs n’envoient presque plus de signaux donc l’activation parasympathique
diminue et l’activation sympathique augmente donc ces barorécepteurs vont être efficaces
même quand ils ne sont plus stimulés donc vont réagir à la fois à une hyper et à une
hypotension artérielle.
-Les chémorécepteurs :
Les chémorécepteurs périphériques sont situés dans les mêmes lieux que les barorécepteurs
aortiques et carotidiens dans les parois et ils vont être sensibles à la pression partielle
d’oxygène dans le sang artérielle c’est à dire surveille la PO2 du sang de la circulation. Quel
est le résultat ? Ils vont donner une vasoconstriction artériolaire qui va entraîner une
hypertension artérielle et à la suite de cette hypertension artérielle il y a une réaction par les
barorécepteurs donc activation parasympathique donc bradycardie. Donc enchaînement :
Hypoxie artérielle, vasoconstriction artériolaire donc hypertension artérielle, barorécepteurs
stimulés, activation parasympathique qui donne une bradycardie. Ceci a des applications
cliniques : En réanimation, quand le patient sous ventilation mécanique, intubé ou
trachéotomisé, on fait de temps en temps une aspiration des sécrétions trachéales pour
dégager la trachée et ceci s’accompagne souvent d’une hypoxie donc on voit monter la
pression artérielle et la FC diminue, cette bradycardie peut être dangereuse et donner lieu à un
arrêt circulatoire et si on réalise une insufflation, une inspiration à ce moment là on lève
l’activation du tonus parasympathique donc on coupe la bradycardie c’est pour cela qu’on se
dépêche de reconnecter le ventilateur mécanique à son intubation. Deuxième application dans
le secourisme, quand quelqu’un est victime d’une asphyxie il en résulte une hypoxie
importante qui s’accompagne d’une hypertension artérielle puis d’une bradycardie, celle ci
peut entraîner un arrêt circulatoire. Donc avant d’effectuer un massage cardiaque il faut
d’abord faire une insufflation car parfois cette seule insufflation par bouche à bouche suffit à
lever l’activation parasympathique et à faire que la bradycardie soit levé également c’est à
dire que revienne un rythme cardiaque normal.
Les chémo récepteurs centraux : sont situés au niveau de la moelle, du cerveau, du tronc
cérébral et ils sont sensibles à l’élévation de la pression partielle en gaz carbonique et à la
diminution du PH. Il existe des circonstances cliniques où on cette stimulation des
chémorécepteurs centraux ; ça donne lieu au réflexe de Kuching : prenons un traumatisé
crânien, à la suite de celui ci il y a un œdème qui va avoir des conséquences beaucoup plus
importante que l’œdème qui affecte un membre. En effet là l’œdème se produit au sein d’une
boite osseuse qui est rigide et lorsque le tissu cérébral devient œdémateux il va gonfler et
empêcher progressivement au sang artériel de pénétrer dans le tissu cérébral : il y a
compression du cerveau oedèmatier sur les artères, les artérioles qui vont le nourrir. Le
résultat c’est une hypoxie, diminution du PH local, augmentation du gaz carbonique local qui
va donné lieu à une puissante activation du système sympathique : il y a vasoconstriction
généralisée de toutes les artérioles, celle ci entraîne une hypertension artérielle qui va
permettre pendant un certain temps au cerveau être perfuser mais l’hypertension artérielle
s’accompagne d’une bradycardie lié à l’hypertension par le biais des barorécepteurs. Donc
cela devient un signe clinique important dans l’évolution d’un traumatisé crânien : lorsqu’il y
a œdème cérébral on voit apparaître l’hypertension artérielle accompagné d’une bradycardie,