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Environnement des causses Lozériens
I) Paysage :
Les causses lozériens constituent le quart sud du département de la Lozère (1158km²). Il y a le
causse de Sauveterre et le Causse Méjean ainsi que d’autre Causses aux superficies plus
restreintes. Ils constituent l'un des plus grand ensemble karstiques d'Europe occidentale.
C'est une région essentiellement agricole et touristique (les avens, les gorges, les cirques
dolomitiques).
On y découvre un paysage assez austère mais fascinant par des vues imprenables qui sont
présentés, fruit de l'occupation de l'homme depuis des millénaires
C'est paysages sont composés de vastes forêts de pins, sapins et de hêtres qui alternent avec
des landes à bruyères, et de vastes steppes. Par ailleurs, les causses constituent l'un des plus
vastes ensembles de pelouse sèches de France. Les causses sont composés de 38,8% de
terrains agricoles, de 40.6% de formations boisées, de 14.4% de friches et de 6.2% d'autres
formations.*Source : inventaire forestier national 1992
a) Zoom sur le causse Sauveterre :
Le causse Sauveterre s'étend au Nord et à l'Ouest du causse Méjean et se prolonge à l'Ouest
par le causse de Séverac . Il a une superficie qui avoisine les 60 000 ha. Cerné au nord par la
vallée du Lot, au sud, il domine de 500 m et sur 60km les gorges du Tarn.
Le terme "Sauveterre" signifie "terre sauve", le causse était une sauveté créée par le Monastère
de Sainte-Enimie et donc exempte de toute emprise seigneuriale.
Ce causse se divise en 3 régions naturelles :



Le causse pelé, à l'est : désertique, pierreux avec des sommet dépassant parfois les
1000m.
Le causse boisé, au centre : relief plus accidenté, des sommets pointus, entrecoupés de
larges et étroites vallée sèches.
Le causse de Massegros, au sud-ouest : pâturages dénudés, forêts de pin, rochers
surplombant le Tarn sur une altitude moyenne de 800m.
b) Pédologie et géologie
C’est une succession de plateaux qui façonne le paysage de c'est grands causses d'une
altitude entre 750 à 1250 mètres, avec le point culminant « countrast » qui culmine à 1256
mètres.
Ce sont des calcaires du Jurassique qui constituent l’essentiel des Causses (période de l’ère
secondaire et jusqu’à – 140 millions d’années). Ces causses du sud-est du Massif central sont
entaillés de gorges profondes. Ces calcaires sont souvent dolomitisés, avec des niveaux
marneux ou argileux. Les profils pédologiques sont souvent ceux de sols peu évolués, avec un
horizon unique au dessus de la roche mère.
c) Climatologie
La région se situe dans un climat montagnard, à hivers froids dont la rudesse s'accentue avec
l'altitude et ou rien n'arrête le vent. La température moyenne de la région se situe entre 7°C au
Nord et 9°C au Sud. Le nombre annuel de jour de gel est supérieur à 100 sur les deux causses
principaux. Sous ce climat rude, la saison de végétation est relativement courte.
Les saisons estivales sont déficitaires en précipitations mais les saisons hivernales sont les
plus arrosées, de plus la neige et les brouillards jouent un rôle non négligeable dans le bilan
hydrique.
d) Faunes et flores
Le climat a une forte influence sur la répartition des espèces végétales, ainsi les ceintures
végétales se distribue par "étage de végétation". La richesse écologique de cette région est due
au maintien des milieux ouverts typique des causses. Sur toutes les causses, la préservation
des pelouses calcicoles riches en orchidées ainsi que les Arènes dolomitiques des Causses est
prioritaire au sens de la directive "Habitats". Cependant d'autres habitats tel que les landes à
buis, les falaises calcaires et les gorges sont très intéressants. La flore des causses possède
de nombreuses espèces rares ou endémiques (Améria de Girard, Carlone à feuilles d'acanthe,
potentille des Cévennes, Ophrys de l'Aveyron...
Ces différents milieux abritent de nombreuses espèces faunistiques remarquables comme des
chauves-souris, des reptiles (couleuvre d'Esculape), des oiseaux (Busard cendré, circaète...)
des mammifères, des hexapodes (flambé).
e) Hydrologie :
Les causses n'ont pas de rivières, toutes les eaux s'infiltrent rapidement au niveau des zones
très fracturées elles atteignent la résurgence rapidement et pour les zones peu fracturées elles
atteignent doucement les rivières souterraines; ainsi elles alimentent les principales rivières.
II. Les habitats de l’exploitation agricole
1. Méthodologie utilisée sur le terrain :
La détermination des milieux a été réalisé en plusieurs jours de terrain, elle est basée sur la méthode
élaborée par le CEN* du Languedoc Roussillon. Cette méthode a pour but d’évaluer l’état de
conservation des habitats naturels d’intérêt communautaire contractualisés en Lozère. Elle se régit par
le biais d’un guide méthodologique qui s’appuie sur des critères concrets, facilement identifiables (ex :
dégradations d’origine anthropique ou naturelle). L’état de conservation résulte de la comparaison entre
l’état observé et un état favorable théorique. Les classes d’état de conservation sont les suivantes :
"bon" ⇨ proche de l’état de référence, "moyen" ⇨ écart faible, "défavorable" ⇨ tendance négative en
cours ou prévisible (cf voir annexe). Nous ne recherchons pas des milieux aux conditions écologiques
optimum mais un maintien d'un certain niveau de services écosystémiques compatible avec une
association saine entre nature et hommes.
Cette typologie de cortège floristique est repérée par le biais de code CORINE (COordination de
l'INformation pour l'Environnement) les milieux sont identifiables à partir d'un biotope, d'une flore et de
ses associations et d'une faune caractéristique. Pour les habitats dits communautaires on utilise les
codes Natura 2000, inscrits selon la directive Habitats.
Pour déterminer la note finale d'état de conservation de l'habitat, il faut regarder la note de l'indicateur le
moins bien noté et non pas la moyenne de l'ensemble des notes. C'est pourquoi il suffit d'un seul
indicateur avec une note "défavorable" pour que la note finale du milieu soit "défavorable" . Pour obtenir
un état de conservation "bon" il faut que l'ensemble des indicateurs soient notés "bon". En conséquence,
il faut se méfier de certains critères et extrapoler les informations récoltés (cf voir tableau en annexe).
Le diagnostic terrain a été réalisé sur les 184 hectares de SAU de l'exploitation. Ce travail nous a permis
de cartographier les différents milieux ainsi que leur état de conservation (CE). Toutefois, il existe deux
limites à notre démarche :


La période hivernale à laquelle le diagnostic terrain à été effectué et qui n'est pas propice à
l'observation d'une faune et d'une flore remarquables.
Ainsi que notre fiche d'évaluation de l'état de conservation des milieux qui est très rigide dans
ses critères, ce qui entraine immédiatement une note défavorable sur l'état du milieu (ex : critère
plantes à bulbes)
Les hectares établies doivent êtres pris comme indicateur approximatif, en effet c'est par ordinateur
qu'ils ont été calculé et non pas par gps.
Les différents indicateurs d'évaluation se définissent par :








Quantité de bois mort : Cet indicateur concerne les habitats forestiers. Le bois mort fait partie
intégrante de la structure des habitats forestiers . Il est important pour les cycles biochimiques de
l'écosystème et la biodiversité.
Vieux arbres : Cet indicateur montre la maturité du peuplement et du fait que l'habitat est peu
dégradé par l'utilisation anthropique.
Classe d'âge : Cet indicateur permet de mettre en avant l'évolution naturelle du milieu et de
possibles perturbations.
Superficie avec régénération : Permet de reconnaitre le dynamisme du milieu
Espèces exotiques : Cet indicateur est lié à une perturbation, il ne correspond pas à l'identité
naturelle du milieu. De plus ces espèces sont envahissantes et rentrent en compétition avec les
bonnes espèces.
Dégradation : Les dégradation physique de l'habitat œuvrent avoir des conséquences sur les
espèces présentes : pollution organique décharge sauvage, traces de véhicule.
Recouvrement ligneux hauts : Cet indicateur montre la colonisation et la fermeture des milieux
herbacées
Litière : Les milieux caractéristiques des causses sont souvent des milieux oligotrophes sensible
à l'augmentation de matière.


Sol nu : Le sol nu pour le développement d'herbacées vivaces n'est pas favorable car il permet
le développement d'espèces rudérales.
Espèce rudérales : Les espèces rudérales affectionnent les milieux perturbés ou instables.
Beaucoup sont nitrophiles c'est pourquoi leur présence est souvent en lien avec un apport de
pollution
L'environnement de l'EA:
Le parcellaire de l'exploitation ne se situe pas dans une zone géographique de protection
environnementale (Natura 2000, coeur de parc, APPB...).
L'agriculteur ne porte pas grande attention a ses parcours et a leur valeur pastorale. Dans l'ensemble
ces parcours sont sous-pâturés. Pourtant l'exploitation comporte une mosaïque importante d'habitats
différents, relativement clairsemés et de tailles réduites proposant une strate herbacées importante. En
thermes de surface les deux milieux principaux sont des forêts de pin sylvestre et des pelouses d'allure
steppique à stipe penné des Causses. Ces milieux sont suivis par l'habitat d'intérêt communautaire 6210
présent sur 19.4 ha qui sont les prairies semi-sèches à brome érigé des causses ainsi que les buissons
à buis.
Buissons et lisières sur sol calcaire sec : 19.8 ha
Ce sont des formations végétales communes dans
les stations calcaires sèches de l’étage montagnard.
Ces formations sont caractérisées par la dominance
d’arbustes, comme le buis et le genévrier commun.
Elle forme un stade de succession entre les pelouses
d’allure steppique et les forêts sur sol calcaire.


Moyen
EC
CORINE
Buissons à buis
Broussailles supra
méditerranéennes à
buis
31.82
NATURA
2000
5110
32.64
Flore caractéristique : Amélanchier, Buis, Genêt très épineux, Coronille arbrisseau
Faune remarquable : Bruant ortolan, oedicnème criard, lézard hispannique
Menaces
Colonisation
par les
ligneux haut
Possibilité
d'évolution
Evolution vers des
boisements à pin
sylvestre. Réduction
de la dynamique de
l'habitat, risque de
réduction de la
surface et
fragmentation.
Influence possible
Connectivité des milieux
Il est possible que le
Les différentes parcelles sont
pâturage influence la
assez proches au sein de la
colonisation de ces milieux SAU. La plus grande parcelle
buissonnants mais aussi
est fusionné en deux suite à
de la colonisation des
la colonisation d'une forêt de
ligneux haut.
pins sylvestre.
Réduction du réservoir de
Tendance à une légère
graines
fragmentation
 Au sein de l'exploitation ces milieux représentent une petite
partie de la SAU, environ 2.6 ha pour les broussailles supra
méditerranéennes à buis et les buissons à buis représentent
environ 17.2 ha. C'est deux habitats possèdent une note d'état
de conservation "moyen" dû principalement à une faible
régénération des espèces typiques et à quelques dégradations
observées. L'une dès parcelle commence à se faire coloniser
par des rejets d'espèces ligneuses hautes (note défavorable)
provenant de la forêt bordant ce milieu. Les habitats buissons à
buis, colonisent que très faiblement les pelouses sèches en
périphérie.
Figure 1 : Broussailles
supraméditérranéennes à buis et buissons à
buis
Indications pastorales :




Fonction alimentaire (en
complément de la ressource
herbacée)
Fonction d’aménité (couvert
végétal, rempart contre la chaleur)
Au début de l'été, l'impact du
pâturage sur les ligneux sera plus
conséquent.
La coronille est très est très
appréciée
Point écologique :
Objectifs :
L'objectif serait de limiter la colonisation des ligneux
haut
Il n'y pas d'enjeu écologique
particulièrement intéressant car les
buissons à buis sont des stations
secondaire ou il y a déjà eu du pâturage
(souvent équins).
Buissons et lisières sur sol calcaire frais (fructicées): 2.9 ha
Les buissons et les lisères sur sol calcaire frais
sont des fructicées, formations composées
d’arbustes auxquels se mêlent quelques arbres
et arbrisseaux. Ces habitats forment une
structure paysagère intéressante pour la faune.


CORINE
Buissons subatlantiques
à prunellier et à ronces
Lisières mésophiles
NATURA
2000
31.8111
34.42
Flore caractéristique: Clématite vigne-blanche, Alisier blanc, buis, genévrier commun
Faune remarquable: bruant zizi, engoulevent d'Europe, pouillot de Bonelli, couleuvre
d'Esculape
Bon
EC
Menaces
-Colonisation
par les ligneux
haut
-Destruction
anthropiques
Possibilité
d'évolution
Influence
possible
-Evolution vers des
boisements à pin
sylvestre
-Destruction pour
agrandissement des
terres labourables
Connectivité des milieux
Les différentes parcelles sont éloignées
les unes des autres. Elles sont
principalement enclavés par des
cultures. Malgré leur discontinuités
écologique, dans ce parcellaire agricole,
leur présence est important pour la
protection des espèces.
 Ces milieux représente qu'une toute petite surface de la
SAU. Les buissons subatlantiques à prunellier et à ronces
représente 0.8 ha et possède un état de conservation
"moyen" car il présente des dégradations liées à l'activité
des cultures à proximités. Les lisières mésophiles,
représente 2.1 ha et possèdent une note "bon" pour l'état
de conservation, cependant sur l'une des parcelles bordée
par une forêt, il a été observé un début de colonisation par
des pins.
L'ensemble de ces milieux ont été défriché pour laisser la
place à des terres labourables, ce sont des cordons
linéaires le long du parcellaire PAC.
Figure 2 : Buissons subatlantiques à prunellier et
à ronces et lisières mésophiles
Indications pastorales :
Ces buissons sont en interaction positive
avec les herbacées, sur sol sec et
superficiel, les buissons retardent le
dessèchement de l'herbe et permet le
décalage de la période de pâturage. Ils
permettent à l'animal de diversifier son
régime alimentaire, ce qui stimule l'appétit et
augmente les parts ingérées.
Enjeux écologiques :
Objectif :
L'objectif est de préserver et de laisser se
développer ces milieux.
Ce milieu ne comporte pas un grand intérêt
pour l'agriculteur, mais leur dispositions au
sein de la SAU et leur forte régression suite
à l'accroissement des terres labourables
est favorable à la faune sauvage (lieu de
passage, de refuge, d'alimentation.
Forêt de pin sylvestre sur calcaire : 72.5 ha
Essence colonisatrice dynamique, le pin
sylvestre dominant forme un couvert arboré
clairsemé. Des strates de végétation
relativement denses s’y développent,
composant la strate arbustive ou se
développe le genévrier ou le buis. Les
pineraies sur calcaire présentent un intérêt
patrimonial moyen.


EC
CORINE
Forêts montagnardes de
pin sylvestre du Massif
central
Forêt supra
méditerranéennes de pin
sylvestre des Alpes et du
Massif central à buis
NATURA 2000
42.57
42.591
Flore : Pin sylvestre, Buis, Genêt poilu, Avoine des prés, pyrole à fleurs verdâtre
Faune : Autour des palombes, pic noir, coronelle lisse, processionnaire du pin
Menaces
Possibilité
d'évolution
Influence
possible
Connectivité des milieux
Défavorable
Les différentes parcelles grâce à leur
superficies sont assez rapprochés. Un
réseau de haie leur procure une bonne
continuité écologique. Dans l'ensemble,
sur le milieux non cultivés les habitats on
une bonne dynamique de colonisation.
Ces habitats représente une part importante dans la SAU. Les forêts montagnardes de pin sylvestre
du Massif central représente 7.5 ha, leur état de
conservation est noté "défavorable" car la superficie avec
régénération est faible. Néanmoins, l'une des parcelles
comporte des murets en pierres favorable à la biodiversité et
l'autre parcelle comporte quelques feuillus, ronces et
prunellier diversifiant la communauté végétale et donc son
apport au milieu. Les forêt supra méditerranéennes de pin
sylvestre des Alpes et du Massif central à buis, représente
65 ha. Elles sont principalement notés "défavorable"
seulement 5.5 ha est noté "moyen" et 0.7 noté "bon". Il y a
une parcelle avec la présence d'une espèce invasive (pin
noir d'autriche). Quelques tas de pierres sont visibles.
L'ensemble de ces milieux ne comporte que peu de bois Figure 3 : Forêt supra méditerranéennes de pin
mort qui fournit pourtant des micros-habitats. Il sert aussi au sylvestre des Alpes et du Massif central à buis et
bon fonctionnement biogéochimiques de l'écosystème.
forêt montagnardes de pin sylvestre du Massif
Pas de menaces
particulière sauf
si abatage totale
de la forêt
Pâturage ovins
et équins
ouvrant les
milieux
central
Indications pastorales :
Objectif :
Eclaircir les milieux pour favoriser la strate
herbacée
Les forêts offrent une ressource fourragère
plus large qu’une prairie. Le cortège
floristique herbacé des sous-bois présente
un bon report sur pied et permet le pâturage
en été et fin d’automne: Herbe, fruits,
feuilles, les ressources alimentaires sont
variées en forêt et évolueront avec les choix
de gestion du peuplement (composition,
volumes, décalage saisonnier...).En période
de fortes chaleurs ou d’intempéries, les
forêts sont des espaces de confort et de
sécurité alimentaire.
Boisements artificiels : 16.3
CORINE
NATURA
2000
Plantation de pin
Les plantations présentes sur les Causses visaient à
42.5E
sylvestre
lutter contre l’érosion des versants, à restaurer les
Plantation de pin noir
42.67
sols appauvris par le pâturage, à donner une
nouvelle vocation au territoire. Hormis le pin sylvestre, essence colonisatrice des sols nus et épuisées, la
flore autochtone est relativement pauvre en arbres pionniers des étages montagnard et subalpin.


Défavorable
EC
Flore caractéristique : Pin sylvestre, Pin noir d'Autriche, Buxbaumie verte
Faune : (relativement banale) bec croisé des sapins, buse variable, mésange huppé
Menaces
Pas de menaces
particulière sauf si
abatage totale de la
forêt
Possibilité
d'évolution
Influence possible
Connectivité des milieux
Pâturage ovins et
équins ouvrant les
milieux
Eclaircissage par
abatage
Les différentes parcelles sont
assez éloignées et colonise
peu les autres milieux.
Habitat peu fonctionnel
Les plantations de pin sylvestre font 5.7 ha au totale, ce
sont des boisements jeunes, avec peu de classe d'âge et
dans l'ensemble peu de bois mort c'est pourquoi ils sont
notés en "défavorable". La première parcelle comporte une
strate herbacée importante, intéressante pour le pâturage.
Sur les 2 autres parcelles la formation végétale est en taillis
sous futaie, ces parcelles possèdent différentes strates,
légèrement plus diversifié que dans les futaies de pin noir
présentes dans d'autres parcelles ou se développe une
espèce mono-spécifique (10.6 ha). Ces plantations sont peu
entretenu ce qui permet un développement d'une meilleure
biodiversité.
Figure 4 : Plantation de pin sylvestre et de pin noir
Indications pastorales :
Les boisements artificiel dispose d'une
moindre ressource fourragère, les futs sont
trop serrés et ne laisse pas la luminosité
passer. Cependant avec un petit élagage il
serait possible de développer cette strate.
De plus, comme les boisements, ces milieux
donnent protection contre les aléas
climatiques.
Enjeux écologiques :
Il n'y a pas d'enjeu écologique sur ces milieux, ils
ne sont pas riches en biodiversité remarquable.
Pelouses sèches d’allure steppique des causses : 56 ha
Végétation qui recouvre la majeure partie
NATURA
CORINE
des plateaux calcaires aux sols peu épais,
2000
souvent rocailleux et ne retenant pas l’eau. Pelouses d’allure steppique à 34.7111
stipe penné des Causses
L’intérêt patrimonial de ces habitats est de
premier ordre en France, la diversité végétale y est particulièrement élevée et compte bon
nombre de plantes rares trouvant des conditions écologiques favorables.


Flore caractéristique : Aster des Cévennes, fétuque d'Auquier, Plantain argenté
Faune remarquable : alouette lulu, Crave à bec rouge, pipite rousseline
Menaces
Moyen à
défavorable
EC
-Colonisation
par les ligneux
-Artificialisation
du milieu
Possibilité
d'évolution
Groupements
forestiers à
buis ou à
genévrier
Influence possible
Connectivité
des milieux
Le pâturage par les ovins et équins
présent dans la ferme peuvent éviter la
fermeture du milieu et donc entretenir
ce milieu ouvert.
L'artificialisation des milieux diminue
probablement les capacités de
résistance et de résilience des milieux
Les différentes
parcelles sont
assez connectées
Au sein de l'exploitation agricole, les pelouses
d’allure steppique à stipe penné des Causses
représente 58.7 ha soit environ 30% de la SAU. Leur
état de conservation tend en quasi totalité vers le
défavorable, cependant le critère prépondérant dans
cette note est la présence/absence d'espèces
bulbeuses, nous avons fais le choix de faire abstraction
de cet indicateur pour évaluer ces milieux car la phase
terrain n'étais pas en adéquation avec la visibilité de
ces espèces. Par conséquent les milieux ayant une
note défavorable, sont des milieux dégradés par la
présence d'un fort pourcentage de sol nu ou des
milieux présentant un grand nombre d'espèces
rudérales ou ligneuses, qui ensemble affaiblissent le
milieux. Un grande part de c'est pelouses sont
adjacentes aux milieux buissonnants et aux forêts.
Figure 5 : Pelouses d’allure steppique à stipe
penné des Causses
Indications pastorales :
Ressource fourragère disponible
pour le bétail
 ressource pérenne
 exploitation de zones non
mécanisables
 limitation de
l'embroussaillement des
pelouses
Enjeux écologiques :
Objectifs :
Garder les milieux ouverts
Préserver la biodiversités locales
Lutter contre l'embroussaillement
Ne pas perdre les milieux ouverts et la
biodiversité correspondantes
Prairies semi-sèches à brome érigé sur marnes et argiles : 19.2 ha
Contrairement aux autres pelouses sur calcaire,
NATURA
les prairies à brome semi-sèches occupent des
CORINE
2000
stations relativement fertiles. Des graminées
Prairies semi-sèches
moyennement hautes dominent ces prairies
à brome érigé des
34.3263
6210
souvent diversifiées. En raison de leur forte
Causses
diversité d’espèces végétales et animales, pour
la plus part protégées, les prairies sont un habitat patrimonial. La présence d’orchidées rares
justifie leur rang prioritaire au titre de la directive Habitats.


Moyen
EC
Flore caractéristique : Brome érigé, Bugrane épineuse, Orchis moucheron, Orchis pourpre
Faune remarquable : Coronelle girondine, coronelle lisse, vipère aspic
Menaces
Colonisation
par les
ligneux buis
et pins
Possibilité
d'évolution
Influence possible
Connectivité des milieux
Evolution
vers des
buissons
Il est possible que le pâturage
influence la colonisation de
ces milieux buissonnants mais
aussi de la colonisation des
ligneux haut.
Réduction réservoir de graines
Les différentes parcelles sont
assez éloignées au sein de la
SAU. Elles sont divisées par
des parcelles forestières ou
des parcelles cultivées.
Les habitats ne sont pas
fonctionnel car pas compact
La partie terrain ayant été réalisé en fin d'année, nous ne
pouvons pas savoir s'il y a la présence d'espèces
d'orchidées, nous n'indiqueront pas qu'il est d'intérêt
prioritaire. Les prairies semi-sèches à brome érigé des
Causses possède un état de conservation moyen mais
plusieurs parcelles sont en bon état.
Figure 6 : Prairies semi-sèches à brome érigé
des Causses
Le milieu et le pâturage :
Ces milieux agropastoraux se
fauche tardivement et se pâture bien
au printemps et en automne. Le
pâturage permet de limiter la
progression des ligneux et d'autres
espèces envahissantes.
Objectifs :
Garder les milieux ouverts
Préserver la biodiversités locales
Lutter contre l'embroussaillement
Favoriser un bon état de conservation
Enjeux écologiques :
Ce milieu correspond à un habitat d'intérêt
communautaire, il possède donc un fort attrait
patrimoniale. L'enjeu principal est de ne pas
perdre les milieux ouverts et la biodiversité
correspondantes.
Descriptions des habitats présents :
L’exploitation de Mr Sabatier possède une mosaïque d’habitats tel que :
Buissons et lisières sur sol calcaire sec : 19.8 ha


Broussailles supra méditerranéennes à buis – Code CORINE : 32.64
Buissons à buis – Code CORINE : 31.82 ; Code Natura 2000 : 5110
Buissons et lisières sur sol calcaire frais (fructicées): 2.9 ha


Buissons subatlantiques à prunellier et à ronces – Code CORINE : 31.8111
Lisières mésophiles – Code CORINE : 34.42
Forêt de pin sylvestre sur calcaire : 72.5 ha


Forêts montagnardes de pin sylvestre du Massif central – Code CORINE : 42.57
Forêt supra méditerranéennes de pin sylvestre des Alpes et du Massif central à buis –
Code CORINE : 42.591
Boisements artificiels : 16.3


Plantation de pin sylvestre – Code CORINE : 42.5E
Plantation de pin noir – Code CORINE : 42.67
Pelouses sèches d’allure steppique des causses : 56 ha

Pelouses d’allure steppique à stipe penné des Causses - Code CORINE : 34.7111
Prairies semi-sèches à brome érigé sur marnes et argiles : 19.2 ha

Prairies semi-sèches à brome érigé des Causses – Code CORINE : 34.3263 ; Natura
2000 : 6210
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