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-un feuillet interne (viscéral), qui suit la surface externe des poumons
-un feuillet externe (pariétal) qui suit la face interne de la cage.
Les deux feuillets sont accolés l’un à l’autre, ménageant un espace virtuel avec du liquide qui permet de
faire glisser les feuillets l’un par rapport à l’autre sans se désolidariser : le poumon suit alors les
mouvements de la cage thoracique.
1- Les voies aériennes
Il existe des voies aériennes supérieures (en dehors du thorax) et des voies aériennes intra-thoraciques.
a- Voies aériennes supérieures
Le premier élément rencontré est le nez. Son rôle est de conditionner l’air en température et en humidité.
Il existe un grand nombre de lacs sanguins pour le réchauffement de l’air. Ensuite, l’air s’humidifie
jusqu’aux alvéoles, où il doit être saturé en vapeur d’eau.
Le pharynx, lui, est riche de plus de 20 muscles. Il rigidifie les voies aériennes à l’inspiration (et
participe également au réchauffement de l’air). Il existe de grandes différences de pression entre
l’intérieur et l’extérieur, si la différence est trop importante, le tuyau se collabe. Ainsi, les muscles vont
rigidifier le pharynx pour résister au collapsus (la rigidification est moins importante en décubitus dorsal,
le collapsus est plus fréquent)
Le larynx est une zone de rétrécissement, il empêche les aliments de faire fausse route et freine la sortie
de l’air à l’expiration (évite le collapsus, en empêchant l’air de sortir trop vite).
La trachée conduit et conditionne l’air, en température et en humidité. Elle permet également de purifier
l’air.
b- Voies aériennes intrathoraciques
L’arbre bronchique est obtenu par dichotomie : la trachée se divise en 2 bronches (une dans chaque
poumon). La structure des bronches est la même de la première à la 12eme division : épithelium, avec des
cils du côté du conduit, du cartilage (rigidification), des glandes à mucus, du muscle lisse, assurant la
bronchomotricité, permettant de modifier le diamètre. Le muscle lisse dépend du SNV (essentiellement le
parasympathique bronchoconstricteur) et quelques filets d’orthosympathique (moins d’activité que le
parasympathique). Les bronches sont sensibles à l’adrénaline circulante (bronchoconstriction).
Jusqu’à la douzième, le diamètre est supérieur à 1 mm, puis pour les bronchioles et bronchioles
terminales, le diamètre est inférieur à 1 mm.
En ce qui concerne les bronchioles, elles possèdent un épithelium cubique, des cils, un peu de muscle
lisse. En revanche, elles ne possèdent ni cartilage ni glandes à mucus.
A partir de la 17ème division, il s’agit de bronchioles terminales.
A partir de la 20ème division, ce sont des conduits et sacs alvéolaires, ne possédant presque pas
d’épithelium, pas de muscle lisse et pas de cartilage. La membrane y est plus fine pour permettre le
passage plus facile des gaz.