Croissance démographique

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LES EFFETS DE LA
CROISSANCE
DÉMOGRAPHIQUE ET
ÉCONOMIQUE SUR
L’ENVIRONNEMENT
Travail de géographie
fait par
Priscille et Iren
8MA12
Mai 2010
0
Iren Aksin
Priscille Matthey
8MA12-géographie
Mars – Avril 2010
Professeur : Adriana Giorgis
Ecole secondaire de la Chaux de Fonds
Centre des Forges
1
1. Introduction
2. Méthodologie
L’intérêt du sujet
Les étapes d’un travail de recherche
3. Hypothèse
4. Croissance démographique et économique
a) La Suisse

Croissance démographique en Suisse

Croissance économique en Suisse
b) La Chine

Croissance démographique en Chine

Croissance économique en Chine
c) Le monde

Croissance démographique mondiale

L’économie mondiale
5. Population et environnement
6. Conclusion
7. Bibliographie
2
1. INTRODUCTION
Chaque individu consomme des ressources, notamment de l'énergie et des
matières premières, produit des déchets, occupe de l'espace pour se loger, et
utilise les routes pour se déplacer. En d'autres termes, chaque individu
exerce un impact plus ou moins important sur l'environnement. Par
conséquent,
on
peut
supposer
que
la
croissance
démographique
et
économique s’accompagne de nuisances accrues pour l'environnement.
Néanmoins, les innovations techniques dans le domaine de l’électroménager,
de l’automobile, de l’habitat, ainsi que des processus de production
énergétiquement
efficaces,
permettent
de
freiner
quelque
peu
cette
tendance.
Les ressources naturelles sont l’objet d’une pression grandissante, qui
menace la santé publique et le développement. De nombreuses régions
manquent d’eau, ont un sol épuisé, perdent des forêts, souffrent de la
pollution de l’air et de l’eau, et ont un littoral dégradé. Au fur et à mesure
qu’augmente la population de la planète, améliorer les niveaux de vie sans
pour autant détruire l’environnement pose un défi mondial.
3
2. MÉTHODOLOGIE
L’intérêt du sujet
Comme sujet nous avons choisi la croissance économique et démographique
sur l’environnement, et nous l’avons divisé en trois parties. Ce thème est, à
notre avis, en ce jour, un débat pertinent partout dans le monde. Il y a
beaucoup d’explications différentes sur ce sujet ainsi que des opinions
diverses. C’est pour cela que nous avons choisi plusieurs livres dans lesquels
se trouvent plusieurs avis sur ce thème. Nous avons également trouvé une
aide sur Internet, sur des sites officiels et sérieux.
Le sujet de la croissance est un thème très large et en même temps très
intéressant. On l’a partagé en trois catégories :
-
croissance économique
-
croissance démographique
-
environnement
Les étapes d’un travail de recherches
Première étape : choisir un sujet
Nous avons en premier formé les groupes. Puis, nous avons choisi un sujet
qui s’intitule l’industrie. Mme Giorgis nous a dit que c’était une matière assez
difficile à travailler. Alors, elle nous a proposées « Les effets de la croissance
économique et démographique sur l’environnement ».
4
Deuxième étape : Faire un plan de recherches (choix de la méthode)
D’abord, il nous faut écrire une hypothèse : Est-ce que les effets de la
croissance économique et démographique humaine ont des effets importants
sur l’environnement ?
But : répondre à la question le plus précisément possible.
En premier, nous nous sommes nous-même posées la question sur ce
problème si pertinent, puis nous avons donné notre propre réponse.
Troisième étape : Procéder à la collecte de données
Nous avons débuté par les recherches sur Internet. Une fois cette étude
terminée nous avons procédé à la recherche dans les livres.
Quatrième étape : Analyser les résultats
Iren a travaillé sur le sujet de la croissance économique et Priscille sur le
sujet démographique. Nous nous sommes échangées nos travaux fournis et
après avoir lu, nous avons rédigé une conclusion.
Cinquième étape : Rédiger un rapport de recherche
Le travail fourni par Priscille et Iren est regroupé en un seul travail.
5
3. HYPOTHÈSE :
Les effets de la croissance économique et de la croissance démographique
humaine ont des effets importants sur l'environnement.
4. CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE ET ÉCONOMIQUE
a)
La Suisse
Croissance démographique en Suisse
Entre 1950 et 2005, la population suisse a augmenté de plus de la moitié
(facteur 1,58, soit une augmentation de plus de 2,7 millions de personnes).
Conséquences : il y a plus de surfaces habitées, plus de transports, plus de
consommations et ceci en parallèle à de grands changements dans
l’organisation de l’économie.
Le nombre d’enfants par femmes a fortement diminué – et il serait encore
plus faible aujourd’hui si cette diminution n’était pas compensée en partie par
les enfants des femmes étrangères.
On dit de la Suisse qu’elle est un « îlot de prospérité » grâce à son important
développement économique, mais c’est donc aussi un pays qui a besoin de
main-d’œuvre, qui est surtout venue de l’étranger comme on le voit dans le
tableau
étrangère
ci-dessous
a
(la
augmenté
population
de
1'257'000
habitants, soit presque la moitié de
l’augmentation
globale).
Ce
tableau
abrégé montre que plusieurs paramètres
importants de la population suisse ont
évolué.
6
Au cours des 90 dernières années, le taux moyen d’immigration a été
nettement supérieur à celui de l’émigration, surtout après 1945. Après la
guerre, la part de la population étrangère résidante était d’environ 5%.
Ensuite une première grande vague d’immigration a eu lieu pendant la phase
de haute conjoncture de 1945 jusqu’au milieu des années septante ; durant
cette période, la part de la population étrangère résidante est passée de 5 à
17%. Une deuxième grosse vague d’immigration a repris dans les années
quatre-vingt, qui se prolonge encore aujourd’hui. L’immigration a joué un
grand rôle dans la prospérité.
Graphe de la croissance démographique entre 1995 et 2008tgfrr
Source: Office fédéral de la statistique: Statistique de l'état annuel de la population
Pyramide des âges de la Suisse en 1900 et 2007
7
La pyramide des âges montre la répartition de la population par classes
d’âge, entre 1900 et 2007. Ce graphe démontre la modification de la
structure de la population :
-
en 1900, la majorité de la population a moins de 30 ans et l’espérance
de vie est plus courte.
-
en 2007, la majorité de la population a entre 30 et 60 ans et
l’espérance de vie est plus longue.
Croissance économique en Suisse
La Suisse est parmi les pays qui ont connu une grande croissance
économique depuis un siècle. Cette économie repose sur des secteurs de
pointe, telles que la microtechnique, la haute technologie, la biotechnologie,
la banque et les assurances ainsi que l'industrie pharmaceutique. En outre,
on possède une main d'œuvre hautement qualifiée.
Ces performances s’expliquent par des conditions favorables telles que la
forte croissance des pays voisins depuis 1945, une structure économique
diversifiée, la qualité de la force de travail et une politique économique axée
sur la stabilité. Mais on peut aussi relever le fait que la Suisse a eu la chance
d'avoir échappé à l'invasion en 1940 et a eu une position avantageuse à la fin
de la guerre : les industries d'exportation, les activités financières et le
tourisme notamment en ont beaucoup profités.
La Suisse a su mettre à profit sa situation au centre de l'Europe et a bénéficié
d'une immigration qualifiée qui a compensé une natalité en diminution. Avec
une évolution des prix plutôt stable en comparaison internationale et une
imposition modérée, cela a permis de multiplier le produit intérieur brut réel
par 9,2 pendant que la population doublait.
Sur la période des 90 dernières années, la productivité (calculée par
personne active) a augmenté en moyenne de 1,5% par an. En 1920, le
revenu moyen était cinq fois plus bas que maintenant. Les deux tiers des
8
personnes actives travaillaient soit dans l’agriculture (26%), soit dans
l’artisanat et l’industrie (44%), alors que ces secteurs emploient actuellement
à peine plus d’un quart des personnes actives.
La Suisse cherche à concilier l’activité économique avec la préservation de
l'environnement. C'est pourquoi, les politiques de l'énergie et des transports
mises en place au cours des dernières années sont axées sur la durabilité.
9
b)
La Chine
Croissance démographique en Chine
En 1949, lors de la fondation de la République populaire de Chine, le pays
comptait 541,67 millions d'habitants. La population chinoise a enregistré un
accroissement rapide pour des raisons diverses : la stabilité de la société, le
développement de la production, l'amélioration des conditions médicales et
hygiéniques, la méconnaissance du contrôle de la croissance démographique
et le manque d'expérience dans ce domaine. En 1969, la population chinoise
s'élevait
à
806,71
millions
d'habitants,
ce
qui
représente
un
taux
d’augmentation de près de 1,5 en seulement 20 ans.
Face au problème démographique qui s'avérait grave, la Chine mit en
application, à partir des années 1970, une politique de contrôle des
naissances, notamment la règlementation d’un seul enfant par couple, ce qui
devait abaisser le taux de natalité d'année en année. Ainsi, ce taux a été
ramené à 13,25‰ (pour mille) ces dernières années. Voici pour comparaison
les taux de quelques pays : Allemagne : 8,25‰ ; Japon : 9,37‰ ; France :
13,11‰ ; États-Unis : 14,14‰ ; Pakistan : 29,74‰ ; Nigéria : 50,73‰.
Remarque : le taux de naissance est le nombre de naissance sur un an par le
nombre d’habitants, exprimé en ‰ (pour mille).
10
Evolution démographique de la Chine de 1961 à 2003
Source : http://faostat.fao.org/
Année Croissance démographique en Chine (taux de croissance en %)
2000
0.9
2001
0.88
2002
0.87
2003
0.6
2004
0.57
2005
0.58
2006
0.59
2007
0.606
2008
0.629
2009
0.655
A présent, la Chine est devenue un pays dont la démographie est caractérisée
par une baisse des taux de natalité, de mortalité et d'accroissement naturel.
11
Croissance économique en Chine
Au cours des trente dernières années, la Chine a connu une croissance
économique très rapide, de l’ordre de 9-10 % par année au cours des vingt
dernières années. La croissance économique chinoise est due à un fort
développement industriel et à une augmentation de la productivité. La forte
croissance des dernières années n’a entraîné qu’une inflation limitée, et les
entreprises ont dégagé d’importants profits.
Pour une large part, la croissance chinoise apparaît donc comme le résultat
de la hausse de la productivité et de l’optimisation du recours aux ressources
naturelles. Cependant, la Chine est en parallèle confrontée en peu d’années
au problème de l’utilisation intense des ressources naturelles et à la
dégradation de l’environnement (par exemple forte pollution des grands
centres urbains).
La Chine, sans vouloir se priver de poursuivre sa croissance économique, se
montre néanmoins disposée d’apporter sa contribution à la protection de
l’environnement mondial à un niveau correspondant à ses capacités de pays
en développement. Il est difficile d’éviter que la croissance économique et le
développement de la consommation n’entraîne des formes graves de
pollution.
Tout
en
essayant
de
réduire
les
effets
polluants
de
la
consommation, il n’est pas possible d’ignorer les demandes des populations
des pays en voie de développement en termes d’emploi, d’amélioration de la
qualité de vie et d’accroissement du pouvoir d’achat.
La Chine n’a pas encore les capacités de promouvoir des emplois à « faible
émission » comme le font les pays développés dont une grande partie des
emplois relève du secteur des services (le secteur de la finance et de gestion
des mouvements mondiaux de capitaux est particulièrement peu polluant). La
grande majorité des Chinois ne peut vivre que grâce aux emplois dans le
secteur manufacturier.
12
c)
Le monde
Croissance démographique mondiale
Selon certains scénarios, la population mondiale pourrait passer de 6,5 à 9,1
milliards d’habitants d’ici 2050. La croissance démographique sera plus
sensible dans les régions en développement. L’essentiel de cette croissance
se concentrera dans les pays en développement où la population passerait de
5,3 milliards d’habitants à 7,8 milliards en 2050. Parallèlement, la population
des régions les plus développées resterait pratiquement inchangée avec 1,2
milliards d’individus.
Ces estimations reposent sur une baisse du taux de fertilité à deux enfants
par femme en moyenne d’ici 2050. Toutefois, si le taux de fertilité moyen se
maintenait au taux actuel de 2,6 enfants par femme, la population mondiale
atteindrait 10,5 milliards d’ici 2050. Par contre, selon une hypothèse basse,
un taux de fertilité de 1,5 enfant par femme nous amènerait à une population
de 7,7 milliards d’habitants en 2050.
Taux de natalité dans le monde
Source : Population Référence Bureau 2009 ; http://www.prb.org/
13
Alors que la population des pays développés resterait inchangée entre 2005
et 2050, celle des pays les moins avancés devrait plus que doubler pour
passer de 0,8 à 1,7 milliards d’habitants en 2005 et 2050 ; la croissance
démographique dans le reste du monde en développement serait également
conséquente, bien que moins rapide que dans les pays les moins avancés,
pour passer de 4,5 à 6,1 milliards de personnes dans la même période.
Selon les estimations, la population de l’Afghanistan, du Burkina Faso,
Buruni, Tchad, Congo, République démocratique du Congo, ainsi que de
nombreux autres pays, pourraient tripler. Par contre, la population d’une
cinquantaine de pays, parmi lesquels les pays européens, les Etats-Unis, le
Japon pourrait être inférieure en 2050 à ce qu’elle était en 2005.
Taux de croissance démographique actuelle dans le monde
Explication : les pays en violet ont une croissance négative ; les autres pays ont une
croissance positive, par exemple de 2 % par an pour ceux en vert.
Source : Population Référence Bureau 2009 ; http://www.prb.org/
14
L’économie mondiale
Si la croissance économique et démographique se poursuit sans l’apport de
nouvelles technologies ou l’adoption de changements profonds dans la
manière dont les ressources sont utilisées, notre planète ne sera pas en
mesure de soutenir l’économie mondiale. Certains experts mettent en garde
contre un possible effondrement des niveaux actuels de production et de
consommation, les changements climatiques menant à une diminution de la
nourriture et de l’eau salubre ainsi qu’à une recrudescence des maladies et
des événements climatiques extrêmes.
Un Groupe d’experts du Programme des Nations Unies pour le développement
spécialistes de l’évolution du climat estime que d’ici 2020, entre 75 et 250
millions de personnes en Afrique pourraient être confrontées à des pénuries
d’eau ; la production agricole pourrait diminuer de 30% en Asie centrale et
du Sud et l’agriculture irriguée par la pluie pourrait chuter de 50% dans
certains pays africains. Si les températures augmentent de plus de 2˚ Celsius
en Afrique sub-saharienne, 600 millions de personnes supplémentaires de la
région pourraient se trouver confrontées à la faim, à de nouvelles épidémies
de maladies portées par les moustiques ainsi qu’à des pertes agricoles
additionnelles pouvant représenter jusqu'à 26 milliards de dollars E.U. d’ici à
2060.
La crise économique mondiale pousse les pays à rechercher des solutions de
remplacement au pétrole et à relancer leurs économies en investissant dans
la croissance verte à faible émission de carbone. Cela fait partie du concept
actuel de développement durable, par exemple en renforçant l’accès aux
sources d’énergies plus propres, en réduisant les risques de catastrophes
climatiques grâce a une meilleure adaptation, en recherchant des solutions
qui permettront de satisfaire les besoins des générations présentes, sans
compromettre la possibilité pour les générations à venir de satisfaire leurs
propres besoins.
15
En parlant de pauvres, riches qui exercent un impact plus ou moins important
sur l’environnement, il y a plusieurs avis à cela.
Par exemple, le livre intitulé ‘‘Sauver la planète’’, nous explique que depuis
1972, les pauvres sont accusés d’être les principaux responsables de la
dégradation de l’environnement alors qu’ils n’affectent que leur
environnement proche, alors que les riches, dépendants de l’ensemble des
ressources renouvelables de la planète, exercent un impact beaucoup plus
important. D’autres personnes parlent de ‘‘pauvreté, cause de la dégradation
de l'environnement’’. Dans ce cas, comment peut-on avoir la claire réponse à
cela ? Nous pouvons alors dire que chacun, autant pauvres que riches créent
une conséquence importante sur l’environnement et que chacun de nous à
une part à fournir pour créer un environnement durable.
5. POPULATION ET ENVIRONNEMENT
Les changements climatiques, la pauvreté, la désertification et la pollution
sont autant de signes révélateurs de la dégradation de l’environnement. Ils
obligent à développer une coopération de l'action à l'échelon local, régional et
à l'échelle mondiale, et appellent à la mise en place de politiques et de
programmes forts, capables de dissiper ces menaces et de garantir à la
planète un développement durable, à long terme.
L’accroissement de la population et l’élévation des niveaux de consommation
par
personne
épuisent
les
ressources
naturelles
et
dégradent
l’environnement. Dans de nombreux endroits, des pénuries chroniques d’eau,
la
perte
de
terres
arables,
la
destruction
d’habitats
naturels
et
la
généralisation de la pollution minent la santé publique et menacent les
progrès
sociaux
et
économiques.
Nombre
d’experts
pensent
que
les
tendances actuelles ne peuvent persister beaucoup plus longtemps sans
entraîner de terribles conséquences.
16
Dans la plupart des pays développés, la population augmente lentement ou a
cessé d’augmenter, mais les niveaux de consommation par personne sont
tellement élevés qu’ils exercent des pressions sur l’environnement. La plupart
des pays en développement sont toutefois en butte à des pressions encore
plus
grandes.
Leur
population
augmente
rapidement
tandis
que
la
consommation s’accroît au fur et à mesure que les niveaux de vie
s’améliorent. Tout le monde a le droit d’avoir un niveau de vie élevé. Mais si
tout le monde consommait autant que l’Américain ou l’Européen moyen, la
demande de ressources naturelles dépasserait ce que peut offrir la nature.
a) Sommet de la terre à Rio en 1992 et Conférence de Rio +5 en 1997
Ces deux conférences des Nations Unies ont évalué l’état des conséquences
de
la
croissance
économique
et
démographique
sur
l’environnement,
notamment dans des domaines tels que les sols, l’eau douce, les forêts, la
biodiversité et le climat.
Malgré l’abaissement des taux de pauvreté, le nombre de pauvres avait en
fait augmenté — en grande partie à cause de la croissance démographique
rapide des pays en développement, et d’un développement inégal, marqué
par une concentration accrue des richesses.
Le rapport exposait les points suivants :
Terres arables. Au début des années 1990, environ 560 millions d’hectares
de terres cultivées dans le monde étaient dégradées, sur un total de 1,5
milliard d’hectares. A la fin de la décennie, ce chiffre était passé à environ
610 millions d’hectares. Les sols peuvent se dégrader rapidement quand on
les travaille trop, ce qui les expose davantage à l’érosion.
Eau douce. Dans le monde, le pourcentage de la population ayant accès à de
l’eau pure a augmenté durant les années 1990. Néanmoins, en raison de la
rapidité de la croissance démographique, on estime qu’il y avait en l’an 2000
17
1,2 milliard d’êtres humains qui n’avaient pas d’eau potable — soit 20 % de
plus qu’en 1990. En outre, environ 3 milliards de gens ne disposent pas
d’installations satisfaisantes d’assainissement, contre 2 milliards en 1990.
Forêts. La moitié de la couverture forestière originelle du monde — plus de 3
milliards d’hectares — a été perdue, surtout durant les cinquante dernières
années. Le déboisement s’est accéléré depuis 1990. Par exemple, les forêts
tropicales sont tombées de 1,7 milliard d’hectares en 1990 à 1,4 milliard en
1999.
Dans l’ensemble du monde, environ 16 millions d’hectares de forêts, soit une
superficie à peu près la même que celle du Népal, sont abattues, nivelées ou
brûlées chaque année. Dans l’Amazonie brésilienne, le taux annuel de
déboisement a augmenté d’environ un tiers depuis 1992.
Biodiversité.
Les
activités
humaines
ont
conduit
à
l’extinction
de
nombreuses espèces végétales et animales. On n’en connait pas le chiffre
exact, mais on s’accorde généralement à dire que le taux d’extinction va
s’accélérer au fur et à mesure que la croissance démographique et le
développement intensifient leur pression sur les principaux habitats d’autres
espèces.
Pollution. La pollution de l’air, qui pose déjà un grave problème dans
beaucoup de villes, devient pire quand les populations urbaines augmentent
et quand le nombre de véhicules à moteur s’accroît. La pollution de l’eau pose
presque partout un grave problème. L’homme et ses actions risquent de
perturber profondément la nature en modifiant dans les écosystèmes les
cycles fondamentaux de l’eau, de l’azote, du phosphore et du carbone. C’est
surtout en lâchant du gaz carbonique dans l’atmosphère et en détruisant ou
en modifiant les ressources biologiques que l’humanité provoque dans
l’environnement des changements importants.
Pauvreté. Durant les années 1990, le nombre de personnes vivant dans la
pauvreté a augmenté d’environ 1 milliard. En 1990, environ 2 milliards
18
d’êtres humains subsistaient avec l’équivalent de 2 dollars par jour, sinon
moins. En l’an 2000, ce chiffre était passé à 3 milliards — soit la moitié de la
population mondiale.
Changements climatiques. Au Sommet de la terre, à Rio, en 1992, on se
demandait si le climat mondial était effectivement en train de changer.
Depuis lors, les preuves se sont accumulées. En 1990, les concentrations de
gaz carbonique — gaz qui est en grande partie responsable des changements
de climat — dans l’atmosphère atteignaient environ 355 parties par million.
En 1997, ces concentrations s’élevaient à environ 364 parties par million.
Depuis 1950, les émissions de gaz carbonique ont quadruplé.
Ce Sommet de la Terre en 1992 a marqué la prise de conscience
internationale du risque de changement climatique. Les états les plus riches,
qui étaient les principaux responsables de l’augmentation de la pollution,
avaient pris l'engagement de stabiliser jusqu’en l’an 2000 leurs émissions de
gaz à effet de serre au niveau de 1990. Les gaz à effet de serre sont les gaz
contenus
dans
l'atmosphère
qui
provoquent
un
réchauffement.
C’est
principalement la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane.
L’augmentation de la quantité de dioxyde de carbone provient surtout de la
combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole, …) par les sociétés
industrialisées.
c) Protocole de Kyoto en 1997
En 1997 un engagement plus contraignant a été signé par les principaux pays
industrialisés. C'est le Protocole de Kyoto, qui met en place des objectifs et
des délais pour lutter contre le changement climatique en réduisant les
émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisé. Le protocole est
entré en vigueur en 2005 avec une validité jusqu’en 2012. Mais on note que
ni les Etats-Unis ni la Chine en particulier n’ont pas signé ce protocole.
19
d) Conférence des Nations Unies à Bali en 2007
Cette conférence, qui a réuni plus de 180 pays à Bali en 2007, visait à
négocier l’accord qui prendra la succession du protocole de Kyoto, valable
jusqu’en 2012. C’était le début d’une négociation mondiale de deux ans pour
fixer de nouveaux objectifs afin de parvenir à un accord sur les actions à
mener pour réduire la production des gaz à effet de serre. Il était prévu qu’un
nouvel accord soit signé en 2009, à Copenhague pour une entrée en vigueur
en 2012. Le protocole de Kyoto prévoyait une réduction des émissions de gaz
à effet de serre de 5 % par rapport au niveau de 1990. Or on constatait que
la diminution obtenue en 2007 était insignifiante. Mais les mentalités ont
quand même évolué et un certain nombre de mesures prises, notamment
dans les pays européens, pouvaient être mesurées.
e) Conférence de Copenhague en décembre 2009
La conférence de Copenhague devait donc permettre de signer un nouveau
traité sur le changement climatique. Le manque de progrès réalisés dans
l’intervalle a donné à la Conférence de Copenhague le caractère de sommet
de « la dernière chance pour sauver la planète ». Les Etats-Unis et la Chine,
qui est devenue un des plus gros pollueurs actuels, ont cette fois-ci participé
à la conférence.
Les enjeux de la Conférence étaient exceptionnels. Il y a eu une grande
mobilisation de la part des 192 Etats présents, avec notamment la
participation de 65 chefs d’Etats et de gouvernements, dont ceux des
principales puissances économiques mondiales. Cette conférence peut être
considérée comme le plus grand rendez-vous mondial sur le climat. Mais ce
sommet a produit des résultats ont été décevants.
Un accord de dernière minute a été obtenu par les chefs d’Etat de 26 pays
(industrialisés et émergents), mais cet accord a en fait été négocié à hui clos,
entre les États-Unis, la Chine, le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud. Cet accord
20
politique non contraignant n’a pas été formellement signé par les autres
pays, qui ont simplement pris note de l’accord.
Ainsi, le seul engagement fort obtenu est un engagement à limiter la hausse
des températures à 2°C d’ici à 2050, mais sans objectifs chiffrés. Les Etats
sont parvenus à s’entendre sur un objectif commun à long terme mais pas
sur les moyens d’y parvenir. Or, selon les experts les émissions mondiales de
CO2 devraient être réduites de 25 à 40% en 2020 (par rapport à 1990) et de
80% en 2050 pour limiter le réchauffement à 2°C.
21
6. CONCLUSION
Les effets de la croissance économique et de la croissance démographique
humaine ont des effets importants sur l'environnement. Oui
Croissance économique : en Suisse la croissance économique est normale car
c’est un pays assez petite, mais par contre on ne peut pas dire la même
chose pour la Chine car c’est un pays grand.
Croissance démographique : plus d’habitants, plus de transports = plus de
pollution.
Tout le monde est d’accord sur le fait qu’il faut prendre des mesures pour
sauver la Planète. Ce qui rend les choses compliquées aujourd’hui, c’est que
pays dits émergents, comme la Chine ou l’Inde, veulent profiter de leur
développement pour atteindre un niveau de vie comparable à celui des pays
occidentaux, et pour cela ils ne peuvent pas s’empêcher de consommer
beaucoup d’énergies polluantes. On ne peut pas leur demander de faire les
mêmes efforts que les pays occidentaux. Et on ne peut pas ignorer qu’une
grande partie du CO2 émis par les pays émergents est due à la production de
biens destinés aux pays occidentaux ! Ainsi, les pays dits émergents, qui
génèrent la moitié des gaz à effet de serre, doivent eux aussi faire des
efforts, mais sans pour autant empêcher leurs économies de se développer.
Il y a donc un affrontement entre pays développés et pays pauvres ou
émergents sur la répartition des efforts à faire. Or, pour promouvoir la paix
dans le monde, pour que notre planète soit mieux protégée, il faut que la
protection de l’environnement soit une responsabilité partagée, que la
diminution des émissions de gaz à effet de serre soit une démarche
commune. La paix nécessite aussi que le niveau de vie s’accroisse de façon
universelle et que les niveaux de revenus soient plus égalitaires.
22
5. BIBLIOGRAPHIE
Livres :
jean Matouk
La croissance économique en question
Collection: Nathan
MEGASCOPE 6 milliards d'hommes
J.-Y. Sepot
Repères pratiques l'économie du monde
Collection: Pemf
pour comprendre les mécanismes de l'économie
Catherine Rollet
La population du monde "6 milliards, et demain?"
Gilles Pison
Atlas de la population mondiale
Les sites internet :
Croissance démographique :
http://french.china.org.cn/archives/chine2007/2008-07/30/content_16100707.htm
http://www.geopopulation.com
http://www.populationdata.net/index2.php
Croissance économique :
http://www.swissworld.org/fr/economie/
http://www.dievolkswirtschaft.ch/fr/editions/201001/pdf/Straumann.pdf
http://www.domainepublic.ch/files/articles/html/10351.shtml
http://brises.org/notion.php/croissance-economique/augmentation PIB/expansion/notId/12/notBranch/12/
http://www.undp.org
http://www.teamstoendpoverty.org/wq_pages/fr/visages/environnement_detail.php
http://www.scienceshumaines.com/environnement--les-pauvres-ne-sont-pas-coupables_fr_13882.html
Population et environnement :
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