
TCAM des flux d’IDE : 26 % pour 86-90, 16 % 91-95, 37 % 96-99 
Record en 2000 : flux d’IDE de 1200 milliards de dollars, mais divisé par 2 à partir de 2001 
Le stock d’IDE sort en 2000 à 88 % des PDEM et y entre à 67 % (en baisse). 
Le  Tiers-Monde  ne  représente  que  12%  des  stocks  d’IDE  mondiaux,  avec  de  plus  une 
concentration aux ¾ sur les dix 1e hôtes (NPI, Brésil, Chine, Mexique, Chili)  
La  Chine  est  devenue  le  premier  pays  d’accueil  en  termes  de  flux,  mais  la  France  reste 
deuxième ;  les  Etats-Unis  sont  le  premier  pays  d’accueil  en  termes  de  stock  (22  % 
aujourd’hui, contre 50 % dans les années 1970).  
Stock de 150 milliards de dollars d’IDE dans les PET (Hongrie, Tchéquie, Pologne).  
Les FAT sont devenus le mode principal d’IDE devant le greenfield investment.  
 
 Le rôle des IDE 
Indice  de  pénétration  par  l’IDE : Hong Kong 54 % ; pour les PDEM Belgique, Nouvelle-
Zélande 34 % puis Irlande.  
Part des FMN dans la FBCF irlandaise de 35%.  
Part des filiales de MN étrangères dans l’emploi : 4 % dans les PDEM, moins de 10 % dans 
les PED, mais jusqu’à 60 % dans certains.  
75% des X américaines sont engendrées par des MN (américaines ou étrangères) 
50% des IDE en Chine ont été rapatriés sous formes de profits.   
CNUCED : « processus  mondial »  de  politiques  d’attractivité  menées  par  les  Etats 
potentiellement hôtes et convergence libérale de ces politiques. 
80% des IDE en Chine concernent l’industrie.  
 
Selon l’Institut  Forrester,  entre  2003  et  2015,  quatre  millions  d’emplois  seront  délocalisés 
hors des Etats-Unis (environ 150 000 par an aujourd’hui).  
 
Théories complémentaires 
Dunning,  sentier  de  développement  selon  l’IDE  entrant  et  sortant :  1)  ni  entrée  ni  sortie 
(PMA) 2) entrée très supérieure à la sortie (PED) 3) flux égaux (NPI) 4) sortie nette d’IDE 
(PDEM) 5) convergence vers des flux croisés égaux. Ce modèle de sentier de développement 
de l’IDE explique 76% des résultats d’une enquête menée dans 85 pays.   
 
Michael Porter définit la compétitivité  d’une  nation comme la  résultante d’un  « diamant à 
quatre faces » : qualité des facteurs de production, poids de la D intérieure, existence et lien 
d’industries porteuses, conditions de la concurrence. Les AC d’un pays sont construits à partir 
de la valorisation des « grappes de compétence » existantes.  
 
Vernon : cycle du produit,  Kindleberger : avantage spécifique qui  compense le surcoût à 
l’implantation, Hymer : introduction des coûts de transaction, Dunning : paradigme OLI.  
Williamson :  intégration  ssi  l’économie  de  coûts  de  transaction  réalisée  grâce  à 
l’augmentation de la taille de la firme est supérieure aux coûts de production supplémentaires 
engendrés par rapport au marché (forte spécificité des I).  
Alasdair  Smith :  même  si  f1  réalise  un  profit  plus  grand  en  exportant,  elle  va  avoir  un 
comportement  stratégique et  investir  pour  empêcher  f2  (qui  ne  réalise  un  profit  que  si  f1 
exporte) d’entrer sur le marché. N. Acocella : la firme peut s’implanter par rachat d’une firme 
étrangère pour être en situation de monopole, surtout si son marché est plus petit et/ou ses 
coûts de P/d’X plus élevés.  
 
Valeur des transactions sur le marché mondial des devises : plus de 1800 milliards de dollars 
par jour en 2002 !