SOCIOLOGIE DES INSTITUTIONS Michèle BECQUEMIN 4
II. Repérage épistémologique, étymologique de la notion et de ses
fondements
- Il y a une excessive respectabilité, hypocrisie du mot qui pose problème.
- Souvent employé, ce mot comme un terme noble, mais laisse de côté des
formes d’organisation ou d’entreprises humaines.
Notion survalorisée dans le domaine sociologique et souffre de cette
respectabilité. Provient de la culture religieuse, de l’enseignement universitaire
des siècles passés, de l’emphase utilisé quand on veut respecter des lignes de
conduite : usage du sacré, rituels pour que des règles se maintiennent.
Terme qui a lien avec l’établissement de la chose divine.
Cette théorie, on la retrouve dans le fonctionnalisme ex : DURKHEIM ;
Vision organiciste de la société ; les éléments de la société forment un tout
indissociable. Chaque élément est relié aux autres.
Dans la sociologie de DURKHEIM, on utilise le mot institution assez souvent.
Dérives de la sociologie fonctionnaliste : analyse systématique des organisations :
CROZIER, FRIEDBERG.
Organisation = institution survalorisée (car prise comme un tout).
Le but de cette sociologie est rentabiliste, différente de a sociologie des
institutions qui est dans la compréhension (réf : WEBER) comprendre comment
les choses sont nées.
Grande différence avec le structuralisme (Lévy STRAUSS)
(université des grandes organisations : ex : interdit de l’inceste)
Le structuralisme met les principes de l’organisation à plat, ce qui permet de
comparer les règles d’une société à une autre, avec pour but de simplifier, en
proposant des classements, des grands types donc valorisation.
Dans la pensée structuraliste, il n’y a pas d’approche historique (défaut de cette
sociologie).
Donc 3 approches sociologiques très différentes.
Historiens qui font l’histoire sociale par le bas (ex : immigration)
Démarche des historiens plus proches de la sociologie des institutions.