Pure :
- Atomicité : vendeurs et acheteurs sont suffisamment nombreux pour qu’aucun n’influe sur les prix,
- Homogénéité des produits : produits sont jugées identiques par tous les acheteurs (pas de distinction).
Les transactions portent sur des unités homogènes de travail. Les compétences, les aptitudes ne
constituent pas des signes distinctifs entre salariés. Les connaissances requises pour accomplir telle tâche
peuvent être assimilées très rapidement.
- Libre entrée et libre sortie : aucune entrave à l’entée ou à la sortie du marché pour un producteur. Le
marché est fluide,
Parfaite :
- Transparence des marchés : info parfaite et gratuite, chaque participant doit avoir connaissance de tout
ce qui peut influencer son choix. Les agents sont pleinement informés sur les salaires proposés, sur les
caractéristiques des emplois, sur les aptitudes et la motivation des candidats travailleurs.
- Mobilité des facteurs de production: les facteurs de production peuvent se déplacer du marché d’un
produit à celui d’un autre produit. Les capitalistes peuvent substituer facilement du capital au travail.
Remplir le tableau p. 322
Les agents font des calculs : recherche de l'optimum (rationalité en finalité). Homo oeconomicus.
- L’offre de travail
Texte 1 p. 330 : Travail ou loisir ? Q1 & 2
L'offre de travail émane des ménages qui se livrent à un calcul d'optimisation sous contraintes. Ils opèrent
un choix entre 2 biens supposés désirables : le loisir et un revenu réel. Le travail et donc une renonciation
au loisir. On utilise le salaire réel pour faire un calcul en terme de pouvoir d'achat.
Chaque individu a un salaire de réserve en fonction de ses goûts, de ses contraintes : en dessous de ce
salaire, il ne souhaite pas travailler.
L'offre de travail est croissante en fonction du taux de salaire.
Ce raisonnement permet de comprendre les critiques adressées au RSA. Avec le versement du RSA-socle,
certaines personnes préfèrent toucher ce revenu de transfert plutôt que de travailler.
Salaire : Rémunération d’un travail fourni
Salaire réel : Salaire nominal divisé par l’indice des prix
- La demande de travail
La demande de travail émane des entreprises.
A long terme : Elle fait un arbitrage entre travail et capital. Si le coût du travail est trop élevé,
l’entrepreneur utilisera le capital.
Document polycopié 1 : La demande de travail des entreprises [Nathan, p. 320]
A court terme, la quantité de capital est fixe. Il y a un arbitrage sur la quantité de travail et le volume de
production en fonction du profit. Le raisonnement est marginaliste. Le chef d’entreprise compare le coût
d’un travailleur supplémentaire (le salaire) et ce que cela lui rapporte : recette marginale (le chiffre
d’affaires généré par ce salarié ; au final, c’est la productivité du salarié). On dit donc que l’entrepreneur
compare la productivité marginale au coût marginal.
Puisque la productivité du travail est décroissante, la demande de travail est décroissante.
La demande de travail est une fonction décroissante du salaire.
Productivité : quantité produite par unité de facteurs de production
Rapport entre la production et la quantité de facteurs de production utilisée
- L’équilibre sur le marché du travail
Faire le TD Hachette : Le fonctionnement du marché du travail selon les néo-classiques. P. 374
Ainsi, à la rencontre des deux courbes D & O, se détermine le point d'équilibre, avec le taux de salaire et le
niveau d'emploi d'équilibre. C'est un point d'équilibre puisqu'il égalise les quantités offertes et demandées,
en excluant du marché tous les offreurs qui se seraient manifestés pour un niveau supérieur de salaire, et
tous les demandeurs qui espéraient un niveau inférieur.
Mais, si les salaires sont flexibles (ce qui est le cas en concurrence pure et parfaite), le chômage sera vite
résorbé, car tous ceux qui accepteront le nouveau salaire d'équilibre seront employés. Le chômage
involontaire ne saurait donc être durable si le marché du travail est parfait.