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Introduction : Que sont les inégalités ? Qu’est-ce que la structure sociale ?
1) Qu’est-ce qu’une inégalité ?
Il existe de nombreuses différences entre les individus et ce en fonction de plusieurs critères : ………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………..…..
Mais ces différences n’entraînent pas forcément des inégalités.
Une différence ne devient une inégalité que si ……………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………..
Une inégalité est donc communément définie comme une différence ……………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Parmi elles on distingue :
les inégalités …………………………………, essentiellement les inégalités de revenu, de niveau de vie ou encore de patrimoine.
les inégalités sociales., comme les inégalités ………………….., les inégalités de ……………………….., les inégalités face au
chômage, les inégalités dans les pratiques ………………………………………………………, les inégalités face à la ………… etc.
Les inégalités ont des origines multiples et forment ……………………………… elles ont un caractère ……………………..
Les inégalités reposent donc explicitement ou implicitement sur des formes de hiérarchisations sociales dont les normes et les valeurs
collectives sont au fondement. Ainsi, les inégalités sont donc historiquement et socialement construites et il existe une dynamique des inégalités : les
inégalités d’hier ne sont pas toujours celles d’aujourd’hui qui ne seront pas nécessairement celles de demain. Selon le sociologue F. DUBET il
existe « Une sorte de loi sociologique selon laquelle presque toutes les différences deviennent des inégalités »
2) Qu’est-ce que la structure sociale ?
a) La notion de groupes sociaux
Lorsqu'on observe une société, on s'aperçoit très rapidement des différences et des inégalités qui placent les individus ou les
groupes sociaux aux différents niveaux de la hiérarchie sociale. Différences de modes de vie, de rôles, de statuts, de pouvoirs, de
prestige, de culture, inégalités des revenus...., autant de critères qui permettent de cerner la stratification.
Ainsi, chaque individu n’est pas seul dans la société. Il a toujours une place dans un certain groupe social et ce groupe a lui-
même une place dans la société dans son ensemble.
Un groupe social est une unité sociale qui :
- …………………………………………………………………. : les individus qui composent le groupe ont des situations
sociales et des manières de penser et de faire communes.
- ……………………………………………………………… : un groupe social est quelque chose de durable ; même si
certains membres quittent le groupe, le groupe social continue d’exister.
- ……………………………………………………………………. : les membres du groupe sentent qu’ils font partie de ce
groupe.
Dans une société, il existe de nombreux groupes sociaux (du groupe élémentaire comme la famille groupe de grande taille
comme une classes sociale en passant par des groupes intermédiaires comme les syndicats) et un individu appartient à plusieurs
groupes sociaux.
b) Des groupes sociaux à la structure sociale et à la stratification sociale
La structure sociale correspond à la répartition de la population en groupes sociaux différenciés au sein d’une société donnée.
Si ces groupes sociaux sont hiérarchisés selon le pouvoir qu'ils détiennent et/ou la richesse économique qu'ils concentrent et/ou le
prestige qu'ils dégagent, on parlera ………………………………………………………………….
Il existe donc tout un ensemble possible de stratification sociale selon les époques et les pays.
Au sens large, la stratification sociale désigne ………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………………. La stratification
dépend alors des critères que l'on adopte pour classer les individus. Les ………………….. (dans l’ancien régime), les
………………………….. (en Inde, abolies officiellement en 1948) en sont des exemples (stratification sociale de droit). Les
…………………………………….. (dans les sociétés industrielle ; stratification de fait) en sont un autres.
Au sens étroit, la stratification ……………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………… en fonction de d'un ou plusieurs critères simples comme le revenu,
la profession, le pouvoir ou encore le prestige. Dans ce cas, on insiste plus sur la continuité que les oppositions. Dans la conception
américaine, on observe la superposition des classes sans insister sur leurs relations.
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A. Les inégalités économiques en France aujourd’hui
1) Les inégalités de niveau de vie en France en 2013
Document 2
Distribution des niveaux de vie
On observe en France en 2013 que les 10% des ménages les plus pauvres ont un niveau de vie par UC d’au maximum ………………….. €.
En France, en 2013, les 10% des ménages les plus pauvres ont donc un RDB par UC inférieur ou égal à ………………………..
On observe en France en 2013 que les 10% des ménages les plus pauvres ont un niveau de vie par UC d’au minimum …………………. €.
En France, en 2012, les 10% des ménages les plus riches ont un RDB par UC supérieur ou égal à …………………………. €
On observe en France en 2013 que les 10% des ménages les plus pauvres ont un niveau de vie par UC ……………………………………
plus faible que les 10% des ménages les plus riches.
Niveau de vie moyen
On observe en France en 2013 que les 10% des ménages les plus pauvres ont en moyenne un niveau de …………………… . On observe
en France en 2012 que les 10% des ménages les plus pauvres disposent en moyenne d’un RDB par UC de ……………………. €.
On observe en France en 2013 que les 10% des ménages les plus riches ont en moyenne un niveau de ……………………..€. On observe
en France en 2012 que les 10% des ménages les plus riches disposent en moyenne d’un RDB par UC de ……………………….
On observe en France en 2013 que les 10% des ménages les plus riches ont un niveau de vie moyen …………………………. fois plus
élevé que les 10% des ménages les plus pauvres.
2) Les inégalités de patrimoine brut en France en 2010
Document 3
On observe en France qu’en 2010 le patrimoine brut moyen est de ………………………………………. € par ménage.
On observe également des inégalités. Ainsi, si les 10% des ménages les plus pauvres possèdent un patrimoine inférieur ou
égal à …………………………………….. les 10% des ménages les plus riches (D10) possèdent un patrimoine supérieur ou égal à
………………………………….. € soit un écart interdécile d’au moins 1 pour ……………… Ces inégalités entre les ménages
proviennent de plusieurs critères qui se croisent.
On observe que les inégalités de revenus et les inégalités de patrimoine sont liées. En effet, logiquement les titulaires des plus
hauts revenus ayant une capacité à épargner plus forte, disposent aussi du patrimoine le plus important.
Ainsi, on remarque qu’en France en 2010, les 25% des ménages disposant des plus bas revenus possèdent en
moyenne un patrimoine de ………………………… tandis que les 25% des ménages disposant des plus hauts revenus possèdent en
moyenne un patrimoine de ……………………… € soit …………………. fois plus.
Parmi les 25% des ménages disposant des plus bas revenus il existe des disparités puisque les 10% les moins
favorisés en termes de revenus de ces ménages possèdent un patrimoine maximum de ………………….. tandis que les 10% des
plus favorisés en terme de revenu parmi ces ménages possèdent un patrimoine supérieur ou égal à …………….. soit un rapport
interdécile d’au moins …………….
Parmi les 25% des ménages disposant des revenus les plus élevés il existe également des disparités puisque les 10%
les moins favorisés en terme de revenu de ces ménages possèdent un patrimoine inférieur ou égal à ……………. tandis que les
10% des plus favorisés en terme de revenu possèdent un patrimoine supérieur ou égal à …………………. € soit un rapport interdécile
de ……………….
3) Les inégalités de revenus et de patrimoine : CONCLUSION
Document 4
En France en 2012, en ce qui concerne le Revenu Disponible Brut par UC les 10 % des ménages les plus pauvres en France
disposent de ………………… % de celui-ci. Les 30% des ménages les plus pauvres de partagent quant à eux ………..% du niveau de
vie global. La moitié des ménages les plus pauvres en France disposent de ………..% du niveau de vie national tandis que les 50%
des ménages les plus riches se partagent ………..% de celui-ci . Les 10 % des ménages les plus riches disposent de ………..% du
revenu national disponible.
En 2010, en ce qui concerne le Patrimoine Brut, les 50% des ménages les plus pauvres se partagent…………… % du
patrimoine national, les 80% des ménages les plus pauvres se partagent ……………. % du patrimoine brut national. Tandis que les
10% des ménages les plus riches se partagent à eux seuls ……………. % du patrimoine national détenu par les ménages.
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4) Comparaisons internationales
En classe
L’analyse des strobiloïdes nous montre que : ……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………..
De même l’analyse des écarts inter-déciles de RDB entre certains pays nous montre que : ……………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………….………….
………………………………………………………………………………………………………………………………….………….
Par ailleurs si on observe les disparités salariales en 2009 des hommes travaillant dans le secteur privé et à temps complet on
remarque que : ……………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………..
On observe des inégalités très marquées …………………………………………………………………………………………
…………………………………………………….. Par exemple au Brésil, les 20% les plus riches disposent d’un revenu
………………… supérieur à celui des plus pauvres (……………… aux Etats-Unis). En revanche les pays les inégalités sont les
moins fortes sont : ………………………………………………………………………………………………………………..…….
Les pays de l’Europe du Nord / Sud de l’Europe sont des pays où les inégalités sont les moins marquées, contrairement aux
pays du Nord / Sud de l’Europe. Relativement aux autres pays, les inégalités de revenu en France sont fortes / faibles et supérieures /
inférieures à la moyenne des pays membres de l’OCDE.
B. Au-delà des inégalités économiques, la diversité des inégalités sociales en France aujourd’hui
1) Les inégalités dans les pratiques sociales, l’exemple des vacances
En France sur 100 ménages ayant des bas revenus ………….. seulement sont partis en vacances en 2013, contre ………….
pour les ménages ayant de hauts revenus soit plus de ………………….. fois moins
2) Les inégalités face au logement
On observe que plus un ménage est pauvre plus / moins ses risques d’habiter un logement surpeuplé sont importants. Ainsi,
parmi les 10% des ménages ayant les plus faibles revenus près ………………………….. réside dans un logement surpeuplé, tandis
que ce n’est les cas que de ………………… des 10% des ménages les plus riches, dont ……………… vivent d’ailleurs dans un
logement sous-peuplé.
3) Les inégalités scolaires
En 1998-1999, les enfants dont les parents font partie des 10% des ménages les plus pauvres sont sortis du système scolaire
en moyenne à l’âge de ……………… ans tandis que la moyenne d’âge de sortie des enfants des 10% des ménages ayant les revenus
les plus élevés est supérieure à …………… ans. L’écart est donc d’au moins …………………
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3) La société industrielle est scindée en deux classes …
Même s'il reconnaît l'existence de plusieurs classes, lorsqu’il s’agit d’expliquer le fonctionnement du Mode de Production
Capitaliste K. MARX ne distingue finalement que deux classes sociales :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
et ce en fonction d’un critère de démarcation objectif
Dans la société industrielle la bourgeoisie possède ……………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
tandis que les prolétaires possèdent …………………………………………………………………………………………………
Néanmoins, selon Karl Marx, le Mode de Production Capitaliste se distingue des autres modes de production, non pas par la
propriété privée des moyens de production, mais par le salariat, c’est à dire par le fait qu’il existe un marché du travail sur lequel le
travail est considéré comme une marchandise quelconque rétribuée sous forme d’un prix (mise en place du …………………………..)
En fait, ce que dénonce Marx, c'est moins le fait que la force de travail de l'ouvrier soit achetée par le capitaliste mais la
manière dont celle-ci l’est. Ainsi, alors que les apparences semblent montrer une égalité de droits et de devoirs pour les deux classes :
les ouvriers travaillent et en contrepartie perçoivent un salaire, en contrepartie duquel le capitaliste est propriétaire de la production ; il
se trouve que le travail a la propriété de créer plus de valeur que n’en nécessite sa reproduction, c’est la ……………………………….
Autrement dit, la valeur d’usage de la force de travail est …………………………………. à sa valeur d’échange.
Or, cette plus-value qui appartient aux ………………………………..est accaparée par les …………………………….
Dans la mesure ces derniers rémunèrent la force de travail au minimum de subsistance pour assurer sa reproduction
(………………………………………) et non à la valeur réellement créée par elle (………………………………………..).
Ainsi et plus précisément le propre du MPC est d’aliéner le détenteur de la force de travail de trois manières :
- Le salarié est dépossédé du fruit de son travail qui revient à l’employeur. Plus précisément Marx parle d’une double
dépossession : la propriété du travail lui est retiré et la finalité du travail par le biais de la décomposition des tâches lui est
retirée.
- Le salarié est forcé de travailler pour subsister (en effet il est payé au …………………………………………………….)
- La concurrence qu’organise le capitaliste sur le marché du travail émiette les ouvriers et empêche toute révolte.
De plus selon Marx, le capitaliste va pouvoir transformer en capital la plus-value issue de l’exploitation des ouvriers. Ainsi, le
produit du travail devient lui-même l’instrument d’exploitation de la force de travail.
Marx dénonce donc l’existence de rapports de domination dans le système capitaliste. Des rapports de domination au niveau
économique (les bourgeois ont le pouvoir de cision et possède les moyens physiques de production), au niveau social (les goûts
sont des goûts bourgeois et le mode de vie bourgeois est consi comme supérieur), au niveau idéologique (le libéralisme
économique et le conservatisme social dominent la pensée) et au niveau politique (les partis au pouvoir fendent les intérêts de la
classe dominante et l’Etat est un Etat bourgeois).
4) …. Toutefois, il ne saurait exister de classe sociale sans conscience de classe
Néanmoins, au-delà des rapports de production que nous venons de décrire, pour Marx il ne saurait véritablement y avoir de
classes sociales sans "conscience de classe". En effet, il ne suffit pas, pour constituer une classe, qu'un groupe d'individus occupent la
même position objective dans la structure de la société (classe …………………………) mais, encore faut-il que
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
En fait, pour K. Marx une classe se définit par la présence même d'une …………………………………… : l'on passe alors
de la classe sociale ………………. à la classe sociale ………………….
Une classe sociale revêt selon Marx deux dimensions. Elle regroupe l’ensemble des individus qui occupent la même place dans
le rapport de production et qui au final connaissent les mes conditions matérielles d’existence (niveau de vie) et les mêmes
modes de vie (C’est la classe …………………………….) . Et qui ont conscience de partager des intérêts communs et
s’organisent pour les défendre. (C’est la classe …………………………….)
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