A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2008 : 93ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 93 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Mardi 20 Janvier 2009 Retrouvez les news sur : http://www.collectifvan.org GENOCIDE ARMENIEN/TURQUIE/ALLEMAGNE Le Hitler turc avait noté 972 246 victimes arméniennes Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le journal Milliyet a publié en turc une interview de Murat Bardakci, concernant la publication qu’il vient de faire des cahiers de Talat Pacha, principal instigateur du génocide des Arméniens en 1915/1916. Membre éminent du Comité Union et Progrès, Ministre de l’intérieur du gouvernement Jeune-Turc, le « Hitler turc » avait, jour après jour, scrupuleusement consigné par écrit les déportations de ses victimes arméniennes et en était arrivé au chiffre de 972 246 personnes arméniennes déportées. Soulignons que dans le livre reproduisant ses cahiers, Murat Bardakci indique que Talat donne les chiffres des Arméniens des grandes villes situées dans les frontières actuelles de la Turquie. Bardakci annonce que deux pages avaient été déchirées (par le passé) et qu’il a lui-même délibérément censuré deux pages de plus… Il manque donc déjà 4 pages de chiffres. En plus, n’y sont pas mentionnées les régions se trouvant actuellement hors de Turquie (surtout les territoires de l'ouest de l’Empire ottoman). Ce témoignage précieux indique donc que le chiffre minimum du génocide des Arméniens, est de 972 246 victimes arméniennes, mais que toutes n’ont pas été comptabilisées. Il faudrait en effet savoir comment le recensement a été conduit avant les déportations. Selon les mentalités du lieu et de l’époque, on peut supposer que seuls les hommes adultes ont été comptabilisés : en effet, l’une des préoccupations des Unionistes était de récupérer les biens des Arméniens. Dans la mesure où les femmes n’étaient pas susceptibles de posséder de terres ni de maisons (qui se transmettaient aux fils), elles n’ont vraisemblablement pas été comptées dans le recensement prégénocide. Alors qu’elles l’ont été (ainsi que les enfants), dans les chiffres recensant les survivants après les déportations. Le nombre des Arméniens exterminés lors du génocide de 1915 ne peut donc pas se déduire par une simple soustraction comme Murat Bardakci le fait. On relève dans cette interview, les contradictions symptomatiques de la schizophrénie qui frappe les intellectuels turcs. Descendant d’Unioniste (« Le père de son père était un proche compagnon d'arme d'Ataturk, devenu par la suite le préfet de Konya, Cemal Bardakci. »), et fervent admirateur du Comité Union & Progrès, Murat Bardakci défend la thèse officielle turque (« 1915 n’était pas un génocide », « ce sont les Arméniens qui ont commencé ») mais donne dans le même temps des éléments réels qui contredisent le discours officiel et accréditent (malgré lui ?), l’existence du génocide arménien… Sans doute, en tant que petitfils d’un membre du Comité Union & Progrès, Murat Bardakci est-il bien placé pour savoir que sa propre famille s’est enrichie avec les biens volés aux Arméniens : ceci explique qu’il continue à défendre encore le crime, ayant lui-même profité de ses « bienfaits »… Notons cependant que Murat Bardakci avait participé à un débat télévisé avec le très négationniste ex-Président de l’Institut turc d’Histoire, Yusuf Halacoglu. Ce dernier y minimisait le chiffre des morts tandis que Bardakci répondait d’un air moqueur : "monte, monte, c'est largement supérieur à 300 000"… D’ordinaire, nous essayons de vous proposer des traductions faites directement à partir de la langue originale, mais cette fois-ci, le Collectif VAN vous propose la traduction d’une synthèse résumée, déjà préalablement traduite du turc en anglais, avec certaines des notes du traducteur initial, John Havoonjian. Nos remerciements à Christine Gardon pour son travail de traductrice de l’anglais vers le français et à nos sympathisants turcophones qui nous permettent de vous proposer des introductions explicatives et de compléter ainsi le résumé ci-dessous. == Extraits des commentaires de Murat Bardakci parus dans le journal Milliyet concernant la publication du "Livre Noir" de Talat Pacha 12 janvier 2009 Milliyet - L’information la plus importante se trouve page 108; elle concerne la différence (972 246 personnes) entre la population arménienne avant et après la déportation. Le livre montre en détails combien d’Arméniens de chaque vilayet ont été déportés, et combien ont été transférés dans d’autres vilayets, etc. - On ne peut déterminer avec exactitude ce qu’il est arrivé à ces 972 246 personnes qui ne sont pas comptabilisées pendant une période de huit ou neuf mois. Certaines de ces personnes ont été tuées pour des raisons diverses, d’autres ont émigré en Russie, en Amérique du Sud et en Europe, d’autres sont peut-être simplement décédées. . [Nota John Havoonjian : aucune allusion directe aux massacres brutaux, et pas de suggestion quant à la proportion de ceux encore en vie et de ceux qui sont morts - pas d’acceptation du fait que la majorité a été exterminée...]. À la fin de 1918, certains Arméniens sont revenus - tout cela est documenté; et l’on peut faire des recherches à ce sujet, car c’est facile à faire. [Nota John Havoonjian : Ceci est survenu pendant le mandat des Alliés - surtout pendant le mandat français en Cilicie.] - Qu’est-ce qui va changer à présent que nous avons ce chiffre de 972 236 ? C’est la question : jusqu’ici, l’une des parties donne le chiffre de1,5 million de morts, de l’autre il y a des gens ignorants qui disent que le nombre d’Arméniens tués est de 400 000. Une partie considère que l’autre est idiote. Je ne veux pas prendre part à ce jeu stupide sur les chiffres; je ne fais que présenter un document sur ce point. [Nota John Havoonjian : Ce qui amène la question, pourquoi ces documents ne sont publiés que maintenant] - Et ce sont les chiffres donnés par Talat Pacha ? Bien sûr, puisque c’était lui l’architecte de cet événement; peu importe qu’il ait été un bon ou un mauvais architecte, à cet égard ses documents sont les seuls documents véritables. Là repose toute la question. - Des réactions à ce livre ? Les deux côtés - surtout de la part des militants des deux côtés émettront des objections sur les chiffres donnés dans le livre : c’est moins que l’estimation avancée par les Arméniens, et plus que le nombre accepté par les Turcs. [Nota John Havoonjian : Bien que le chiffre de 972 236 soit censément soutenu par des programmes détaillés vilayet par vilayet, on peut se demander s’ils sont vraiment fiables. Et s’ils prennent en compte les 30 plus grands centres urbains peuplés par les Arméniens, qu’en est-il des régions moins peuplées.] - Utilisation du terme "revendication de génocide" au lieu de "'prétendu' génocide“ ? "sozde soykirim" ("prétendu génocide") est un terme connoté, et non une vraie expression turque. Je suis aussi contre l’utilisation du terme "génocide" ; 1915 n’était pas un génocide. Nous pouvons utiliser deux termes : soit le terme officiel "déportations" ou "tueries mutuelles/réciproques" ("karsilikli mukalete" est la phrase utilisée). [Nota John Havoonjian : toujours ces deux mêmes cacophonies, intitulées avec à-propos : "déception officielle" et "obscurantisme sélectif, sournois" respectivement... Notons seulement que les concepts tels que l’intention, la motivation, l’équité, et la proportionnalité ne sont pas indiqués.] - A propos de la reconnaissance du génocide; et les conclusions de tout cela : Peu importe vraiment si les USA reconnaissent le génocide ou non. Il y a déjà 20 pays qui l’ont reconnu; quel a été le résultat ? J’espère que chaque pays le fera et nous serons délivrés de cette paranoïa. - Vous dites que cela peut empirer; que peut-il se passer ? Il n’y aura pas (ils ne peuvent pas ?) de réclamations de terre; mais des demandes de compensations, il y en aura. Si nous continuons avec cette mentalité, cela [Nota John Havoonjian : les compensations ou les réclamations ?] arrivera malheureusement. - Alors, est-ce que de telles demandes de compensation seront honorées ? Non, la Turquie ne donnera aucune compensation; parce qu’une telle position ouvrirait à nos droits à des compensations. Au minimum, n’oubliez pas les Balkans. Mais bien sûr, cela continuera à être le sujet de discussions et débats. Nous serons engagés sur cette question pendant encore 50 ans. Ce problème ne prendra jamais fin. Il ne finira jamais, parce que la Turquie n’acceptera pas qu’une telle chose [le génocide] se soit passée, et l’autre côté n’oubliera pas. Et les deux parties ont raison (hakli). - La page 108, et les autres documents sont entre mes mains depuis 26 ans. Le cahier noir de Talat Pacha [appelé "Livre Noir "] et d’autres documents ont été découverts [par hasard par Mme Talat dans la poche intérieure d’une vieille valise] en 2005. C’est la copie personnelle de Talat Pacha, qui contient 77 pages. Ce cahier décrit les variations de population de 1876 à 1916. Il contient également des informations sur les migrations des Turcs, des Arabes et des Grecs, dues aux guerres. Toutes ces informations sont incluses dans le livre publié. - On dirait que c’est 400 000 dans le livre de l’État-major [comparé à vos 972 246]. Est-ce que vous pensez que les chiffres que vous avez eu sont aussi entre les mains de l’État Major ? L’État-major a publié des documents très importants. Là, il existe une différence du chiffre de l’émigration forcée de 400 000 ; parce que dans ce document certaines régions d’où les Arméniens ont été forcés d’émigrer, n’ont pas été remplies. Par exemple, à Hudavendigar, il est dit que le nombre est de 59 000. Il en reste 2 800. Cette partie manque, et ces gens semblent être là. Le document n’a pas été complété. Et [c’est pourquoi] la différence fait descendre le chiffre à 400 000 [plutôt que 972 246]. Ce que j’ai, c’est la version complète du document que possède l’État-major. Cependant, je ne sais pas si l’État-major a ce document complété ou s’il l’a publié. [Nota John Havoonjian : Remerciements à Mme Yasemin Demir qui a fourni la traduction de cette section importante. En lisant, j’ai senti que M.Bardakci répondait avec précaution et un peu gêné en ce qui concerne l’État-major]. - Dans l’épilogue il y a une note qui dit: "Pendant la période des déportations, le rôle des officiers allemands dans l’armée ottomane est toujours caché derrière un rideau opaque". Que disent les archives allemandes à ce sujet ? Je ne sais pas; parce que les documents militaires liés à cette période ne sont pas encore accessibles au public. Et je me demande pourquoi ceux qui ont initié la campagne d’excuses ne veulent pas que ces documents soient rendus publics. Quant aux déportations, d’un point de vue de la logistique, c’est quelque chose que nous n’aurions pas pu faire tout seuls pendant cette période. Le planning logistique : nous l’avons fait avec les Allemands. Il est bien connu que les Allemands ont beaucoup aidé. Mais après avoir été impliqués dans le génocide des juifs, les Allemands ne veulent pas être impliqués dans cette déportation ; et c’est pour cette raison qu’ils ne les ouvrent pas [leurs archives]. De plus, il y a une chose très intéressante : Les défenseurs turcs en dehors du pays ont tous reçu des fonds émanant de fondations allemandes- écrivez cela en marge. - Diverses inquiétudes sur les archives arméniennes et turques (ottomanes) : Il n’y a pas d’archives en Arménie [sur les déportations]. Les déportations des Arméniens ont eu lieu en Turquie, nous avons les documents à ce sujet; quelles archives pourraient avoir les Arméniens sur ce point ? Quant aux archives turques, j’ai dit pendant des années qu’elles étaient ouvertes au public ; cependant, il y a des choses importantes qu’on ne peut pas trouver - ou plutôt, qu’ils ont cachées. Les registres de la population [le recensement ?] manquent; nombre 40 mille, mais pas là. Les documents traitant du déplacement (Sevk) ne sont pas accessibles. Certains prétendent même qu’ils n’existent pas [détruits/perdus ?]. A cause des pressions émanant de ceux qui sont "plus royalistes que le roi", ces deux types de documents les plus importants ne sont pas, jusqu’à ce jour, ouverts au public. Nous savons que de tels documents doivent exister, parce que d’autres documents y font référence. Par exemple, il y a la trace d’un ordre du gouvernement qui dit : "vous devez garder un registre du nombre d’Arméniens qui arrivent dans vos vilayets, et nous les envoyer. Ce sont ces registres/livres précisément que nous ne pouvons pas consulter. On se demande quelles informations [accablantes] se trouvent dans ces documents [manquant] ? Laissez-moi vous dire messieurs, que la Turquie n’a aucune raison d’avoir peur des informations regardant les déportations. Il est impératif que cette questions soit débattue par les hommes politiques, les autorités, les journalistes, les chercheurs et les universitaires qui ont une vue ouverte du monde. Cela ne peut être accompli avec peur et dans une perspective étriquée. Une telle approche nous déshonorerait aussi. [Nota John Havoonjian : Pourquoi ne pas prendre en compte - voire accepter- les témoignages oculaires, les recherches historiques et l’historiographie de la majorité des historiens dans le monde, et des diplomates, y compris les conclusions de l’Association des Chercheurs sur les Génocides.] - Questions et problèmes liés aux recherches dans les archives : Chaque pays a un système unique d’archives. Les archives ottomanes sont les archives les plus riches du monde, les deuxièmes en importance (en concurrence avec les archives anglaises). Mais notre grande chance, c’est le fait que ces historiens qui prônent un génocide ne sont pas familiers avec le système d’archivage ottoman. [Nota John Havoonjian : Est-ce qu’il exprime sa joie du fait que les historiens ne peuvent trouver les documents appropriés, ou qu’ils sont incapables de lire ou de comprendre correctement les documents écrits en turc ottoman ; ce qui permet aux négationnistes de les interpréter en fonction de leurs thèses.] Parce que ces historiens commencent par la fin : "Il existe telle ou telle décision sur les déplacements, tel ou tel ordre a été donné, telle référence est faite sur certains registres; où sont-ils ?", si ces registres ne sont pas trouvés, nous serons très gênés. Est-ce que je me fais bien comprendre ; c’est très important. Dans le système ottoman, tout ce qui appartient aux employés du gouvernement est consigné de l’âge de 16 ans à l’âge de 60 ans environ ; chacun peut trouver ce qu’il cherche s’il connaît bien le système d’archivage. Mais, si on ne trouve pas l’information que l’on recherche, ce n’est pas intentionnel. Chaque pays a son propre système d’archives. [Nota John Havoonjian : On se demande à quelle catégorie de chercheurs appartiennent Vahakn Daderian, Taner Akcam, Halil Berktay et Andonian, selon M. Bardakci - et qui sera le juge ultime.] - Est-ce que la question du génocide arménien relève uniquement d’un débat d’historiens ? Le problème arménien va au-delà de la dimension/capacité (boyut) des historiens. [Nota CVAN : effectivement ! Même si Murat Bardakci ne précise pas qu’il s’agit aussi et surtout d’un problème politique] - Qui donne l’ordre d’ouvrir les archives : le Premier ministre ou l’État-major ? Ni l’un ni l’autre. Mais malheureusement, certains leur recommandent; c’est le problème. "Il n’existe rien de tel" disent-ils. Et ils ont peur également... Ils ne font aucun effort, parce qu’ils ont peur qu’il en résulte quelque chose de négatif (s’ils les ouvrent). Lorsqu’ils ont parlé du 'dernier télégraphe' [de Talat Pacha], ça a été le délire dans le centre des archives : "comment une telle chose peut-elle se produire"? Il existe de telles peurs et des événements bizarres se produisent. Et, il y a aussi eu des erreurs pendant le processus de translittération avec l’alphabet latin du contenu de ce télégraphe, - ce qui a eu comme résultat un autre tohu-bohu [Kiyamet]. En ce qui concerne 'l’épisode du télégraphe', s’ils avaient regardé l’original [en turc Osmanli], ils auraient su qu’il n’existait pas une chose telle qu’un génocide. Ceux qui affirment qu’un génocide a eu lieu, n’ont aucune connaissance des archives - ils n’y sont même pas allés. [Nota John Havoonjian : il suffit de dire qu’il y a eu plusieurs historiens, y compris des historiens arméniens, qui étaient capables de lire le turc ottoman - en raison de leur connaissance de l’arabe (dans certains cas)] . - Ne peut-on rechercher une intention [de génocide] quand on sait que des gens sont déportés [dans des conditions difficiles et dangereuses ?] Pourquoi faut-il qu’il y ait intention ? Cela a pris du temps avant qu’ils prennent la décision de déporter les Arméniens. Ces choses se sont passées longtemps après l’insurrection [des Arméniens]. Les commandants turcs de l’armée à la frontière russe avaient télégraphié à Istanbul que "que si des précautions/arrangements doivent être pris [soit disant pour protéger les villages turcs des attaques des révolutionnaires arméniens qui molestaient les femmes turques, les jeunes filles, les enfants et qui tuaient des gens sans discrimination], nous serons obligés de faire reculer l’armée" derrière Van. Elle [la déportation] a été faite selon ces considérations; à part cela, il n’existe aucune intention. [Nota John Havoonjian : ne serait-ce pas juste de dire aussi que Enver et Talat ont utilisé cela comme une excuse qui leur permettait de ne pas perdre la face étant donnée la destruction de l’Armée Turque de l’Est ? De plus, il était évident que c’était une tentative de nettoyage ethnique - basé sur le fait que les Arméniens, et les autres groupes ethniques chrétiens - ont été déracinés des villes et régions qui étaient loin des sites en guerre à l’époque. Pour couronner le tout, même les survivants du génocide n’ont pas eu la permission de rester en Turquie en tant que membres officiels de la nouvelle République turque - La Turquie pour les Turcs uniquement. Comme les musulmans non turcs (tels que les Kurdes, les Tcherkesses et les Alevis) le découvrent plus tard... ] - Autres commentaires de M. Murat Bardakci sur ces points : Je ne dis pas "ils ont très bien fait [de déporter les Arméniens]", je dis simplement "ils ont fait ce qu’il était nécessaire de faire". Mais pour commencer avec Taner Akcam et en remontant jusqu’aux autres, pas un d’entre eux ne peut lire les documents. Pas seulement ce document, ils sont incapables de lire tout document ancien; mais ils émettent des jugements. Alors que cela peut être fait en lisant les documents, en se basant sur des faits. Cela ne peut pas être fait par des pseudo intellectuels qui forgent des opinions [non fondées]. - Ceux qui ont signé le texte de l’excuse et la plupart de ceux qui pensent comme eux disent la chose suivante (et pose la question suivante) : laissons de côté toutes les informations et les documents appartenant à la période ottomane, le fait qu’ils ont été près d’un million et demi d’Arméniens, maintenant ce nombre est de soixante mille. N’est-ce pas une question dramatique en elle-même ? Cela n’est-il pas suffisant pour infliger de la douleur/tristesse ? Bien sûr c’est dramatique. On aimerait que ces événements n’aient jamais eu lieu. Personne ne peut nier cela. Mais pourquoi pensent-ils de façon unilatérale ? Pourquoi ne mentionnent-ils pas qu’il n’y a plus de musulmans qui vivent dans les Balkans et le Caucase. C’est l’essentiel de la question. Vous oubliez toutes les déportations et tous les exils, et pour une raison X, vous ne vous souvenez que d’un seul fait; et vous accordez toute votre attention à la déportation des Arméniens uniquement ? Je considère une telle entreprise comme une intention préméditée. Mettons-nous d’abord d’accord sur ce point, ensuite nous pourrons parler de la phase de chagrin. - Plus de commentaires sur la situation des Arméniens : Quant aux allégation comme quoi les déportations des Arméniens était destinées à faire de la place aux autres [exilés des Balkans], je me suis mal exprimé ! Ne l’envisagez pas ainsi. La déportation était la politique normale des Ottomans pour installer des populations. Cela remonte à la politique romano byzantine. Pour finir, vous ne transférez pas un peuple d’un pays à un pays différent; mais vous le transférez d’un endroit à un autre dans le même pays - c’est toute la question. [Nota John Havoonjian : Si je comprends correctement M. Bardakci, ce que les Arméniens ont subi est tout simplement un transfert d’une partie de l’Empire ottoman à une autre - le fait que les Arméniens sont arrachés à leur terre ancestrale millénaire vers une région qui appartient à des Arabes, ne le dérange pas. Ni le fait qu’ils laissent derrière eux leurs maisons, leurs biens, leurs magasins, écoles, églises, fermes, terres agricoles… et qu’on les embarque pour un long et pénible « voyage » - empli d’agonies, la soif, la faim, les viols, les meurtres, - et s’ils ont la chance de survivre, ils finissent dans le désert de Deir-El-Zor.] Et ce n’est pas vrai que les musulmans restant se sont grandement enrichis [après avoir la main sur les biens personnels et immobiliers que les Arméniens avaient laissés]. Un autre sujet de discussion est : qui a commencé ? Si les Turcs avaient commencé, je l’aurais dit; mais ce sont les Arméniens qui ont commencé. A cette époque, l’indépendance était à la mode. Après la guerre d’indépendance des Grecs de 1820, l’Empire est entré dans une période de dissolution : Bulgares/Arabes. L’idée d’une Arménie indépendante a germé dans les années 1870 [sûrement après le Tanzimat] - 50 ans après l’insurrection grecque. Bien sûr, l’insurrection grecque et les autres étaient toutes dues à la révolution française. [Mais, la plus sanglante fut celle des Arméniens] Parce qu’ils étaient les derniers. Et il y a cela : dans tous les autres cas, notre armée a été battue, et nous avons été forcé de reconnaître leur indépendance. Dans le cas des Arméniens, cela ne s’est pas passé ainsi; c’était juste une tactique de hit-and-run.[ Nota John Havoonjian : Je suis content de voir que M. Bardakci admet que ce n’était pas une lutte totale pour l’indépendance arménienne, mais seulement une tactique de "hitand-run". Avec ses propres mots : "Nous ne savons pas [si la populace arménienne a coopéré avec les insurgés]; nous ne savons pas avec certitude qui a soutenu ces rebelles".] - Pourquoi les femmes, les enfants, les vieux et les autres [malades et infirmes] qui n’étaient pas liés aux Dachnak, ont aussi été soumis aux déportations ? [Un exemple, supposons qu’un groupe d’amis (y compris, femmes, enfants et vieux) sont dans un minibus, avec des armes dans les mains; s’ils sont arrêtés par la police ou par l’armée, est-ce qu’on va leur dire : "Que les dames aillent de ce côté, pour que nous puissions vous tuer ?'" C’est aussi simple que cela [...]. C’est ce qui est laid dans la guerre; et cette période était une période de guerre. Mais ne tirez pas de fausses conclusions de ce que je dis : "les déportations étaient une bonne chose, nous avons nettoyé" - ce n’est pas ce que je dis. Ce fut une grande détresse des deux côtés, plus grande bien sûr pour les Arméniens. Mais cela s’est passé. Parce que, Messieurs, la règle est ainsi en histoire : il vous faut juger les événements en fonction des conditions de l’époque. Parce que si vous évaluez selon les conditions d’aujourd’hui, vous en tirerez les mauvaises conclusions. - Opinion et sentiments de M. Murat Bardakci sur les Ittihadistes : Des gens honnêtes, les Ittihadistes. J’aime les Ittihadistes, laissez-moi vous le dire. Ma famille est aussi Ittihadiste. Et ils ont fait ce qu’il était nécessaire de faire. [s’adressant au journaliste de Hurriyet] Vous parlez 'avec la bouche des autres'. Pendant la guerre des Balkans, comparées à la misère/détresse subie par notre population musulmane, les déportations des Arméniens ne sont rien. Mais voilà, notre mémoire est si limitée; le savoir nous manque. Les Ittihadistes sont des gens de bonne intention/foi. Regardez autour de vous, il n’y a pas de riches Ittihadistes. C’était des gens honnêtes; idéalistes [sic! ] ©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN, d’après une traduction du turc de John Havoonjian - 19 janvier 2009 - http://collectifvan.org/ http://www.haber3.com/news_detail.php?id=439284 USA Obama, premier président noir des Etats-Unis Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - A midi, heure de la côte est, (18 heures, heure de Paris), Barack Obama prêtera serment, mardi 20 janvier à Washington, en tant que 44e président des Etats-Unis d'Amérique. A l'occasion de l'investiture de Barack Obama, le Collectif VAN vous propose de relire des extraits de l'article "Le bon sens d'Obama sera bientôt mis à l'épreuve..." de Robert Fisk, paru le 30 décembre 2008, concernant l'une des promesses de campagne du candidat démocrate : la reconnaissance officielle par les Etats-Unis, du génocide arménien de 1915, perpétré (et toujours nié à ce jour) par l'Etat turc. Mais au-delà des réussites ou échecs à venir de l'équipe Obama, saluons aujourd'hui la victoire sur le racisme que représente l'élection du premier président noir des USA. 30 décembre 2008 Comment peut-on croire en un "progrès" quelconque au Moyen-Orient ? FISK Robert Le Grand Soir Extraits : "Le bon sens d'Obama sera bientôt mis à l'épreuve à peine trois mois après son investiture, quand il aura une petite promesse à tenir. Eh oui, c'est cette maudite commémoration le 24 Avril du génocide Arménien, quand les Arméniens se souviennent des 1,5 millions de leurs compatriotes - citoyens de l'Empire Ottoman massacrés par les Turcs lors de l'anniversaire du jour de 1915 où les premiers professeurs, artistes et autres Arméniens furent emmenés pour être exécutés par les autorités Ottomanes. Bill Clinton a promis aux Arméniens que s'ils l'aidaient à se faire élire, il appellerait cela un "génocide". George Bush a fait de même. Et Obama aussi. Les deux premiers n'ont pas tenu parole et ont parlé de "tragédie" plutôt que de "génocide" une fois les votes obtenus, parce qu'ils étaient effrayés par tous ces généraux Turcs brailleurs, sans parler - dans le cas de Bush - de l'accès aux routes de Turquie pour le ravitaillement de l'armée US. "Les routes, etc." comme Robert Gates l'a dit avec une ironie la plus terrible de l'histoire, celles-ci étant justement les mêmes "routes, etc." qu'ont emprunté en 1915 les Arméniens en marche vers leur mort [1]. Et M. Gates sera là pour le rappeler à Obama. Aussi je vous parie - je parie sur la tête du chat de la maison - que le 24 avril, Obama trouvera que le "génocide" est une "tragédie". Par chance, en voyage vers Istanbul un peu plus tôt dans le mois, j'ai feuilleté le magazine de bord de la Turkish Airlines et j'ai trouvé un article sur la région historique de Harput. L'article décrivait Harput comme "Le jardin sauvage de l'Asie", "une station de vacances à la mode", "où les églises à la gloire de la Vierge Marie s'élèvent à côté des tombes des ancêtres de Mehmet le Conquérant". Bizarre toutes ces églises n'est-ce pas ? Et vous devez vous creuser la tête pour vous souvenir que Harput fut le coeur du génocide des Arméniens chrétiens, la ville d'où Leslie Davis, le courageux consul Etasunien d'Harput, fit parvenir les dépêches accablantes de son témoignage oculaire des hommes et des femmes arméniens massacrés dont il voyait les cadavres de ses propres yeux. Mais je devine que tout cela gâcherait l'effet "Jardin sauvage". C'est un peu comme si on invitait des touristes dans la ville Polonaise d'Oswiecim - en omettant de dire que son nom Allemand est Auschwitz." Traduction Laurent EMOR pour le Grand Soir http://www.legrandsoir.info/ Lire l'article entier sur : Le bon sens d’Obama sera bientôt mis à l’épreuve... http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=25359 Obamania et racisme par Pascale P., Historienne 19.01.09 Devant l’« Obamania » qui se joue actuellement sur nos écrans télévisés, il est nécessaire de s’interroger : en quoi son élection est-elle historique ? N’est-il pas issu du sérail des grandes universités dont provient la majorité des politiques américains ? Est-il de nationalité étrangère ? Est-il issu de l’immigration ? Certes, il a vécu plusieurs années à l’étranger mais n’a-t-il pas été éduqué par sa mère et ses grands parents américains ? En quoi est-il différent des présidents qui l’ont précédé ? Si l’on s’en tient uniquement aux propos tenus par M. Obama, ses idées ne sont en rien libérales. Selon lui, "la religion constitue un rempart, c'est un fondement quand toutes les autres choses ne vont pas". Il est favorable au droit à l'avortement mais "ceux qui sont opposés à l'avortement devraient pouvoir continuer à contester légalement la loi et essayer de la changer". N’a-t-il pas affirmé, à propos du sida, que l'abstinence sexuelle était une "composante importante" pour prévenir cette maladie ? Dans le domaine économique, il a non seulement soutenu l’administration Bush dans son plan de relance de l’économie en septembre dernier mais une de ses premières propositions est celle traditionnellement apparentée au parti Républicain comme la baisse des impôts. Sur le plan diplomatique, il prône la fermeture de la prison de Guantanamo et le retrait des forces américaines d’Irak. Il se positionne ainsi en rupture avec l’administration de son prédécesseur mais ces deux événements étaient de toute manière inéluctables : Si Georges W. Bush ne s’était enferré dans ses propres mensonges, il en aurait fait de même tant le casse-tête juridique posé par l’incarcération de prétendus « terroristes » et le coût exorbitant (en termes humains et financiers) de la guerre en Irak sont importants. Comme le montre la visite officielle ce mois-ci du vice-président élu à Kaboul et l’annonce de l’envoi de 20.000 soldats supplémentaires en Afghanistan, M. Obama ne fait que perpétuer la « guerre contre le terrorisme » inaugurée par Georges W. Bush il y a sept ans, déjà. Combien de temps durera-t-elle encore avant que les troupes étrangères ne se retirent ? Que se passera-t-il si le Pakistan ne réussit pas sa transition démocratique ? Que fera-t-on si un nouveau conflit se déclare avec l’Inde ? Si l’idéologie de M. Barack Obama ainsi que ses projets ne se distinguent en rien de son prédécesseur, pourquoi son élection suscite-t-elle alors un tel enthousiasme ? Serait-ce en raison de sa couleur de peau ? Le problème est qu’il n’existe pas, d’un point de vue scientifique, de sous-groupes dans l’espèce humaine comme l’ont prouvé la génétique et l’anthropologie physique. Au risque de décevoir certains esprits chagrins, il n’existe qu’une seule et unique race humaine. M. Obama est un homme. Ce qui le distingue de ses semblables est, non seulement son intelligence, son parcours personnel et professionnel mais aussi –et surtout- son charisme. Parler de son élection comme historique en raison de sa couleur de peau relève tout simplement du racisme. Quand apprendrons-nous de nos erreurs ? Il est temps d’aller au-delà des questions de couleur de peau et de ne juger une personne qu’en fonction de ses compétences et non de son aspect extérieur. http://www.lemonde.fr/opinions/chronique/2009/01/19/obamania-etracisme_1143830_3232.html De Luther King à Obama Claude Lévesque Édition du samedi 17 et du dimanche 18 janvier 2009 Nombreux sont les sceptiques qui, encore récemment, doutaient des chances de Barack Obama d'accéder à la Maison-Blanche. Charles Cobb, un vétéran de la lutte pour les droits civiques dans les années 60, avoue être du nombre. À l'époque mythique des «sit-in» et des grandes marches, les militants comme lui avaient beau partager le «rêve» de changement de Martin Luther King, l'idée d'un président noir ne leur serait même pas venue à l'esprit. «En 1963, à Birmingham, en Alabama, je me tenais devant une église baptiste qui venait d'être démolie par une bombe, tuant quatre jeunes filles. Vous n'auriez pas pu me faire avaler à cette époque que, de mon vivant, un Noir serait président des États-Unis, a-t-il relaté dans un entretien téléphonique cette semaine. Vous n'auriez même pas pu me convaincre qu'un Colin Powell ou qu'une Condoleezza Rice deviendraient secrétaires d'État. Je vous aurais répondu que vous avez commencé vos libations un peu trop tôt dans la journée.» Il y a deux ans, il ne croyait toujours pas que le sénateur de l'Illinois réussirait l'exploit que l'on sait. «Je croyais que l'obstacle racial allait l'emporter sur son charme et son habileté indéniables. Et il y a un an, je disais encore: "C'est un bon jeune homme, mais non, je ne pense pas..."» L'époque des «sit-in» et des grandes marches Mardi prochain, Barack Obama continuera à faire l'Histoire en prêtant serment à Washington. La veille, jour férié, les Américains honorent la mémoire de Martin Luther King. C'est lundi soir que Charles Cobb prononcera à l'Université Concordia une conférence intitulée, justement, «De Martin Luther King à Barack Obama». Au début des années 60, à l'âge de 19 ans, ce natif de Washington DC, est descendu dans l'État du Mississipi pour participer aux «sit-in» d'étudiants qui exigeaient le droit de manger dans les restaurants. Comme bien d'autres jeunes, il a interrompu ses études pour devenir un des permanents du Student Nonviolent Coordinating Comittee (SNCC), aux côtés d'autres activistes comme Stokeley Carmichael. Il y a passé cinq ans, avant de travailler comme journaliste pour des médias aussi prestigieux que le réseau radiophonique NPR et le National Geographic Magazine. Dans le Sud profond, le SNCC organisait aussi, avec la Southern Christian Leadership Conference du Dr King, les fameuses marches visant à inscrire les Noirs sur les listes électorales, qui ont changé le cours de l'Histoire. Malgré le titre de sa conférence, Charles Cobb refuse de réduire le processus d'émancipation des Noirs -- on dit plus volontiers AfroAméricains aujourd'hui -- à deux hommes, Martin Luther King Jr et Barack Obama. «Si vous voulez comprendre le mouvement des droits civiques dans le Sud, explique-t-il, vous devez prendre en considération l'organisation communautaire et le travail de nombreux héros et de nombreuses héroïnes qui ont risqué leur vie pour amener dans les années 50 et 60 les changements qui ont conduit directement à Barack Obama.» Le mouvement des droits civiques dans le sud des États-Unis a profondément changé le Parti démocrate, rappelle-t-il. Les Blancs ségrégationnistes et conservateurs du Sud ont graduellement perdu l'immense pouvoir qu'ils exerçaient au sein de cette formation politique. Après avoir résisté au changement, ces «Dixiecrats» ont fini par passer en majorité dans le camp républicain. De nouvelles règles internes apportées au Parti démocrate à la fin des années 60 par le sénateur George McGovern (candidat malheureux à la présidentielle de 1972) ont explicitement favorisé la participation des Noirs et des autres minorités, ainsi que des femmes, à la chose politique. «Ces changements ont favorisé l'ascension politique non seulement de Barack Obama, mais aussi d'Hillary Clinton et de Bill Richardson», observe le militant des droits civiques, qui a écrit plusieurs ouvrages sur sa propre expérience et sur la politique américaine. Le facteur social Charles Cobb reconnaît que son pays a profondément changé en quelques décennies. «La discrimination n'est plus ce qu'elle était. Il y a encore beaucoup de racisme aux États-Unis, mais je crois que la classe sociale joue aussi un rôle. Certains Noirs réussissent à échapper à tous les préjugés, dit-il. «En fait, il y a toujours eu un racisme profondément enraciné dans le pays et, en même temps, un groupe de personnalités noires qui sont admirées, poursuit-il. Je crois que c'est un trait distinctif des États-Unis. De bien des façons, la popularité de Barack Obama, un homme noir qui transcende la race, ressemble beaucoup à la popularité qu'a connue Michael Jackson.» Charles Cobb, qui ne cache pas son admiration pour le nouveau président, explique son élection à la fois par ses qualités et par l'immense ressentiment ressenti par ses concitoyens à l'endroit de George W. Bush: «Dans la bouche de Barack Obama, le mot "changement" voulait vraiment dire quelque chose.» Les Noirs, qui ont presque tous voté pour Barack Obama, ont à son endroit des attentes très élevées. «Et il est clair qu'il ne les satisfera pas toutes, ne serait-ce qu'à cause du piteux état de l'économie», opine Charles Cobb. «Ils pensent sans doute qu'un des leurs accordera plus d'attention aux enjeux qui les préoccupent, comme l'instruction publique, la lutte contre la pauvreté et la brutalité policière, qui ont une connotation raciale», explique-t-il. «Quelles que soient les politiques d'Obama, sur le plan intérieur ou en politique étrangère, il faudra attendre pour connaître l'effet qu'elles auront sur les gens qui habitent dans les logements subventionnés à Chicago, ajoute-t-il. Mais j'ai l'impression qu'il veut être un président qui s'occupe en priorité des dossiers de politique intérieure. Sauf qu'il risque d'être vite rattrapé par les problèmes au Moyen-Orient, autour de la Russie ou en Afrique, comme l'a été Bill Clinton.» Pour Charles Cobb, ce sont effectivement les enjeux économiques et sociaux qui ont incité Barack Obama à faire le saut en politique. Son intérêt pour ces questions n'est donc pas dicté par la détérioration récente de l'économie américaine. M. Cobb en veut pour preuve le fait que le prochain président, à sa sortie de Harvard, avait préféré le travail communautaire à un poste dans un grand cabinet d'avocats. Charles Cobb voit dans l'instruction publique un thème sur lequel il revient souvent, «un enjeu de droits civiques». «À Washington, plus de la moitié des diplômés du secondaire ont des habiletés en lecture, en écriture et en arithmétique du niveau de la huitième année, ce qui ne leur permet pas de fonctionner pleinement comme citoyens», note-t-il. «Un autre grand défi, c'est ce que j'appelle la destruction interne de la société noire. Je parle de la drogue et de la violence. Les organisations de défense des droits civiques n'ont pas fait grand-chose pour s'attaquer à ce problème», admet l'ancien organisateur communautaire. «Mais une des leçons du mouvement des droits civiques aura été que les jeunes ont pris l'initiative. Et je pense que les jeunes d'aujourd'hui pourraient devoir prendre à leur tour l'initiative. Dans une école du Maryland, récemment, des étudiants ont essayé de procéder à "l'arrestation citoyenne" de leur directeur, qu'ils accusaient de ne pas leur procurer une éducation de qualité. J'aime ce genre d'attitude», se réjouit Charles Cobb. http://www.ledevoir.com/2009/01/17/227941.html Le premier jour de l'ère Obama De notre correspondante à Washington, Laure Mandeville 20/01/2009 | Mise à jour : 00:34 | Une fanfare et des chœurs ouvriront mardi la cérémonie d'investiture du 44e président des Etats-Unis, dont le point d'orgue sera le discours très attendu du nouveau locataire de la Maison-Blanche. Voici le programme de la journée. Tant attendue, tant commentée, l'heure d'Obama a fini par arriver. À 12 heures précises aujourd'hui à Washington, George W. Bush cessera d'être président des États-Unis conformément à l'article 20 de la Constitution américaine. Sur la colline du Capitole, face à un Mall investi par des foules venues des quatre coins de l'Amérique et du monde, son successeur prêtera serment sur la bible historique qui servit à Lincoln lors de son entrée en fonction en 1861. Une demi-heure plus tôt, la cérémonie aura été ouverte par la fanfare du corps des marines puis des chorales de garçons et de filles de San Francisco. Le révérend Rick Warren, un évangéliste conservateur blanc de 54 ans, originaire de Caroline du Sud, dira alors une prière, un détail qui en dit long sur le rôle fondamental que continue de jouer la foi chrétienne au sommet du pouvoir américain. La voluptueuse Aretha Franklin, une diva noire connue pour sa voix profonde plongeant dans la tradition des Negro-spiritual, chantera alors face à la foule. Puis le vice-président Joseph Biden prêtera serment devant l'honorable John Paul Stevens, juge à la Cour suprême. Pendant quelques minutes encore, Barack Obama pourra méditer sur son discours et son destin exceptionnel, en écoutant un quatuor composé du violoniste Itzhak Perlman, du violoncelliste Yo-Yo Ma, de la pianiste Gabriela Montero et du clarinettiste Anthony McGill. Issu du quartier noir défavorisé de Chicago, aujourd'hui à 29 ans membre de l'orchestre du Metropolitan Opera, ce dernier évoque «cette occasion de toucher les gens par sa musique» comme «la plus extraordinaire chance de sa vie». Neuf bals et trois dîners La fin du morceau du compositeur John Williams que joueront les quatre musiciens marquera le signal de la procédure d'investiture proprement dite de Barack Obama. C'est le président de la Cour suprême John G. Roberts Jr. qui lui fera prêter serment sur la bible de Lincoln. Des anges passeront entre les deux hommes qui ne s'aiment pas et se sont retrouvés en conflit ouvert, Barack Obama ayant été parmi les 22 sénateurs démocrates à s'opposer en 2005 à sa confirmation à la Cour suprême, rappelle le New York Times. À l'époque, Obama avait expliqué que sa décision n'avait pas été facile vu les impressionnantes qualifications de Roberts, mais il avait jugé que celui-ci «avait trop souvent utilisé ses formidables capacités au service des forts plutôt qu'à celui des faibles». Roberts et Obama ont tous deux été membres de la Harvard Law School, qu'ils ont terminé avec les félicitations du jury. Ils ont également tous deux été membres de la Harvard Law Review. Une fois la prestation de serment terminée, Barack Obama deviendra le 44e président des États-Unis d'Amérique. Face à son héros Lincoln, dont le mémorial blanc lui fera signe dans le lointain, il prononcera alors son discours. La poétesse Elizabeth Alexander, originaire d'Harlem, qu'il apprécie particulièrement et a lui-même invité à l'investiture, récitera alors un poème. La cérémonie sera close par le révérend Dr Joseph E. Lowery, un pasteur noir méthodiste du Sud profond, connu pour ses vues libérales et son combat ancien pour les droits civiques. Les commentateurs à Washington soulignent que la présence de Warren et de Lowery, tous deux amis très chers de Barack Obama, exprime le caractère quelque peu éclectique de son rapport à la foi et à Dieu. Ce choix délibéré de leaders religieux situés aux extrêmes, l'un en faveur du mariage homosexuel, l'autre résolument contre, n'est pas un hasard, souligne le journaliste Eli Saslow dans le Washington Post. Il révélerait le désir d'Obama de bousculer le monde des responsables de la foi pour les faire travailler ensemble et les pousser à renoncer au sectarisme. «Nous ne ferons qu'un» Après la cérémonie, un grand déjeuner sera donné par le Congrès pour le président Barack Obama, Joe Biden, leurs familles et toute une série d'invités de marque. Un menu spécial Lincoln, avec crustacés et canard sauvage aux pommes, leur sera servi. La grande parade de fanfares militaires et de groupes de musique plus exotique commencera à 14 h 30, en présence du président. Outre les neufs bals officiels très sélects dans lesquels le président et sa femme Michelle pourraient apparaître ensuite, la soirée sera riche en bals populaires et mondanités privées à travers la ville de Washington, sortie pour l'occasion de sa torpeur un peu provinciale. Lundi, la tonalité était plus grave à l'occasion de la journée d'hommage à Martin Luther King, assassiné en 1968, à 39 ans, après avoir lancé le mouvement d'égalité des droits. Obama, qui s'est rendu dans un hôpital accueillant des blessés de guerre, avait enjoint la population à montrer sa «mobilisation» et son unité, à l'occasion de cette journée anniversaire traditionnellement consacrée aux bonnes œuvres. «Demain, nous nous rassemblerons et ne ferons qu'un, sur l'esplanade où le rêve de (Martin Luther) King continue de résonner. Par cela même, nous reconnaissons qu'ici en Amérique, nos destins sont inextricablement mêlés», a-t-il dit, solennel. Favorable à une coopération active avec l'opposition républicaine, il devait aussi faire une apparition lundi à trois dîners consécutifs organisés à son initiative : l'un en hommage à Colin Powell, l'ancien héros de la guerre du Golfe devenu le premier Noir à diriger la diplomatie américaine lors du premier mandat de George W. Bush, le second en l'honneur du concurrent malheureux au scrutin présidentiel, le républicain John McCain, et le troisième en l'honneur du vice-président élu Joe Biden, jugé exemplaire en matière de travail bipartisan. http://www.lefigaro.fr/elections-americaines-2008/2009/01/20/0101720090120ARTFIG00006-le-premier-jour-de-l-ere-obama-.php INVESTITURE JOUR J - Barack Obama se prépare à entrer dans l'histoire Par Patrick Sabatier Publié le 20/01/2009 à 07:38 - Modifié le 20/01/2009 à 08:20 Le Point.fr "Premier discours d'investiture d'un président africain américain ? T'as intérêt à être vraiment bon." C'est le conseil que Barack Obama dit avoir reçu de sa fille, Malia, il y a quelques jours, lors d'une visite nocturne de la famille au mausolée de Lincoln, dans le marbre duquel sont gravées les paroles historiques prononcées par le 16e président lors de son accession au pouvoir. Quand Barack Hussein Obama prêtera serment à midi pile, heure américaine - 18 heures, heure française - sur la Bible utilisée par Lincoln en 1861 devant le premier juge de la Cour suprême, John Roberts, il entrera certainement dans l'histoire des États-Unis. L'accession à la magistrature suprême du premier homme de couleur, quoi qu'il arrive par la suite, restera à jamais un tournant symbolique pour la République vieille de 223 ans. Cette "Heure d'Obama" consacrera de manière spectaculaire la rupture avec le "péché originel" de la démocratie en Amérique, l'esclavage des Noirs. Le Capitole, sur la terrasse duquel il va prêter serment, a été en grande partie bâti sur le travail de ces esclaves, tout comme la Maison-Blanche, et le Mall où la foule se pressera pour l'écouter, a jadis abrité un marché aux esclaves. Ce mardi 20 janvier, les États-Unis entrent donc bien dans une ère nouvelle. Mais Obama, citoyen du monde aux origines métissées, Afro-Américain au sens strict (père Kenyan, mère native du Kansas), ne veut pas marquer l'histoire de son pays par la seule couleur de sa peau, ni se laisser définir par l'inévitable étiquette de "premier président noir". Il entend sortir du cadre de la saga tourmentée des relations entre les races, même si celleci est le prisme naturel à travers lequel le percevront les centaines de millions de personnes qui suivront un évènement retransmis par les télévisions du monde entier et couvert par des milliers de journalistes. Et même si ce prisme inspire dans une large mesure les centaines de milliers d'Américains, dont une majorité de Noirs, venus de tout le pays, qui ont envahi Washington pour pouvoir dire "j'y étais". L'accomplissement du "rêve" de Martin Luther King Des foules de plus en plus considérables ont rempli dès lundi la capitale, transformée en vaste parc d'attractions sur le thème de Barack Obama. Des foules exubérantes et joyeuses, mais tranquilles, débarquées de milliers de bus, des trains et des avions dans une ville sécurisée par un déploiement de forces sans précédent (25.000 policiers et 16.000 soldats sur les dents, interdiction de survol de l'espace aérien patrouillé par des avions de chasse et des hélicoptères et une flotte de vedettes armées sur le Potomac). Les autorités attendaient entre un et deux millions de personnes sur le Mall pour écouter Barack Obama répéter les paroles du serment inscrit dans la Constitution, puis son premier discours en tant que président des États-Unis, avant d'assister à la grande parade traditionnelle sur Pennsylvania Avenue que le cortège présidentiel descend du Capitole à la Maison-Blanche. La dimension de catharsis raciale dont Obama est l'agent se combine avec le rejet violent de son prédécesseur George W. Bush, mais surtout avec une angoisse profonde et généralisée devant la crise dans laquelle le pays est en train de sombrer pour lui assurer une popularité comme aucun de ses prédécesseurs n'en a connu à son accession au pouvoir. La majorité des Américains voient en Barack Obama, au-delà de l'accomplissement du "rêve" de Martin Luther King, l'homme d'un possible recours, celui qui pourra peut-être redonner substance à un rêve américain en crise. C'est pourquoi le 44e président des États-Unis prête serment adossé à 80 % d'opinions favorables selon le dernier sondage ABC/ Washington Post . Son discours visera à consolider cet état de grâce et à canaliser l'énergie formidable de l'espoir soulevé par son élection. Il en a rédigé lui-même le texte de moins de 20 minutes, sur lequel il a travaillé deux mois avec sa principale plume, Jon Favreau. Il espère, a-t-il expliqué, "saisir au plus près l'essence du moment historique dans lequel nous nous trouvons". Il a démontré pendant la campagne présidentielle que la rhétorique est une des armes politiques qu'il manie avec le plus d'efficacité, et chacun s'attend donc à ce qu'il s'inscrive dans la lignée des grands orateurs, dont l'écho des paroles continue d'inspirer les Américains de génération en génération - Lincoln, Roosevelt et Kennedy en particulier. "Refaire des États-Unis le phare de la liberté" Au grand jeu des parallèles historiques, la cérémonie d'aujourd'hui a beaucoup plus en commun avec l'investiture de Franklin D. Roosevelt en mars 1933, en plein milieu de la Grande Dépression, qu'avec tout autre. La priorité des priorités, avait alors lancé FDR, était de "remettre les Américains au travail" en créant des emplois, et de leur redonner confiance en conjurant la peur et en les assurant de l'action de l'État pour compenser la faillite du marché. D'après ceux qui ont eu connaissance du discours de Barack Obama avant qu'il ne le fasse, "le pragmatiste en chef" doit, lui aussi, inviter les Américains au sursaut et à l'unité nationale en "se libérant des idéologies" pour confronter les immenses défis du moment. Il doit en appeler à leur "esprit de responsabilité" et à faire preuve de patience dans une épreuve de longue durée. Il faudra, a-t-il déjà répété à plusieurs reprises au fil des discours qu'il a faits à la veille de son investiture, "plus d'un mois, plus d'une année et probablement encore davantage" pour redresser la situation et sortir l'Amérique de la crise. Il ne promettra pas, comme Churchill, à ses concitoyens "du sang et des larmes", mais il insistera certainement sur la nécessité d'un effort national et de sacrifices importants. "Le véritable caractère de notre pays ne se révèle pas dans les périodes d'aisance et de facilité, mais dans ce que nous faisons de bien quand les temps sont difficiles", a-t-il déjà rappelé dimanche. Mais Barack Obama, qui a dit lui-même vouloir "refaire des États-Unis le phare de la liberté" dans le monde et restaurer le "leadership" moral de son pays, sait aussi que le public de son discours d'investiture sera bien plus large que la foule rassemblée à Washington, ou même que les 300 millions d'Américains, et qu'il s'adressera, en fait, à la planète tout entière. "On avait fait une croix sur l'Amérique", insistait dimanche Bono, chanteur d'U2. Obama l'a refait exister." "Obamaman", devenu une sorte de superhéros global dont la mission est de redorer le blason terni de l'Amérique, suscite dans le monde, qui aurait voté massivement pour lui s'il l'avait pu, des espoirs qui ne sont pas moindres, et peut-être pas moins exagérés que ceux que nourrissent ses concitoyens. Le plus grand défi du président Barack Obama, à compter de midi heure de Washington - 18 heures, heure de Paris -, sera donc de ne pas décevoir ces espoirs. http://www.lepoint.fr/presidentielle-americaine/investiture-jour-j-lamerique-entre-dans-l-ere-obama/1781/0/308521 MEMOIRE DE HRANT DINK Turquie: Deuxième anniversaire de l’assassinat de Hrant Dink Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre ce Communiqué de Presse publié sur le site de Reporters sans Frontières le 19 janvier 2009. Deuxième anniversaire de l’assassinat de Hrant Dink : il faut mettre fin à l’impunité dont bénéficient les forces de l’ordre ! 19.01.2009 Le 19 janvier 2009 marque le deuxième anniversaire de l’assassinat du journaliste turc d’origine arménienne, Hrant Dink, abattu le 19 janvier 2007 par Ogun Samast, devant les locaux d’Agos, l’hebdomadaire qu’il dirigeait à Istanbul. Reporters sans frontières exprime son entière solidarité à la famille, aux collègues et aux amis du journaliste. “Nous nous joignons à tous ceux qui pleurent Hrant Dink et qui veulent que justice soit rendue. Nous réclamons que les différents volets de l’affaire soient jugés ensemble, seule condition pour qu’un terme soit mis à l’impunité scandaleuse dont bénéficient les membres des forces de l’ordre qui n’ont rien fait pour empêcher l’assassinat du directeur d’Agos”, a déclaré l’organisation de défense de la liberté de la presse. Le fait que des policiers et des gendarmes avaient eu connaissance du projet d’assassinat du journaliste sans réagir ne fait plus de doute. Le 2 décembre 2008, un rapport des services du Premier ministre a mis en cause la responsabilité directe des forces de l’ordre dans l’affaire. “Les renseignements faisant état d’un préparatif d’attaque de la part de Yasin Hayal [ultranationaliste, l’un des commanditaires présumés, ndr] le fait que le patriarche arménien, Mesrob Mutafyan, ait demandé protection pour les institutions arméniennes (suite au climat de tension qui a régné à l’issue de la pénalisation de la négation du génocide arménien en France) ainsi que les événements survenus lors des procès de Hrant Dink, justifiaient la plus grande vigilance. Or, on peut considérer que la Direction de la sécurité a failli à sa tâche en négligeant de placer sous protection Hrant Dink”, peut-on lire dans ce rapport officiel. Le même rapport recommande l’ouverture d’une enquête sur le chef du renseignement général à Ankara, Ramazan Akyürek. Ce dernier était le chef de la police de Trabzon avant l’assassinat du journaliste et il avait accepté qu’Erhan Tuncel, autre commanditaire présumé, travaille comme informateur pour la police de la ville. On lui reproche de ne pas avoir réalisé un suivi suffisant des informations qui lui étaient transmises et de ne pas avoir coordonné les efforts des différents services pour que Hrant Dink soit protégé. Un autre rapport, du ministère de l’Intérieur indique que toute la hiérarchie de la police d’Istanbul avait fait preuve de négligence dans cette affaire. Pour l’instant, seuls des membres de la gendarmerie de Trabzon ont été poursuivis, alors que la police d’Istanbul jouit d’une impunité totale. En effet, le 27 juin 2008, la cour régionale administrative d’Istanbul a interdit toute enquête sur le chef de la police, Celattin Cerrah, et sept autres fonctionnaires, dont le chef du renseignement Ahmet Ilhan Güler, estimant qu’ils n’avaient commis aucune erreur. Les avocats de la famille Dink affirment que la loi 4483 relative aux procédures judiciaires contre les fonctionnaires d’Etat a constitué un obstacle majeur à l’ouverture de poursuites. Ils déclaraient récemment : ”Ce sont justement les hauts représentants que nous accusons dans cette affaire qui, jusqu’à maintenant, ont informé les procureurs qui mènent les enquêtes. Ce n’est pas un hasard si nos plaintes pour « falsification de documents » n’ont pas abouti.” Les avocats réclament que les huit membres des forces de l’ordre poursuivis, le soient en vertu de l’article 83 du code pénal qui sanctionne la “négligence ayant provoqué la mort d’autrui”, et non, comme c’est le cas pour l’instant, pour “négligence simple”. Les avocats ont saisi à trois reprises la Cour européenne des droits de l’homme et porté plainte devant le Haut Conseil de la magistrature, contre les trois juges ayant exclu tout recours juridique à l’encontre du chef de la police d’Istanbul, Celattin Cerrah, et ses collaborateurs. Depuis le 2 juillet 2007, le procès des dix-neuf principaux accusés s’est ouvert devant la 14e chambre de la cour d’assises de la ville. Ils sont inculpés notamment d’“homicide volontaire” et d’“appartenance à une organisation terroriste”. Par ailleurs, deux gendarmes sont jugés à Trabzon par un tribunal de police. Six autres membres de la gendarmerie sont inculpés, parmi eux figure le chef de la gendarmerie de la ville. Plusieurs manifestations ont été organisées à Istanbul en hommage au journaliste. Un rassemblement à l’initiative des “Amis de Hrant Dink” a eu lieu le 19 janvier à 14h30 sur le lieu de l’assassinat, dans le quartier d’Osmanbey. Et le 22 janvier, un concert aura lieu dans le quartier de Beyoglu. La recette sera reversée à la Fondation internationale Hrant Dink. Enfin, une exposition se déroulera jusqu’au 6 février prochain, sur le thème “Hrant Dink et la fraternité des peuples”. http://www.rsf.org/article.php3?id_article=30032 Turquie/Affaire Hrant Dink: justice doit être rendue Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre ce Communiqué de Presse d' Amnesty International publié sur leur site le 19 janvier 2009. Turquie. Il n’y a plus de temps à perdre dans l’affaire Hrant Dink, la justice doit être rendue COMMUNIQUÉ DE PRESSE Les autorités turques sont loin d’être prêtes à déférer à la justice tous ceux qui sont responsables du meurtre Hrant Dink, a déclaré Amnesty International le 19 janvier 2009, date du deuxième anniversaire de la mort du journaliste et défenseur des droits humains. « Hrant Dink a été assassiné pour avoir exprimé ses opinions non violentes, semble-t-il avec l’accord tacite d’éléments appartenant à différents services des forces de l’ordre », a déclaré Nicola Duckworth, directrice du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International. Vingt personnes accusées d’avoir planifié et commis le meurtre ont été amenées devant les tribunaux. Dans le cadre d’une enquête distincte, huit membres de la gendarmerie doivent répondre d’inculpation de négligence. Cependant, aucun progrès n’a été réalisé dans les enquêtes et poursuites contre les policiers qui n’ont pas donné suite aux avertissements selon lesquels Hrant Dink était visé et risquait d’être assassiné. Dans un rapport de juillet 2008, la Commission parlementaire turque des droits humains a statué que les services de sécurité n’avaient pas empêché le meurtre par négligence et manque de coordination. En outre, des informations figurant dans un rapport de l’Inspection dépendant du cabinet du Premier ministre sur le rôle des forces de sécurité dans le meurtre de Hrant Dink ont filtré ; elles révèleraient que des policiers de la Direction de la sécurité à Trabzon et Istanbul n’ont pas rempli le devoir qu’ils avaient de protéger Hrant Dink, alors qu’ils disposaient d’informations sur le meurtre en préparation. « Il faudrait que les autorités rendent public le rapport de l’Inspection dépendant du cabinet du Premier ministre, a déclaré Nicola Duckworth. Il y a désormais quantité d’éléments à partir desquels les autorités judiciaires peuvent agir. Il faut ouvrir de nouveau une enquête pour que tous les membres de la police et de la gendarmerie impliqués soient déférés à la justice. » Complément d’information Hrant Dink a été abattu 19 janvier 2007 devant les bureaux du journal Agos dont il était le rédacteur en chef. Il était connu comme quelqu’un désireux de débattre de façon ouverte et critique de la question de l’identité arménienne et des versions historiques officielles de la Turquie concernant les massacres d’Arméniens en 1915. Il avait fréquemment fait l’objet de poursuites pour avoir exprimé ses opinions non violentes. Le procès des 19 personnes accusées d’avoir planifié et commis le meurtre s’est ouvert le 2 juillet 2007. Depuis lors, un nouvel accusé a été ajouté au procès. La prochaine audience aura lieu le 26 janvier. À l’heure actuelle, huit membres de la gendarmerie, dont le commandant de la gendarmerie de Trabzon, Ali Öz, sont poursuivis pour « négligence ». Ali Öz est accusé de ne pas avoir transmis les informations en sa possession sur le complot qui visait Hrant Dink et d’avoir voulu cacher cet élément à la justice après le meurtre. Posté le 19 janvier 2009 par Françoise Guillitte http://www.amnestyinternational.be/doc/article14160.html Le deuxième anniversaire de la mort de Hrant Dink vue par la presse turque mardi20 janvier 2009, par Stéphane/armenews Des milliers de turcs se sont réunis lundi 19 janvier 2009 à l’occasion du deuxième anniversaire de la mort du journaliste Hrant Dink devant le local d’Agos. Lors de ses obsèques, des milliers des gens avaient crié le slogan : « nous sommes tous des Arméniens ; nous sommes tous Hrant Dink » d’une voix commune. Ce slogan a créé quelque chose extraordinaire au sein de la société turque. Le public turc a commencé à s’interesser au peuple arménien avec qui pourtant il avait vécu côte à côte pendant des centaines d’années et aussi à remettre en doute le passé. La diplomatie du football ces derniers mois,qui a permis le début d’un rapprochement entre la Turquie et l’Arménie, est sans doute l’un des résultats les plus importants du processus. Dans le cadre d’une perspective littéraire, l’intérêt quant au problème arménien en Turquie a augmenté depuis l’an 2000. Selon des éditeurs contactés par le quotidien Hürriyet le nombre des livres publiés sur la question est en hausse durant la période de 2000 à 2005. Le principal boom dans la hausse des publications est arrivé en 2005 quand la question du génocide a été sous les projecteurs des médias à l’occasion du 90 ème anniversaire du début des massacres. Entre 2007 et 2009 plus de 60 livres ont été publiés. Ragip Zarakolu, le propriétaire des éditions Belge et membre fondateur de la Fondation des Droits de l’Homme, qui a été le premier à publier des livres sur le génocide des Arméniens au début des années 1990 et pour lesquels Ragip Zarakolu est passé en jugement a déclaré « en 1993, nous avons publié le premier livre en Turquie sur la question du génocide arménien : Tous nous ont pris pour des fous alors. Après cela, il y a eu une augmentation notable dans le nombre de livres liés au problème arménien et la société arménienne ces récentes années ». Selon Ragip Zarakolu l’accélération de la recherche en particulier pendant le gouvernement de coalition d’Ecevit et de Bahçeli, afin de publier du matériel niant le problème arménien a joué un rôle dans cette augmentation. Pour lui « il y a eu une grande augmentation du nombre de livres sur cette base. Les livres ont suivi la politique officielle : les documents sur lesquels ils étaient basés étaient des archives officielles mais leur intégrité était controversée ». Pour le quotidien Hurriyet « Hrant Dink est presque devenu un pont pour la paix entre les deux sociétés afin de rétablir un dialogue après une période de 100 ans grâce à son discours unique et son attitude. C’est pourquoi, l’assassinat Dink sera toujours un tournant important dans le dialogue turco-arménien, selon certains cercles ». « Ara Sarafian, un historien d’origine arménienne et directeur de l’Institut Gomidas basé à Londres, croit que les réactions reçues par hrant Dink pour son discours progressiste l’ont été autant de la part des extrémistes arméniens autant que des turcs ». Sarafian aurait ainsi déclaré à Hurriyet « ce cercle a allégué que Hrant était un agent du gouvernement turc. Ils étaient heureux quand on a fait taire Hrant Dink : il suffit de vérifier les journaux publiés dans la diaspora à ce moment là. C’est parce que tous les deux parties (d’extrémistes) n’ont pas voulu de solution paisible au problème ». Le quotidien Hurriyet affirme avoir interrogé également Jean Claude Kebabdjian, fondateur de Centre de Reche rches sur la Diaspora Arménienne ou CRDA qui aurait déclaré qu’il a cru que Hrant Dink était le point clef pour la compréhension entre les deux sociétés. « Selon Kebabdjian, le but derrière le meurtre de Hrant Dink était d’empêcher une actualisation du dialogue entre les deux sociétés ». « Kebabdjian a dit les manifestations qui ont été organisées en Turquie, les slogans et les tentatives vers une solution au problème par l’élite intellectuelle turque, est respecté parmi les arméniens français et a ajouté « leurs vieilles réactions changent lentement . C’est pourquoi le slogan « Nous sommes tous des Arméniens » était si significatif ». Le quotidien Hurriyet affirme cependant que Jean Claude Kebabdjian a dit « que des arméniens de france ont dit qu’ils croyaient que c’est impossible pour la Turquie de devenir un pays démocratique et de douter de la possibilité d’établir un dialogue entre les deux sociétés ». Selon Abdurrahman Dilipak, éditorialiste au journal de conservateur Vakit et militant des droits de l’homme, la conséquence de l’assassinat est l’opposé exact de ce que les pouvoirs sombres ont voulu : « au lieu d’être la cause d’une nouvelle hostilité entre les deux sociétés, le sang de Hrant a fourni une occasion de déchiffrer l’Etat profond. C’est comme cela que l’élite intellectuelle d’Arménie s’est rendue compte que la société turque n’est pas leur ennemie ». Abdurrahman Dilipak a commencé à parler de Hrant Dink avec une citation du Coran : « Allah dit : Votre hostilité contre un clan ne doit pas vous conduire à l’injustice. Qui tue une personne tue toute l’humanité ». Abdurrahman Dilipak affirme qu’il avait d’abord rencontré Hrant Dink lors d’un débat télévisé : « au début du débat, j’attendais une approche différente de Dink. J’avais pensé que le débat créerait de chaudes discussions mais icela n’est pas arrivé ». Hasan Celal Güzel, commentateur au journal Radikal, a fait des déclarations différentes quant à l’assassinat de hrant Dink et le processus qui a suivi. L’ancien ministre d’Etat Hasan Celal Güzel n’est pas d’accord avec l’idée que l’assassinat de Hrant Dink a été un point de rupture pour la Turquie et a dit que l’assassinat est arrivé à cause de la provocation de gangs comme Ergenekon. Hasan Celal Güzel a déclaré que l’assassinat de Hrant Dink a fait perdre à la Turquie des points dans l’arène internationale et que cela continue : « ce meurtre a été lu dans l’arène internationale comme si les turcs étaient intolérants et anti-arméniens ». Hasan Celal Güzel affirme cependant que le problème arménien n’a jamais été un tabou en Turquie et que l’origine ethnique de Hrant Dink n’a dérangé personne : « il n’y a aucun problème en Turquie avec le dialogue entre les sociétés turque et arménienne. Si c’est l’Arménie et les arméniens de la diaspora qui débutent le dialogue, les seuls problèmes dans cette question sont l’hostilité des Arméniens envers les Turcs et l’étiquetage des Turcs comme ayant commis un génocide ». Pour Hasan Celal Güzel contrairement à la croyance, il n’y a jamais eu de vague naissante de nationalisme et la société turque avait toujours été nationaliste en terme de patriotisme. Sevan Ni sanyan, un universitaire, a reconnu qu’il n’y avait aucune vague de nationalisme en Turquie. Sevan Nisanyan a déclaré que des cercles militaires et politiques essayaient d’encourager le nationalisme artificiellement : « je pense que cette tentative est un acte de panique et il est destiné à échouer. Il est difficile de continuer ce discours primitif dans cet âge d’intégration mondiale ayant une vitesse fantastique ». Sevan Nisanyan a ajouté que le soupçon et la méfiance ont grandi envers l’Etat turc et ses positions sur l’histoire parmi les membres de la société turque et l’élite intellectuelle ces récentes années et a déclaré « pour beaucoup de personnes, c’était presque une expérience de dégagement après l’assassinat. Le sentiment de « assez de cela » a été resenti par plus de cent mille personnes aux obsèques ». Ahmet Ümit, écrivain spécialisé dans le roman policier a attiré l’attention sur Orhan Pamuk, le prix Nobel de littérature et Elif Safak, une autre romancière, qui ont été sur le devant de la scène avec des déclarations sur la question arménienne, mais qui depuis évitent le sujet. Selon Ahmet Ümit : « Hrant était un défenseur honnête de la question et en a payé le prix. Je ne veux que personne ne soit blessé à cause de ses idées mais le sang versé est l’indicateur de ceux qui sont honnêtes et de combien d’honnêteté ils ont ». Ece Temelkuran, journaliste à Milliyet, a déclaré : « la question arménienne est à propos des fondations de la Turquie et chacun qui y fait des remarques est en danger ». Ece Temelkuran a ajouté : « la question arménienne est comme un nerf aboutissant en Turquie » et le développement le plus important après l’assassinat est la métamorphose en une question personnelle pour l’élite intellectuelle turque. Pour ece Temelkuran cette attitude sera un événement marquant important dans le chemin pour une solution du problème. http://www.armenews.com/article.php3?id_article=48388 SOMMAIRE DE LA REVUE DE PRESSE DU CVAN DU 20.01.2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant : la Turquie, le génocide arménien, le négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des tutsi, l'Union européenne, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en ligne sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Turquie: Deuxième anniversaire de l’assassinat de Hrant Dink Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre ce Communiqué de Presse publié sur le site de Reporters sans Frontières le 19 janvier 2009. Le 19 janvier 2009 marque le deuxième anniversaire de l’assassinat du journaliste turc d’origine arménienne, Hrant Dink, abattu le 19 janvier 2007 par Ogun Samast, devant les locaux d’Agos, l’hebdomadaire qu’il dirigeait à Istanbul. Reporters sans frontières exprime son entière solidarité à la famille, aux collègues et aux amis du journaliste. “Nous nous joignons à tous ceux qui pleurent Hrant Dink et qui veulent que justice soit rendue. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26010 Géorgie : répression contre la minorité arménienne Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose ce Communiqué de Presse mise à notre disposition par l'Union YERKIR. L’Union YERKIR s’alarme de l’indifférence de la communauté internationale, qui par son silence donne un blanc-seing à la politique de répression des autorités géorgiennes contre les militants et sympathisants pour les droits civiques des Arméniens du Djavakhk ainsi que contre leur famille. Cette vague de répression a pour but d’étouffer tout mouvement de contestation et d’opposition à la politique des autorités géorgiennes contre les Arméniens de la région de Samskhe-Djavakhetie. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26009 Turquie/Affaire Hrant Dink: justice doit être rendue Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre ce Communiqué de Presse d' Amnesty International publié sur leur site le 19 janvier 2009. Les autorités turques sont loin d’être prêtes à déférer à la justice tous ceux qui sont responsables du meurtre Hrant Dink, a déclaré Amnesty International le 19 janvier 2009, date du deuxième anniversaire de la mort du journaliste et défenseur des droits humains. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26051 Presse arménienne : Revue du 16 janvier 2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie 16 janvier 2009. La visite–éclair des co-rapporteurs de l’APCE fait la « une » des médias. L’agenda surchargé des députés européens prévoyant une dizaine d’entretiens avec les autorités arméniennes a été clôturé par l’entretien avec le Président Sarkissian. Selon le quotidien officiel Hayastani Hanrapetoutioun, le Président Sarkissian a remercié G. Colombier et J. Prescott de leur visite à la veille de la session d’hiver de l’APCE. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26002 Noyan Tapan - Edition en français du 15 janvier 2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Reprise d'un article du Collectif VAN sur la version française de Noyan Tapan du 15 janvier 2009 http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26003 Karabakh: consolidation du système judiciaire Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Depuis la fin de la guerre du Karabagh, les autorités du pays se sont lancées dans un important processus de construction d'État et la consolidation des institutions démocratiques. Parmi les réformes entreprises, une grande place est accordée notamment à la création d'un système judiciaire indépendant. Le Collectif VAN vous livre cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique, économique et culturelle du Haut-Karabagh mise à notre disposition par la Représentation de la République du Haut-Karabagh en France. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=25934 Erevan se démène pour éviter les sanctions de l’APCE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais du journal arménien Armenialiberty parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 16 janvier 2009. Les dirigeants arméniens ont tout fait, dans ce qui semblait être un ultime effort pour d’éviter les sanctions du Conseil de l’Europe, lors des entretiens ce jeudi avec les Hauts Représentants de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE). http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=25942 La Cour européenne donne raison aux éditeurs d'Aussaresses La France a violé le droit à la liberté d'expression en infligeant de lourdes amendes aux éditeurs du livre du général Aussaresses, Services spéciaux, Algérie 1955-1957. C'est le sens de l'arrêt rendu, jeudi 15 janvier à Strasbourg, par la Cour européenne des droits de l'homme. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26049 PRIX LITTERAIRES : La Turquie à l'honneur ! Seyhmus Dagtekin vient d’être récompensé par le prix Théophile Gautier de l’Académie Française. L’auteur Gisèle a été sélectionnée pour le Prix Méditerranée 2009. Le petitjournal.com d’Istanbul est allé à la rencontre de ces deux écrivains. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26048 Turquie: les juges réunis pour trancher sur le voile à l'université La Cour constitutionnelle de Turquie s'est réunie jeudi pour statuer sur l'autorisation du port du voile à l'université, une décision qui pourrait s'avérer cruciale pour le parti islamo-conservateur au pouvoir menacé d'interdiction pour actes anti-laïques. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26046 MIDEM: hommage à Charles Aznavour Pour sa 43e édition, le MIDEM, marché international de la musique, a choisi de célébrer Charles Aznavour, comédien et chanteur émérite. Fort de plus d’une reconnaissance mondiale, et interprète de plus de 800 chansons, cet Arménien d’origine recevra ce soir le Lifetime Achievement Award. Et sera bel et bien en haut de l’affiche. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26045 Erdogan appelle l'UE à être plus juste envers la Turquie ''L'Union européenne (Ue) doit être équitable dans son traitement à l'égard de la Turquie'', a déclaré lundi le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan à l'institut European Policy Center à Bruxelles. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26043 Mahmoud Ahmadinejad se pose en "leader de la rue arabe" Il n'est pas un carrefour important, une avenue, une place à Téhéran qui n'abrite une affiche géante de Palestiniens blessés à Gaza, ou une urne pour collecter de l'argent. Images en boucle à la télévision, colloques et manifestations de soutien en tout genre, dont celle, inédite, l'autre jour, de petites filles serrant une poupée pour symboliser les enfants morts sous les bombes : depuis plus de trois semaines, l'Iran vit à l'unisson de Gaza. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26041 2009, année décisive pour l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne Recep Tayyip Erdogan est à Bruxelles pour la première fois depuis l’ouverture des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Le Premier ministre turc a réaffirmé la volonté d'Ankara pour intégrer l'Union européenne mais les dossiers pendants restent nombreux. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26042 La Turquie place ses espoirs dans 2009 A Bruxelles, son Premier ministre tente de dynamiser les pourparlers d’adhésion. Recep Tayyip Erdogan juge que la question géographique est " une insulte ". Et il insiste sur le rôle pivot que joue la Turquie, y compris dans l’acheminement du gaz. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26039 Charles Aznavour ajoute une supplémentaire à son spectacle de Montréal Charles Aznavour a annoncé une supplémentaire le 24 avril pour son nouveau spectacle à la Place des Arts de Montréal. Une exposition de photos de Charles Aznavour se tiendra à la PDA en marge de cette nouvelle visite à Montréal. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26040 Russie-Azerbaïdjan: les échanges à 2 mds USD fin 2008 Les échanges commerciaux entre la Russie et l'Azerbaïdjan atteindront 2 milliards de dollars au terme de l'année 2008, a déclaré mardi à Moscou le président russe Dmitri Medvedev ouvrant les négociations avec son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26038 L’Europe cherche de nouvelles routes pour le gaz Alors qu’un quart du gaz européen vient de Russie, la récente « guerre du gaz » entre la Russie et l’Ukraine oblige l’Europe à repenser sa politique énergétique. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26037 Darfour: réunion ONU-UA-Soudan pour accélérer le déploiement de la Minuad Les Nations unies et l'Union africaine (UA) étaient réunis lundi à Addis Abeba, avec le gouvernement du Soudan, pour tenter d'accélérer le déploiement de la force conjointe de paix au Darfour (Minuad), qui n'est pour l'instant déployée qu'à 60%, a déclaré à l'AFP un porte-parole. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26034 Gaza: réconcilier les Palestiniens, prochaine étape des négociateurs turcs La Turquie va soutenir les efforts de réconciliation entre les factions palestiniennes, une étape selon elle nécessaire pour une sortie de crise dans la bande de Gaza, ont déclaré lundi à Istanbul des diplomates turcs de haut rang. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26035 Prix honorifique au Midem pour Charles Aznavour Charles Aznavour s'est dit "ravi" de l'élection de Barack Obama comme président des Etats-Unis, lundi à Cannes lors du Midem (Marché international du disque et de l'édition musicale), qui lui a décerné un prix honorifique pour l'ensemble de sa carrière. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26033 Soudan: Tourabi soupçonné d'aide aux rebelles L'opposant islamiste Hassan al Tourabi, arrêté la semaine dernière par le pouvoir soudanais, serait soupçonné d'avoir soutenu un mouvement rebelle au Darfour, a rapporté lundi un média officiel. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26036 Le deuxième anniversaire de la mort de Hrant Dink vue par la presse turque Des milliers de turcs se sont réunis lundi 19 janvier 2009 à l’occasion du deuxième anniversaire de la mort du journaliste Hrant Dink devant le local d’Agos. Lors de ses obsèques, des milliers des gens avaient crié le slogan : « nous sommes tous des Arméniens ; nous sommes tous Hrant Dink » d’une voix commune. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26032 Turquie: offre révisée pour la construction de la 1ère centrale nucléaire Un consortium conduit par la société d'Etat russe Atomstroyexport a soumis lundi au gouvernement turc une offre révisée pour construire la première centrale nucléaire de Turquie, a annoncé le ministre de l'Energie Hilmi Guler. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26031 GAZ • Le nouveau "grand jeu" Le projet de gazoduc Nabucco, censé contourner la Russie en reliant la Caspienne à l'Europe via la Turquie, sera l'objet de toute l'attention du nouveau gouvernement américain, rapporte la presse d'Azerbaïdjan. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26029 La Turquie contre l'idée de rompre les relations avec Israël Le ministre turc des Affaires étrangères Ali Babacan a déclaré que son pays n'a pas l'intention de suspendre ses relations avec Israël en dépit des critiques sévères de son pays contre l'offensive israélienne à Gaza, a rapporté samedi l'agence de presse Anatolie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26030 De Luther King à Obama Nombreux sont les sceptiques qui, encore récemment, doutaient des chances de Barack Obama d'accéder à la Maison-Blanche. Charles Cobb, un vétéran de la lutte pour les droits civiques dans les années 60, avoue être du nombre. À l'époque mythique des «sit-in» et des grandes marches, les militants comme lui avaient beau partager le «rêve» de changement de Martin Luther King, l'idée d'un président noir ne leur serait même pas venue à l'esprit. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26028 Des lycéens de Midi Pyrénées à Auschwitz Des lycéens de toute la région Midi Pyrénées vont faire le voyage de la mémoire et visiter le camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz. Entre 1040 et le 27 janvier 1945, plus de 1,3 million d’hommes, de femmes et d’enfants, meurent à Auschwitz, dont 900 000 immédiatement à leur sortie des trains qui les y amenaient. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26026 Film – Débat: Amour, haine et religion, focus sur la Turquie En mai 2008, suite à une plainte déposée par le Bureau du Gouverneur d'Istanbul, la Cour d'Istanbul a ordonné la fermeture de l'association de gays et lesbiennes Lambda Istanbul, allongeant ainsi la liste des associations LGBT harcelées par les autorités. Très médiatisé, ce cas illustre combien la communauté LGBT et ses membres continuent de faire l'objet de pression. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26027 Le premier jour de l'ère Obama Une fanfare et des chœurs ouvriront mardi la cérémonie d'investiture du 44e président des Etats-Unis, dont le point d'orgue sera le discours très attendu du nouveau locataire de la Maison-Blanche. Voici le programme de la journée http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26025 Manifestation anti-israélienne de 20 à 30.000 personnes à Ankara Entre 20.000 et 30.000 personnes, selon la police, ont manifesté dimanche dans le centre d'Ankara contre l'offensive israélienne à Gaza, à l'appel de syndicats et de mouvements musulmans. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26024 Tayyip Erdogan milite à Bruxelles pour l'accession turque En visite à Bruxelles, le Premier ministre turc, Tayyip Erdogan, a réaffirmé l'implication d'Ankara dans les pourparlers sur son adhésion à l'Union européenne, qui progressent avec lenteur. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26023 2e nuit calme à Gaza Le calme a régné pour une deuxième nuit consécutive dans la bande de Gaza, aucun incident n'ayant été signalé dans le territoire palestinien depuis l'entrée en vigueur d'une trêve dimanche, a indiqué une porteparole militaire israélienne. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26021 INVESTITURE JOUR J - Barack Obama se prépare à entrer dans l'histoire "Premier discours d'investiture d'un président africain américain ? T'as intérêt à être vraiment bon." C'est le conseil que Barack Obama dit avoir reçu de sa fille, Malia, il y a quelques jours, lors d'une visite nocturne de la famille au mausolée de Lincoln, dans le marbre duquel sont gravées les paroles historiques prononcées par le 16e président lors de son accession au pouvoir. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26020 La maladie d’Alzheimer diagnostiquée chez le Patriarche Mesrop II Le Patriarche d’Istanbul Locum Tenens l’Archevêque Shahan Svadjian a annoncé lors d’une réunion spéciale du conseil religieux que le Patriarche d’Istanbul l’Archevêque Mesrob Mutafyan souffre de la maladie d’Alzheimer selon un premier diagnostic. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26019 Lancement du Mémorial du camp des Milles Le chantier du Mémorial du camp des Milles, dans l'ancienne tuilerie des faubourgs d'Aix-en-Provence, a été lancé dimanche 18 janvier, jour anniversaire de l'entrée des Justes, en 2007, au Panthéon. Ce mémorial portera "un projet républicain d'éducation citoyenne, dans le sillage des Justes, qui ont su montrer l'exemple de la responsabilité et du courage", indique Alain Chouraqui, président de l'association Mémoire du camp des Milles, qui a soutenu, durant vingt-cinq ans, le projet. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26018 Bulgarie: un responsable islamique expulsé Le coordinateur en Bulgarie d'un programme consacré aux minorités dans les Balkans, exerçant par ailleurs des responsabilités au sein de la communauté islamique, a été expulsé pour avoir "menacé la sécurité nationale", a annoncé la porte-parole de l'Agence bulgare de sécurité nationale. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26017 Gaz: la reprise du transit vers l'Europe est imminente Le géant gazier russe Gazprom va reprendre les livraisons de son gaz vers l'Europe via le territoire ukrainien mardi à 10H00 heure de Moscou (07H00 GMT), a indiqué à l'AFP le porte-parole de Gazprom, Sergueï Kouprianov, après la signature lundi d'accords censés lever les derniers obstacles à la résolution de la crise. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26016 L'Egypte demande au Hamas de revenir discuter L'Egypte a demandé au Hamas de revenir au Caire pour de nouvelles discussions sur le plan égyptien après avoir "reçu la réponse israélienne" aux propositions du mouvement islamiste palestinien. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=25926 Le Hitler turc avait noté 972 246 victimes arméniennes Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le journal Milliyet a publié en turc une interview de Murat Bardakci, concernant la publication qu’il vient de faire des cahiers de Talat Pacha, principal instigateur du génocide des Arméniens en 1915/1916. Membre éminent du Comité Union et Progrès, Ministre de l’intérieur du gouvernement Jeune-Turc, le « Hitler turc » avait, jour après jour, scrupuleusement consigné par écrit les déportations de ses victimes arméniennes et en était arrivé au chiffre de 972 246 personnes arméniennes déportées. Soulignons que dans le livre reproduisant ses cahiers, Murat Bardakci indique que Talat donne les chiffres des Arméniens des grandes villes situées dans les frontières actuelles de la Turquie. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26066 Obama, premier président noir des Etats-Unis Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - A midi, heure de la côte est, (18 heures, heure de Paris), Barack Obama prêtera serment, mardi 20 janvier à Washington, en tant que 44e président des Etats-Unis d'Amérique. A l'occasion de l'investiture de Barack Obama, le Collectif VAN vous propose de relire des extraits de l'article "Le bon sens d'Obama sera bientôt mis à l'épreuve..." de Robert Fisk, paru le 30 décembre 2008, concernant l'une des promesses de campagne du candidat démocrate : la reconnaissance officielle par les Etats-Unis, du génocide arménien de 1915, perpétré (et toujours nié à ce jour) par l'Etat turc. Mais au-delà des réussites ou échecs à venir de l'équipe Obama, saluons aujourd'hui la victoire sur le racisme que représente l'élection du premier président noir des USA. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26050 Revue de la presse turque des 19 et 20 janvier 2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette revue de la presse turque des 19 et 20 janvier 2009 résumée par le Collectif VAN d'après le site de NAM (Nouvelles d'Arménie Magazine). Dans une déclaration faite vendredi dernier, Recep Tayyip Erdogan a parlé de l'antisémitisme et a conseillé aux Turcs, manifestant contre les attaques d'Israël, de ne pas s'engager dans l'antisémitisme. Le Premier ministre turc a condamné la manifestation qui a eu lieu à Eskisehir, une ville turque, où les manifestants tenaient des panneaux disant " ici les chiens sont bienvenus, pas les Juifs et ni les Arméniens" et il a rajouté: "L'antisémitisme est un crime contre l'humanité". http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26059 Karabakh : Les médiateurs poussent pour un nouveau sommet Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais du journal arménien Armenialiberty parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 20 janvier 2009. Lundi, un nouveau cycle de navette diplomatie a débuté dans la région, les médiateurs internationaux comptent pousser les Présidents Arménien et Azerbaïdjanais à donner une date en vue d’entretiens potentiellement décisifs sur le Haut-Karabakh d’ici la semaine prochaine. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26058 UNION EUROPÉENNE • La Turquie fait monter les enchères sur le gaz Participer au gazoduc Nabucco, oui, mais à condition que reprennent les négociations d'adhésion à l'Union européenne (UE). Tel est le message délivré à Bruxelles le 19 janvier par le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. Ce projet de gazoduc contournant la Russie "est considéré comme essentiel pour l'Europe qui souhaite assurer sa sécurité énergétique", rappelle le Financial Times. "Long de 3 000 kilomètres, il doit transporter le gaz de la mer Caspienne et l'Asie Centrale vers l'Europe en passant par la Turquie." http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26068 Darfour: réunion ONU-UA-Soudan pour accélérer le déploiement de la Minuad Les Nations unies et l'Union africaine (UA) se sont réunies lundi à Addis Abeba, avec le gouvernement du Soudan pour tenter d'accélérer le déploiement de la force conjointe de paix au Darfour (Minuad), qui n'est pour l'instant déployée qu'à 60%, a rapporté un porte-parole. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26070 Ankara repart à l'assaut de Bruxelles http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26069Le premier ministre turc s'est efforcé lundi auprès de la Commission de relancer les négociations d'adhésion de son pays à l'UE. Pour sa première visite à Bruxelles depuis 2004, le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a tenté lundi de relancer les négociations d'adhésion de son pays à l'UE, aujourd'hui enlisées. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26069 Aussaresses au point.fr : "Je suis réhabilité, c'est l'essentiel" La France a été condamnée, jeudi, par la Cour européenne des droits de l'homme dans l'affaire qui l'opposait aux éditeurs du livre polémique de Paul Aussaresses publié en 2001, dans lequel l'ancien général évoque la torture et les exécutions sommaires en Algérie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26054 Karadzic parlera avant le 28 janvier Radovan Karadzic, ex-chef politique des séparatistes serbes de Bosnie, a comparu lundi devant le magistrat présidant les audiences préliminaires à son procès pour crimes de guerre et génocide devant le Tribunal pénal international sur l'ex-Yougoslavie (TPIY). http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26065 Plus tard tu comprendras Trois générations face à la douloureuse mémoire familiale de l'holocauste. La mère se tait obstinément sur l'arrestation et la déportation de ses parents. Son fils cherche à reconstituer leur histoire et à la transmettre à ses enfants. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26064 Gaza : après la bataille des blindés et des médias, celle des consciences Aucun appel religieux ou politique n'aura réussi à faire taire les armes à Gaza, et le cessez-le-feu proclamé ces dernières heures est loin d'avoir mis fin au conflit qui ensanglante de nouveau cette terre. C'est que les enjeux dépassent désormais les roquettes du Hamas ou les bombardements israéliens. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26063 Nabucco: le ministre de l'Economie allemand critique le "chantage" turc Le ministre allemand de l'énergie Michael Glos a critiqué mardi le "chantage" qu'exerce selon lui la Turquie à propos du grand projet de gazoduc Nabucco.Le ministre allemand de l'énergie Michael Glos a critiqué mardi le "chantage" qu'exerce selon lui la Turquie à propos du grand projet de gazoduc Nabucco. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26053 Adhésion de la Turquie à l'UE: les négociations traînent Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan était à Bruxelles ce lundi pour plaider une fois de plus la cause de son pays auprès de l'Union Européenne. Les Européens et les Turcs ont entamé en 2005 les négociations d'adhésion, mais ces discussions traînent. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26062 Le gaz russe a commencé son chemin vers l'Europe Le gaz russe devrait à nouveau être acheminé vers l’Europe ce mardi matin. Première étape de ce retour à la normale: le gaz russe a atteint l'Ukraine en début de matinée, passage obligatoire avant son arrivée sur le territoire de l'Union européenne. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=26047 La Turquie fait planer une menace sur le projet Nabucco La Turquie met la pression sur les Européens pour qu'ils accélèrent les négociations d'adhésion à l'Union européenne, largement ensablées, menaçant à défaut de revoir son soutien au projet très stratégique de gazoduc Nabucco, qui vise à approvisionner l'Europe en gaz de la mer Caspienne via la Turquie, évitant ainsi la Russie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=260444 UE/TURQUIE Erdogan appelle l'UE à être plus juste envers la Turquie ''L'Union européenne (Ue) doit être équitable dans son traitement à l'égard de la Turquie'', a déclaré lundi le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan à l'institut European Policy Center à Bruxelles. ''Les derniers développements vécus au niveau international ont ''chargé la candidature à l'Ue de la Turquie d'une signification encore plus stratégique''. M. Erdogan a déclaré que le processus d'adhésion de la Turquie à l'Ue était ''de première priorité'' et ''sans alternative''. ''Nous attendons de l'équité de la part de l'Ue et n'accepterons aucune discrimination à l'égard de la Turquie'', a-t-il ajouté. ''Le blocage du chapitre sur l'énergie des négociations d'adhésion risque de mettre en danger la mise en oeuvre du projet de gazoduc Nabucco'', at-il averti. Parmi les chapitres non encore ouverts, figurent celui portant sur les questions énergétiques en raison notamment de fortes réserves des Chypriotes-grecs, membres de l'Ue depuis 2004. ''L'Ue ne devrait pas préférer la partie chypriote-grecque de Chypre, qui géographiquement n'a rien avoir, ni de près et ni de loin, avec l'Europe'', a précisé Erdogan. Le projet Nabucco, gazoduc de 3.300 km, doit contribuer à l'approvisionnement de l'Europe en gaz issu de la Caspienne, voire du Moyen Orient, en évitant le territoire russe. Il doit passer par la Turquie, la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie, pour aboutir en Autriche. Ce projet a repris de l'importance depuis la dernière interruption des livraisons de gaz russe à l'Europe via l'Ukraine. La Turquie n'a ouvert à ce jour que 10 des 35 chapitres thématiques qui jalonnent ses négociations d'adhésion à l'Ue, dont seulement deux en 2008. (ENV) 19.01.2009 - 17:46:00 arkadaşıma gönder http://www.aa.com.tr/fr/haber/34/ Ankara repart à l'assaut de Bruxelles De notre correspondant à Bruxelles, Pierre Avril 20/01/2009 | Mise à jour : 12:29 | Le premier ministre turc s'est efforcé lundi auprès de la Commission de relancer les négociations d'adhésion de son pays à l'UE. Pour sa première visite à Bruxelles depuis 2004, le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a tenté lundi de relancer les négociations d'adhésion de son pays à l'UE, aujourd'hui enlisées. «L'intégration européenne est pour nous un objectif stratégique», a-t-il répété, en promettant un «processus de négociation plus actif et plus vivant». «Nous ferons tout notre possible pour accomplir de réels progrès dans la négociation», a répondu en écho le président de la Commission, José Manuel Barroso, qui espère une percée en 2009. Depuis l'ouverture des pourparlers d'adhésion en octobre 2005, les relations se sont progressivement détériorées entre les deux parties. À force d'envoyer des signaux contradictoires à Bruxelles, Ankara a découragé ses partenaires européens. Et faute d'unanimité au Conseil, l'Union européenne, pour sa part, n'accorde qu'avec parcimonie les laissez-passer qui permettraient à Ankara de s'arrimer plus fermement à sa rive européenne. Récemment, le gouvernement Erdogan a nommé un nouveau négociateur en chef et donné des gages de bonne gouvernance démocratique à l'Europe en lançant une chaîne de télévision diffusant en langue kurde. Il reste que sur les trente-cinq chapitres qui jalonnent le processus de négociation, seuls dix ont été ouverts, d'une importance mineure. Huit chapitres, en particulier, sont gelés depuis 2006 à l'initiative de Nicosie, après que la Turquie ait refusé d'étendre les bénéfices de l'Union douanière avec l'UE, à la république de Chypre. L'île reste divisée entre sa partie sud et sa partie nord, contrôlée par Ankara et non reconnue par la communauté internationale. Monnaie d'échange Concrètement, les bateaux et les avions chypriotes grecs ne peuvent atterrir ou accoster sur le territoire turc. Par ailleurs, l'ouverture d'un chapitre sur l'énergie reste conditionnée au règlement d'un autre différend territorial opposant Nicosie à Ankara et relatif à l'exploration pétrolière. Favorable à une adhésion de la Turquie, au nom de la stabilité géopolitique, la Commission européenne souhaite un «dégel» de ces contentieux, mais elle a peu de cartes en main. Bruxelles craint que Chypre ne fasse complètement dérailler les négociations si aucun progrès n'est engrangé d'ici à fin 2009. José Manuel Barroso a également mis en garde Erdogan contre la tentation de bloquer la construction du gazoduc Nabucco, censé transiter par la Turquie et qui offre une alternative à l'approvisionnement européen en gaz russe. Bruxelles soupçonne la Turquie de vouloir se servir de ce projet comme d'une monnaie d'échange dans les négociations. Faute d'espérer un quelconque assouplissement, de la part d'Ankara ou de Nicosie dans les négociations d'adhésion à l'UE, la Commission s'en remet à d'autres pourparlers, menés en parallèle depuis l'automne 2008 entre les dirigeants grecs et turcs de Chypre, et qui visent, eux, à la réunification de l'île. «C'est de la réussite de cette dernière négociation que dépendent principalement les chances d'une adhésion de la Turquie», reconnaît une source communautaire. En 2004, celle-ci avait échoué. Bruxelles croise les doigts en espérant que l'histoire ne se répétera pas. http://www.lefigaro.fr/international/2009/01/20/0100320090120ARTFIG00519-ankara-repart-a-l-assaut-de-bruxelles-.php 2009, année décisive pour l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne UE / Turquie par Béatrice Leveillé Article publié le 19/01/2009 Dernière mise à jour le 19/01/2009 à 17:50 TU Recep Tayyip Erdogan est à Bruxelles pour la première fois depuis l’ouverture des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Le Premier ministre turc a réaffirmé la volonté d'Ankara pour intégrer l'Union européenne mais les dossiers pendants restent nombreux. « L'adhésion à l'Union européenne est la priorité numéro un de la Turquie », a affirmé Recep Tayyip Erdogan, à Bruxelles, mais pour que les négociations pour l'adhésion « fassent un bond en 2009 », comme le souhaite le Premier ministre turc, il va falloir faire avancer sur les nombreux dossiers qui n’ont guère avancé depuis l’ouverture des pourparlers d’adhésion en 2005. Cette visite de trois jours intervient alors que l’adhésion de la Turquie semblait de moins en mois prioritaire à Bruxelles comme à Ankara. Il s’agit de la première visite du Premier ministre turc dans la capitale européenne depuis 4 ans. Les Européens s’impatientent et pressent les Turcs pour qu’ils poursuivent leur politique de réformes. L’adhésion pourrait être remise en cause sans progrès notable dans la politique de réformes en 2009. Le gouvernement turc ne remet pas en cause les demandes européennes d’une réforme de la Constitution turque pour améliorer la liberté d'expression et donner plus de droits aux minorités mais Bruxelles ne voit rien venir et commence à s’impatienter. Le gouvernement turc est écartelé entre un agenda de politique intérieure chargé avec des élections municipales en mars et les exigences de l’agenda européen. Recep Tayyip Erdogan est néanmoins persuadé qu’il arrivera à convaincre le peuple turc de l'importance d'adhérer à l'Union européenne et donc de mener à bien des réformes. Des réformes à venir ? La présence de l’armée turque dans la partie nord de Chypre et la situation des droits de l’Homme en Turquie, voilà les sujets qui fâchent ! L'Union a gelé plusieurs chapitres de négociations en attendant que la Turquie accepte d'ouvrir ses ports et aéroports à Chypre, un pays membre de l’Union européenne depuis 2004. Chypre est encore divisée entre la partie nord où se sont réfugiés les Turcs de l’île en 1974, une zone toujours occupée par l’armée turque et la partie sud de l’île, majoritairement grecque. Le règlement de la question chypriote est un préalable à l’adhésion de la Turquie mais en attendant les Turcs demandent le dégel des négociations. Pour l'instant, sur les 35 chapitres de la négociation, un seul a été mené à terme. Les discussions s’annoncent difficiles, la Turquie à des moyens de rétorsions, elle menace de revoir son soutien au projet stratégique de gazoduc Nabucco, qui permettrait aux pays européens de diversifier leur approvisionnement énergétique. La récente nomination d'un négociateur avec l'Union européenne, Egemen Bagis, est néanmoins un signal fort de la volonté turque d’accélérer les réformes et de mener à bien les négociations. Egemen Bagis vient d’annoncer la création d'une chaîne de télévision en langue kurde et le lancement d'un programme national de réformes. 2009 est une année charnière, si ses engagements ne se concrétisent pas, la Turquie risque de voir s’éloigner définitivement l’opportunité d’adhérer à l’Union européenne. http://www.rfi.fr/actufr/articles/109/article_77549.asp La Turquie place ses espoirs dans 2009 Christophe Lamfalussy Mis en ligne le 20/01/2009 A Bruxelles, son Premier ministre tente de dynamiser les pourparlers d’adhésion. Recep Tayyip Erdogan juge que la question géographique est " une insulte ". Et il insiste sur le rôle pivot que joue la Turquie, y compris dans l’acheminement du gaz. La Turquie parie sur les présidences tchèque et suédoise " pour faire un bond en 2009" dans ses négociations d’adhésion à l’Union européenne (UE), a indiqué lundi à Bruxelles le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, lors d’une rare visite en Belgique. " Nous ne demandons pas un privilège, mais une égalité de traitement" , a plaidé le dirigeant turc alors que pas moins de dix-huit chapitres de négociations sur 35 sont bloqués par certains pays de l’UE, que dix autres sont ouverts et qu’un seul dossier a été négocié et fermé. La Turquie a entamé ces pourparlers en octobre 2005. Une question, "une insulte" " La question de savoir si la Turquie fait partie de l’Occident ne devrait plus être posée. C’est une insulte , a-t-il ajouté lors d’une conférence au think tank European Policy Centre (EPC). L’UE n’est pas définie par des critères géographiques. Voyez le sud de Chypre. Elle n’est pas liée géographiquement. Pourtant elle est membre " de l’UE. Erdogan, réélu par les électeurs turcs en juillet 2007 à une confortable majorité, n’était plus venu à Bruxelles depuis quatre ans. Et sa visite entend manifestement booster la candidature turque qui a trébuché sur le "non" des Néerlandais et des Français à la constitution européenne en 2005. Ankara s’est vu aussi reprocher par la Commission européenne d’avoir ralenti le rythme de ses réformes. Comme toujours, Ankara alterne assurances et menaces. A Bruxelles, le Premier ministre a présenté la Turquie comme un acteur incontournable au Moyen-Orient et dans le Caucase, un intermédiaire du monde musulman avec Israël, un pont entre l’Asie et l’Europe et une puissance économique qui sera "la moins touchée " dans la crise actuelle. " Nous ne sommes pas là pour être un poids pour l’Union, mais pour partager le fardeau ", a dit Erdogan. L’ancien maire d’Istanbul a aussi fait un long plaidoyer sur les lois (plus de trente) qui ont été passées par le parlement turc en 2008 pour aligner la Turquie sur les standards européens. Ankara a ainsi procédé à un toilettage du très controversé Article 301 du Code pénal turc qui permet d’inculper ou de condamner journalistes et écrivains pour atteintes à l’Etat - article dont ont été les victimes des écrivains comme Elif Safak et Orhan Pamuk, ainsi que le journaliste Baskin Oran. Il a aussi promis que les lois sur la liberté syndicale seront approuvées par le parlement dès que le cap des élections locales, fin mars, aura été franchi. Enfin, il a rappelé que la télévision nationale TRT produit désormais une sixième chaîne qui émet 24 heures sur 24 en turc. La carte "Nabucco" Le Premier ministre a aussi menacé les Européens de revoir Nabucco si le chapitre de l’Energie fait l’objet d’un blocage de l’Union, sous la pression de Chypre entrée dans l’UE en 2004. Les travaux de ce pipeline devant acheminer du gaz, via la Turquie, vers l’Europe centrale, doivent commencer en 2010. Il vise à contourner stratégiquement la Russie. Mais sa viabilité économique est remise en cause par Erdogan et par plusieurs opérateurs économiques. Et sans l’accord d’Ankara, ce projet serait mort-né. Les Européens attendent de la Turquie qu’elle accepte d’ici la fin de l’année d’appliquer l’union douanière UE-Turquie à la République de Chypre, et lève du même coup l’interdiction d’accès dans les ports et aéroports turcs faite aux navires et avions chypriotes grecs. La menace matinale sur "Nabucco" a manifestement éveillé l’attention du président de la Commission européenne puisque, dans la journée, Jose Manuel Barroso, a déclaré à la presse que les deux hommes, après une rencontre, s’étaient entendus " sur la nécessité de ce gazoduc ". http://www.lalibre.be/index.php?view=article&art_id=475918 Tayyip Erdogan milite à Bruxelles pour l'accession turque Par Reuters, publié le 19/01/2009 à 10:37 - mis à jour le 19/01/2009 à 19:42 BRUXELLES - En visite à Bruxelles, le Premier ministre turc, Tayyip Erdogan, a réaffirmé l'implication d'Ankara dans les pourparlers sur son adhésion à l'Union européenne, qui progressent avec lenteur. Il a reçu le soutien du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, qui a estimé que la Turquie avait bien commencé l'année en engageant des réformes réclamées par l'UE. Mettant en évidence l'atmosphère "délicate" où se déroulent les discussions, Tayyip Erdogan a entamé sa visite en menaçant de revenir sur son soutien au projet de gazoduc Nabucco, qui doit alimenter l'UE via la Turquie, en raison d'un veto chypriote sur le volet énergétique des pourparlers d'adhésion d'Ankara à l'UE. Le projet Nabucco, estimé à 12 milliards d'euros, doit permettre de faire transiter chaque année par la Turquie 30 milliards de mètres de cube de gaz de la Caspienne ou du Moyen-Orient. L'UE cherche à réduire sa dépendance envers la Russie pour l'approvisionnement en gaz, plusieurs conflits entre Moscou et Kiev ayant provoqué des pénuries en Europe. Après avoir rencontré Jose Manuel Barroso, Tayyip Erdogan a cependant assuré qu'il n'utiliserait jamais Nabucco comme une arme de négociation et qu'il approuvait le projet sans réserves. Les deux hommes ont insisté sur le caractère crucial de la coopération UE-Turquie dans le domaine énergétique. "Nous nous sommes entendus sur la nécessité de ce gazoduc", a déclaré Barroso après son entretien avec le dirigeant turc. "PRIORITÉ NUMÉRO UN" La Turquie a ouvert des pourparlers sur dix des 35 "chapitres" (dossiers) liés à son processus d'adhésion, mais un seul a fait l'objet de discussions qui ont été menées à terme. L'Union a gelé huit dossiers de négociations après le refus de la Turquie d'ouvrir ses ports et aéroports aux Chypriotes grecs, membres de l'UE depuis 2004. Selon des observateurs, les propos tenus par Erdogan au sujet de Nabucco traduisent un sentiment de frustration devant la lenteur de l'évolution des pourparlers. "Il se laisse parfois un peu emporter sur le moment", a dit Amanda Akakoca, de l'European Policy Center de Bruxelles. Pour Sinan Ulgen, directeur d'un centre d'études économiques et politiques d'Istanbul, "le Premier ministre semble avoir voulu mettre en évidence les problèmes que pose le gouvernement de Chypre". Nicosie bloque l'ouverture des discussions sur l'énergie en raison d'une querelle avec Ankara sur l'extraction de gaz. Tayyip Erdogan est venu à Bruxelles pour rencontrer des responsables européens jusqu'à mardi, pour la première fois depuis quatre ans. Il a souligné que son pays était déterminé à intensifier son processus de rapprochement avec l'UE. "L'adhésion à l'Union européenne est la priorité numéro un de la Turquie", a-t-il dit lors d'une conférence de presse. Il a souhaité que les négociations pour l'adhésion "fassent un bond en 2009", quatre ans après leur ouverture. Persuadé de pouvoir persuader les Turcs de l'importance d'adhérer à l'UE, il a dit que plusieurs projets de réforme étaient en route, celui sur les syndicats étant déjà devant le parlement. Jose Manuel Barroso a dit que la Commission soutenait pleinement les préparatifs d'Ankara en vue de son adhésion et a encouragé les Turcs à intensifier le processus des réformes. Il a jugé positifs le lancement d'une chaîne de télévision publique en langue kurde et la nomination officielle d'un négociateur auprès de l'UE. "En ce sens, l'année 2009 a bien commencé", a-t-il résumé. Version française Clément Guillou, Philippe Bas-Rabérin http://www.lexpress.fr/actualites/2/tayyip-erdogan-milite-a-bruxellespour-l-accession-turque_732708.html La Turquie fait planer une menace sur le projet Nabucco [ 20/01/09 ] La Turquie met la pression sur les Européens pour qu'ils accélèrent les négociations d'adhésion à l'Union européenne, largement ensablées, menaçant à défaut de revoir son soutien au projet très stratégique de gazoduc Nabucco, qui vise à approvisionner l'Europe en gaz de la mer Caspienne via la Turquie, évitant ainsi la Russie. La Turquie n'a ouvert à ce jour que 10 des 35 chapitres thématiques qui jalonnent les négociations, dont seulement deux en 2008. Parmi les chapitres non ouverts figure celui portant sur les questions énergétiques, bloqué par les Chypriotes grecs. Hier, en visite à Bruxelles, le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a lié l'ouverture de ce chapitre à la construction du gazoduc Nabucco de 3.300 km. « Si nous sommes confrontés à une situation dans laquelle le chapitre sur l'énergie est bloqué, alors nous réexaminerons notre position » sur Nabucco, a-t-il déclaré. http://www.lesechos.fr/info/inter/4820931-la-turquie-fait-planer-unemenace-sur-le-projet-nabucco.htm Ankara repart à l'assaut de Bruxelles De notre correspondant à Bruxelles, Pierre Avril 20/01/2009 | Mise à jour : 12:29 | Le premier ministre turc s'est efforcé lundi auprès de la Commission de relancer les négociations d'adhésion de son pays à l'UE. Pour sa première visite à Bruxelles depuis 2004, le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a tenté lundi de relancer les négociations d'adhésion de son pays à l'UE, aujourd'hui enlisées. «L'intégration européenne est pour nous un objectif stratégique», a-t-il répété, en promettant un «processus de négociation plus actif et plus vivant». «Nous ferons tout notre possible pour accomplir de réels progrès dans la négociation», a répondu en écho le président de la Commission, José Manuel Barroso, qui espère une percée en 2009. Depuis l'ouverture des pourparlers d'adhésion en octobre 2005, les relations se sont progressivement détériorées entre les deux parties. À force d'envoyer des signaux contradictoires à Bruxelles, Ankara a découragé ses partenaires européens. Et faute d'unanimité au Conseil, l'Union européenne, pour sa part, n'accorde qu'avec parcimonie les laissez-passer qui permettraient à Ankara de s'arrimer plus fermement à sa rive européenne. Récemment, le gouvernement Erdogan a nommé un nouveau négociateur en chef et donné des gages de bonne gouvernance démocratique à l'Europe en lançant une chaîne de télévision diffusant en langue kurde. Il reste que sur les trente-cinq chapitres qui jalonnent le processus de négociation, seuls dix ont été ouverts, d'une importance mineure. Huit chapitres, en particulier, sont gelés depuis 2006 à l'initiative de Nicosie, après que la Turquie ait refusé d'étendre les bénéfices de l'Union douanière avec l'UE, à la république de Chypre. L'île reste divisée entre sa partie sud et sa partie nord, contrôlée par Ankara et non reconnue par la communauté internationale. Monnaie d'échange Concrètement, les bateaux et les avions chypriotes grecs ne peuvent atterrir ou accoster sur le territoire turc. Par ailleurs, l'ouverture d'un chapitre sur l'énergie reste conditionnée au règlement d'un autre différend territorial opposant Nicosie à Ankara et relatif à l'exploration pétrolière. Favorable à une adhésion de la Turquie, au nom de la stabilité géopolitique, la Commission européenne souhaite un «dégel» de ces contentieux, mais elle a peu de cartes en main. Bruxelles craint que Chypre ne fasse complètement dérailler les négociations si aucun progrès n'est engrangé d'ici à fin 2009. José Manuel Barroso a également mis en garde Erdogan contre la tentation de bloquer la construction du gazoduc Nabucco, censé transiter par la Turquie et qui offre une alternative à l'approvisionnement européen en gaz russe. Bruxelles soupçonne la Turquie de vouloir se servir de ce projet comme d'une monnaie d'échange dans les négociations. Faute d'espérer un quelconque assouplissement, de la part d'Ankara ou de Nicosie dans les négociations d'adhésion à l'UE, la Commission s'en remet à d'autres pourparlers, menés en parallèle depuis l'automne 2008 entre les dirigeants grecs et turcs de Chypre, et qui visent, eux, à la réunification de l'île. «C'est de la réussite de cette dernière négociation que dépendent principalement les chances d'une adhésion de la Turquie», reconnaît une source communautaire. En 2004, celle-ci avait échoué. Bruxelles croise les doigts en espérant que l'histoire ne se répétera pas. http://www.lefigaro.fr/international/2009/01/20/0100320090120ARTFIG00519-ankara-repart-a-l-assaut-de-bruxelles-.php UNION EUROPÉENNE • La Turquie fait monter les enchères sur le gaz 20 janv. 2009 Participer au gazoduc Nabucco, oui, mais à condition que reprennent les négociations d'adhésion à l'Union européenne (UE). Tel est le message délivré à Bruxelles le 19 janvier par le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. Ce projet de gazoduc contournant la Russie "est considéré comme essentiel pour l'Europe qui souhaite assurer sa sécurité énergétique", rappelle le Financial Times. "Long de 3 000 kilomètres, il doit transporter le gaz de la mer Caspienne et l'Asie Centrale vers l'Europe en passant par la Turquie." "Depuis le début des négociations, en octobre 2005, la Turquie a ouvert 10 des 35 chapitres qui doivent être conclus avant qu'un pays puisse adhérer à l'UE, ajoute le quotidien économique. Mais l'UE en a gelé huit", en particulier en raison de désaccord entre la Turquie et la Grèce au sujet de Chypre. En réponse à Erdogan, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a fait savoir que la sécurité énergétique était trop importante pour être l'otage de la demande d'adhésion turque. http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=93668 TURQUIE Revue de la presse turque des 19 et 20 janvier 2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette revue de la presse turque des 19 et 20 janvier 2009 résumée par le Collectif VAN d'après le site de NAM (Nouvelles d'Arménie Magazine). 2ème anniversaire de la mort de Hrant Dink Istanbul : des milliers de personnes se sont réunies le 19 janvier 2009 devant les locaux du journal arméno-turc Agos pour commémorer le deuxième anninversaire de la mort de Hrant Dink, journaliste arménien de Turquie de trois balles dans la tête le 19 janvier 2007. La peinture rouge répandue sur les lieux mêmes de l'assassinat symbolisait le sang versé du journaliste. Les amis de Hrant Dink ont exprimé leur mécontentement contre le fait que l'enquête ouverte contre l'assassin et ses commanditaires présumés avance très lentement. Deux responsables de la police accusés de ne pas avoir empêché l'assassinat du journaliste d'origine arménienne devraient désormais être soumis à une procédure judiciaire. Antisémitisme turc condamné Dans une déclaration faite vendredi dernier, Recep Tayyip Erdogan a parlé de l'antisémitisme et a conseillé aux Turcs, manifestant contre les attaques d'Israël, de ne pas s'engager dans l'antisémitisme. Le Premier ministre turc a condamné la manifestation qui a eu lieu à Eskisehir, une ville turque, où les manifestants tenaient des panneaux disant " ici les chiens sont bienvenus, pas les Juifs et ni les Arméniens" et il a rajouté: "L'antisémitisme est un crime contre l'humanité". Nouvelle inculpation dans l'affaire Ergenekon D'après la chaîne d'information télévisée CNN-Türk, vendredi dernier le tribunal d'Istanbul a inculpé, dans le cadre de l'enquête d'Ergenekon, un ancien militaire à la retraite. Le général turc a été accusé d'avoir le projet de renverser le gouvernement turc par la force, d'avoir constitué un groupe armé et utilisé une fausse identité. Levent Ersöz était soupçonné d'avoir des liens avec "Ergenekon", un réseau ultranationaliste dont le but était de déstabiliser le pays et de préparer le terrain à un coup d'Etat militaire. La justice avait lancé un mandat d'arrêt contre l'ex-général en juillet dernier. D'après les médias, à cette époque, ce dernier était en train de réaliser un voyage d'affaires en Russie. La police turque l'a interpellé dans une clinique privée dès son retour clandestin en Turquie. Relations turco-israéliennes L'agence de presse Anatolie a annoncé samedi dernier qu'Ali Babacan a fait savoir que la Turquie ne suspendrait pas ses relations avec Israël. Le ministre turc des Affaires étrangères a estimé: "Nous considérons qu'il est important que les canaux de communication restent ouverts. Rompre les liens avec Israël pour satisfaire certains cercles ou au nom du populisme sera dommageable pour la région". En même temps Ali Babacan a admis que la Turquie, l'allié principal d'Israël dans la région, avait "un autre ton pour s'adresser (à Israël) que dans le passé". Recep Tayyip Erdogan a critiqué, de son coté, l'offensive d'Israël à Gaza et l'a qualifiée de « sauvagerie ». Dans son discours, le premier ministre turc a déclaré qu'une délégation turque faisait régulièrement des aller-retours entre Le Caire et la Syrie pour participer aux discussions pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Revue de la presse turque résumée par le Collectif VAN d'après le site de NAM http://www.armenews.com/ – 20 janvier 2009 – 13:20 – http://collectifvan.org/ Turquie: les juges réunis pour trancher sur le voile à l'université INTERNATIONAL jeu 5 juin La Cour constitutionnelle de Turquie s'est réunie jeudi pour statuer sur l'autorisation du port du voile à l'université, une décision qui pourrait s'avérer cruciale pour le parti islamo-conservateur au pouvoir menacé d'interdiction pour actes anti-laïques. Les onze juges doivent donner suite à une requête de l'opposition laïque demandant l'annulation d'une révision de la Constitution adoptée en février à l'Assemblée nationale et libéralisant le port du foulard dans les établissements universitaires. Les délibérations ont débuté à 06h30 GMT mais les juges doivent au préalable se pencher sur d'autres dossiers qui figurent à leur agenda avant de passer à la question très controversée du foulard sur le campus, a indiqué l'agence de presse Anatolie. On ignore si une décision sera prise jeudi mais généralement le verdict est rendu peu de temps après les délibérations. Cette révision contestée constitue l'un des principaux arguments d'une autre procédure demandant l'interdiction du parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste) pour "actions allant à l'encontre de la laïcité" en Turquie, pays musulman mais au régime laïc. Plusieurs scénarios sont envisagés: les magistrats peuvent notamment décider de rejeter le recours de l'opposition estimant qu'elle ne constitue pas une entorse à la loi fondamentale ou juger éventuellement que la réforme en l'état ne suffit pas pour autoriser les étudiantes voilées à entrer sur le campus universitaire. La Cour pourrait aussi juger que la révision porte atteinte aux dispositions non amendables de la loi fondamentale, en l'occurence la laïcité, et décider de l'annuler. Ce scénario serait le plus mauvais pour l'AKP car il pourrait préfigurer une dissolution de cette formation au pouvoir depuis 2002 qui a polarisé la société turque en libéralisant le port du voile dans les facultés. L'AKP s'est défendu en faisant valoir que l'interdiction du voile contrevient à la liberté de conscience et au droit à l'éducation. Malgré la révision, la plupart des universités ont maintenu l'interdiction, jugeant que le parlement devait adopter une réglementation détaillant le code vestimentaire autorisé et excluant les symboles les plus ostentatoires d'un islam radical, comme le tchador ou la burqa. http://www.rtlinfo.be/rtl/archive/article/136611?&archiveYear=2008 Turquie: offre révisée pour la construction de la 1ère centrale nucléaire ANKARA - Un consortium conduit par la société d'Etat russe Atomstroyexport a soumis lundi au gouvernement turc une offre révisée pour construire la première centrale nucléaire de Turquie, a annoncé le ministre de l'Energie Hilmi Guler. La nouvelle offre, qui tient compte des conditions actuelles de l'économie mondiale, a été présentée juste quelques minutes après que la commission d'appel d'offres eut annoncé que le consortium avait proposé un prix de l'électricité produite de 21,16 cents de dollar américain par kilowatt/heure. "La compagnie nous a fait parvenir un prix révisé lié aux développements économiques dans le monde", a indiqué M. Guler au cours d'une conférence de presse, précisant que le pli de la nouvelle offre n'avait pas encore été ouvert. TETAS, la société d'Etat turque qui sera chargée de l'exploitation de cette centrale recevra l'offre l'évaluera et la transmettra ensuite au gouvernement. Le consortium est le seul candidat pour la construction d'une centrale de 4.800 megawatts à Akkuyu, dans province de Mersin, sur la côte Méditerranéenne. Ce projet est vivement contesté par les écologistes, notamment en raison des risques de séisme. Une secousse tellurique de 6,3 sur l'échelle de Richter a fait 140 morts en 1998 dans la province voisine d'Adana. La Turquie prévoit de construire trois centrales nucléaires pour éviter des pénuries d'électricité. (©AFP / 19 janvier 2009 12h04) http://www.romandie.com/infos/news2/090119110432.l5sddqse.asp Film – Débat: Amour, haine et religion, focus sur la Turquie En mai 2008, suite à une plainte déposée par le Bureau du Gouverneur d'Istanbul, la Cour d'Istanbul a ordonné la fermeture de l'association de gays et lesbiennes Lambda Istanbul, allongeant ainsi la liste des associations LGBT harcelées par les autorités. Très médiatisé, ce cas illustre combien la communauté LGBT et ses membres continuent de faire l'objet de pression. La Turquie a pourtant signé la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et ratifié la Convention européenne des Droits de l'Homme. En devenant candidate à l'Union européenne, elle a par ailleurs manifesté sa volonté de se rapprocher des valeurs européennes. Quels sont les droits des personnes LGBT en Turquie ? A quels problèmes sont-elles confrontées ? Comment la situation évolue-t-elle ? A l'occasion de la publication d'un rapport sur le sujet, Amnesty International vous propose de faire le point sur la situation des personnes LGBT en Turquie dans le cadre du festival du film Gay et Lesbien. Le jeudi 22 janvier à 18h, Orangerie (Botanique) à Bruxelles: La projection du film "A jihad for love" accompagnée d'un débat. Amnesty International sera comme à l'accoutumée également présent durant toute la durée du festival avec son stand, où vous seront proposées des actions de solidarité avec l'association Lambda et les personnes LGBT turques. N'hésitez pas à vous y attarder un peu avant ou après votre séance ! Organisateurs : les coordinations LGBT et Turquie d'Amnesty International. Infos : lgbt AT aibf POINT be (en remplaçant AT par « @ » et POINT par « . ») http://www.amnestyinternational.be/doc/article13985.html http://www.fglb.org/2009/ http://www.info-turk.be/365.htm#Film La maladie d’Alzheimer diagnostiquée chez le Patriarche Mesrop II mardi20 janvier 2009, par Stéphane/armenews Le Patriarche d’Istanbul Locum Tenens l’Archevêque Shahan Svadjian a annoncé lors d’une réunion spéciale du conseil religieux que le Patriarche d’Istanbul l’Archevêque Mesrob Mutafyan souffre de la maladie d’Alzheimer selon un premier diagnostic. Pendant la réunion, qui a été présidée par l’Archevêque Svadjian, le docteur Ardash Akdaghi a lu un rapport médical sur l’état de santé du Patriarche Mesrop II. Le rapport était la conclusion d’un processus de diagnostic intesif long de quatre mois. Les deux archevêques ont souligné que le Patriarche restera en fonction et que toutes les activités du Patriarchat se poursuivaient sans à-coup. « Il n’y a aucun besoin de se précipiter. A ce niveau, une discussion excessive sur cette question gênera la communauté » a dit l’Archevêque Svadjian. L’Archevêque Mutafyan dirige le Patriarcat d’Istanbul depuis 1998. http://www.armenews.com/article.php3?id_article=48385 CANADA MIDEM: hommage à Charles Aznavour Ce soir à Cannes le chanteur sera récompensé pour l’ensemble de sa carrière Pour sa 43e édition, le MIDEM, marché international de la musique, a choisi de célébrer Charles Aznavour, comédien et chanteur émérite. Fort de plus d’une reconnaissance mondiale, et interprète de plus de 800 chansons, cet Arménien d’origine recevra ce soir le Lifetime Achievement Award. Et sera bel et bien en haut de l’affiche. La Bohème, Je M’Voyais Déjà, Hier Encore: autant de titres qui ont marqué les esprits, chantés par le grand Charles Aznavour. Ce soir, le MIDEM rendra honneur à l’infatigable artiste. «Charles Aznavour est sans doute l’artiste français le plus connu à travers le monde et il est une légende vivante du patrimoine de la Chanson Française. Ses chansons sont devenues des hymnes repris par toutes les générations et par les plus grands artistes, les films dans lesquels il a joué sont des classiques. C’est une très grande joie pour le MIDEM de pouvoir honorer cette personnalité sans égal», déclarait Paul Zilk, PDG de Reed Midem. Né d’un père chanteur baryton et d’une mère comédienne, Charles a grandi dans une famille d’artistes. Ainsi, celui dont les grands artistes tels Fred Astaire, Ray Charles, Nina Simone ou encore Edith Piaf ont repris certains des succès, a vendu près de 100 millions d’albums à travers le monde, mais a aussi joué la comédie. Possédant plusieurs cordes à son arc, il a commencé au théâtre à l’âge de neuf ans, et a joué dans une soixantaine de films, dont Le Tambour, Palme d’Or à Cannes en 1979. Mais si Charles Aznavour est un artiste hors normes, c’est aussi un homme exceptionnel. Celui qui a été élu Artiste Du Siècle par CNN et le Time Magazine devant Elvis ou Bob Dylan n’a pas hésité à utiliser sa notoriété pour aider l’Arménie après le terrible séisme de 1988. Cinq ans plus tard, le Président de la République d’Arménie le nomme d’ailleurs Ambassador-at-Large, et Ambassadeur auprès de l’Unesco. Alors qu’il revient d’une tournée internationale d’adieux en Amérique du Sud (Lire: Charles Aznavour a lancé l’année de la France au Brésil), Charles Aznavour a livré fin 2008 un album intitulé Duos (Lire: Charles Aznavour: son album Duos sort lundi). Ainsi, accompagné de Paul Anka, Céline Dion, Elton John, Liza Minelli, Johnny Hallyday, et nombre de grands artistes, le chanteur a repris ses plus grands standards, comme autant d’hommages que ses amis ont voulu lui rendre. Une comédie musicale adaptée du titre "J'Me Voyais Déja" a par ailleurs été créée par Laurent Ruquier. Ces soir, la 43e édition du MIDEM, qui prendra fin le 21 janvier, célèbrera donc cet artiste né rue Monsieur le Prince, devenu l’un des rois de la chanson française. Florianna Fis Lundi 19 janvier 2009 http://www.gala.fr/l_actu/c_est_officiel/midem_hommage_a_charles_azn avour_147056 Charles Aznavour ajoute une supplémentaire à son spectacle de Montréal Il y a 12 heures MONTREAL — Charles Aznavour a annoncé une supplémentaire le 24 avril pour son nouveau spectacle à la Place des Arts de Montréal. Une exposition de photos de Charles Aznavour se tiendra à la PDA en marge de cette nouvelle visite à Montréal. On y présente quelques-uns des clichés que le chanteur, lui-même grand amateur de photos, a croqué dans l'un ou l'autre de ses voyages et qui font partie de sa collection personnelle. Avant sa série de spectacles du mois d'avril, Charles Aznavour a été honoré lundi dans le cadre de la 43ème édition du Midem, le marché international de la musique, qui se tient à Cannes. Il vient d'y recevoir le Lifetime Achievement Award, une récompense qui souligne son apport à la musique depuis plus de 65 ans. Parmi les autres grands noms qui ont déjà reçu cet hommage metionnons Frank Sinatra, Ella Fitzgerald, Elvis Presley. Louis Amstrong. http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5hZycXx 3U6zTLvkSl_3u1pmi1JGDw Prix honorifique au Midem pour Charles Aznavour Il y a 15 heures CANNES (AFP) — Charles Aznavour s'est dit "ravi" de l'élection de Barack Obama comme président des Etats-Unis, lundi à Cannes lors du Midem (Marché international du disque et de l'édition musicale), qui lui a décerné un prix honorifique pour l'ensemble de sa carrière. "Comme tous les Français, je suis ravi. C'est nouveau, ça va changer des choses, dans les mentalités des gens aux Etats-Unis et aussi à l'étranger", a affirmé le chanteur lors d'une conférence de presse alternativement menée en français et en anglais. "Le jour où j'ai vu qu'il avait été élu, je lui ai envoyé une lettre officielle", a ajouté Aznavour, 84 ans, qui est ambassadeur itinérant pour la République d'Arménie (pays dont il est originaire), ambassadeur de l'Arménie à l'Unesco et devrait être prochainement fait ambassadeur de l'Arménie en Suisse, selon son manager Levon Sayan. Charles Aznavour se produira au printemps à New York. Malgré sa longue et prolifique carrière, il a rejeté avec humour le qualificatif de "légende": "Ca m'a toujours fait rire! Pour moi, une légende est une chose morte. Laissez-moi vivre d'abord, faites la légende ensuite!". "J'espère que ce prix n'est pas le dernier! En général, quand on donne un +Lifetime achievement award+ à un artiste, la semaine d'après il meurt!", a-t-il plaisanté en référence à l'intitulé du prix que lui a décerné le Midem. Il a jugé que construire une carrière était "beaucoup plus difficile aujourd'hui" qu'à l'époque où il a débuté. "Aujourd'hui, les carrières sont courtes, c'est de la consommation, de la chanson fast food", a-t-il estimé. Charles Aznavour devait recevoir dans la soirée, lors d'un diner de gala, un disque de platine pour son dernier album, "Duos", dans lequel il chante en duo avec Sting, Elton John, Céline Dion ou Johnny Hallyday. http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iiOwQD2edJsdVNhRjiCq5uGFDlw SHOAH Des lycéens de Midi Pyrénées à Auschwitz Posted on janvier 19, 2009 Filed Under Toulousain(e-s) | Des lycéens de toute la région Midi Pyrénées vont faire le voyage de la mémoire et visiter le camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz. Entre 1040 et le 27 janvier 1945, plus de 1,3 million d’hommes, de femmes et d’enfants, meurent à Auschwitz, dont 900 000 immédiatement à leur sortie des trains qui les y amenaient. 90 % de ces personnes étaient juives. Ces victimes de la solution finale sont tuées dans les chambres à gaz ou parfois avec des armes à feu. Beaucoup meurent aussi de maladies, de malnutrition, de mauvais traitements ou d’expériences médicales. Auschwitz, le plus grand camp d’extermination ayant existé, est considéré comme le symbole des meurtres en masse commis par les nazis, et plus particulièrement celui du génocide des Juifs dans lequel près de six millions d’entre eux sont assassinés. Ce mardi 20 janvier, 163 lycéens et enseignants de Midi-Pyrénées ainsi qu’une délégation de la Région Midi-Pyrénées, composée de 3 élus jeunes du Conseil régional des jeunes (CRJ), et d’Angelo Parra, conseiller régional, se rendront en visite au camp de concentration d’ Auschwitz. Ils visiteront également le musée consacré à la Shoah. Robert Marcault et Yvette Levy, rescapés de ce camp de concentration, témoigneront auprès des jeunes. http://www.toulouse7.com/2009/01/19/des-lyceens-de-midi-pyrenees-aauschwitz/ Lancement du Mémorial du camp des Milles LE MONDE | 19.01.09 | 16h17 • Mis à jour le 19.01.09 | 17h24 Le chantier du Mémorial du camp des Milles, dans l'ancienne tuilerie des faubourgs d'Aix-en-Provence, a été lancé dimanche 18 janvier, jour anniversaire de l'entrée des Justes, en 2007, au Panthéon. Ce mémorial portera "un projet républicain d'éducation citoyenne, dans le sillage des Justes, qui ont su montrer l'exemple de la responsabilité et du courage", indique Alain Chouraqui, président de l'association Mémoire du camp des Milles, qui a soutenu, durant vingt-cinq ans, le projet. "On veut faire réfléchir sur ce qui s'est passé, proposer des clés de compréhension, explique M. Chouraqui. Alerter sur la fragilité de la démocratie, mettre en avant les peurs économiques, sociales, fondées ou fantasmées, qui peuvent conduire au pire. La résistance est toujours possible, de mille manières." Sera installé un "Mur des actes justes", avec des exemples pris pendant la Shoah et le génocide du Rwanda. Cette tuilerie désaffectée servit, entre 1939 et 1942, de camp d'internement à 10 000 personnes (réfugiés allemands, opposants à Vichy, républicains espagnols...) venus de vingt-sept pays d'Europe. Depuis ce site, 2 500 juifs furent déportés à Auschwitz. Très peu en sont revenus. Le camp a été fermé en 1943, la tuilerie a repris son activité en 1946, avant d'être définitivement arrêtée. En 1983, menacé de destruction, ce site témoin, un des rares camps d'internement français quasi intact, a été sauvé. En déshérence pendant vingt ans, la tuilerie attendait que le projet de "Mémorial pour l'avenir" initié par un collectif d'associations aboutisse. C'est chose faite. Aux 13,8 millions d'euros nécessaires à la restauration du grand et beau bâtiment industriel (15 000 m2) inscrit à l'Inventaire des monuments historiques, réunis il y a deux ans par un tour de table entre l'Etat, la région, le département, le Pays d'Aix, la Fondation pour la mémoire de la Shoah, le Groupe Lafarge et les mécénats, s'ajoute un budget de fonctionnement évalué à 2 millions annuels, auquel il manque 400 000 euros. RENFORCER LA VIGILANCE L'enjeu est majeur. Au-delà de la mémoire des lieux, de son ancrage dans l'histoire des camps de la mort, l'ambition du Mémorial est ce projet éducatif, très innovant, porteur d'optimisme et d'espoir. Celui-ci vise à renforcer la vigilance et la responsabilité du visiteur face aux menaces permanentes du racisme, de l'antisémitisme, de l'intolérance et du fanatisme. Une mission qui sera remplie par la Fondation du camp de Milles - Mémoire et éducation, chargée de gérer le site et qui vient d'être reconnue d'utilité publique par le Conseil d'Etat. L'espace "Comprendre pour agir" proposera, notamment aux jeunes (avec des bornes interactives), un temps de réflexion sur les mécanismes humains récurrents de brutalité et d'exclusion, mais aussi de courage, de résistance et de solidarité. L'ouverture au public est prévue en 2010, avec un objectif de 100 000 visiteurs par an. Florence Evin Article paru dans l'édition du 20.01.09. http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/01/19/lancement-dumemorial-du-camp-des-milles_1143667_3246.html Plus tard tu comprendras Hippolyte Girardot (Figaroscope) 21/01/2009 | Trois générations face à la douloureuse mémoire familiale de l'holocauste. La mère se tait obstinément sur l'arrestation et la déportation de ses parents. Son fils cherche à reconstituer leur histoire et à la transmettre à ses enfants. Un film en creux, tout en absence et en silences méditatifs, dominé par la présence impérieuse et digne de Jeanne Moreau, qui lègue à son petit-fils son mutisme sacré, avant de disparaître. Plus tard tu comprendras , un drame d'Amos Gitaï, avec Jeanne Moreau, Hippolyte Girardot, Emmanuelle Devos. Durée : 1 h 28 http://www.lefigaro.fr/scope/articles-cinema/2009/01/21/0800520090121ARTFIG00011--plus-tard-tu-comprendras-.php MASSACRE DE SREBRENICA Karadzic parlera avant le 28 janvier 19/01/2009 - 18:53 Radovan Karadzic, ex-chef politique des séparatistes serbes de Bosnie, a comparu lundi devant le magistrat présidant les audiences préliminaires à son procès pour crimes de guerre et génocide devant le Tribunal pénal international sur l'ex-Yougoslavie (TPIY). Le prévenu a fait savoir qu'il répondrait d'ici le 28 janvier à son acte d'inculpation, remanié en septembre dernier pour hâter la procédure à l'encontre du prévenu de 63 ans auquel est notamment reproché d'avoir été impliqué dans le massacre de 8000 musulmans bosniaques, en 1995 à Srebrenica. http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200904/karadzic-parleraavant-le-28-janvier_180686.html?popup DARFOUR Darfour: réunion ONU-UA-Soudan pour accélérer le déploiement de la Minuad Publié le 19 janvier 2009 à 09h16 | Mis à jour le 19 janvier 2009 à 09h18 Agence France-Presse Addis Abeba Les Nations unies et l'Union africaine (UA) étaient réunis lundi à Addis Abeba, avec le gouvernement du Soudan, pour tenter d'accélérer le déploiement de la force conjointe de paix au Darfour (Minuad), qui n'est pour l'instant déployée qu'à 60%, a déclaré à l'AFP un porte-parole. «Nous avons revu à la baisse nos objectifs. Seulement 60% de la force conjointe est déployée sur le terrain au Darfour», a déclaré à l'AFP Noureddine Mezni, porte-parole de la Minuad. «Notre nouvel objectif est d'atteindre 80% du déploiement en mars», a-til précisé, évoquant d'important problèmes logistiques qui «handicape l'arrivée des matériels, et les délais dans l'obtention des contingents». La Minuad rencontre selon lui des difficultés d'approvisionnement et de livraison de matériel, notamment pour tout ce qui transite par Port Soudan, sur la Mer Rouge, distant de plus de 2.000 km du Darfour et où «quelque 200 containers sont bloqués», ainsi qu'au niveau des aéroports soudanais qui ne fonctionnent pas tout le temps. «Il y a déjà un accord pour la réhabilitation des aéroports du Soudan afin qu'ils soient opérationnels 24h/24, et nous devons trouver les moyens aériens pour transporter le matériel», a ajouté M. Mezni. Un autre problème réside dans l'équipement de cette force conjointe. «Nous avons toujours besoin de 24 aéronefs, dont 18 de transport, mais nous les attendons toujours», a-t-il dit. L'Ethiopie s'est engagée en plus des contingents déjà présents au Darfour (un bataillon), ou prêts à se déployer, à fournir cinq hélicoptères, a indiqué M. Mezni. Le Burkina Faso s'était engagé fin décembre à envoyer deux bataillons (1.600 hommes environ). Censée devenir la plus importante mission de paix de l'ONU au monde, la Minuad ne comptait sur le terrain fin 2008 que 12.163 soldats et policiers, au lieu des 26.000 prévus. La guerre civile au Darfour a fait jusqu'à 300.000 morts depuis 2003, selon l'ONU, 10.000 selon Khartoum. Elle opposait à ses débuts des mouvements rebelles à des milices arabes armées, alliées à Khartoum, mais la rébellion s'est scindée depuis en de multiples groupes qui s'affrontent entre eux. http://www.cyberpresse.ca/international/afrique/200901/19/01-818875darfour-reunion-onu-ua-soudan-pour-accelerer-le-deploiement-de-laminuad.php Soudan: Tourabi soupçonné d'aide aux rebelles 19/01/2009 - 09:02 L'opposant islamiste Hassan al Tourabi, arrêté la semaine dernière par le pouvoir soudanais, serait soupçonné d'avoir soutenu un mouvement rebelle au Darfour, a rapporté lundi un média officiel. Tourabi et ses proches auraient apporté une aide financière et logistique au Mouvement pour la justice et l'égalité (MJE) selon le Centre de média soudanais qui cite une source anonyme de sécurité. http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200904/soudan-tourabisoupconne-d-aide-aux-rebelles_180478.html?popup Darfour: réunion ONU-UA-Soudan pour accélérer le déploiement de la Minuad 19.01.09 | 16h18 Les Nations unies et l'Union africaine (UA) se sont réunies lundi à Addis Abeba, avec le gouvernement du Soudan pour tenter d'accélérer le déploiement de la force conjointe de paix au Darfour (Minuad), qui n'est pour l'instant déployée qu'à 60%, a rapporté un porte-parole. "Nous avons revu à la baisse nos objectifs. Seulement 60% de la force conjointe est déployée sur le terrain au Darfour", a déclaré à l'AFP Noureddine Mezni, porte-parole de la Minuad. "Notre nouvel objectif est d'atteindre 80% du déploiement en mars", a-t-il précisé, évoquant des problèmes logistiques qui "handicapent l'arrivée des matériels, et les délais dans l'obtention des contingents". La secrétaire générale adjointe de l'ONU pour le département du soutien aux opérations, Susana Malcorra, a estimé que "la situation sur le terrain restait très fragile", lors d'un point de presse à l'issue de la réunion. "La route est encore longue pour que la force ait son impact maximum", a-t-elle relevé, évoquant la possibilité d'un déploiement complet d'ici juin. Un calendrier jugé optimiste par le commandant de la Minuad, le général nigérian Luke Agwei, qui espère l'achèvement du déploiement "après la saison des pluies, ce qui veut dire vers septembre ou octobre prochains". M. Mezni a souligné que la Minuad rencontrait des difficultés d'approvisionnement et de livraison de matériel, notamment pour tout ce qui transite par Port Soudan, sur la Mer Rouge, distant de plus de 2.000 km du Darfour et où "quelque 200 containers sont bloqués", ainsi qu'au niveau des aéroports soudanais qui ne fonctionnent pas tout le temps. "Il y a déjà un accord pour la réhabilitation des aéroports du Soudan afin qu'ils soient opérationnels 24h/24, et nous devons trouver les moyens aériens pour transporter le matériel", a ajouté M. Mezni. Cet accord, formellement signé à Addis Abeba lundi, "doit être mis en oeuvre rapidement. Il démontre que toutes les parties font de leur mieux pour que le déploiement de la force de paix soit effectif", a déclaré le chef de la délégation soudanaise, le ministre adjoint des Affaires étrangères, Saddiq Mutrif. Un autre problème réside dans l'équipement de cette force conjointe. "Nous avons toujours besoin de 24 aéronefs, dont 18 de transport, mais nous les attendons toujours", a indiqué M. Mezni. L'Ethiopie s'est engagée en plus des contingents déjà présents au Darfour (un bataillon), ou prêts à se déployer, à fournir cinq hélicoptères, a indiqué le porte-parole. Le Burkina Faso s'était engagé fin décembre à envoyer deux bataillons (1.600 hommes environ). Au-delà des considérations techniques, le commissaire à la Paix et sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra, a souligné que "le principal défi au Darfour est de faire avancer le processus politique". Censée devenir la plus importante mission de paix de l'ONU au monde, la Minuad ne comptait sur le terrain fin 2008 que 12.163 soldats et policiers, au lieu des 26.000 prévus. La guerre civile au Darfour a fait jusqu'à 300.000 morts depuis 2003, selon l'ONU, 10.000 selon Khartoum. Elle opposait à ses débuts des mouvements rebelles à des milices arabes armées, alliées à Khartoum, mais la rébellion s'est scindée depuis en de multiples groupes qui s'affrontent entre eux. http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-38189647@7-37,0.html FRANCE La Cour européenne donne raison aux éditeurs d'Aussaresses Compte rendu LE MONDE | 16.01.09 | 14h56 • Mis à jour le 16.01.09 | 14h57 La France a violé le droit à la liberté d'expression en infligeant de lourdes amendes aux éditeurs du livre du général Aussaresses, Services spéciaux, Algérie 1955-1957. C'est le sens de l'arrêt rendu, jeudi 15 janvier à Strasbourg, par la Cour européenne des droits de l'homme. Les magistrats ont donné raison aux plaignants, les ex-directeurs des éditions Plon et Perrin, Olivier Orban et Xavier de Bartillat, jugés coupables par le tribunal correctionnel de Paris, en janvier 2002, puis en appel en 2003, d'apologie de crimes de guerre. L'un et l'autre avaient été condamnés à 15 000 euros d'amende. Le général Aussaresses avait été condamné pour sa part à 7 500 euros. Dans cet ouvrage, publié en avril 2001, le vieux général à l'oeil bandé poursuivait ses premières révélations faites au Monde, en novembre 2000, dans lesquelles il expliquait comment l'armée française avait écrasé les indépendantistes algériens après que le pouvoir politique s'était défaussé sur elle de cette "sale besogne". Au fil des pages, Aussaresses confirmait avoir fait torturer systématiquement ses prisonniers, mais, surtout, il révélait avoir pendu à Alger, en mars 1957, le haut responsable du FLN, Larbi Ben M'Hidi, et fait précipiter dans le vide l'avocat Ali Boumendjel. Jusque-là, la thèse officielle - qui prévaut aujourd'hui encore - était que les deux hommes s'étaient suicidés. Exprimés sans le moindre état d'âme, et même sur un ton cynique, ces aveux avaient fait scandale en France et en Algérie. Ils avaient provoqué l'affolement de certains anciens hauts gradés de l'armée française, qui redoutaient de voir dévoilé leur comportement passé en Algérie en dépit des lois d'amnistie. Aussaresses, lui, avait été dégradé de sa Légion d'honneur, sur ordre de Jacques Chirac, à l'époque chef de l'Etat. Il en avait conclu qu'il avait été sanctionné non pour ce qu'il avait fait mais pour ce qu'il avait dit. "TÉMOIGNAGE" Jeudi, la Cour européenne des droits de l'homme a estimé que le fait qu'Aussaresses "ne prenne pas de distance par rapport à ces pratiques atroces" est "un élément à part entière de ce témoignage". Pour elle, le livre est "d'une singulière importance pour la mémoire collective" et Aussaresses n'y est "pas glorifié". Olivier Orban et Xavier de Bartillat se voient du coup allouer 33 000 euros pour dommage matériel. "L'histoire l'emporte sur les faux-semblants et le politiquement correct. Et surtout, ça valide l'idée que je me fais de mon métier d'éditeur d'histoire", se réjouit Xavier de Bartillat. Le général Aussaresses, qui vient de fêter ses 90 ans, rêve déjà de récupérer sa Légion d'honneur, "la seule chose qui compte pour moi", dit-il. Son avocat, Gilbert Collard, le soutient dans cet objectif et a l'intention "d'engager sans attendre" des démarches en ce sens. Quant à Michel Tubiana, président d'honneur de la Ligue des droits de l'homme, qui avait poursuivi Aussaresses (non ses éditeurs) pour apologie de crimes de guerre, il est consterné. "Je redoute que beaucoup interprètent l'arrêt de la Cour européenne comme une réhabilitation d'Aussaresses", déplore-t-il. Florence Beaugé Article paru dans l'édition du 17.01.09. http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/01/16/la-cour-europeennedonne-raison-aux-editeurs-d-aussaresses_1142804_3224.html Aussaresses au point.fr : "Je suis réhabilité, c'est l'essentiel" Publié le 16/01/2009 à 19:16 - Modifié le 17/01/2009 à 09:41 Le Point.fr par Jérôme Cordelier La France a été condamnée, jeudi, par la Cour européenne des droits de l'homme dans l'affaire qui l'opposait aux éditeurs du livre polémique de Paul Aussaresses publié en 2001, dans lequel l'ancien général évoque la torture et les exécutions sommaires en Algérie. Sollicité par lepoint.fr, vendredi 16 janvier en fin d'après-midi, à son domicile alsacien, le général Paul Aussaresses déclare : "Je suis réhabilité, et c'est l'essentiel. J'avais été condamné de manière injuste, le président Bouteflika l'avait dit au journaliste Jean-Pierre Elkabbach lors du voyage du président Chirac en Algérie : 'Le général Aussaresses n'a agi et écrit qu'en faisant son devoir.' Je n'ai pas eu la lâcheté de dire que tous mes actes avaient été accomplis sur ordre." http://www.lepoint.fr/actualites-societe/aussaresses-je-suis-rehabilite-cest-l-essentiel/920/0/307753 BULGARIE Bulgarie: un responsable islamique expulsé 15/01/2009 18:05 SOFIA, 15 jan 2009 (AFP) Le coordinateur en Bulgarie d'un programme consacré aux minorités dans les Balkans, exerçant par ailleurs des responsabilités au sein de la communauté islamique, a été expulsé pour avoir "menacé la sécurité nationale", a annoncé la porte-parole de l'Agence bulgare de sécurité nationale. Adem Yerinde était recteur adjoint de l'Institut islamique supérieur à Sofia et responsable des trois écoles musulmanes privées dans le pays. Dans une de ces écoles, située à Momtchilgrad (sud), il imposait le port du foulard aux écolières, selon l'agence de presse bulgare BGNES. "Le coordinateur principal du programme Dianet a été expulsé vers la Turquie le 9 janvier dernier. La décision respective de l'Agence de sécurité nationale datait du 13 octobre, mais il n'avait pas été immédiatement trouvé", a déclaré la porte-parole, Zoïa Dimitrova, interrogée par l'AFP. Elle s'est refusée à donner toute précision quant à "la menace pour la sécurité nationale" qu'aurait représenté Adem Yerinde. Le programme Dianet, destiné aux ONG défendant les droits des minorités dans les Balkans, est développé avec l'aide de la Commission européenne par la Fondation Roi Baudouin basée en Belgique. La minorité musulmane en Bulgarie, composée de la minorité turque et d'une partie des Roms, constitue 12% de la population bulgare. Le problème du port du foulard, notamment dans les écoles publiques, a été soulevé à plusieurs reprises au cours des dernières années par des jeunes filles musulmanes, alors que la direction de certaines écoles s'était opposée à cette pratique. La commission parlementaire anti-discrimination a laissé à la direction de chaque école la liberté de décider au cas par cas. http://www2.la-croix.com/afp.static/pages/090115170417.fjfjgbub.htm GAZA Gaza : après la bataille des blindés et des médias, celle des consciences Jean-Claude Leclerc Édition du lundi 19 janvier 2009 Aucun appel religieux ou politique n'aura réussi à faire taire les armes à Gaza, et le cessez-le-feu proclamé ces dernières heures est loin d'avoir mis fin au conflit qui ensanglante de nouveau cette terre. C'est que les enjeux dépassent désormais les roquettes du Hamas ou les bombardements israéliens. Ailleurs dans le monde, les pertes civiles ont porté un coup aux prétentions d'Israël. À Jérusalem toutefois, la campagne contre le Hamas est célébrée comme un succès, généraux et politiciens s'en disputant le crédit. Un arrêt unilatéral des opérations aura limité les pertes en soldats, et laissé au Hamas l'odieux d'ajouter, le cas échéant, aux misères de sa population. Mais rien n'est réglé de l'antagonisme qui, au-delà de la Palestine, oppose désormais, dans tout le Moyen-Orient, un axe chiite (appuyé sur l'Iran) et un monde arabo-sunnite (aligné paradoxalement derrière Israël). Pour les Israéliens, la guerre de Gaza est une guerre de sécurité. Pour leurs voisins, elle serait un coup de frein aux poussées islamistes dans la région. À en croire, en effet, plusieurs commentaires notés dans la presse des derniers mois, c'est sur l'Iran et ses installations «nucléaires» que les bombes devaient tomber, au risque de déclencher des réactions imprévisibles dans la grande zone pétrolière. Cette guerre «préventive» n'aurait été évitée, dit-on, qu'en raison du refus de Washington d'appuyer Israël. Faute d'attaquer à sa source la «menace iranienne», le cabinet israélien se serait rabattu sur le Hamas, qu'il tient pour un instrument de Téhéran. Dans cette logique, croiront certains, une fois le Hamas décapité et ses forces privées d'armes (comme les États-Unis ont accepté ces jours-ci de s'y employer), un même sort attendrait le Hezbollah au Liban. Après l'invasion de l'Irak où elle n'a trouvé aucun engin de destruction massive, l'équipe Bush n'a pas osé aller en Iran frapper de non moins hypothétiques armes nucléaires. Sans doute Washington misait-il, parlant de guerre, sur la crainte des fonds étrangers d'y investir, voire sur une fuite de capitaux iraniens, l'idée étant de provoquer un chaos social propice au renversement des mollahs. Syrie, Iran et Turquie Plus discrètement, la diplomatie israélienne s'est employée à sortir la Syrie de son alliance avec l'Iran. Si la Palestine occupée empoisonne les rapports entre Palestiniens et Israéliens, le Golan syrien conquis en 1967 et annexé depuis à Israël reste un obstacle majeur à la paix dans la région. La Turquie a prêté une médiation opportune aux deux parties. Le rôle d'Ankara pourrait devenir plus important, une fois l'armée israélienne partie de Gaza. Le Hamas, en effet, aurait indiqué son accord avec la présence de surveillants turcs à la frontière. Mais les tueries parmi les civils à Gaza risquent de compliquer les choses. Le premier ministre de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré, vendredi, que l'ONU devrait «fermer ses portes» à Israël aussi longtemps que cet État n'en respectera pas les résolutions. En Israël, où la population se montre d'accord avec l'intervention à Gaza, une crise de conscience devrait néanmoins s'exprimer avec de plus en plus de vigueur, vu le bilan des victimes, mais aussi l'impasse dans laquelle les politiques du gouvernement ont mené le pays. Ainsi, bien avant la guerre de Gaza, alors qu'il se préparait à quitter la vie politique, le premier ministre Ehoud Olmert s'est livré, le 20 septembre dernier, à une étonnante confession au journal Yedioth Ahronoth. Les Israéliens feront face à des décisions «suprêmement difficiles», a-t-il dit, s'ils veulent faire la paix avec leurs voisins. Ancien maire de Jérusalem, Olmert fut un partisan de la ligne dure. Il a approuvé l'implantation de colonies en territoire palestinien. «Pour une grande partie de cette période, a-t-il dit, je ne voulais pas regarder la réalité en face.» Il estime maintenant qu'il faut rendre le Golan, ne garder que très peu de colonies, quitte à dédommager les Palestiniens pour ces parcelles de territoire, et rétrocéder la partie arabe de Jérusalem. Quant à l'idée de détruire le programme nucléaire de l'Iran, Olmert y voit un autre exemple de «nos illusions de grandeur». Révision en cours On pourrait attribuer pareils propos à un politicien fatigué ou déçu. D'autres témoignages montrent, au contraire, qu'au sein même du mouvement sioniste, une révision déchirante est en cours. Traduit sous le titre The Holocaust is Over - We Must Rise from its Ashes, un ouvrage d'une personnalité politique, militaire et religieuse d'Israël y sème la controverse. Avraham Burg, fils de rabbin, ex-para, dirigeant du Parti travailliste, ancien président de la Knesset, fut un Israélien exemplaire, mais peu conventionnel. Son village a favorisé le pluralisme religieux et refusé la ségrégation des femmes dans la synagogue. Comme d'autres militaires, il s'est aussi opposé à l'invasion du Liban en 1982. Pourquoi a-t-il écrit ce livre? Sa réponse est percutante. Israël, estime-t-il, est devenu un «royaume sans prophétie». «Vers où allons-nous? Nul ne le sait.» Aucune victoire militaire ne pourra surmonter la peine de l'Holocauste. «Un État qui vit de l'épée et qui adore ses morts est voué à vivre en permanence dans un état d'urgence.» Le sionisme, ajoute-t-il, a accompli sa mission de faire passer les Juifs de l'exil à la souveraineté. Mais il prête maintenant, croit-il observer, à une discrimination qui frise le racisme. Certains voient le caractère juif d'Israël «comme plus important que sa démocratie». Après la guerre des blindés et des médias, la bataille des consciences n'arrivera pas trop tôt. *** Jean-Claude Leclerc enseigne le journalisme à l'Université de Montréal. http://www.ledevoir.com/2009/01/19/228164.html Gaza: réconcilier les Palestiniens, prochaine étape des négociateurs turcs 19.01.09 | 17h46 La Turquie va soutenir les efforts de réconciliation entre les factions palestiniennes, une étape selon elle nécessaire pour une sortie de crise dans la bande de Gaza, ont déclaré lundi à Istanbul des diplomates turcs de haut rang. Après l'instauration du cessez-le-feu, "le prochain sujet à l'ordre du jour est la réconciliation palestinienne, qui est la clé d'une solution durable" à Gaza, a déclaré à des journalistes le diplomate Feridun Sinirlioglu, de retour d'une visite en Israël. "Sans réconciliation palestinienne, il sera très difficile d'obtenir un cessezle-feu durable, de raviver le processus de paix", a-t-il poursuivi. "Il s'agit d'une tâche immédiate, l'Egypte va mener les pourparlers, nous allons contribuer." Le but des négociations sera d'amener le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, et le parti Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas, qui administre la Cisjordanie, à accepter des règles du jeu communes excluant l'usage de la force lors de prochaines élections, a indiqué cette source. M. Abbas a proposé lundi au Hamas la formation d'un gouvernement "d'entente nationale" qui organiserait des élections législatives et présidentielle simultanées. "La Turquie va contribuer au processus en raison de l'absence de confiance entre les parties. Pour dépasser cette absence de confiance, des pays tiers comme la Turquie, qui ont accès aux deux camps, vont aider", a indiqué Ahmet Davutoglu, conseiller diplomatique du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan. "Si une vraie réconciliation nationale a lieu (...) le Hamas aura une vision plus politique du futur", a estimé M. Davutoglu, qui a multiplié ces derniers jours les entretiens en Syrie et en Egypte. "Le Hamas est une organisation soutenue par une base et en tant que telle ne doit pas être ignoré ou marginalisé, il faut un processus d'implication", a-t-il dit. Comme Israël, l'Union européenne et les Etats-Unis considèrent le mouvement radical palestinien comme une organisation terroriste. Ils se refusent à avoir des contacts avec lui tant qu'il n'aura pas reconnu le droit à l'existence de l'Etat d'Israël, renoncé à la violence et reconnu les accords conclus entre Israël et les Palestiniens. Principal allié d'Israël dans la région depuis la signature d'un accord de coopération militaire en 1996, la Turquie a régulièrement critiqué l'Etat hébreu pour son offensive dans la bande de Gaza tout en poursuivant ses efforts de médiation pour tenter de convaincre le Hamas d'accepter un cessez-le-feu. http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-38190903@7-60,0.html 2e nuit calme à Gaza AFP 20/01/2009 | Mise à jour : 07:51 | Le calme a régné pour une deuxième nuit consécutive dans la bande de Gaza, aucun incident n'ayant été signalé dans le territoire palestinien depuis l'entrée en vigueur d'une trêve dimanche, a indiqué une porteparole militaire israélienne. "La nuit a été calme et il n'y a absolument rien eu à signaler", a déclaré la porte-parole, Avital Leibovich. A la question de savoir si l'armée allait se retirer de la bande de Gaza avant la prestation de serment du président Barack Obama, elle a répondu que "pour l'instant, personne (en Israël) ne parle de retrait total des troupes". Par ailleurs, selon des responsables de la défense cités par la radio militaire, le Hamas dispose d'encore d'un stock de 1.200 roquettes. Durant l'opération, l'armée israélienne est parvenue à détruire 80% des tunnels reliant l'Egypte au sud de la bande de Gaza et servant à l'approvisionnement du Hamas notamment en armement, selon ces responsables qui ont souligné que les islamistes seront en mesure d'en rouvrir une partie. Selon des témoins palestiniens, un bâtiment de la marine de guerre israélienne a ouvert à l'aube le feu en direction du nord de la ville de Gaza. l'armée israélienne n'a pas confirmé cet incident. Dans le centre du territoire, près du point de passage de Kissoufim, également selon des témoins, des bulldozers et des tanks ont pénétré de quelques centaines de mètres à l'intérieur de la bande de Gaza, avant d'en ressortir mardi à l'aube. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/01/20/0101120090120FILWWW00392-e-nuit-calme-a-gaza.php TURQUIE/ALLEMAGNE Nabucco: le ministre de l'Economie allemand critique le "chantage" turc BERLIN - Le ministre allemand de l'énergie Michael Glos a critiqué mardi le "chantage" qu'exerce selon lui la Turquie à propos du grand projet de gazoduc Nabucco. "Il s'agit d'un chantage politique" de la part de la Turquie, a-t-il estimé lors d'un colloque sur l'énergie à Berlin. La Turquie a mis lundi la pression sur les Européens pour qu'ils accélèrent ses négociations d'adhésion à l'Union européenne, largement ensablées, menaçant à défaut de revoir son soutien au projet très stratégique du gazoduc Nabucco. S'il voit le jour, ce gazoduc de 3.300 kilomètres permettra d'approvisionner les Européens en gaz de la mer Caspienne qui transiterait par la Turquie en contournant la Russie. Le groupe allemand RWE participe à ce projet paneuropéen. M. Glos a appelé à "mettre fin au chantage" en développant la technique du gaz naturel liquéfié, transporté par bateau, qui permet d'éviter les complications géopolitiques parfois liées à l'utilisation de gazoducs. Pour l'instant l'Allemagne ne dispose d'aucun grand terminal portuaire capable de recevoir du gaz liquéfié. Le ministre de l'Economie allemand a par ailleurs salué la reprise annoncée des livraisons de gaz russe via l'Ukraine: "Je me réjouis de la reprise annoncée des livraisons" a-t-il dit, précisant toutefois: "Pour l'instant le gaz n'est pas encore arrivé." (©AFP / 20 janvier 2009 10h14) http://www.romandie.com/ats/news/090120091407.nzzwd1m6.asp TURQUIE/ISRAEL La Turquie contre l'idée de rompre les relations avec Israël ANKARA - Le ministre turc des Affaires étrangères Ali Babacan a déclaré que son pays n'a pas l'intention de suspendre ses relations avec Israël en dépit des critiques sévères de son pays contre l'offensive israélienne à Gaza, a rapporté samedi l'agence de presse Anatolie. M. Babacan s'est par ailleurs montré sceptique sur l'efficacité d'un cessezle-feu unilatéral décrété par Israël pour mettre un terme à son offensive de 22 jours contre Gaza, attendu samedi dans la journée. "Nous considérons qu'il est important que les canaux de communication restent ouvert", a dit vendredi M. Babacan, cité par Anatolie. Rompre les liens avec Israël "pour satisfaire certains cercles ou au nom du populisme sera dommageable pour la région", a-t-il ajouté. Le ministre a cependant admis que la Turquie, pays à majorité musulmane et principal allié d'Israël dans la région, avait "un autre ton pour s'adresser (à Israël) que dans le passé". L'Iran et la Syrie ont appelé tous les pays à rompre leurs relations avec Israël. Le Qatar et la Mauritanie ont décidé vendredi de "suspendre" leurs relations avec l'Etat hébreu. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a violemment critiqué l'offensive israélienne à Gaza, la qualifiant de "sauvagerie". Mais, dans le même temps, la Turquie a multiplié les efforts de médiation pour mettre un terme à la guerre et une délégation turque a fait des navettes entre Le Caire, où ont lieu la plupart des discussions, et la Syrie, où sont basés les dirigeants du Hamas. Israël était sur le point d'approuver un cessez-le-feu unilatéral après avoir obtenu des assurances égyptiennes et américaines sur un arrêt de la contrebande d'armes vers Gaza, a indiqué un responsable gouvernemental israélien, ajoutant que les forces israéliennes resteront positionnées dans le territoire palestinien pour une durée indéterminée. "Un cessez-le-feu solide et durable exige le consentement de toutes les parties. Un cessez-le-feu unilatéral ne donnera pas de résultats", a dit M. Babacan. Les attaques de roquettes du Hamas sur Israël ne peuvent être justifiées mais le mouvement islamiste "ne peut être considéré comme un simple groupe armé de plusieurs milliers de personnes", a-t-il déclaré, relevant que le Hamas bénéficie d'un soutien populaire. M. Babacan a indiqué que la Turquie avait présenté une nouvelle proposition de cessez-le-feu vendredi, mais a refusé d'en préciser les détails. Il a affirmé que l'objectif était d'obtenir le retrait des forces israéliennes de Gaza, la sécurisation de la frontière entre Gaza et l'Egypte, à travers laquelle, selon Israël, des armes destinées au Hamas sont introduites, le déploiement d'observateurs internationaux, et la levée du blocus israélien sur Gaza. La réconciliation des Palestiniens, divisés entre le Hamas et le Fatah du président Mahmoud Abbas, devrait aussi être une partie de la solution, at-il jugé. (©AFP / 17 janvier 2009 11h54) http://www.romandie.com/infos/news2/090117105429.n9yqa113.asp Manifestation anti-israélienne de 20 à 30.000 personnes à Ankara Entre 20.000 et 30.000 personnes, selon la police, ont manifesté dimanche dans le centre d'Ankara contre l'offensive israélienne à Gaza, à l'appel de syndicats et de mouvements musulmans. Les manifestants agitaient des drapeaux palestiniens et turcs et scandaient des slogans comme "Israël est un meurtrier", "Salut au Hamas", "Continuez à résister". "Nous sommes tous des soldats du Hamas", "Nous sommes tous Palestiniens", "La Palestine n'est pas seule", "Est-ce que Gaza est punie parce qu'elle est musulmane ?", pouvait-on lire sur les banderoles. Samedi, des centaines de personnes de sensibilités politiques différentes ont manifesté samedi en Turquie pour dénoncer l'offensive d'Israël dans la bande de Gaza ainsi que les Etats-Unis, a rapporté l'agence Anatolie. Quelque 400 militants d'un mouvement pro-islamique se sont rassemblés en face de l'ambassade des Etats-Unis à Ankara. La police anti-émeutes, qui avait pris des mesures de sécurité strictes, les a empêchés de s'approcher du bâtiment. Sur leurs banderoles, on pouvait lire : "A bas le grand Satan", "USA, vous êtes complices de l'organisation criminelle Israël" ou encore "A bas Israël". Environ 300 militants de gauche avaient organisé une manifestation séparée dans le centre d'Ankara. La police avait déployé des véhicules blindés pour bloquer l'accès à la principale place de la capitale turque où des heurts avaient éclaté vendredi soir entre les forces de l'ordre et des manifestants anti-israéliens. Sur la principale artère commerciale d'Itanbul, des militants d'Amnesty International avaient installé des pierres tombales factices sur lesquelles était inscrit : "Tué alors qu'il portait secours à des blessés", "Mort par manque de médicaments" et "Tué alors qu'il circulait à bicyclette". Enveloppés dans des draps blancs, plusieurs manifestants se sont allongés entre les tombes symboliques pour protester contre la mort de civils à Gaza, dont de nombreux enfants. A Sanliurfa, dans le sud-est de la Turquie, plusieurs militants d'un groupe musulman de défense des droits de l'homme ont poursuivi un sit-in pour la deuxième journée consécutive devant des bureaux du Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir, demandant au gouvernement de rompre ses relations avec Israël, selon Anatolie. Une effigie du Premier ministre israélien Ehud Olmert ainsi que des drapeaux israéliens et américains ont été brûlés et une manifestation a eu également lieu a Tokat, dans le nord du pays, toujours selon Anatolie. Des manifestations anti-israéliennes ont lieu presque chaque jour en Turquie, depuis qu'a commencé le 27 décembre l'opération israélienne à Gaza qui a fait plus de 1.300 morts palestiniens. Des groupes musulmans ont demandé au gouvernement de couper les liens avec Israël, ce que le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a refusé. (AFP, 18 jan 2009)AFP, 17 jan 2009) http://www.info-turk.be/365.htm#Manifestation TURQUIE/FRANCE PRIX LITTERAIRES : La Turquie à l'honneur ! mardi 20 janvier 2009 Seyhmus Dagtekin vient d’être récompensé par le prix Théophile Gautier de l’Académie Française. L’auteur Gisèle a été sélectionnée pour le Prix Méditerranée 2009. Le petitjournal.com d’Istanbul est allé à la rencontre de ces deux écrivains Orhan Pamuk, Prix Nobel de Littérature en 2006 pour son roman "Neige", a ouvert la voie au rayonnement international de la littérature contemporaine turque. En 2008, Elif Safak a connu un vif succès en France et en Europe avec son roman «La bâtarde d’Istanbul ». Le 27 novembre dernier, c’est Seyhmus Dagtekin, auteur de poésie lyrique, qui a été récompensé par le prix Théophile Gautier de l’Académie Française, pour son oeuvre « Juste un pont sans feu ». Secrets d'Istanbul aux éditions Gita Yarinlari. Aujourd’hui, c’est Gisèle, écrivain français installée en Turquie depuis 1983, qui a été sélectionnée pour le dernier tome de sa trilogie sur Istanbul "Secrets d’Istanbul" pour le Prix Méditerranée 2009. Gageons que ces dernières récompenses contribueront au rayonnement international de la littérature turque. Seyhmus Dagtekin est né en 1964 à Harun, au sud-est de la Turquie et est arrivé en France en 1987. Ce n’est donc qu’à l’âge adulte qu’il a commencé à écrire en français. Joli clin d’œil qu’il ait reçu le prix littéraire d’un écrivain voyageur, Théophile Gautier, qui a découvert la Turquie en 1852 et a écrit « Constantinople ». La poésie de Seyhmus Dagtekin est immédiate. Il s’adresse à "son frère, son semblable" - citant ainsi Baudelaire - à celui qui est proche de lui, à celui qui est là dans l’instant. Elle est aussi universelle. Elle suscite un échange au delà des langues, au delà des espaces, elle se veut transversale. Seyhmus Dagtekin, profondément humaniste, est persuadé que l’être humain, mais aussi toute structure sociale, toute civilisation se construit dans le lien à l’autre. C’est ainsi qu’il cite Rûmi : « avec mon pied gauche, je me fixe, avec mon pied droit, je fais le tour de l’univers ». C’est la vocation de sa dernière oeuvre, « Juste un pont sans feu » : créer le dialogue entre les civilisations, ouvrir un accès à l’autre, quel qu’il soit, où qu’il soit.... Des romans d’amour et d’aventure sur un fond historique Quant à Gisèle, elle a fait un parcours inverse. Elle a en effet vécu à Cannes jusqu’en 1983, puis a rejoint Istanbul avec celui qui devait devenir son époux. Vocation précoce, la littérature a été son premier amour. Elle dit ainsi "qu’elle s’est mariée à la littérature". Elle a en effet écrit son premier roman avec son cousin à l’âge de 10 ans, puis s’est plongée dans la poésie, pour exprimer des sentiments personnels et mettre en avant la beauté de la langue. A 16 ans, elle remporte le Grand Prix de Poésie du Président de la République Française. Plus tard, rattrapée par l’histoire extrêmement riche d’Istanbul, elle a choisi d’écrire de nouveau des romans pour peindre de grandes fresques sociales ou historiques. "Secrets d’Istanbul" décrit une histoire d’amour et d’aventure sur le fond historique des relations commerciales et diplomatiques entre Süleyman Le Magnifique et François Ier au XVIème siècle. Marie-Eve Richet (www. lepetitjournal.com/Istanbul). mardi 20 janvier 2009 http://www.lepetitjournal.com/content/view/35466/1992/ ARMENIE Presse arménienne : Revue du 16 janvier 2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie 16 janvier 2009. Revue de la presse arménienne du 16 janvier Arménie –APCE La visite–éclair des co-rapporteurs de l’APCE fait la « une » des médias. L’agenda surchargé des députés européens prévoyant une dizaine d’entretiens avec les autorités arméniennes a été clôturé par l’entretien avec le Président Sarkissian. Selon le quotidien officiel Hayastani Hanrapetoutioun, le Président Sarkissian a remercié G. Colombier et J. Prescott de leur visite à la veille de la session d’hiver de l’APCE. Considérant que l’approfondissement de la démocratie découle des intérêts de l’Arménie, le chef de l’Etat a réaffirmé la fermeté des autorités à mettre en oeuvre les Résolutions 1609 et 1620. Le silence sur le contenu des entretiens a été rompu par la seule phrase « very cold » lancée par J. Prescott aux journalistes dans les locaux de l’Assemblée nationale, au sortir de l’entretien avec le porte-parole du parlement. La presse d’opposition considère que les entretiens, en particulier celui avec le Procureur général A. Hovsépian auquel, selon Aravot, a participé également le défenseur des droits de l’homme A. Haroutiounian, n’ont pas été à la hauteur des attentes européennes. La presse rapporte également la tenue d’une manifestation des proches des prisonniers politiques devant le siège du Conseil de l’Europe en Arménie avec remise d’une pétition au représentant du bureau du CE. Haykakan Jamanak annonce que dans le souci d’une couverture médiatique «authentique et juste », S. Farmanian, le porte–parole du Président Sarkissian serait personnellement chargé de la sélection des journalistes censées assurer la couverture de la session prochaine de l’APCE. Arménie-Turquie Selon le communiqué diffusé par CNN-Turk, une rencontre entre des diplomates arméniens et turcs a eu lieu le 5 janvier dans le cadre de l’établissement d’un dialogue entre les deux pays. La même source fait part du fait que le gouvernement turc déploie des efforts visant la normalisation des relations avec son voisin d’ici le 24 avril. Arménie-Iran Les perspectives de construction d’une voie ferrée de 540 km liant l’Arménie et l’Iran ont été évoquées par le ministre adjoint arménien des transports et des communications H. Béglarian et le Responsable iranien des chemins de fer ./Aravot/ Relations avec les Etats-Unis L’Armenian Assembly of America est favorable à la désignation éventuelle de Leon Panetta au poste directeur de l’Agence centrale d’investigation (CIA). Dans une déclarations faite en 1992, Panetta s’est prononcé sur les événements du 1915 les qualifiant de génocide, rapportent Noyan-Tapan, ArmInfo, Azg, Aravot, Hayastani Hanrapetoutioun. Relations avec la France Hayastani Hanrapetoutioun consacre un article sur la cérémonie de remise de décorations par l’Ambassadeur de France Serge Smessow de la part du Gouvernement français aux personnalités arméniennes impliquées dans l’Année de l’Arménie en France. http://www.ambafrance-am.org/Revue/20090116.pdf Noyan Tapan - Edition en français du 15 janvier 2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Reprise d'un article du Collectif VAN sur la version française de Noyan Tapan du 15 janvier 2009 Mécontent des critiques turques sur Gaza, Israël pourrait reconnaître le génocide arménien De Harut Sassounian Publié par The California Courier Éditorial de Sassounian du 15 janvier 2009 Télécharger le pdf : http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26003 ARMENIE/GEORGIE Géorgie : répression contre la minorité arménienne Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose ce Communiqué de Presse mise à notre disposition par l'Union YERKIR. L’Union YERKIR s’alarme de l’indifférence de la communauté internationale, qui par son silence donne un blancseing à la politique de répression des autorités géorgiennes contre les militants et sympathisants pour les droits civiques des Arméniens du Djavakhk ainsi que contre leur famille. Cette vague de répression a pour but d’étouffer tout mouvement de contestation et d’opposition à la politique des autorités géorgiennes contre les Arméniens de la région de SamskheDjavakhetie. Communiqué de presse Le 15 janvier 2009 L’Union YERKIR exprime sa profonde préoccupation face à l’indifférence manifeste d’institutions des droits de l’homme aux regards des violations commises dans les procès politiques contre les militants des droits civiques arméniens du Djavakhk en Géorgie. Les événements survenus du 17 au 21 juillet 2008 à Akhalkalak se sont déroulés dans des conditions des plus obscures. Le point de départ, une déflagration près de la maison du chef de la police qui sert de prétexte à une vague d’arrestations dans les milieux du mouvement "Alliance Démocratique Djavakhk Uni". Les jours suivants, coup sur coup, deux policiers géorgiens d’origine arménienne sont morts dans d’étranges circonstances, toujours non élucidées à ce jour. Ces événements ont été utilisés par les autorités géorgiennes pour détruire le mouvement "Alliance Démocratique Djavakhk Uni" et arrêter le leader, Vahag Chakhalyan. Durant cette période des dizaines de militants ont été arrêtés, tabassés et interrogés dans la plus totale illégalité. De nombreuses perquisitions au siège de "l’Alliance Démocratique Djavakhk Uni" ont donné lieu à des destructions du matériel informatique (Djavakhk Uni était un des fournisseurs d’accès internet à Akhalkalak) et du matériel de leur radio locale. Le 21 juillet, les forces spéciales géorgiennes venues spécialement de Tbilissi ont arrêté, en pleine nuit, Vahag Chakhalyan, son père et son frère mineur. Vahag Chakhalyan est sous le coup de différentes charges : possession illicite d’armes à feu et de munitions (article 236-I du code pénal de Géorgie), Organisation de désordre public (article 225), Organisation d’action de groupe dans le but de perturber l’ordre public (article 226), Résistance de groupe à un agent de police ou de tout autre représentant du gouvernement (article 353-II) et de Hooliganisme perpétré par conspiration de groupe et à l’encontre d’un représentant du gouvernement (article 239-II, A-B). Depuis l’arrestation de Vahag Chakhalyan, les autorités judiciaires géorgiennes n’ont eu de cesse de requalifier les charges et l’instruction de cette affaire enfreignant ainsi plusieurs fois les droits de la défense. Le tribunal d’Akhalskhé a ouvert le procès le 6 novembre 2008 mais reportant toujours les audiences à des dates ultérieures ou la défense n’étaient prévenue que 5 jours à l’avance ! La dernière audience du procès de Vahag Chakhalyan a eu lieu le jeudi 11 décembre 2008 au cours de laquelle le procureur a informé le tribunal de l’ajout de nouvelles charges criminelles contre Vahag Chakhalyan basées sur des événements survenus en mars 2006, sans préciser lesquels, sur la demande du procureur du département voisin de Borjomi. Le juge a immédiatement ajourné le procès pour une durée indéterminée. Jusqu’à présent, toutes les demandes de la défense visant à ce qu’on lui fournisse les nouvelles charges d’accusations et les conclusions des instructions restent sans réponse. En fait 6 mois après l’arrestation de Vahag Chakhalyan, son procès n’a pas encore commencé. Pendant ce temps, les autorités géorgiennes intensifient les pressions politiques, administratives et économiques sur les membres et sympathisants de "Djavakhk Uni" ainsi que sur les membres de la famille et des amis de Vahag Chakhalyan. Les autorités policières se servent de n’importe quel prétexte pour arrêter, ouvrir des enquêtes et des poursuites judiciaires, et ce dans le but de maintenir un climat de peur dans la population d’Akhalkalak. Les autorités géorgiennes créent des obstacles administratifs afin de ne pas donner de dérogation à l’avocat français Patrick Arapian pour qu’il puisse défendre Vahag Chakhalyan. L’Union YERKIR a maintes fois fait appel aux structures internationales et aux ONG de défense des droits de l’homme pour qu’elles : a) reconnaissent Vahag Chakhalyan et toutes les personnes arrêtées durant cette période comme des prisonniers politiques. b) mènent une enquête sur les violations systématiques et continues des droits de l’homme dans la région du Djavakhk. c) surveillent les procès. d) Fassent pression sur les autorités géorgiennes, afin de faire cesser les persécutions au Djavakhk contre les militants des droits civiques et faire libérer tous les prisonniers politiques. Un certain nombre d’institutions ont répondu à l’appel de l’Union YERKIR, en particulier le bureau de l’OSCE de Tbilissi et le bureau de l’Ombudsman de Géorgie (médiateur de la République pour les Droits de l’Homme) qui ont envoyé des observateurs pour superviser les procès des militants de "Djavakhk Uni". Jusqu’à présent la représentation à Tbilissi et le Commissariat des Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe ainsi qu’Amnesty International n’ont toujours pas répondu à l’appel de l’Union YERKIR concernant ces atteintes alors que c’est l’essence même de leur mission. Nous espérons que le silence de ces institutions est du à des raisons techniques et non motivés par des intentions cachées. L’Union YERKIR fait de nouveau appel au Conseil de l’Europe et plus particulièrement au Commissaire des Droits de l’Homme, M. Thomas Hammarberg, ainsi qu’à Amnesty International pour suivre l’affaire de Vahag Chakhalyan ainsi que celles de tous les événements qui se sont déroulés depuis juillet 2008 dans la région du Djavakhk. L’Union YERKIR s’alarme de l’indifférence de la communauté internationale, qui par son silence donne un blanc-seing à la politique de répression des autorités géorgiennes contre les militants et sympathisants pour les droits civiques des arméniens du Djavakhk ainsi que contre leur famille. Cette vague de répression a pour but d’étouffer tout mouvement de contestation et d’opposition à la politique des autorités géorgiennes contre les arméniens de la région de Samskhe-Djavakhetie. Union YERKIR http://www.yerkir.eu/ Télécharger le pdf http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26009 ARMENIE/APCE Erevan se démène pour éviter les sanctions de l’APCE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais du journal arménien Armenialiberty parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 16 janvier 2009. 16 janvier 2009 *** Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération Euro-Arménienne : Erevan essaie depuis le début de faire passer les personnes arrêtées pour des prisonniers de droit commun. Si certains le sont effectivement pour des actes commis lors de la manifestation tragique de l’opposition du 1er Mars 2008, il est pour le moins difficile de ne pas supposer pour certains de ces prisonniers, et notamment pour des leaders de l’opposition, des motifs purement politiques. *** Les dirigeants arméniens ont tout fait, dans ce qui semblait être un ultime effort pour d’éviter les sanctions du Conseil de l’Europe, lors des entretiens ce jeudi avec les Hauts Représentants de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE). John Prescott et Georges Colombier, les rapporteurs de la Commission de suivi de l’APCE, sont arrivé à Erevan, à moins de deux semaines de l’Assemblée générale de Strasbourg pour décider de suspendre ou non, le droit de vote de l’Arménie. La Commission de l’APCE, avait déjà proposé le mois dernier d’appliquer la sanction prévue, en disant que Erevan ne s’était pas pleinement conformé aux Résolutions des mois d’Avril (1609) et de Juin (1620) concernant les événements post-électoraux en Arménie. Les Résolutions exigeaient, entre autres, la libération immédiate de dizaines de membres de l’opposition arrêtés pour des raisons "apparemment artificielles et avec des motivations politiques". La Commission les qualifiant de "prisonniers politiques". G.Colombier et J.Prescott ont rencontré le Président Serge Sarkissian ainsi que d’autres Hauts fonctionnaires arméniens mais n’ont fait aucune déclaration publique durant leur journée de voyage. Le service de presse présidentiel a déclaré que : le Président est déterminé à "renforcer la démocratie" en Arménie, et qu’il s’est félicité du rôle du Conseil de l’Europe dans la démocratisation du système politique de son pays. "Le président de la République a réaffirmé la détermination des autorités arméniennes pour mettre en œuvre les dispositions les Résolution de l’APCE". Aucun autre détail n’a été donné. Arthur Baghdassarian, le Secrétaire du Conseil de sécurité nationale de l’Arménie, a insisté lors de sa rencontre avec les Rapporteurs que l’administration de Sarkissian a fait "des progrès substantiels" pour se mettre en conformité. Selon son service de presse, Baghdassarian aurait mis en garde contre des sanctions de l’APCE qui pourraient "bloquer le pays sur la voie des réformes". Galouste Sahakian, le président du groupe parlementaire du Parti Républicain Arménien (HHK), auquel appartient S.Sarkissian, a indiqué que la perspective d’une telle sanction n’incitera pas le gouvernement à libérer la soixantaine d’opposants encore en prison. Erevan ne sera pas "mis en difficulté" si le droit de vote de la délégation arménienne à l’APCE est suspendu, a-t-il ajouté. "Bien sûr, nous aimerions voir l’Assemblée ne pas imposer de sanctions à l’Arménie. Cela dit, nous ne devons pas faire de concession au détriment de la sécurité du pays", a ajouté Sahakian lors d’une conférence de presse. G.Colombier et J.Prescott ont également rencontré le Procureur général Aghvan Hovsepian plus tôt dans la journée pour discuter du sort des opposants emprisonnés et, en particulier, des sept personnalités jugés en même temps, le mois dernier. Les prévenus, dont trois parlementaires de l’opposition, sont accusés d’avoir organisé les affrontements du 1er Mars à Erevan avec les forces de sécurité, dans le but de "renverser le pouvoir en place". Le porte-parole de Hovsepian, Sona Truzian, a déclaré à RFE/RL que le procureur en chef avait insisté pour que ses enquêteurs aient suffisamment de preuves à l’appui des accusations. Elle a indiqué que Hovsepian a également informé les fonctionnaires de l’APCE des autres détails sur la poursuite des enquêtes criminelles lors des affrontements et sur les circonstances précises dans lesquelles huit civils ont été tués ce jour-là. Elle a indiqué que les procureurs ne savaient toujours pas qui les avait tués. Les événements tragiques ont également été étudiés par le groupe d’experts créé récemment, un organisme soi-disant indépendant où le gouvernement et l’opposition sont représentés à parité égale. La Commission a bien sûr rencontré les cinq membres du groupe. Dans le même temps, un groupe de parents et de partisans des opposants arrêtés s’est rendu au bureau du Conseil de l’Europe à Erevan, pour réclamer leur libération et mettre en garde contre l’adoucissement de la position de l’APCE sur cette question. "Nous exigeons que l’organisation dans laquelle l’Arménie est membre, applique ses principes, de façon intransigeant et juste, envers ses propres décisions", a déclaré Aram Manoukian, l’un des organisateurs de la protestation. Vladimir Karapétian, chargé de la politique étrangère au sein de la principale formation d’opposition, le Congrès National Arménien (HAK), a insisté sur le fait que les autorités ont négligé de se conformer aux Résolutions de l’APCE. "Je pense qu’à leur retour à Strasbourg, les rapporteurs feront une évaluation adéquate de la situation en Arménie", a-t-il déclaré au correspondant de RFE/RL. Les Rapporteurs n’ont pas rencontré les dirigeants de l’opposition à Erevan, cette fois-ci. Ils s’en sont retournés à Strasbourg ce matin. Ruzanna Stépanian, Tigrane Avédissian et Anouche Mardirossian – Armenialiberty http://eafjd.eu/spip.php?breve1750 KARABAKH Karabakh: consolidation du système judiciaire Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique, économique et culturelle du Haut-Karabagh mise à notre disposition par la Représentation de la République du HautKarabagh en France. La consolidation du système judiciaire, priorité pour le Karabagh 2009-01-18 12:38 Depuis la fin de la guerre du Karabagh, les autorités du pays se sont lancées dans un important processus de construction d'État et la consolidation des institutions démocratiques. Parmi les réformes entreprises, une grande place est accordée notamment à la création d'un système judiciaire indépendant. Les autorités du pays mènent un travail non négligeable pour la réhabilitation d'un pouvoir judiciaire fortement discrédité durant la période soviétique, envers lequel la population garde encore une certaine méfiance légitime. C'est un véritable défi pour les autorités de la RHK qu'elles pensent relever en favorisant la coopération entre le système judiciaire et les médias en tant que facteur de transparence. Par ailleurs, d'importants efforts sont concentrés en particulier sur la réforme de la Cour d'Appel, prévue par la Constitution du pays adoptée en 2006. Instance chargée du réexamen des décisions des divers tribunaux de la RHK, la consolidation de la Cour d'Appel requiert ainsi un caractère essentiel. Rappelons que l'institut de la Cour d'Appel a été créé au Haut-Karabagh en 2002. Toutefois, ses fonctions étaient assurées, récemment encore, par la Cour Suprême du pays. Dernièrement, par décision du Président de la RHK et conformément à la Constitution, ont été nommés le Président et les membres de la Cour d'Appel. http://www.haut-karabagh.com/?p=newsview&newsid=39 Karabakh : Les médiateurs poussent pour un nouveau sommet Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais du journal arménien Armenialiberty parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 20 janvier 2009. 20 janvier 2009 *** Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération Euro-Arménienne : Les négociations doivent se dérouler en principe en trois étapes : 1- Acceptation des principes de base ; 2- Acceptation d’un accord-cadre ; 3- signature d’un accord de paix. On bute toujours sur la première étape, vue que : l’Arménie n’est pas d’accord avec la définition d’intégrité territoriale qu’en donne Bakou (le Haut-Karabakh fait partie de l’Azerbaïdjan). Et que l’Azerbaïdjan de son côté ne veut pas entendre parler du droit à l’autodétermination des Karabaghis, c’est-à-dire la perte du Haut-Karabagh. Comme le dit l’auteur de l’article : ‘ce sont deux points de vue diamétralement opposés’. Et les négociations n’empêchent pas l’Azerbaïdjan de se surarmer (2 Milliards de $ en 2008) et d’accuser la Russie de vendre du matériel militaire aux Arméniens pour 800 millions de $ alors que son budget est d’à peine 400 M$ ! Négociations de paix selon Aliev : Si vis pacem, para bellum (Si tu veux la paix, prépare la guerre). *** Lundi, un nouveau cycle de navette diplomatie a débuté dans la région, les médiateurs internationaux comptent pousser les Présidents Arménien et Azerbaïdjanais à donner une date en vue d’entretiens potentiellement décisifs sur le Haut-Karabakh d’ici la semaine prochaine. Les coprésidents américain, russe et français du Groupe de Minsk de l’OSCE viennent de rencontrer le Président azerbaïdjanais Ilham Aliev à Bakou et arrivent aujourd’hui à Erevan, où ils seront reçus par le Président Serge Sarkissian. Un crochet par le Karabakh est également prévu pour demain. Matthew Bryza, le médiateur américain du groupe, a indiqué aux journalistes présents à Bakou que les médiateurs espèrent que Sarkissian et Aliev se réuniront en marge du Forum économique mondial de Davos, en Suisse, prévu du 29 Janvier au 1er Février. "La réunion des Présidents dépendra de nos rencontres avec eux", a-t-il déclaré, selon les agences de presse russes. "Il y a de grandes chances pour de telles négociations ce mois-ci. Nous pensons et espérons que les Présidents se réuniront". Les médiateurs espèrent que Aliev et Sarkissian aplaniront leurs divergences sur les principes de base d’un règlement du conflit du Karabakh, présentés par le Groupe de Minsk. Les deux Présidents ne l’ont pas fait lors de leur réunion dans la banlieue de Moscou, début Novembre. Les parties en conflit continuent à prendre publiquement des positions diamétralement opposées sur le Karabakh, ce qui soulève plus de questions sur la résolution du conflit dans un proche avenir. Pourtant, Youri Merzlyakov, le négociateur en chef russe, a insisté pour que l’accord-cadre arméno-azéri soit reflété sur les cartes. "Je suppose que si les parties manifestent une volonté politique, il sera possible de parvenir à un accord sur les principes de base et l’on pourra alors travailler [de façon plus détaillée] sur un accord", a-t-il indiqué, selon l’agence de presse Interfax. Emile Danielian – armenialiberty http://eafjd.eu/spip.php?breve1756 AZERBAIDJAN/RUSSIE Russie-Azerbaïdjan: les échanges à 2 mds USD fin 2008 (Medvedev) 13:46 | 16/ 09/ 2008 MOSCOU, 16 septembre - RIA Novosti. Les échanges commerciaux entre la Russie et l'Azerbaïdjan atteindront 2 milliards de dollars au terme de l'année 2008, a déclaré mardi à Moscou le président russe Dmitri Medvedev ouvrant les négociations avec son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev. M. Medvedev a noté que cette rencontre fournissait "la possibilité d'examiner l'état actuel de la situation et d'aborder le développement des relations russo-azerbaïdjanaises, qui font preuve de dynamisme". "Nous sommes satisfaits de notre partenariat. Les objectifs fixés au cours de ma visite à Bakou sont en train d'être réalisés et j'espère que vers la fin de l'année les échanges entre nos pays s'élèveront à 2 milliards de dollars, malgré un contexte économique peu favorable", a précisé M. Medvedev. "De plus, nos relations ne revêtent pas un caractère conjoncturel", a-t-il ajouté. http://fr.rian.ru/business/20080916/116833760.html UE/GAZ/RUSSIE/UKRAINE GAZ • Le nouveau "grand jeu" Le projet de gazoduc Nabucco, censé contourner la Russie en reliant la Caspienne à l'Europe via la Turquie, sera l'objet de toute l'attention du nouveau gouvernement américain, rapporte la presse d'Azerbaïdjan. Sur fond de crise gazière russo-ukrainienne, les Etats-Unis ont annoncé leur intention de continuer à peser dans la région de la mer Caspienne, en particulier dans le domaine de l'énergie. Pour les médias azerbaïdjanais, le nouveau "grand jeu" est de retour. Ekho, quotidien de Bakou, cite les déclarations de Hillary Clinton, future secrétaire d'Etat, lors de son audition au Congrès, le 13 janvier : "L'interruption des livraisons de gaz russe à l'Ukraine et à l'Europe montre à quel point l'Europe dépend du gaz russe. Cette dépendance énergétique pourrait se transformer en dépendance politique. Nous devons aider les Européens à éviter cela. Augmenter les investissements dans le secteur énergétique transcaspien constituera une de nos priorités." Sous-entendu, donc, accélérer le projet de gazoduc Nabucco, censé relier la Caspienne à l'Europe via la Turquie. "Nous tenterons de persuader nos alliés européens de conclure les accords politiques indispensables pour la mise en œuvre de Nabucco ou de tout autre gazoduc capable de diversifier les sources d'approvisionnement de l'Europe", a martelé Clinton. "Il parait évident que sur fond de 'tensions gazières', l'axe turco-caspien de la politique extérieure américaine sera essentiel", en déduit Ekho. Or la plaque tournante pour la réalisation de Nabucco est l'Azerbaïdjan, "unique corridor gazier échappant au contrôle russe ou iranien. Les annonces de Clinton signifient également que les garanties politiques de sécurité des infrastructures seront renforcées [ce que l'Azerbaïdjan a demandé à l'OTAN en 2007]. Et ce ne sera pas du luxe, si l'on songe à l'agression de la Russie contre la Géorgie [du 8 au 12 août 2008], ou aux intentions agressives du président arménien Serge Sarkissian [dans le cadre du conflit du Haut-Karabakh entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie]." L'OTAN devrait-elle, alors, se mêler de la question ? Le général Charles Wald, ex-adjoint au commandant en chef des forces américaines en Europe, cité par Ekho, en est convaincu : "Les ressources énergétiques sont devenues des leviers politiques menaçant la souveraineté des Etats. L'Alliance doit-elle contribuer à garantir la stabilité de la fourniture [de gaz] pour les pays membres ? La seule réponse possible est oui." Alors, se dirige-t-on vers une vraie guerre pour le contrôle de la Caspienne ? "Naturellement, [les propos des responsables américains] ne signifient pas qu'un conflit entre la Russie et les forces de l'OTAN se déclenchera demain. Notez toutefois que chaque guerre du gaz est plus rude que la précédente. Nul doute que c'est ici, dans la région de la Caspienne, que se trouve le point d'intersection des différentes forces géopolitiques." Et le journal de Bakou Zerkalo de renchérir en révélant cette information : "Depuis sa base militaire de Guioumri [en Arménie], Moscou a livré gratuitement pour 800 millions de dollars d'armements à Erevan. Voilà la réponse russe à Nabucco. La position de la Russie en tant que médiateur [aux côtés de la France et des Etats-Unis] du conflit du Haut-Karabakh est donc compromise, à cause de la violation par Moscou des résolutions de l'ONU." Interrogé par le webzine azerbaïdjanais 1news.az, l'expert russe Leonid Radzikhovski tranche : "Un Azerbaïdjan stable et pro-occidental est un concurrent pour le gaz et le pétrole russes. Nabucco est donc un projet fort désagréable pour Moscou. Aussi, sans aller jusqu'à affirmer que la Russie déclenchera une guerre dans le Caucase, je suppose qu'elle fera tout pour stopper Nabucco." Selon le quotidien moscovite Nezavissimaïa Gazeta, les ministères de la Défense et des Affaires étrangères russes ont rassuré Bakou : "L'information [sur le transfert d'armements] ne correspond pas à la réalité." Cependant, des rumeurs courent en Arménie sur l'élargissement futur de la présence militaire russe dans ce pays du Caucase. Pour l'exministre de la Défense arménien Vagarchak Aroutiounian, "l'Arménie et la Russie étant membres du Traité sur les forces conventionnelles en Europe (TFCE), des transferts d'armements sont impossibles sans que l'OSCE en soit informée. Tout membre du TFCE peut à tout moment procéder à une inspection. A ce jour, l'Arménie n'a jamais violé le traité." Alda Engoian http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=93625 Gaz: la reprise du transit vers l'Europe est imminente Il y a 21 heures MOSCOU (AFP) — Le géant gazier russe Gazprom va reprendre les livraisons de son gaz vers l'Europe via le territoire ukrainien mardi à 10H00 heure de Moscou (07H00 GMT), a indiqué à l'AFP le porte-parole de Gazprom, Sergueï Kouprianov, après la signature lundi d'accords censés lever les derniers obstacles à la résolution de la crise. "A 04H00 heure de Moscou (01H00 GMT), on a donné l'ordre (de commencer la préparation à la reprise de livraisons, ndlr), le transit commencera à 10H00 heure de Moscou (07H00 GMT)", a déclaré M. Kouprianov. Le Premier ministre ukrainien Ioulia Timochenko avait affirmé plus tôt que Gazprom avait repris les livraisons de son gaz vers l'Europe par le territoire ukrainien mardi à 01H00 GMT. "A 04H00 de Moscou (01H00 GMT) Gazprom a laissé le gaz circuler vers l'Europe. On a visité un point de contrôle" au siège de la société russe, at-elle déclaré avant de s'envoler pour Kiev après sa visite au siège de Gazprom, où elle a discuté avec ses responsables des conditions de la reprise du transit. Mme Timochenko a assisté lundi à Moscou à la signature d'accords entre les compagnies énergétiques russe et ukrainienne, Gazprom et Naftogaz, devant mettre fin au différend entre Moscou et Kiev. Aussitôt après la signature, elle avait indiqué s'attendre à la reprise des fournitures russes vers l'Europe "dans les prochaines heures". "Gazprom a reçu l'ordre de commencer les livraisons de gaz dans toutes les directions" et "est prêt à répondre à la demande quotidienne des consommateurs européens", a confirmé M. Poutine, au cours de la cérémonie de signature de contrats. Il a ajouté espérer que le passage du gaz russe vers l'Europe reprendrait "prochainement". De fait, M. Poutine a indiqué que les documents paraphés, qui portent sur l'approvisionnement en gaz de l'Ukraine et sur le transit par son territoire vers le Vieux Continent, courent sur une période de dix ans. Il a également estimé qu'ils rendaient la présence des observateurs, déployés la semaine dernière sur l'insistance de la Russie, désormais inutile. Selon lui, la Russie et l'Ukraine se sont entendues sur "une formule de (prix de) marché à l'européenne pour le commerce du gaz à partir du 1er janvier 2009". Le détail des contrats n'était pas connu mardi matin, mais Mme Timochenko a relevé que le prix moyen du gaz russe pour l'Ukraine en 2009 devrait se monter à 230 dollars les 1.000 m3. "Nous escomptons (...) arriver au niveau de 230 dollars sur l'année", a-t-elle dit, affirmant par ailleurs que le tarif en 2010 allait rester inférieur "de 10%" par rapport à celui appliqué aux pays européens. Enfin, selon Mme Timochenko, l'Ukraine a acquis auprès de la Russie, à un prix de 167 dollars/1000 m3, 11 milliards de m3 de gaz technique, nécessaire pour maintenir la pression dans les tuyaux et qui constituait une des pommes de discorde entre Kiev et Moscou. Le président ukrainien Viktor Iouchtchenko, adversaire politique de Mme Timochenko, n'avait toujours pas réagi mardi matin à l'annonce de l'accord, mais l'un de ses subordonnés l'a vivement critiqué: "Nous donnons à la Russie plus de 60% de rabais sur le transit (...) et nous allons subventionner Gazprom", a déploré le représentant de la présidence pour la sécurité énergétique Bogdan Sokolovski, cité par Interfax. Avec un prix annuel de 235-240 dollars, la facture risque de grimper à plus de 300 dollars pour les consommateurs finaux ukrainiens, a-t-il noté, prédisant "une phase difficile pour l'économie ukrainienne". Prudente après les divers rebondissements et déconvenues des derniers jours, la Commission européenne a exigé lundi de connaître l'heure précise du début des livraisons à l'Europe. "Nos observateurs vérifieront quand le gaz commencera effectivement à circuler", a-t-elle ajouté dans un communiqué. Selon les pays, une fois les vannes rouvertes, 24 à 72 heures seront nécessaires pour voir à nouveau arriver le gaz russe, qui représente un quart de la consommation gazière de l'UE et qui est transporté pour l'essentiel via le territoire ukrainien. Moscou avait arrêté ses livraisons à l'Ukraine le 1er janvier et interrompu le 7 janvier la totalité de ses envois à l'Europe via l'Ukraine, qu'elle accusait de "voler" du gaz. http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hIqjHfeUid3G9OFFhZHJNDaSdHQ L’Europe cherche de nouvelles routes pour le gaz 18/01/2009 20:10 Alors qu’un quart du gaz européen vient de Russie, la récente « guerre du gaz » entre la Russie et l’Ukraine oblige l’Europe à repenser sa politique énergétique A quelque chose, malheur est bon : la rupture des approvisionnements en gaz russe de ce début janvier a fait prendre conscience à l’Europe de sa fragilité face à la Russie. En moyenne, l’Union européenne se fournit pour un quart de ses besoins auprès du géant russe Gazprom. Certains pays sont particulièrement exposés : la Slovaquie, la Hongrie, la Bulgarie, la République tchèque, qui achètent de 80 à 100 % de leur gaz en Russie, n’ayant rien changé depuis le temps de l’Union soviétique. Ils n’ont pas de politique de stockage, se croyant préservés du fait de se trouver sur le grand couloir d’exportation de gaz russe. Mais quand ce corridor se bouche, c’est tout le pays qui s’enrhume… Un deuxième groupe de pays européens se trouve également exposé, dans une moindre mesure. Il s’agit de ceux ayant misé sur le gaz russe dans les années 1970. Tout en ayant des stocks plus importants, ils sont tout de même fragiles en cas de crise durable. Il s’agit de l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie, la Grèce. La précédente crise, en 2006, avait donné lieu a des interrogations sur la fiabilité de la Russie comme fournisseur. Mais aucune décision concrète n’était sortie de ces débats. Cette fois, il semble bien que ce soit différent : « Pour aussi préoccupante que soit cette crise, j’ai la conviction qu’elle va accélérer la mise en œuvre d’une véritable politique européenne de sécurité énergétique cohérente et solidaire », déclarait ainsi Jean-Louis Borloo, le ministre français de l’énergie, à l’issue d’une rencontre extraordinaire avec ses homologues, lundi dernier à Bruxelles. L'alternative à la Russie Les termes de cette politique sont déjà connus : diversifier les routes d’approvisionnement en gaz naturel, connecter les réseaux intraeuropéens et faire jouer une solidarité européenne face à des circonstances exceptionnelles afin d’acheminer, en tout temps, du gaz non pas « à tous les étages » mais à tous les États. L’alternative à la Russie serait, pour l’Union européenne, de se fournir en gaz provenant de la Caspienne, de l’Égypte et du Moyen-Orient (Iran, voire Irak), via la Turquie. C’est le but d’un projet de gazoduc, appelé « Nabucco » (voir la carte page suivante), pour lequel les ministres des six pays associés (Autriche, Allemagne, Bulgarie, Hongrie, Roumanie et Turquie) doivent se retrouver lundi prochain à Budapest. La crise russo-ukrainienne rehausse l’intérêt stratégique de ce projet, en discussion depuis sept ans, soutenu par la Commission européenne et l’actuelle présidence tchèque mais en manque de financement. Le gazoduc, prévu sur 3 300 km, exige un investissement de 8 milliards d’euros, d’après le consortium des six compagnies d’énergie actionnaires du projet. Pour la Hongrie, Nabucco réduirait la dépendance à l’égard de Moscou. Mais l’entrée en fonction d’une première phase de ce gazoduc, qui s’est vu qualifier de doux « rêve », n’est pas attendue avant 2013. Jusqu'au Nigeria Ailleurs, l’Europe cherche d’autres routes du gaz. Jusqu’au Nigeria, où le commissaire européen à l’énergie, Andris Piebalgs, s’est rendu en septembre dernier pour appuyer un autre projet de gazoduc, le TransSaharan Gas Pipeline, traversant le Niger et l’Algérie jusqu’à l’Europe sur 4 300 km. Mais ce projet à l’horizon 2016 se chiffre, lui, à 15 milliards d’euros. Et il est déjà convoité par Gazprom. La compagnie russe est partie prenante dans deux projets plus proches, que la crise gazière a de facto appuyés : l’un germano-russe sous la Baltique (North Stream), l’autre italo-russe (South Stream). Dans les deux cas, il s’agit de ne plus dépendre du transit incertain par l’Ukraine grâce à une alimentation directe en gaz russe, à l’instar du nouveau gazoduc « Blue Stream » reliant la Russie à la Turquie sous la mer Noire. En résumé, hormis Nabucco, tous les chemins mènent à Gazprom. C’est pourquoi, dans la perspective de rupture d’approvisionnement russe ou d’autre crise, davantage d’intégration européenne se révèle nécessaire. Une directive européenne sur le sujet est en vigueur depuis 2006. Elle a institué un groupe de coordination entre les Vingt-Sept mais laisse très peu de latitude pour activer un mécanisme de solidarité d’approvisionnement à l’échelon européen. Seuls quelques dispositifs bilatéraux fonctionnent. « Le dispositif communautaire actuel n’est pas suffisant pour réagir en temps utile à une crise qui dépasserait le niveau susceptible d’être géré par l’industrie du gaz et par des mesures nationales », prévenait en novembre dernier la Commission, qui prépare une nouvelle directive d’ici à la fin de l’année. Interconnexion des réseaux L’interconnexion des réseaux énergétiques est le maître mot pour permettre des approvisionnements alternatifs en cas de perturbation. Comme le note l’exécutif communautaire, « les États baltes et la péninsule Ibérique ne bénéficient pas d’une bonne interconnexion avec d’autres parties de l’Union ». C’est aussi le cas de la Bulgarie et la Slovaquie. Les ministres européens de l’énergie ont aussi envisagé lundi dernier la constitution de « stocks stratégiques de gaz », comme il en existe pour le pétrole. Par ailleurs, comme ils l’ont rappelé, « les économies d’énergie et l’énergie renouvelable contribuent aussi à la sécurité énergétique ». La part des énergies renouvelables dans la consommation de l’Union européenne doit atteindre 20 % en 2020, selon la toute nouvelle législation européenne. De quoi devenir moins tributaire de la Russie. Mais même en réduisant la consommation et en créant de nouveau corridors de transit, la Russie restera un partenaire essentiel. Elle possède en effet 30 % des réserves mondiales de gaz connues. Les grands groupes énergétiques allemands (E.On, BASF), italien (ENI) ou français (Total, GDF Suez) font valoir l’intérêt d’un « partenariat énergétique » avec la Russie. La Russie a du gaz, l'UE a des devises Cela revient à dire que l’Union européenne et la Russie sont complémentaires : l’une a du gaz, l’autre des devises. Nous sommes donc destinés à nous entendre. L’Union européenne, ayant vite tourné la page sur la guerre en Géorgie, négocie déjà ce partenariat. La discussion, longtemps enlisée, a été relancée sous présidence française, à Nice, le 14 novembre dernier. Ce partenariat signifie que Gazprom deviendra distributeur direct de gaz en Europe, ce qui a déjà commencé. Et les entreprises européennes auraient accès aux gisements russes, ce qui s’avère beaucoup plus difficile. La crise russo-ukrainienne, là-dessus, n’aura rien fait pour améliorer les choses. Alain GUILLEMOLES et Sébastien MAILLARD http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2362658&rubId=4079 Le gaz russe a commencé son chemin vers l'Europe Créé le 20/01/09 à 9h30 Le gaz russe devrait à nouveau être acheminé vers l’Europe ce mardi matin. Première étape de ce retour à la normale: le gaz russe a atteint l'Ukraine en début de matinée, passage obligatoire avant son arrivée sur le territoire de l'Union européenne. Son arrivée effective en Europe devrait, selon Kiev, prendre encore quelques heures. Un porte-parole de Gazprom a annoncé tôt dans la matinée que l’ordre de la reprise des livraisons avait été donné. Le Premier ministre ukrainien Ioulia Timochenko a également affirmé que Gazprom avait repris les livraisons de son gaz vers l'Europe par le territoire ukrainien mardi matin. Ces annonces interviennent au lendemain de la signature d'un accord entre les sociétés gazières russe et ukrainienne. http://www.europe1.fr/Info/Actualite-Internationale/Europe/Le-gaz-russea-commence-son-chemin-vers-l-Europe/(gid)/196024 IRAN/GAZA Mahmoud Ahmadinejad se pose en "leader de la rue arabe" LE MONDE | 19.01.09 | 15h28 • Mis à jour le 19.01.09 | 15h28 TÉHÉRAN ENVOYÉE SPÉCIALE Il n'est pas un carrefour important, une avenue, une place à Téhéran qui n'abrite une affiche géante de Palestiniens blessés à Gaza, ou une urne pour collecter de l'argent. Images en boucle à la télévision, colloques et manifestations de soutien en tout genre, dont celle, inédite, l'autre jour, de petites filles serrant une poupée pour symboliser les enfants morts sous les bombes : depuis plus de trois semaines, l'Iran vit à l'unisson de Gaza. Tabriz, une des villes saintes chiites, s'est déclarée "soeur jumelle" de Gaza, et les utilisateurs de téléphones portables ont reçu par SMS un numéro de compte bancaire pour des dons. Le président Mahmoud Ahmadinejad a, pour sa part, réclamé un tribunal international pour y "juger les crimes de guerre d'Israël". Le Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, a émis une fatwa (décret religieux) appelant au boycottage des produits et des compagnies liées à Israël. Et, à la prière du vendredi, le 16 janvier, l'ayatollah Jannati a même déclaré que la ministre des affaires étrangères israélienne, Tzipi Livni, mériterait que "quelqu'un utilise une balle" contre elle. En dehors de ce climat d'effervescence émotionnelle, relayé par les autorités, pas fâchées au passage de voir la crise économique éclipsée à la "une" des journaux, l'heure n'est pourtant pas aux "dérapages". Les 70 000 volontaires qui attendaient à l'aéroport pour aller défendre leurs "frères" de Gaza, la semaine dernière, ont été renvoyés chez eux par les services de sécurité. Quant aux jeunes radicaux qui ont promis "un million de dollars" pour la tête du président égyptien Hosni Moubarak, ils ont été vertement remis en place dans un éditorial de la presse conservatrice. "SOLIDARITÉ ISLAMIQUE" L'Iran a préféré mettre l'accent sur une offensive diplomatique de grande envergure. En quelques jours, le ministre des affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a multiplié les messages demandant des "clarifications" à l'Egypte, l'Arabie saoudite et la Jordanie, jugées trop "passives" et "proaméricaines". Le président du Parlement iranien, Ali Larijani, est allé plaider la cause du Hamas en Turquie, et M. Ahmadinejad s'est rendu à un sommet à Doha consacré à Gaza, le 16 janvier. Ni le chef de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, ni l'Egypte, ni l'Arabie saoudite n'étaient présents. En revanche, le chef politique du Hamas, Khaled Mechaal, était là. Pour M. Ahmadinejad, premier président iranien à avoir participé à une réunion du Conseil de coopération du Golfe, en 2007, c'était aussi une façon de mettre son pays en première ligne, avec la Syrie, derrière le Hamas. Et, d'une manière plus générale, en première ligne sur la question palestinienne. En agissant au nom d'une "solidarité islamique", M. Ahmadinejad "se positionne en leader de la rue arabe", face à l'embarras des pays arabes "modérés" qui ont reconnu Israël, estiment certains analystes. L'Iran, plus que jamais "parrain" du Hamas, auquel il aurait donné, dit-on, 250 millions de dollars il y a trois ans ? Il suffit de se rendre au nord de Téhéran, dans un petit immeuble résidentiel qui abrite aussi, nous dira le gardien, une délégation du Hezbollah, pour poser la question au docteur Abou Osama Abdolmati, qui, depuis sept ans, est le représentant du Hamas en Iran. "En Europe, votre problème, c'est que vous êtes focalisés sur l'Iran !", s'exclame-t-il, assurant que son mouvement, issu des Frères musulmans, n'est pas un satellite de Téhéran et "existait bien avant la République islamique sous un autre nom, se bat et résiste depuis soixante ans". Bien sûr, le Hamas "remercie l'aide iranienne" : "Nous voulons la justice, dit-il, et nous acceptons toute l'aide qui va dans ce sens. J'engage les pays européens, dont la France, l'Italie, l'Allemagne, le Royaume-Uni, à suivre le chemin de l'Iran, qui cherche la justice pour les Palestiniens. Mais il n'y a pas que l'Iran, nous recevons de l'aide d'Arabes du monde entier." Ce que veut le Hamas, explique M. Abdolmati, c'est une négociation "globale" : "Cessez-le-feu, retrait militaire, fin des restrictions et ouverture de tous les points de passage, dont Rafah, sans quoi nous nous battrons sans fin. Des années, s'il le faut." Considère-t-il comme certains que l'Egypte a "trahi" les Palestiniens ? Il reste prudent : "C'est un mot que je n'emploierais pas. Je préfère dire, sans les citer, que les pays arabes dits modérés auront une responsabilité morale et historique à assumer après ce qui s'est passé à Gaza." Marie-Claude Decamps Article paru dans l'édition du 20.01.09. http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2009/01/19/mahmoudahmadinejad-se-pose-en-leader-de-la-rue-arabe_1143616_3216.html EGYPTE L'Egypte demande au Hamas de revenir discuter Monde - International ven 16 jan, 15:58 L'Egypte a demandé au Hamas de revenir au Caire pour de nouvelles discussions sur le plan égyptien après avoir "reçu la réponse israélienne" aux propositions du mouvement islamiste palestinien. Mohammed Nasr, un responsable du Hamas, a également affirmé que la Turquie avait fait part au Hamas "d'idées mises au point avec les frères en Egypte autour de leurs efforts pour un cessez-le-feu". Le responsable n'a pas voulu révéler les détails des négociations, réitérant les quatre exigences du Hamas, à savoir le cessez-le-feu, le retrait des troupes israéliennes, la levée du blocus et l'ouverture des points de passage. D'après une source diplomatique proche des négociations, les Israéliens ont fait part au médiateur égyptien de leur refus d'une trêve d'un an. Le Hamas aurait déclaré que son mouvement avait proposé un cessez-le-feu d'un an renouvelable avec Israël en échange d'un retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza et de la suspension du blocus de l'enclave palestinienne. http://www.rtlinfo.be/news/article/211140/-LEgypte+demande+au+Hamas+de+revenir+discuter ANGLAIS Washington Abuzz like Never Before BY ARA KHACHATOURIAN The nation's capital is abuzz with activity, excitement and sheer anticipation of the Presidential Inauguration. A visitor from Central New York called it a "happy place," while one Virginia resident said she had not seen the city like this "ever." To walk around the city is like participating in a national celebration. The laughter and the excitement has taken long-time residents of DC aback and for the visitors it is so welcoming to come to a place where everyone is eagerly anticipating to take part in history. Whether you are a Barack Obama supporter or not this is a singularly important turning point for our country and one that is consequential and poignant at the same time. Throngs of people flocked to Capitol Hill this afternoon to wait in lines to enter the three House of Representatives office buildings to receive their tickets to the inauguration--that piece of paper that will bring the bearer ever so close to witnessing history. With more than 2 million people expected to converge on the nation's capital tomorrow, Washington will experience something it has never really encountered ever. Most poignant, however, is the congregation of African-Americans, who fittingly on this day--the 80th birthday of Dr. Martin Luther King Jr.--have come from all over to experience and live the Dream for which the great civil rights leader gave his life. While in a two-hour line to get into one of the House office buildings, I, along with Armenian National Committee of America Legislative Affairs Director Raffi Karakashian chatted with exuberant people from all walks of life. The couple behind us had traveled from Hawaii to be a part of this event, while others from Massachusetts to Illinois to Montana were patiently and eagerly waiting to enter the building to claim their piece of history. For a brief moment on the steps of the Capitol it was truly the United States of America. Our first stop was Rep. Adam Schiff's office in the House Rayburn building. He was hosting an open house for his constituents and supporters who had crammed his office to meet with the Congressman. Our readers do not need an introduction to Schiff, who since his election in 2000 has championed Armenian-American issues in Congress and last year was the author and lead on the Armenian Genocide Resolution, H.Res 106. (Disclaimer: I am in DC to take part in the inauguration at the invitation of the Rep, Schiff, for which I'm quite grateful). Our next stop was Rep. Brad Sherman, another staunch supporter of Armenian-American issues. In a brief conversation, Rep. Sherman said the he often reads the Asbarez and finds it a great source of information on the Armenian community and news from Armenia. Rep. Jim McGovern of Massachusetts, who was spotted earlier outside meeting constituents welcomed us into his office. He explained that no one anticipated the throngs of people and the long lines, but, nevertheless, seemed very moved by what he had witnessed. Walking back to the Metro, we bumped into Rep. Ron Klein of Florida, who, as a member of the House Foreign Relations Committee, supported the Armenian Genocide Resolution and spoke in favor of its passage in Congress. Overheard: In a Capitol elevator a member of Congress who said that four years ago he could not give inauguration tickets away. A sign of the times! Cans for the Cause In response to Obama's call for a national day of service on Martin Luther King Day, the ANCA launched its "Cans for the Cause" program, encouraging the collection of canned and non-perishable foods to be donated to food banks around the country. Reports coming in from all over the country throughout the day indicated that there were well over 5000 food items collected in some 10 states with the effort continuing throughout the week in many locations. Cans were also collected locally in Washington at the ANCA headquarters and at nearby Soorp Khatch Armenian Church in Maryland, and will be distributed to local food banks in coming days. Members of the Obama campaign's New Media team visited the ANCA headquarters and interviewed Cans for the Cause lead organizer Garo Manjikian. Watch for the segment beginning at 6 p.m. Eastern at www.linklive.org on January 20th. Manas Boujikian of Torrance, who along with his wife, Donalee, are major benefactors of the ANCA, is in town to take part in the inauguration. He told us that his grandchildren Nicholas and Gabriel Badakhazian and James and Isabel Dearman, ages 7 to 12, had photocopied the ANCA Cans for the Cause flyers stapled them to paper shopping bags and placed them on doorsteps and front doors of neighbors and relatives with the aim of collecting 500 cans. A new generation in action encouraged by the commitment of their predecessors! Monday, January 19, 2009 http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=38728_1/19/2009_1#AMC=Open&A SBSC=Closed Martin Luther King's Dream: An Armenian Dream Too BY ALLEN YEKIKAN In 1963, Bethel Bilezikian marched for civil rights at a rally in Boston, Mass., led by Dr. Martin Luther King Jr. Later that year, on August 28, hundreds of thousands of civil rights activists marched from the Washington Monument to the Lincoln Memorial in Washington DC to hear King deliver his historic "I Have a Dream" speech. This unprecedented political action paved the way for the Civil Rights Act (1964) and the National Voting Rights Act (1965). Bilezikian could not help but appreciate the historic moment in which she lived. African-Americans across the country were standing up for their rights, marching against centuries of inequality and oppression. Their struggle for freedom and civil rights was the same struggle Armenians throughout the Ottoman Empire waged as they marched for their own civil rights in the streets of Istanbul less than a century earlier. King had a dream. Armenians share that dream. Almost a century earlier, ordinary Armenians, no older than today's university graduate, were inspired by the dreams of the literary titans of their day to spark a similar movement for civil rights. Driven to change the bleak reality facing the Armenian people, this generation struggled for freedom in the Ottoman Empire, organizing mass demonstrations in the Constantinople to raise awareness of their plight and demand a better future. In the face of massacres and genocide, they banded together to defend their freedom and way of life. Against all odds, they established a democratic republic in 1918 that would provide all Armenian's an equal opportunity, free from subjugation. The historic significance of this day should not be lost on Armenians, who throughout their history have been divided between empires, ravaged by wars and forced into centuries of subjugation. Today, we continue to struggle for the equality of our nation among the countries of the world. In America, we fight in the halls of congress for Armenia's equal right to survival and the just recognition of Turkey's crime against our people. While in Armenia, we tirelessly work to establish a democracy worthy of our people. We must also be conscious of the plight of others. We may live in comfort today, but it was not long ago that Armenians were robbed of their ancestry and marched to their death or treated as second class citizens barred from owning property in Fresno. Monday, January 19, 2009 http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=38727_1/19/2009_1#AMC=Open&A SBSC=Closed Truth Be Told: Dreams of Historic Men BY ANDRE ARZOO January 19: Today is a day for us to commemorate; we commemorate Martin Luther King Jr. who struggled throughout his life, ultimately sacrificing it as an advocate for equality and free speech within the segregated and tainted streets of America's past. Today, however, Armenians and Turks alike also commemorate this day for another figure of justice, equality, and truth. A figure who also gave his life in a struggle for human justice, not only of his own ethnic people but also for the citizens of a nation caught between their past and present history. Armenian Genocide Recognition: a controversial issue in many countries today, in many communities, and in many cities. A true act of terror committed in 1915 against millions of Armenians and other minorities living within the Ottoman Empire, today's Turkey. This is a topic that even when mentioned or referred to can cause great uproar and commotion, whether it be discussed among politicians or common men in Washington Yerevan, or Ankara. These past few years have seen the passion and tragedy this issue can genuinely stir up, passion that not only continues to take lives and ignite political battles but also continues to divide a nation. Hrant Dink, an Armenian news editor, intellectual, and political activist who was born and raised in Turkey and who stood as an advocate for individual rights in a country where not only Armenians are silenced by nationalist and government forces, but also the Turkish population itself. Dink was the editor and founder of the Armenian-Turkish newspaper Agos. He was an academic and political personality among other Turkish nationals such as Orhan Pamuk, who fell as legal victims to the infamous Turkish penal code (Article 301) that considers any statement in recognition of the genocide as illegal--an insult to “Turkey, the Turkish ethnicity, or Turkish government institutions.” Article 301 is as a crime punishable by imprisonment. For Dink, it was punishable by death. When asked in a 2005 interview why he founded the controversial Agos newspaper in a country where such a step, especially as an Armenian, assured not only the danger of his reputation but also of his own life, Dink replied: “I was obliged to. I was obliged to because in Turkey the pressure against Armenians had reached its climax. Everywhere enmity against the Armenians in TV stations, in the press, in political life, academic life, everywhere the word %u218Armenian' had become a swearword.” Dink was gunned down two years later on January 19, 2007 in front of his Agos newspaper headquarters by a 17-year-old Turkish ultra-nationalist, Ogun Samast, whom many suspect had links to “deep government and state forces.” Just months prior to his assassination, during a visit in November of 2006 to the largely Armenian populated city of Glendale, California, Dink predicted, in great foresight, the fate that was to fall upon him and as a result, the people of Turkey: “I get threats, of course. But I never asked for protection. And I will not ask the police, because I don't know whom to trust more. That is what I don't know; If something is going to happen, it's good to struggle on your feet, and die on your feet. And not in bed. That way is better.” The immediate public backlash in Turkey and throughout the world was astonishing. Hundreds of thousands of Turks and Armenians alike gathered in the streets of Ankara chanting “We are all Hrants! We are all Armenians!” representing the true role Hrant played in this society as a Turkish citizen and not just as an ethnic-Armenian minority. Today, the population in Turkey continues to live under constant censorship and oppression by the state, not just in terms of the genocide, but also in terms of free speech and individual expression. To the Turkish people, Hrant served as a leader and a hero who fought along side other compatriots to bring this oppression against individual rights and the Turkish people to an end. The genocide issue, however, has not only affected the citizens of Turkey or the Armenian nation independently. This is an issue that has affected Turkish-Armenian relations as well, both on the level of state diplomacy and more importantly between two historically divided peoples. Armenians in the United States and abroad have invested countless man-hours, political resources, and financial assets to assure the international recognition of the Armenian Genocide, an effort which the state of Turkey has invested overwhelmingly to prevent. In the same interview mentioned previously, the reporter comments on statements Dink made in the past about thousands and millions of Turkish citizens and youth who know virtually nothing about the genocide against Armenians that took place in their country almost a hundred years ago. “Yes, they don't,” Dink acknowledged, noting how Turkish schoolchildren are taught that Armenians massacred Turks. “When a young man is bred on this, his identity has been mixed with this. This is very clear. That's why I say, %u218do you think the Turks know the truth and they deny it? Or no?' Whatever they know is what they defend.” Hrant believed that Turkey would eventually come to recognize the truth about its past. He was an advocate of an approach to genocide recognition that avoided forcing or pressuring the State of Turkey and the Turkish people to acknowledge the past. The Turkish people, he said, could not be forced to acknowledge and accept that their ancestors had committed such a severe a crime against humanity as genocide. “This people [the Turkish people] needs neither to admit or deny. It needs to know, to know the truth. To learn the truth. For this you need free speech, free knowledge, free education. We must learn. This people has to learn. After learning the truth it will use its own conscience,” Hrant said. And this is exactly what Hrant Dink stood for--what he saw as his responsibility, not just as an Armenian, but as a Turkish citizen and as a human being. When asked what it is that ties him to Turkey, Dink simply answered: “This is my country, it is the country of my grandparents, my roots are here. Why is the Diaspora [Armenians] always looking here? It is here that we have schools and churches.” And when asked about the destruction of an Armenian church in the Turkish city of Diyarbekir, Dink replied with resolve, saying “they will destroy and we will rebuild.” Since Hrant Dink's assassination, many events in Turkey and the Armenian Diaspora have come to fruition in regards to Turkish-Armenian relations and the genocide issue. In 2007, Armenian political organizations were successful in their campaign to garner support in the United States Congress to pass a resolution formally recognizing the Armenian Genocide in the U.S. Foreign Affairs Committee, however, the resolution was never brought to a vote by the full House of Representatives, as Turkey's lobby had effectively tied it with US security in Iraq. In 2008, Armenian President Serzh Sarkisian formerly invited Turkish President Abdullah Gul to Armenia for a World Cup qualifying soccer match between the two nations. Gul became the first Turkish President to step foot in independent Armenia. The most important event, however, which Hrant Dink himself would be proud to see was one that took place in Turkey and the Turkish parliament itself late last year. Turkish academics and intellectuals came together and established an internet-campaign to apologize to the Armenians. The campaign, titled “We apologize to Armenians,” brought thousands of Turkish citizens to its website to sign a petition condemning what they called “the Great Catastrophe” of 1915. This apology was unprecedented in Turkey's history. The campaign sparked mass controversy in Turkey, to the point where the Turkish Prime Minister, Recep Tayyip Erdogan, publicly condemned the campaign as damaging to the State of Turkey and Turkish identity. The campaign also sparked a verbal bout in the Turkish Parliament between parliamentarians when a group of politicians demanded an apology by the government for the crime against humanity. The Turkish President has scheduled a meeting of parliament for April 13th to discuss “actions against the statements about the so-called Armenian Genocide.” But with the Turkish government struggling harder than ever to keep a lid on the truth, it seems that Hrant Dink's efforts were not in vain and that justice for both the Armenian and Turkish people is within reach. Members of Turkey's government are now begining to question the state's version of history within the very institutions that have denied the Armenian Genocide for so many decades. This is an unprecedented development. Monday, January 19, 2009 http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=38726_1/19/2009_1#AMC=Open&A SBSC=Closed UHRC To Honor Legacy of Civil Rights with A 'Moment of Noise' Published: Friday January 16, 2009 LOS ANGELES--The United Human Rights Council will hold a “Moment of Noise” this Monday, January 19, in remembrance of the legacy of those who fought for a better world. The event will take place on Martin Luther King Jr. Day and will coincide with the second anniversary of the murder of Hrant Dink. It will be held at the Pasadena Armenian Center on 740 E. Washington Blvd. Pasadena, CA "Rather than have a Moment of Silence to remember those who stood for a better world we will have a Moment of Noise," said Sanan Shirian, a member of UHRC. At the end of the event there will be a candle light vigil with an open mic for all those who wish to speak up for what they stand for. An art display will also be present at the commemorative event. A film made by the council will also be shown, followed by a poetry slam. Local underground rapper R-Mean will be performing, with other local musicians taking to the stage as well. A candle light vigil and an open mic for all those who wish to speak up for what they believe will be held at the end of the event, titled "The Opposite of Silence." Charged, on more than one occasion, with the crime of insulting “Turkishness,” Hrant Dink was a champion of truth in a country plagued by denial and repression. He used his pen to speak out against the denial of the Armenian genocide, all the while advocating for reconciliation between Armenians and Turks. A firm believer in free speech, Hrant Dink was assassinated for his beliefs, shot to death at the doorstep of his office in Istanbul on January 19, 2007. At his funeral, the people of Turkey poured into the streets and stood in solidarity with his family, proclaiming: “Today we are all Hrants, we are all Armenians.” To honor, Hrant Dink's memory, the UHRC will remember the movements that have changed the course of human history, and present the story of Hrant Dink within the greater context of an ocean of legacy. The event will celebrate the Messages of: Martin Luther King Jr., Harvey Milk, John Lennon, Malcolm X, Mahatma Ghandi, Safia Ahmed-jan, and Hrant Dink.Though they lived in different times and followed different movements, they all stood together, they all Opposed Silence. They stand united for what they believed in. “The UHRC is group comprised of young individuals working to bring the message and awareness of human rights to the youth and those who wish to listen,” said Saro Paparian, a member of UHRC. “By means of action on a grassroots level, UHRC works toward raising awareness of today's human rights violations and of those governments who distort, deny, and delude their own history to disguise past and present genocides, massacres, and oppression.” Monday, January 19, 2009 http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=38684_1/16/2009_1#AMC=Open&A SBSC=Closed Turkey Again Warns US Over Genocide Recognition Published: Monday January 19, 2008 ANKARA (Combined Sources)--In yet another attempt to dissuade the United States from issuing an official recognition of the Armenian Genocide, Turkey's foreign minister has warned Barack Obama's incoming administration on the eve of his historic inauguration that any U.S. recognition of the genocide could derail reconciliation efforts between the two neighbors, reported AFP. "It would not be very rational for a third country to take a position on this issue... A wrong step by the United States will harm the process," the Anatolia news agency quoted Ali Babacan as saying late Friday. Turkey has "never been closer" to normalizing ties with Armenia, its eastern neighbor, and a breakthrough could be secured in 2009, the minister said. But according to Armenian Revolutionary Federation Political Director Kiro Manoyan, the opposite is true. "The recognition of the Genocide by the U.S. can contribute to the improvement of the Armenian-Turkish relations, not hurt them," he said, speaking to reporters in Yerevan on Monday. Despite Babacan's claims that Turkish-Armenian relations are thawing, Ankara continues to derail grassroots attempts at reconciliation between the two peoples, maintaining instead a series of preconditions for establishing diplomatic ties with Yerevan. According to Turkey, relations can only be established once Armenia agrees to a historical commission on the Armenian genocide and makes major concessions to Azerbaijan in the Karabakh peace talks. Both Turkey and Azerbaijan severed ties with Armenia in 1993, closing borders and imposing an economic blockade on Yerevan in a bid to force Armenia to drop support for the selfdetermination of the people of Karabakh and end its campaign for international recognition of the Armenian Genocide. Babacan's remarks are the latest in a string of demands on Washington to stay quiet on the human rights issue. The warning comes a week after news broke that a group of Turkish intellectuals may get jail sentences initiating an online apology for what they called the “Great Catastrophe” of 1915. The group under investigation is being charged with Insulting the Turkish Republic under article 301 of the Turkish penal code. The apology campaign, which began in early December, garnering over 26,000 signatures in support of the initiative and sparked a long overdue discussion in Turkey about the Armenian Genocide, a topic still considered taboo. Babacan, along with Prime Minister Recep Tayyip Erdogan, slammed the initiative as baseless, and issued stern warnings that the grassroots apology to Turkey's neighbors could derail attempts at reconciliation with Armenia. Obama, who takes office Tuesday, pledged during his election campaign to reaffirm the US record on the genocide. Washington has traditionally condemned the massacres, but has so far refrained from terming them genocide due to concern about straining relations with Turkey, a NATO member and ally in the Middle East. Monday, January 19, 2009 http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=38722_1/19/2009_1#AMC=Open&A SBSC=Closed Armenia Offered Closer EU Ties In Return For 'Reforms' Published: Monday January 19, 2009 YEREVAN (RFE/RL)--The European Union's External Relations Commissioner Benita Ferrero-Waldner visited Armenia Monday on the first leg of a regional tour aimed at promoting a new EU framework for closer relations with several former Soviet republics. The so-called Eastern Partnership program unveiled last month seeks to foster more reforms in the South Caucasus countries as well as three other ex-Soviet states with the promise of "a substantial upgrading of the level of political engagement" with the EU. That includes far-reaching integration into the EU economy, easier travel to the EU, enhanced energy security arrangements and increased financial assistance. The issue was high on the agenda of Ferrero-Waldner's talks with President Serzh Sarkisian and Foreign Minister Eduard Nalbandian. The latter reaffirmed Yerevan's support for the scheme which was designed by the European Commission and needs to be endorsed by all EU member states. Ferrero-Waldner stressed that Armenia needs to “maximize your reform efforts” if it is qualify for Eastern Partnership. “A lot is still necessary to be done, particularly on the questions of good governance,” she told a news conference in Yerevan. “The fight against corruption is very important; the question of judiciary has to be tackled. There has to be independent judiciary.” “When all of that will have happened, then I think is the right moment to go a step further and this step further will be the so-called Eastern Partnership,” she said. “I think the outlooks are quite promising,” she added. While mentioning the need to overcome “difficulties between the [Armenian] government and the opposition,” Ferrero-Waldner did not make an explicit linkage between Yerevan's participation in the Eastern Partnership and the release of dozens of opposition members arrested following the February 2008 presidential election. EU officials expressed concern at the mass arrests in the wake of the disputed vote but have rarely commented on the matter since then. The Sarkisian administration seems to have faced much stronger pressure from another pan-European structure, the Council of Europe, as well as the United States. The Council of Europe's Parliamentary Assembly (PACE) will decide next week whether to impose sanctions on Armenia because of its government's failure to free all individuals arrested on “seemingly artificial or politically motivated charges.” The PACE's Monitoring Committee has described the jailed oppositionists as political prisoners. “This is a sensitive question,” Ferrero-Waldner said when asked about the EU's position on the matter. “We know that. But I think it is also important in a modern society that you find ways to work with the opposition. This is something that the government will have to decide. But we hope for that.” “If this were so, then I am confident that there is a chance to get over this difficulty in the Council of Europe. But or course it's for the Parliamentary Assembly of the Council of Europe to take a decision.” Monday, January 19, 2009 http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=38720_1/19/2009_1#A MC=Open&ASBSC=Closed The ARF: Building a Legacy of Service to the Nation BY ALLEN YEKIKAN 118 years ago, three young Armenians came together to plan a revolution. This was not merely a revolution of politics, but also of ideas. Until the late 19th century, the thought that Armenians could take charge of their own national fate seemed as distant as the last Armenian kingdom. Inspired by their times and the notion that the success of the nation lied not in the hands of one leader, but the voice of the organized masses, they changed the course of Armenian history forever. Over a 1,500 people gathered at Glendale High School's auditorium on Sunday, January 11th to recall the founding of that revolution, a political party called the Armenian Revolutionary Federation (ARF). Over the last century the ARF has grown from its humble roots in both size and geography. Through its efforts it has earned the respect of the people and the right to represent them in the service of the Armenian nation. Founded in Tbilisi, Georgia in 1890, the ARF was "born from the need of the Armenian people to revolt against centuries of oppression,” exclaimed Aram Kaloustian, a member of the ARF's Western US Central Committee. This oppression came from both within and outside of the community. It was the harsh rule of the Sulanate or the Tsarist regime and the antiquated Armenian societal constructs which discouraged the individual's ambition to take charge of his or her own civic life. Its founding ideals of self-determination and social justice reflected the romantic spirit of the European Enlightenment spreading throughout the Armenian world. While its founders, Christapor Mikaelian, Stepan Zorian, and Simon Zavarian were part of a generation of youth educated abroad in a time of national revival, dreaming of a brighter, freer future. This generation observed a people divided between empires, ravaged by wars and plagued by centuries of paralysis and despair. The bleak reality facing the nation, long ignored by those in the position to affect change had grown intolerable for them. The ARF Dashnaktsutyun, Kaloustian explained, was this generations attempt “to change that which had seemed unchangeable, to consider something new, something different, something better for the Armenian people.” These ordinary people, no older than today's university graduate, were inspired by the literary titans of their day to became revolutionary heroes, fighting for the liberation of a people whose history had been derailed, relegated to the footnotes of dominating powers. At first the ARF was a confederation of smaller groups and organizations united by common concerns and principles. It soon became the standard bearer of the Armenian Cause, at the forefront of the struggle for civil rights in the Ottoman Empire, organizing self-defense units during the Armenian Genocide, as well as founding an independent democratic republic that would provide a distinct homeland to balance and compliment the Armenian people's worldwide dispersion. After the genocide and the collapse of the first Armenian Republic in 1921, The ARF turned its attention to national revival. It built an international infrastructure to support the development of Armenian communities in exile. As communities matured and evolved, new generations joined the ARF to serve the Armenian people with a vision to thrive in their adopted countries, not merely survive. An Armenian Red Cross The building blocks for this enormous project had been laid by the ARF in the early 1900s, in places like the United States, where Armenians had come at the turn of the century seeking refuge from Turkish massacres and repression. The Hamidian Massacres of the mid 1890s had left over a hundred thousand dead in the Armenian provinces, triggering a mass exodus of Armenian refugees to America. In 1910, Khachatour Maloumian (Stepan Agnouni), a member of the ARF's governing Bureau, set out to create a relief society in New York to help the growing refugee population cope with the realities of immigrant life in the United States. As the ARF's Red Cross, the Armenian Relief Society provided the nascent community with social support. That most of the newcomers were poor and working as unskilled factory and mill workers made the establishment of a social safety net for the community all the more essential. In 1915, the ARS opened its second chapter in Fresno, followed by another in Hollywood in 1918. After the Genocide, ARS chapters began to emerge wherever Armenians resettled, establishing orphanages and schools and providing social services to Armenian refugees in the Middle East, Iran, the Americas, and other communities where the ARF had an established presence. Today, the ARS has 223 chapters throughout the world with over 16,000 members. The Western United States alone has 26 chapters, 16 Saturday schools, 5 social service offices, 2 after school Armenian academies and one Psychological Counseling Center. After Armenia gained independence in 1991, the ARS set up offices throughout the homeland, running schools and orphanages throughout Armenia and Karabakh. The primary mission of the ARS now, just as it was a century ago, is the “preservation of our communal health and social welfare,” according to Rima Poghosian who serves on the Western ARS's Central Executive. Through its social services, she explained, the ARS works to “ensure the needs of the community are met in order to provide the foundation for a strong and growing diaspora.” “Elevate Yourself and Others With You” A similar vision inspired the creation of the Armenian General Athletic and Scouting Union, better known as Homenetmen in Constantinople. By the turn of the century the capital city of the Ottoman Empire had become a politicized hotbed of Armenian activity focused on national unity. In 1911, Shavarsh Krissian, a prominent coach and member of the ARF in Constantinople, wrote of the need to promote community unity through the cooperation of its athletics organizations. Though the Genocide cut Krissian's life short and halted his plans for unifying Armenian athletics, his dream lived on. At the end of World War I, a new group of Armenians set out to continue Krissian's work, establishing Homenetmen in 1918. With “strong mind, strong body” as its creed, Homenetmen set out to inspire the national spirit of a new generation of Armenian youth, scattered and scarred by the genocide. Since its establishment, it has played an essential role in shaping the discipline and leadership capabilities of generations of Armenian youth. Through its scouting, athletics and principles of sportsmanship, Homenetmen sought to instill in youth an awareness of national duty, fraternity, and patriotism. Today, Homenetmen has over 25,000 members internationally, with approximately 8,000 members in the Western U.S. alone. The organization “serves our community, serves everybody at every age level, whether you're seven years old or 90 years old, there's something for you in Homenetmen,” stressed its Western US Chairman Steve Artinian. “And everything that we do, all promotes one thing, becoming a better Armenian.” Preserving the Soul of a Nation The essence of a people can be seen in its culture--such as its literature, art, and music. The Genocide put an abrupt and brutal end to an era of cultural revival for the Armenian people, while the collapse of the first Armenian Republic made refugees out of the Armenian people. In 1928 the ARF in Cairo set out to establish an organization that would work to undo the damage of the genocide and preserve the cultural existence of the Armenian people as they sought to reconstitute their world. The Hamazkayin Armenian Educational and Cultural Society was established on May 28 that year to “to preserve and grow the cultural wealth of the Armenian people in the Diaspora,” according to Anita Hawatian, a member of the Hamazkayin Regional Executive in the Western US. In the years that followed, Hamazkayin chapters began to form throughout the Middle East, Europe, the United States, Canada, South America, Australia, and after 1991, the Republic of Armenia. For more than 80 years now the organization has given generations of Armenians in the Diaspora an opportunity to experience the rich heritage of Armenian culture. Its schools preserved and developed the Armenian literary tradition, while local dance groups refined and modernized the traditional dances of the Armenian villages. “Today, Hamazkayin has chapters worldwide in Canada, USA, Buenos Aires, England, France, Greece, Lebanon, Syria, Australia and Armenia,” said Hawatian. This organization, founded by a generation of refugees, has over the decades “established schools (Jemarans) in Aleppo, Beirut, Marseilles, and Australia. It also has a college for Armenian studies still functioning in Aleppo. The graduates of which are writing our Armenian books and newspapers and teaching in Armenian schools throughout the Diaspora.” In its formative years, Hamazkayin established the Kaspar Ipekian Theatrical group to perform Armenian theatrical pieces. Thirty years later it began publishing what is even today an internationally renowned monthly cultural magazine, called Pakin. “A generation saw the importance of reorganization and unity in order to survive in foreign lands with language and culture intact,” she added. Fighting in the Halls of Congress While the ARF were rallying volunteers to hold off the advancing Turkish armies intent on completing the genocide of the Armenian people at Sardarabad, an Armenian lawyer was recruiting American public support for the Armenian cause, fighting for congressional support for the independence of Armenia. Working alongside Armenia's ambassador, Armen Garo, Vahan Cardashian rallied countless prominent American officials and public figures in support of the American Committee for the Independence of Armenia. The ACIA's efforts led to an official recognition of the Armenian Republic by the United States in 1919 and secured President Woodrow Wilson's support for a viable Armenian state as outlined in the Treaty of Sevres. Cardashian dedicated his life to the Armenian Cause. Although he was ultimately unable to prevent US collaboration with Kemalist Turkey, his sacrifices paved the way for the future efforts of Armenian advocacy in the United States. In the late 1960s, the ARF set out to build on Cardashian's legacy, establishing the Armenian National Committee of America to harness the budding influence of the maturing Armenian-American community. As a vital component of the ARF family, the ANCA relies on grassroots empowerment “to represent, defend and promote the interests of the Armenian American community in the United States,” explained Antranig Kzirian, the Executive Director of the ANCA Western Region. Relying on the strength of local chapters, he added, the ANCA works today to “secure justice for the Armenian Genocide, insure the survival of the Republic of Armenia, protect the right to self-determination for Artsakh, and ensure that our Diaspora institutions--our schools, our community centers, our churches--all improve and grow as vital components of the Armenian nation.” Today, the ANCA oversees a network of more than 50 chapters throughout the United States all working, individually and in coordination, to promote Armenian issues in local, state, and federal government. The ARF has also fostered the growth of an international network of ANC's throughout South America, Europe, and the Middle East. Each ANC works to consolidate the political capital of the diaspora in support of the small and currently landlocked Republic of Armenia. Meanwhile, the ARF works on the same goals inside Armenia. Participating in politics as an active political party to "strengthen Armenian statehood and establish a socially just and democratic system of government in the country," said Avedik Izmirlian, the chairman of the Western US Central Committee, commenting on the importance of being able to help Armenia from both within and without the country. A Youth Movement to Drive the Cause The ARF and the subsequent community organizations it established would not have come into being if it were not for the dedication of countless young Armenians determined to serve and work for the community's wellbeing. The significance of this fact was not lost on the ARF as it grappled with the looming threat of assimilation in the United States. Joining the collection of Armenian youth groups that had emerged in America by the early 1930s, the ARF sought to create a sustainable movement that could inspire, earn the respect, and recruit the next generation of its leaders. What was needed was an entity that could consistently organize young Armenians and educate them regarding the merits of the ARF ideology. It was from of this need that the ARF commissioned General Garegin Njdeh to tour the Armenian communities of the United States and create a national youth organization, the Armenian Youth Federation. By consolidating smaller groups and setting up new AYF chapters where none existed, Garegin Njdeh, ensured that Armenian-American youth would be able to learn tenants and apply the policies of the ARF throughout the community “at its forefront, leading it on many levels,” said Vache Thomassian, the chairman of the Armenian Youth Federation's Western Region. Established in 1933, the AYF today boasts 31 chapters throughout the United States and dozens more spread throughout the world. “It organizes young people to develop and promote ARF policies through political activism, working for genocide recognition and restitution, and working within the channels of our federal, local and state government,” Thomassian explained. “There are also many community building activities and programs run annually by the AYF,” Thomassian said, noting, among others, a beautification campaign to clean up the streets of Little Armenia, and a summer camp where over 600 Armenian youth spend the week making life long friendships. As an educational organization, it organizes community lectures and discussions on a wide range of topics aimed at raising the awareness of not only the ARF and its approach to addressing the Armenian Cause, but also the greater human cause. It also publishes a quarterly magazine produced entirely by young Armenians. The AYF has also been active in Armenia. In the late 1980s and early 1990s, as Armenia fought for independence, the AYF raised money in the United States to supply much-needed funds to the people in Armenia and Karabakh. Many of its members even traveled to Karabakh to fight alongside the heroes of the liberation movement. In 1994, the AYF's Western Region set out to create a program that would build bridges between Armenians in the Diaspora and the homeland, sending youth to Armenia and Karabakh in the summers to help rebuild schools, camps, and churches, devastated by the war and difficult years after independence. “Youth Corps has provides a way for Diasporan Armenians to connect with our homeland, to work and see our country and live as actual residents,” Thomassian said. In 2008, the Youth Corps established a summer camp in the Gyumri earthquake recovery zone, where program participants served as counselors for underprivileged children. The AYF also works with the ARF Student Associations to promote the ARF and provide Armenian student groups wherever they exist, with support through “a continuity of work through its experience, resources and leadership,” he added. As the numbers of Armenians in the halls of higher education swelled with the survivors of the Armenian Genocide and their descendents, Armenian student groups began organizing throughout the United States. AYF members helped establish many of the nation's Armenian Student Associations (ASA). Today, the ARF Shant Student Association works in close collaboration with the ASAs to advance Armenian issues through America's university system, where the Turkish government has been waging a fierce battle to erase the history of the Armenian Genocide and win over a new generation of American leadership. “The young men and women, who once held guns to defend their land and people, are now a generation of educated students whose weapon of choice is knowledge. That generation is the ARF Shant Student Association (SSA),” exclaimed Caspar Jivalagian, one of its members. “ The SSA works in close collaboration with the ASA's to address Armenian issues.“ Organizing leadership seminars, youth rallies, and forums on various topics, the SSA plays an integral role in equipping new young and educated generations of Armenians with the ARF perspective and the tools necessary to become activists for a better future within their campus communities, local communities, and Armenia. “23, 24, and 31. Those were the ages of the founders of the Armenian Revolutionary Federation," Thomassian aptly noted. Related News: Thousands Attend ARF Day Celebration Friday, January 16, 2009 http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=38663_1/16/2009_1#AMC=Open&A SBSC=Closed Armenian Americans Congratulate Obama on Inauguration Community Leadership Voices Support for President's Pledge to Recognize Armenian Genocide, Strengthen U.S.-Armenia Relations, and Seek Regional Peace in the South Caucasus * Read Community Letter to President-elect Obama [pdf / text below] * Vote for "Armenian American Priorities" in President-elect Obama's "Citizen's Handbook" -- Top voted ideas are relayed to the Obama Administration. * Read the 60-page Armenians for Obama report. Armenian American advocacy, civic, religious, charitable, and educational organizations joined together today in congratulating President-Elect Barack Obama on his inauguration and outlining the community's expectations of the incoming Obama-Biden Administration. The text of the January 17th letter, delivered today to the Presidential Transition Office, and a listing of the signatories is provided below. __________________________________________ January 17, 2009 The Honorable Barack Obama The President-elect Office of the President-elect Washington, D.C. Dear Mr. President-Elect: We are writing, as the collective leadership of Armenian American advocacy, civic, religious, charitable, and educational organizations, to congratulate you on your historic election as President of the United States and to warmly welcome your inauguration to this high office. On behalf of some two million Americans of Armenian heritage, we look forward to working with you and your Administration to end the cycle of genocide, strengthen U.S.-Armenia relations, contribute to Armenia's economic growth, and work toward a fair and sustainable regional peace. We have, as a community, long admired your principled commitment to ending genocide, including, of course, the need for urgent efforts to stop the ongoing slaughter in Darfur. As a vital part of the growing genocide-prevention movement, our community looks forward to working with you from the first day of your Administration to end the Darfur Genocide and to help bring peace to this troubled land. As a community, we have been proud that you have stood with us as we have worked toward Congressional commemoration, Presidential recognition, and Turkish acknowledgement of the Armenian Genocide. As you have stated so eloquently and repeatedly, the facts of this crime are undeniable. The Armenian Genocide is not an allegation, as the Turkish government shamefully contends, but rather a widely documented mass crime supported by an overwhelming body of evidence. Confronting this denial represents an obligation for America and the entire international community. Our nation's commitment to the principles of the Genocide Convention, which just last year marked its 60th anniversary, is rooted in America's values and cannot be sincerely upheld in our relations with the rest of the world without an outright recognition of the Armenian Genocide. Our government must clearly and unequivocally condemn the 1915 crime of race extermination by Ottoman Turkey that, during the course of eight years, killed one and a half million Armenians, emptied vast areas of the Armenian homeland, and inflicted grave material harm to every aspect of the Armenian people's cultural heritage, depriving it, to this day, of its right to exist on its native soil. Sadly, the inevitable consequence of Turkey's refusal to acknowledge this crime has been its inability to adapt to the changing realities in the region. Rather than being a factor for peace, Turkey has actively contributed to increased tension in the South Caucasus. Instead of demonstrating a willingness to honestly confront the past in the spirit of truth and justice, its leaders have sought to pressure other governments to underwrite Turkey's historic guilt. The United States should neither be a hostage to Turkey's fears, nor a victim of its moral failings. For its part, Armenia, which supports international recognition of the Armenian Genocide as a core element of its foreign policy, has called for the normalization of relations with Turkey without any preconditions. As you have stated on several occasions, America deserves a leader who speaks truthfully about the Armenian Genocide and responds forcefully to all genocides. The clarity of your promise is particularly welcome in light of the unfortunate practice of past U.S. Presidents to use, under Turkey's pressure, evasive and euphemistic terminology rather than directly acknowledging the Armenian Genocide. The term, Armenian Genocide, is the only one that can meaningfully be used to characterize the crime committed by Ottoman Turkey. We look forward, in the coming weeks, to your firm and principled leadership in clearly and unambiguously ending the sad chapter of the U.S. Executive Branch's capitulation to pressure from Turkey. We are particularly encouraged, in this regard, that you will be joined in your Administration by supporters of Armenian Genocide recognition, among them Vice President-elect Joe Biden, a 35-year champion of this human rights issue, and Secretary of State-designate Hillary Clinton, who, in January of last year, so eloquently stated that, "our common morality and our nation's credibility as a voice for human rights challenge us to ensure that the Armenian Genocide be recognized and remembered by Congress and the President of the United States." Others in your Administration, including incoming Interior Secretary Ken Salazar, Labor Secretary Hilda Solis, Transportation Secretary Ray LaHood, and CIA Director Leon Panetta have also supported Congressional recognition of the Armenian Genocide. We are also pleased to see that the Congress will be led by two of the most longstanding advocates of the Armenian Genocide Resolution, Speaker of the House Nancy Pelosi and Senate Majority Leader Harry Reid, both of whom have repeatedly called for full U.S. recognition of this crime against humanity. We look forward to your leadership with these officials and others in Congress, among them Senate Foreign Relations Committee Chairman, John Kerry, and House Foreign Affairs Committee Chairman, Howard Berman, to help bring about Congressional recognition of the Armenian Genocide. We look forward to continuing, over the next four years, the active engagement that we established with you and your leadership team during your service in the U.S. Senate, and more recently during your campaign for the Presidency. Among the issues that will, of course, remain as high priorities on our common agenda will be those that contribute to the growth of U.S.-Armenia relations, Armenia's economic development, and Armenia and Nagorno Karabagh's security. We welcome your commitment to expanding bilateral commercial, political, military, and cultural relations, and are eager to work with you to increase U.S.-Armenia trade and investment levels and to expand our development assistance programs, through the FREEDOM Support Act, the Millennium Challenge Account, and other avenues. We place, as well, a very high priority on U.S. leadership in lifting the Turkish and Azerbaijani economic blockades of Armenia and in ending the exclusion of Armenia and Nagorno Karabagh from regional commercial and infrastructure projects. In terms of ensuring a durable regional peace, we echo your call for a Nagorno Karabagh settlement that respects democracy and selfdetermination and encourage you to ensure that these principles serve as the pillars of any agreement. As you know, a vital key to peace, in Nagorno Karabagh and around the world, is direct dialogue. For this reason, we encourage elimination of all artificial barriers to U.S.Nagorno Karabagh contacts, communication, and other means of increasing our level of mutual understanding. With Azerbaijan's President once again threatening war, as recently as in his New Year's message, it is more important than ever for the United States to strengthen the current ceasefire, to work through the OSCE process to secure the commitment of all parties to the disavowal of force, and, as a matter of high priority for our government, to take concrete steps to prevent a renewed war in the South Caucasus. Our ability to advance these and our nation's many other interests in this strategically pivotal region would be substantially enhanced by a concerted effort on the part of our government to expand U.S.-Armenia relations. Working with you and your White House, Department of State, and Pentagon staffs on all of these issues, we will, as you stated in your remarks this past January 19th, "build, in new and exciting ways, upon the enduring ties and shared values that have bound together the American and Armenian peoples for more than a century." Thank you for your consideration of the priorities we have raised in this letter and for your years of friendship with the Armenian American community. The enthusiastic and broad-based support the ObamaBiden ticket received from Armenian Americans during the campaign, including endorsements from all our leading civic groups and newspapers, reflects our community's confidence in your leadership and ardent support for the real change that you have pledged in how our government acts on all these issues. We join together in warmly welcoming your victory and look forward to working with your Administration. In this spirit, we stand ready to meet with you to discuss these issues in greater detail and also to address the challenges facing our nation both at home and abroad. Sincerely, Apostolic Exarchate for Armenian Catholics Armenian Bar Association Armenian Evangelical Union of North America Armenian General Benevolent Union Armenian International Women's Association Armenian Missionary Association of America Armenian National Committee of America Armenian Relief Society Armenian Rights Council of America Armenian Youth Federation Diocese of the Armenian Church of America (Eastern U.S.) Diocese of the Armenian Church of America (Western U.S.) Hamazkayin Armenian Cultural & Education Association Homenetmen Armenian General Athletic Union Knights of Vartan Prelacy of the Armenian Apostolic Church (Eastern U.S.) Prelacy of the Armenian Apostolic Church (Western U.S.) Tekeyan Cultural Association, Inc. United Armenian Fund U.S.-Armenia Public Affairs Committee SITE DU COLLECTIF VAN Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. 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L'histoire Pol Pot, le bourreau Khmer rouge. 18h00-19h30 LCP Entre nous Charles Aznavour. 18h05-18h59 Télé Melody Dim 25/1 Empreintes Elie Wiesel, messager de la mémoire. 08h55-09h49 France 5 Entre nous Charles Aznavour. 10h35-11h29 Télé Melody 300 11h05-13h00 TPS Star Carnets de voyage Arménie. 15h45-16h45 Voyage Lun 26/1 Entre nous Charles Aznavour. 14h05-14h59 Télé Melody Histoire de comprendre Mustafa Kemal Atatürk, le père de la Turquie laïque. 14h50-15h05 Histoire RASSEMBLEMENTS – EXPOSITIONS – CONCERTS - SPECTACLES Agenda - 24 janvier/ Concert Sergey Khatchatryan Concert Sergey Khatchatryan, Salle Pleyel, samedi 24 janvier 2009, à 20 heures Les mélomanes apprécient beaucoup Sergey Khatchatryan, jeune violoniste arménien au talent incontestable. Il sera en concert avec L’Orchestre National de Russie dirigé par Mikhail Pletnev Au programme : - Concerto pour violon de Aram Khatchaturian - ainsi que plusieurs oeuvres de Nikolaï Rimski-Korsakov : La Légende de la ville invisible de Kitège et de la demoiselle Fevronia (La bataille de Kerzhenets), La Demoiselle des neiges : suite, Les Contes du Tsar Saltan (Les Trois Merveilles) - Voyez les modalités en pièce jointe ======= Samedi 24 janvier 2009, 20 heures Sergey Khatchatryan, violon en concert avec L’Orchestre National de Russie dirigé par Mikhail Pletnev Vous entendrez le Concerto pour violon de Aram Khatchaturian ainsi que plusieurs oeuvres de Nikolaï Rimski-Korsakov : La Légende de la ville invisible de Kitège et de la demoiselle Fevronia (La bataille de Kerzhenets) La Demoiselle des neiges : suite Les Contes du Tsar Saltan (Les Trois Merveilles) Tarifs : 85 €, 65 €, 45 €, 30 €, 10 € Renseignements et réservations : - sur le site internet http://www.sallepleyel.fr/ - par téléphone au 01 42 56 13 13, du lundi au samedi, de 11h à 19h (2€ de frais de réservation téléphonique par billet) Salle Pleyel / 252 rue du faubourg Saint Honoré / 75008 Paris Métro Ternes ou Charles de Gaulle – Etoile Télécharger le pdf http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24832 Agenda - 27 janvier - journée de la mémoire de l'Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité 27 JANVIER - JOURNÉE DE LA MÉMOIRE DE L'HOLOCAUSTE ET DE LA PRÉVENTION DES CRIMES CONTRE L'HUMANITÉ Lecture - Des voix sous les cendres - dimanche 25 janvier 2009 , 19h Extraits de Des voix sous la cendre. Manuscrits des Sonderkommandos d’Auschwitz-Birkenau (éd. Calmann-Levy, Mémorial de la Shoah , 2005) Lecture par Francis Huster. Un Sonderkommando (unité spéciale), constitué de détenus juifs qui se relaient jour et nuit, était contraint d’extraire les cadavres des chambres à gaz, de les brûler dans les crématoires et de disperser les cendres. En savoir plus http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc tion.do?type=1&itemId=988 Agenda - 27 janvier: Récital de "Canzoni Napoletane" avec Rouben Elbakian En partenariat avec Cultura ed Italia Récital de " CANZONI NAPOLETANE " ROUBEN ELBAKIAN Tenore a la Voce d'Oro Mardi 27 janvier à 20h30 Amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne LOCATION - TICKETNET http://www.ticketnet.fr/shop/intro.asp?idtier=78768 - 0 892 390 100 Virgin Mégastore, Galeries Lafayette, Auchan, E-Leclerc, Cultura... Intégralité de critique et avis des personnalités - voir les pièces jointes Pour de plus amples informations : http://www.roubenelbakian.com/ Désir Belcanto Production [email protected] Agenda - 5 février 2009: Inauguration de l'Atelier d'ARAM Le Collectif VAN vous présente cette information: Marseille - 19 décembre 2008 Après quatre mois de travaux, les travaux de l'Atelier d'ARAM sont sur le point d'être terminés. Toute l'équipe de l'association est heureuse de vous proposer quelques photographies des locaux. AGENDA - INVITATION > L'Atelier d'ARAM sera inauguré le jeudi 5 février 2009 à 19h. Nous vous invitons d'ors et déjà à noter sur votre agenda cette date et à en parler autour de vous. >> Malgré une aide financière de la Région Provence Alpes! Côte d'Azur (à hauteur de 78% des frais d'investissements), l'association a besoin de la mobilisation de toutes et tous pour rembourser le prêt bancaire. Nous comptons sur vous. Envoyez vos dons à : Association ARAM 8 bis, place Pélabon 13013 Marseille Tél/Fax : 04 91 06 57 36 Mail : asso.aram (at) wanadoo.fr Agenda - Traces de guerre, réparations et enjeux de réconciliation Quelles sont les voies possibles d’un vivre ensemble, voire d’une réconciliation quand un conflit – guerre mondiale, guerre entre deux nations, guerre civile – a opposé dans la violence des populations ? Est-il possible de (re)vivre ensemble ? L’après génocide peut-il être assimilé à une sortie de guerre ? Quelles sont les traces laissées par ces conflits et comment peut-on les étudier ? Traces de guerre, réparations et enjeux de réconciliation Séminaire d’enseignement et de recherche Dans le cadre du programme formation-recherche « Traces de guerre, mémoire et réconciliation » soutenu par le CIERA Programme 2009 http://irice.cnrs.fr/spip.php?article333 Le mercredi de 18h à 20h Responsables : Corine Defrance, Robert Frank, Maryvonne Le Puloch, Hugues Tertrais, Fabrice Virgili, Annette Wieviorka et Eva Weil (psychanalyste). Lieu : Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603 Quelles sont les voies possibles d’un vivre ensemble, voire d’une réconciliation quand un conflit – guerre mondiale, guerre entre deux nations, guerre civile – a opposé dans la violence des populations ? Est-il possible de (re)vivre ensemble ? L’après génocide peut-il être assimilé à une sortie de guerre ? Quelles sont les traces laissées par ces conflits et comment peut-on les étudier ? Notre séminaire interroge les voies multiples qui ont été choisies au cours du XXe siècle pour mettre fin aux conflits et parfois assurer la réconciliation entre populations ou entre nations (procès ; réparations, « repentances »...). Ce séminaire poursuit donc une réflexion engagée l’année passée, notamment lors de la journée d’étude sur le massacre de Nankin. Il est interdisciplinaire (l’histoire, mais aussi l’anthropologie, la psychanalyse, le droit, la littérature, le cinéma…) ; il ambitionne la comparaison internationale. Deux notions essentielles sont utilisées, explicitées et approfondies. Celle de traces de guerre d’abord – traces psychiques comme traces matérielles ; traces individuelles qui s’expriment notamment dans la littérature, ou traces collectives par exemple par le biais de la commémoration ou de l’érection de mémoriaux. Cette notion a l’avantage de permettre le dépassement des historiographies actuelles, devenues maintenant classiques, de « la mémoire des guerres » et des « violences de guerre ». Celle de réparations, ensuite, terme dont nous continuerons à décliner la polysémie. À partir de ces deux notions, nous poursuivrons notre réflexion autour de quatre problématiques : – la question de savoir si la mise en récits et la mise en scène des traces de guerre a une valeur réparatrice, cathartique ou non ; – la question de la dimension sexuée de ces traces et de leurs éventuelles réparations, aussi bien du point de vue des individus, des groupes, que des rapports entre nations d’après conflit ; – la question de la prise en compte par le droit pénal international des crimes liés aux guerres et les effets des procès sur les imaginaires de guerre et de paix ; – la question des enjeux, des difficultés et des conditions politiques et socio-culturelles/sociétales de la réconciliation. Plusieurs séances sont consacrées cette année aux traces laissées par les deux guerres mondiales et la guerre froide à Berlin où auront lieu au mois de juin 2009 trois journées d’étude. Programme des séances du séminaire 18 février 2009 — Julien Seroussi (ATER université Paris 4) La cause de la compétence universelle des juges nationaux : l’implosion d’une mobilisation collective internationale Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603 Horaire : 17h45 - 19h45 25 février 2009 — Hugues Tertrais (Paris 1) Titre non encore précisé Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603 Horaire : 17h45 - 19h45 4 mars 2009 — Annette Wieviorka (UMR IRICE) Cambodge (procès des Khmers rouges) : titre non encore précisé Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603 Horaire : 17h45 - 19h45 18 mars 2009 — Antonin Tisseron (doctorant Paris 1) La France et le procès de Nuremberg et Régis Schlagen (doctorant Paris 1) Mémoire de la déportation des homosexuels France-Allemagne-Pays-Bas Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603 Horaire : 17h45 - 19h45 1er avril 2009 — Claudia Moisel L’accord franco-allemand de 1960 au sujet de l’indemnisation des victimes du nazisme Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603 Horaire : 17h45 - 19h45 8 avril 2009 — Étienne François Les lieux de mémoire à Berlin Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603 Horaire : 17h45 - 19h45 29 avril 2009 — Eva Simonsen (université d’Oslo) Les « enfants de Boche » en Norvège : mémoire et réconciliation Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603 Horaire : 17h45 - 19h45 13 mai 2009 — Fabrice Virgili (UMR IRICE) À propos du colloque « Les viols en temps de guerre : une histoire à écrire » Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603 Horaire : 17h45 - 19h45 27 mai 2009 — Bilan du séminaire Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603 Horaire : 17h45 - 19h45 http://irice.cnrs.fr/spip.php?article333 Agenda - 14 et 15 mars: "Parfums d'Arménie" au Casino de Paris Pour les Fêtes de fin d'année vous cherchez un cadeau original? Offrez 2 heures de rêves avec le spectacle Parfums d'Arménie de la Compagnie de danse YERAZ. Venez vivre ou revivre un grand moment d'émotion au CASINO DE PARIS le samedi 14 et le dimanche 15 mars. Réservez vite vos places au 08.926.98.926 ou auprès d'Armineh au 06.24.33.35.86 ou bien par mail : [email protected]. Agenda - Dimanche 15 mars 2009 : voyage de Mémoire au camp d'Auschwitz Dimanche 15 mars 2009 : VOYAGE DE MÉMOIRE AU CAMP D'AUSCHWITZ VOYAGES DE MÉMOIRE AU CAMP D'AUSCHWITZ Voyages individuels Chaque année, le Mémorial de la Shoah organise des visites d’une journée sur le site d’Auschwitz-Birkenau, ouvertes à toutes personnes souhaitant faire ce voyage de mémoire et de recueillement. En 2007, 593 personnes ont participé à ces voyages individuels. Saison 2008/2009 Pour l’année 2008-2009, 4 dates sont proposées aux particuliers et collectivités souhaitant faire l’expérience de ces voyages de mémoire. -Dimanche 15 mars 2009 -Dimanche 22 mars 2009 L’organisation de ces voyages développés par le Mémorial de la Shoah est confiée à son service des lieux de mémoire. Les voyages d’une journée se déroulent selon un programme standard, modulé en fonction des connaissances ou des centres d’intérêts des participants. Ces voyages sont aussi pour les participants l’occasion d’entendre la parole des rescapés. Programme Matinée : La visite débute entre 10h30 et 11h, sur le site d’Auschwitz-Birkenau, après un arrêt sur la « Judenrampe ». Elle intègre le camp de quarantaine, le « Bahnrampe », le camp des femmes, les crématoires 1 et 5 : le « Kanada » et la « Central Zauna ». Elle s’achève par un moment de recueillement devant le monument international. Après-midi : Après une courte pause, la visite reprend sur le site d’Auschwitz I par le pavillon français, puis les blocs 4 (extermination) et 5 (preuves matérielles du crime), ainsi que le Bunker, le mur des fusillés et le crématoire 1. Transport - Rendez-vous à 6h du matin à Roissy CDG. Départ pour Cracovie par avion spécial. Arrivée à Cracovie vers 9h30. Transfert aller/retour Cracovie-Auschwitz en autobus. Retour le soir vers 22h à Roissy CDG. Remarque : Prévoir des vêtements chauds, un repas léger (sandwich / boissons adaptées aux restrictions sur le transport des liquides.) La participation des enfants de moins de 15 ans est déconseillée. Se munir d’une pièce d’identité pour les ressortissants européens (ainsi qu'une autorisation de sortie du territoire pour les mineurs non accompagnés) ou d’un passeport valide et une autorisation de circuler pour les mineurs de nationalité étrangère. INSCRIPTIONS ET RENSEIGNEMENTS Tarifs 360€ par personne (transport, taxes, visites, assurance-rapatriement, petit déjeuner et repas standard végétarien servis dans l’avion.) Contact Valérie Ezra : Tél. 01 53 01 17 15 E-mail : [email protected] Pour participer à ce voyage, merci de remplir et de retourner le formulaire (lien en savoir plus) accompagné de votre règlement par chèque établi à l'ordre du Mémorial de la Shoah, à l'adresse suivante : Mémorial de la Shoah - 17, rue Geoffroy l'Asnier - 75004 Paris. Les inscriptions seront prises en compte par ordre d’arrivée. http://www.topj.net/fr/agenda/info.tpl?sku_arch=34367704662430967 Agenda - Parution de l'ouvrage "L'Année francophone internationale, édition 2008" Cette revue apporte chaque année une information actualisée et détaillée sur l’espace francophone. Plus d’une centaine de rédacteurs ont collaboré ont cette édition comprenant trois parties : un dossier Débats en Francophonie, un dossier Hommages, et un Etat du monde francophone ; la rubrique "Arménie" est rédigée par Mme Annie Pilibossian, présidente de l'ACAM. Agenda - Spectacle: Ararat Mon Amour La jeunesse arménienne de France présente Un spectacle de l'ensemble Arax Sassoun 40 danseurs, 25 musiciens Ararat mon Amour les 10, 11 et 12 avril 2009 au Théâtre Toursky. La belle idée Cadeau de Noel Places numérotées, en vente à la FNAC et à la JAF Marseille 04-91-802820 Agenda - Avant-programme des 1ères Journées Arméniennes d'Althen Paluds 1ères Journées ARméniennes d’Althen Paluds 8-10 mai 2009 Yves Ternon et Claude Mutafian seront les animateurs du débat "Négationnisme et historiens". 2 autres débats sont prévus dont les facilitateurs seront Raymond Aydabirian et Mihran Amtablian. ALTHEN des PALUDS n'offre qu'une 50 aine de chambres ( hotels + gites). Réservez dès maintenant les packs hébergement/spectacles pour le WE du 8 au 9 ( ou 10). Les 1ères demandes seront servies en 1er. Prix : 60 euros la chambre pour 2 personnes, petit déjeuner compris soit 120 euros pour les 2 nuits. Téléphoner à la Mairie d'Althen pour les réservations: 04 90 62 01 02 La programmation des films est encore à peaufiner dans le détail. Serge Avédikian vous prépare notamment des raretés comme les films d’Artavazd Pelechian. L’accueil des participants et leur installation se fera VENDREDI 8 matin ( avant midi) PLACE de l’Eglise d’Althen des Paluds. Des packs hébergement/ spectacles vous seront proposés. Pour nous permettre d’évaluer les besoins et de négocier les prix des chambres, merci de nous adresser dès maintenant vos intentions de séjour avec vos noms, le nombre de chambres. Pour simplifier les choses, ces packs concerneront seult les séjours pour les 2 nuits ( 8 et 9 mai) ou les 3 nuits ( 8,9 et 10 mai). Ceux qui arrivent par le train devront donner au Comité d’Organisation leurs horaires d’arrivée et de départ pour la mise en place de navettes. La place de l’Eglise sera tout à la fois la PLACE de RENCONTRE, la PLACE du MARCHE, la PLACE du HAPPENING ( là où on peut danser, chanter, manger, boire etc…) . C’est ici que ROBERT KECHICHIAN fera un film-interview de Shamiram Sevak , la fille du poète Ruben Sevak assassiné en 1915. C’est ici que se termineront ces 1ères JARA par l’arrivée du groupe de danse depuis la grande salle qui nous entraînera dans un Kotchari géant et par le pot de clôture offert par Monsieur le Maire. Télécharger le programme http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24392 Agenda - Voyages Byblos: tarifs négociés pour l'Arménie Voyages Byblos, spécialiste de l'Arménie vous propose ses tarifs négociés au départ de Paris et Province. - VOLS à partir de 388 €* TTC au départ de Paris, franchise bagages 30kg - VOLS à partir de 513 €* TTC au départ de Province (Marseille, Nice, Lyon...), franchise bagages 30kg De nombreuses promotions vous sont proposées tout au long de l'année. Découvrez l'Arménie à travers notre brochure ORIENTISSIMES : -Voyages à la carte -Séjours -Circuits - Ecotourisme - Voyages de groupe, d'affaires. De plus, vous pouvez bénéficier de nos facilités de paiement en 3 ou 4 fois* à l'agence et vous pouvez également payer à distance*. Pour plus de renseignements notre équipe est à votre entière disposition. *Voir les modalités à l'agence. VOYAGES BYBLOS 101 rue Sainte 13 007 Marseille TEL : 04 91 54 00 53 / FAX : 04 91 54 00 56 EMAIL : [email protected] WEB : www.voyagesbyblos.com VOYAGES BYBLOS 101 RUE SAINTE 13007 MARSEILLE TEL 04 91 54 00 53 / FAX 04 91 54 00 56 EMAIL [email protected] Agenda - 01 Avril/Concert: Svetlana Eganian Le programme de concert de Svetlana Eganian Concert: Svetlana Eganian RESUME : Komitas Sogomon Sogomonian : six Danses pour piano. Arno Babadjanian : prélude, danse de Vagharchapat, Impromptu, Capriccio, Elégie à la mémoire de Aram Kchatchatourian, Humoresque. Aroutiunian et A.Babadjanian : La Rhapsodie arménienne pour deux pianos. THEMATIQUE Concert; DETENTE;Spectacles; DEBUT Le mercredi 01 Avril 2009 à 10h00 FIN Le mercredi 01 Avril 2009 à 17h00 ADRESSE C.N.S.M.D LYON 3 quai Chauveau 69009 Lyon 9¨Ame Agenda - Concert/Carte blanche aux professeurs : Svetlana Eganian TITRE Carte blanche aux professeurs : Svetlana Eganian RESUME Komitas Sogomon Sogomonian : six Danses pour piano. Arno Babadjanian : prélude, danse de Vagharchapat, Impromptu, Capriccio, Elégie à la mémoire de Aram Kchatchatourian, Humoresque. A. Aroutiunian et A. Babadjanian : La Rhapsodie arménienne pour deux pianos.Komitas Sogomon Sogomonian : Six Danses pour piano. Arno Babadjanian : Prélude, Danse de Vagharchapat, Impromptu, Capriccio, Elégie à la mémoire de Aram Kchatchatourian, Humoresque. A. Aroutiunian et A. Babadjanian : La Rhapsodie arménienne pour deux pianos. THEMATIQUE Concert; DETENTE; Spectacles; DEBUT Le mercredi 01 Avril 2009 à 10h00 FIN Le mercredi 01 Avril 2009 à 17h00 ADRESSE 3 quai Chauveau 69009 Lyon 9ème SITE WEB http://www.cnsmd-lyon.fr/ http://www.tourismeanimation.fr/fiche/carte_blanche_aux_professeurs___svetlana_eganian56 99.htm Agenda - Arménie, terre de culture et d'émotions Le voile se lève enfin sur le premier pays christianisé du monde. Est-ce encore l'Occident ou bien déjà l'Orient ? Au carrefour des grandes routes commerciales, l'Arménie est une étape sur la route de la soie, elle en subit toutes les influences. Théâtre des luttes entre ses puissants voisins, elle est souvent envahie, vassalisée, amputée d'une partie de son territoire et de sa population. Comment ce peuple, aussi malmené par l'histoire est-il resté debout ? Comment a-t-il conservé son identité intacte ? Sans doute parce que l'Arménie est soudée à ses deux piliers que sont sa religion et son alphabet. Après génocide, séisme, éclatement de l'URSS, conflit du Karabagh, l'Arménie d'aujourd'hui se reconstruit, dans les soubresaults de la postindépendance, grâce à sa principale richesse : la matière grise. Connus pour leurs compétences commerciales, les Arméniens sont avant tout des bâtisseurs. L'architecture unique des églises, monastères, forteresses, khatchkars, témoignent depuis des millénaires, du génie artistique de ce peuple. Marie-Dominique Massol s'est immergée avec délices dans ce pays difficile, blotti dans les contreforts du Caucase. Dans ces montagnes, d'une beauté âpre et sauvage, elle a cueilli les sourires, guetté les regards, écouté les histoires, ri des "anekdots". Elle s'est délectée de cette culture multi-millénaire qui nous ramène aux sources de la civilisation. Elle rapporte un témoignage réaliste de l'Arménie d'hier et d'aujourd'hui, un voyage à travers une terre de grande culture, un regard sensible et respectueux. Format 16/22 - 192 pages sur papier couché brillant - Reliure cousue brochée - 117 photos couleur. ZANZIBAR PARFUMS D'EPICES PARFUMS D'HISTOIRE Subtil mélange de culture africaine et arabe, baigné dans la moiteur des tropiques, l'archipel de Zanzibar attire chaque année davantage de visiteurs. Marie-Dominique Massol nous ouvre les portes de la civilisation swahili, d'un islam commerçant et accueillant, un voyage à travers les siècles dans les pas des princesses et des sultans. Un livre riche en informations pour vous transporter dans ces îles parfumées d'épices et d'histoire. ARMENIE, TERRE DE CULTURE ET D'EMOTIONS Marie-Dominique MASSOL Parution : 09/08 Format : 16/22 cm. 192 pages sur papier couché brillant 117 photos couleur, cartes Reliure cousue brochée Prix Public : 25 € ISBN : 978-2-81110-043-8 Editions KARTHALA 22-24, bd. Arago - 75013 Paris tél : 01 43 31 15 59 http://www.karthala.com/ Nota : L'auteur a également tourné un film en 2006 sur le même sujet : ARMENIE Récit, débat et grand film de Marie-Dominique MASSOL Entre les puissants massifs du Caucase, de l'Iran et de l'Asie Mineure, l'Arménie résonne encore des échos des mythes fondateurs. Est-ce encore l'Europe ? Est-ce déjà l'Asie ? Marie Dominique Massol nous entraîne dans un pays mystérieux, à la beauté âpre et sauvage qui sied si bien à cette terre pétrie d'émotions. Nous vivrons une aventure étonnante à travers les forêts profondes, les vallées encaissées, les canyons vertigineux, les sommets déchiquetés, le lac Sevan, la douceur des cônes volcaniques, sous l'ombre protectrice du Mont Ararat qui pourtant se trouve aujourd'hui en Turquie. Sur ce territoire, jalonné de katchkars, ces pierres croix brodées, surgissent des forteresses accrochées aux pitons rocheux, des monastères taillés dans la roche qui défient les hommes et s'offrent à Dieu. Ici, la vie et la mort s'entremêlent lors de rituels ancestraux. Malgré son histoire douloureuse, ce peuple de grande culture, possède une langue, un alphabet, une religion uniques et sa principale richesse réside dans sa matière grise. Nous partagerons le quotidien de ces Arméniens qui se sont racontés avec pudeur et sincérité. Nous dégusterons des lavatch et porterons tant de toasts au « Grand Charles » et à l'amitié avec la France que vous n'oublierez pas la légendaire générosité. Marie-Dominique a voulu comprendre la « douleur Karabagh » et s'est rendue dans cette enclave chrétienne en terre musulmane. Les larmes de la guerre entachent encore les paysages et les âmes, mais le Karabagh fait preuve d'un dynamisme surprenant. La diaspora n'est pas étrangère aux changements qui s'opèrent en Arménie, surtout dans les villes. Gumri, efface peu à peu les traces du terrible séisme. Erevan, la « ville rose » toute de tuf vêtue est un grand chantier. En un an et demi, la réalisatrice a vu les buildings pour hommes d'affaires pressés, les cafés pour jeunesse branchée, se multiplier. Drapée d'un charme oriental, la capitale fait preuve d'un dynamisme à l'occidental. Venez découvrir un document unique, car derrière l'œil de cette caméra se dissimule la sensibilité d'une femme dont la première ambition est de partager la découverte de « son » Arménie, celle qu 'elle a ressentie, « à fleur de vie ». Un grand film débat CAP MONDE, présenté par son auteur. http://www.capmonde.com/ARMENIE,_TERRE_DE_CULTURE_ET_D'EMOTIONS-film24.htm http://www.cap-monde.com/Les_livres-prestation-4.htm Agenda - Avant-programme des 1ères Journées Arméniennes d'Althen Paluds Chers Amis, Voici l'Avant-Projet de Programme. Il sera sans doute légèrement modifié, il subira des ajouts, des retraits, mais l'essentiel est dans ce document. J'espère que le projet de se voir TOUS une fois par an autour d'un programme VARIE et A LA CARTE nous fera nous retrouver nombreux en toute CONVIVIALITE. ALTHEN des PALUDS n'offre qu'une 50 aine de chambres ( hotels + gites). Réservez dès maintenant les packs hébergement/spectacles pour le WE du 8 au 9 ( ou 10). Les 1ères demandes seront servies en 1er. Le Comité d'Organisation des JARA est dans les langes aussi, nous n'avons pas un carnet d'adresses fourni. Nous comptons sur VOUS pour diffuser l'info. DJERMOREN Mooshegh Télécharger le document pdf http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=23791 Agenda - Lucineh Hovanissian won Toronto Exclusive Magazine Awards 2008 LUCINEH HOVANISSIAN WON TORONTO EXCLUSIVE MAGAZINE AWARDS 2008 INTERNATIONAL ARTIST OF THE YEAR & BEST INTERNATIONAL JAZZ SONG Lucineh Hovanissian “My childhood” (©“Made in Armenia ”, 2008) NOMINATION FOR: BEST INTERNATIONAL WEB SITE http://www.torontoexclusive.com/magazineawardsonline/ http://www.lucinehovanissian.am/ mp3s from her latest album “Made in Armenia” are on: http://www.sonicbids.com/epk/epk.aspx?epk_id=147806 Agenda - Un chemin de promesses Paris-Jérusalem A l’occasion de la sortie du récit de voyage, on vous invite à découvrir les huit mois de marche. LIRE UN EXTRAIT: http://my.wobook.com/00000006633ed4f6693fd25a5d2deb21a471cb77c3 fc61844e VOIR UNE VIDEO: http://www.enchemin.org/ Un chemin de promesses. 6 000 km à pied et sans argent, de Paris à Jérusalem. Une aventure à la rencontre des autres et d’eux-mêmes. En marchant et demandant le gîte et le couvert, Mathilde et Édouard Cortès se sont donné la main pendant 6 000 km. Jeunes mariés, ils ont fait le pari que l’amour et la confiance leur feraient vaincre tous les obstacles. Paris, 17 juin 2007, Mathilde et Édouard partent en voyage de noces… à pied. Ils ont en tête le rêve fou de rallier Jérusalem, sans un sou en poche, dans une volonté de dépouillement, à la manière des pèlerins du Moyen Âge. Leurs besaces sont légères pour permettre à leurs pensées de s’envoler. Des Alpes aux forêts des Balkans, des steppes d’Asie Mineure aux eaux du Jourdain, Édouard et Mathilde cheminent à travers quatorze pays, gravissant des montagnes, traversant des régions en guerre, franchissant des zones désertiques, dormant à la belle étoile… Dans ce grand trek, des étapes aux noms mythiques : Vézelay, Vérone, Mostar, Istanbul, Alep, Damas. Découvrir les autres, ils y sont forcés pour survivre, puisqu’il faut, chaque jour, trouver celui qui leur offrira de quoi se nourrir. Du forestier jurassien au berger croate, de la fillette serbe du Kosovo au diamantaire turc, du derviche de Cappadoce à l’espion syrien, les rencontres sont belles, enrichissantes, souvent étonnantes… même si certaines leur réservent de bien mauvaises surprises. Dans l’adversité, Mathilde et Édouard apprennent à mieux se connaître et à s’aimer malgré leurs faiblesses. Les deux jeunes gens forcent leurs limites pour atteindre leur but. Le récit de leurs huit mois de rencontres, de solitude, de faim souvent, de peur parfois, constitue une extraordinaire et authentique aventure humaine et intérieure. • Parution : 3 novembre 2008 • 320 pages • Un cahier photos de 16 pages couleur ACHETER CE LIVRE: http://www.xoeditions.com/spip.php?page=article_commande&id_article= 248 FILMS produits par Gédéon programmes : Une série de 7X26 minutes sera diffusée sur la chaîne Voyage les 8, 15 et 22 décembre 2008 à 20h50 dans Authentik Aventures. Diffusion sur France 5 en 2009. POUR INFORMATION : - Avec Michel Drucker, vous pourrez nous entendre le 24 novembre entre 9h30 et 11h sur Europe 1. - Avec Sophie Davant et Didier Régnier, vous pourrez nous voir sur France 2 dans C’est au programme le 14 novembre à 9h45. - Nous dédicacerons notre livre à la Fête du Livre du Figaro Magazine le dimanche 30 novembre de 14h à 18h30 au Palais Brongniart à Paris. - Nous présenterons notre voyage au Café de l’Aventure au Zango (15 rue du Cygne 75001 métro Etienne Marcel) le 2 décembre à partir de 20h. Agenda - Bibliographie de l'ACAM s'enrichit de nouveaux ouvrages Nouveaux livres La bibliographie de l'ACAM s'enrichit de nouveaux ouvrages, voyez sur le site de l'ACAM : "La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage", sous la direction de Jacques Semelin La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage Titre : La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage / auteur(s) : Editeur : Les Presses de Sciences Po Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 550 pages Collection : Académique Notes : Autres auteurs : Jacques SEMELIN [directeur] - Yves TERNON [contribution] - Raymond Haroutiun KEVORKIAN [contribution] Sujets : Génocides ISBN : 9782724610895 Bibliothèque : Prix : 28,00 euros Boutique : Alapage --------Commentaire : Les actions menées pour tenter de sauver des juifs pendant la seconde guerre mondiale connaissent une certaine notoriété en France depuis que le titre de « Justes » a été introduit dans la législation française en 2000, mais les ouvrages scientifiques sur le sujet sont rares. Les actions de sauvetage des Arméniens (1915-1916) et des Tutsis (1994) restent quant à elles largement inconnues. http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=semelinjacques ======= "Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la responsabilité turque", du sociologue turc Taner Akçam Titre : Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la responsabilité turque / auteur(s) : Taner AKÇAM - Traduit du turc par Odile Demange Editeur : denoel Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 490 pages, 15 x 23 cm, couverture illustrée Collection : Médiations Notes : Autres auteurs : Sujets : Génocide arménien -- Négationnisme ISBN : 9782207259634 Bibliothèque : Prix : 25,00 euros Boutique : Alapage ----------Commentaire : A ceux qui s'interrogent encore sur la réalité du génocide des Arméniens, perpétré en 1915 par les Jeunes-Turcs au pouvoir à Constantinople, le livre de Taner Akçam devrait ôter leurs derniers doutes. Paru aux EtatsUnis en 2006, l'ouvrage de ce sociologue turc prend à contre-pied la thèse officielle turque sur ce crime commis pendant la Grande Guerre. Pour la première fois, un chercheur turc a le courage d'ouvrir les archives ottomanes sur cette période sensible et d'assumer pleinement ce qui s'est passé : ici, la catastrophe est disséquée non du point de vue des victimes mais à travers le regard des assassins. La représentation du drame s'en trouve transformée. Avec Taner Akçam, ce qui compte, ce n'est plus le témoignage des rescapés, mais d'abord l'analyse d'un empire paranoïaque capable de transformer ses dirigeants en bourreaux. A 55 ans, cet enseignant au Center for Holocaust and Genocide de l'université du Minnesota concentre ses travaux sur une question : "Avons-nous des preuves d'une planification centrale et déterminée des autorités ottomanes visant la destruction totale ou partielle du peuple arménien ?" En Turquie, la tragédie de 1915 est encore aujourd'hui présentée comme une cruelle conséquence de la guerre, et non comme un acte volontaire et formalisé : selon cette thèse, les sources officielles ne comporteraient aucune preuve de l'élimination délibérée et systématique des Arméniens. L'auteur démontre ici que ce discours est sans fondement. De façon irréfutable, il souligne la responsabilité du régime au pouvoir, de l'Etat, de son administration, et d'abord de l'armée. La bureaucratisation du meurtre collectif apparaît évidente, dit-il, dès lors que l'on se fonde sur "les minutes des débats parlementaires, la correspondance privée des organisateurs du crime et les procès-verbaux de soixante-trois tribunaux militaires jugeant en 1919 les dirigeants du CUP (le Comité union et progrès, le parti au pouvoir)", qui accablent ce dernier ainsi que l'armée turque. Outre la responsabilité de l'Etat, Taner Akçam insiste sur la continuité entre les Jeunes-Turcs et les kémalistes qui fondent la République en 1923 : en effet, la majorité des dirigeants de la Turquie moderne sont issus des rangs jeunes-turcs, y compris Mustapha Kemal, et nombre d'entre eux sont compromis dans l'entreprise génocidaire. Cette idée de continuité est rarement examinée par les historiens ; elle rompt avec la thèse selon laquelle la République kémaliste n'aurait rien à voir avec les événements de 1915. En réalité, les lois adoptées dans les années 1920 parachèvent le processus d'éradication de la présence arménienne dans le pays. C'est le nationalisme qui fait le lien entre les deux régimes. Taner Akçam en décortique l'ambition : créer une Turquie homogène. Un dessein interrompu par les échecs militaires (1912-1915) attribués à "l'élément arménien". Enfin, il aborde l'aspect économique de ce crime contre l'humanité, considérant que c'est dans la spoliation des Arméniens de l'empire, souvent aisés, que sont jetées les bases d'une bourgeoisie turque, pilier de la proto-modernité kémaliste. Telles seraient donc les origines du négationnisme d'Etat toujours en vigueur en Turquie, mais désormais bousculé par une société turque désireuse de s'approprier son histoire. En ce sens, ce livre salué par Orhan Pamuk, Prix Nobel de littérature 2006, invite la Turquie à revisiter sa mémoire. L'exercice est courageux : à Ankara, tout auteur qui soulève le tabou arménien voit sa liberté menacée par les tribunaux. Ancien militant d'extrême gauche, qui a connu la prison dans les années 1980, Akçam n'en prend pas moins, désormais, ses précautions : "Un acte honteux" n'est-elle pas l'expression utilisée par Kemal lui-même pour qualifier l'extermination des Arméniens ? Hier comme aujourd'hui, l'identité arménienne, prolongement de la culture occidentale, demeure une pierre d'achoppement entre Turcs et Européens. Tant que la Turquie ne s'interrogera pas "sur sa perception des droits de l'homme et de la démocratie", prévient-il, le dissensus sur les normes éthiques perdurera. Selon Taner Akçam, il revient donc à la Turquie de s'affranchir de cet "acte honteux" par un acte courageux : la reconnaissance du génocide. http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=akcam-taner ========== "La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915", de Georges Kevorkian Titre : La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915 / auteur(s) : Georges KEVORKIAN Editeur : marines Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 127 pages, 19 x 26 cm Collection : Notes : Autres auteurs : Sujets : Génocide arménien -- Histoire contemporaine -- Flotte française ISBN : 9782357430099 Bibliothèque : Prix : 29,00 euros Boutique : Alapage ---------Commentaire : Avril/mai 1909 L’Empire ottoman, depuis juillet 1908, est aux mains des « Jeunes-Turcs » qui ont renversé le régime du sultan Abdul Hamid (le « Grand Saigneur »), promettant la mise en œuvre de la constitution libérale de 1876, jamais appliquée. Des troubles éclatent en Cilicie où les nationalistes turcs, de crainte que cette constitution leur fasse perdre leur prééminence vis-à-vis des autres communautés non musulmanes, notamment des Arméniens fortement implantés dans cette province, s’en prennent à ces derniers qui sont ainsi l’objet d’une terrible oppression. Les missions chrétiennes de la région ne sont pas épargnées. Alertées, les pays occidentaux dépêchent leurs navires de guerre pour aider, secourir leurs ressortissants et les communautés arméniennes. La France, n’est pas en reste : l’escadre légère de Méditerranée, sous les ordres du contre-amiral Pivet, rallie le golfe d’Alexandrette. On assistera alors à une opération d’ingérence humanitaire en territoire turc… Septembre 1915 La « Grande Guerre » a éclaté en août 1914 : l’Empire ottoman s’est allié aux Empires allemand et austro-hongrois pour combattre les pays de « l’Entente », Grande-Bretagne, Russie et France. La 3ème escadre de la flotte de combat française en Méditerranée, sous les ordres du contreamiral Darrieus, qui vient d’assurer l’intérim du vice-amiral Dartige du Fournet appelé à remplacer le vice-amiral Boué de la Peyrère à la tête de l’armée navale, surveille les côtes syriennes. Le gouvernement turc a décrété l’extermination de sa population arménienne. Des villageois arméniens de la région du Mont Moïse, en bordure du golfe d’Alexandrette, sont acculés sur la plage : leur héroïsme face aux soldats turcs ne peut tenir encore plus longtemps. Les marins français vont sauver ces Arméniens en les recueillant sur leurs navires et en les transportant dans des camps de réfugiés à Port-Saïd avec l’aide des autorités anglaises. On assistera alors à une opération de sauvetage, de plus de 4000 Arméniens, remarquablement organisée par la Marine française.... Cet ouvrage est un récit historique construit à partir d’archives exceptionnelles émanant pour partie des descendants des amiraux français impliqués dans ces opérations de sauvetage. Il prend place dans le contexte du conflit mondial et des soubresauts de l’Empire ottoman. Il rappelle, s’il en est besoin, les malheurs de ce peuple de tradition chrétienne et rend hommage au courage des marins français. http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=kevorkiangeorges ---------------------- Agenda - Annonce d'un dictionnaire électronique arménien E-Lexique Machtotz Un dictionnaire électronique arménien occidental-français et l’inverse - 32 000 mots ou expressions en arménien et 35 000 en français - pour PC uniquement, WINDOWS 98SE, 2000, XP, Vista - Voyez les modalités en pièce jointe ======= dictionnaire électronique* arménien occidental-français et l’inverse 32 000 mots ou expressions en arménien et 35 000 en français Recherche d’un mot en arménien ou en français avec l’orthographe exacte ou approchante. Possibilité de rechercher un mot arménien en l’écrivant phonétiquement en caractères français. Correction d’un mot français ou arménien mal orthographié. Et autres fonctionnalités. Données issues des dictionnaires de Krikor CHAHINIAN et de Haroutioun KURKDJIAN publiées à Beyrouth par la Maison CHIRAK Le e--Lexiique Machttottz est développé en commun par les associations : Collège du Dictionnaire Machtotz – CDM, Genève (Suisse) Collège Dictionnaires Machtotz France – CDMFrance, Paris (France) Le CD-Rom e-Lexiique Machttottz est adressé aux adhérents. Utiliser le Bulletin d’adhésion ci-dessous et l’envoyer à CDMFrance - 34 avenue des Champs-Élysées, 75008 Paris On peut également télécharger le logiciel à partir du site Internet : http://machtotz.av-d.ch/m/index.php * pour PC uniquement, WINDOWS ® 98SE, 2000, XP, Vista Télécharger le pdf : http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24783 Agenda - Shoah par balles - L'histoire oubliée Année 2008 | Durée 85 minutes Pays : France | Genre : Europe Réalisé par : Romain Icard Produit par : MK2 Intervenant : Père Patrick Desbois Voir un extrait vidéo http://www.imineo.com/shoah-par-balles-histoireoubliee-pere-patrick-desbois/142/extrait-gratuit-8077.htm Le Père Patrick Desbois révèle un pan du génocide trop longtemps ignoré. La shoah par balle qui apparaît pour les historiens comme le début de la "solution finale" est largement méconnue. Le grand public, pour qui l'extermination des Juifs a débuté avec les camps de concentration et les chambres à gaz n'en a pour ainsi dire jamais entendu parler. C'est le travail du Père Patrick Desbois que de revenir aujourd'hui sur cette terrible page de l'histoire, sur un pan de génocide trop longtemps oublié qui a débuté en juin 1941 sur le front de l'est. "Pour que le meurtre d'un million et demi de Juifs ukrainiens ne tombe pas dans l'oubli" Simone Veil http://www.imineo.com/documentaires/histoire/europe/shoah-par-balleshistoire-oubliee-video-8077.htm Agenda - Un conte arménien au Marché de Noël d'Issy-les-Moulineaux Vous pourrez retrouver lors de l'édition 2008 du Marché de Noël qui se déroulera sur l'Esplanade de l'Hôtel de Ville d'Issy-lesMoulineaux du samedi 13 au mardi 16 décembre de 9h00 à 19h00, la Croix Bleue des Arméniens de France, association à vocation humanitaire et sociale, qui encourage le rayonnement de la culture arménienne et qui vendra entre autres sur son stand, « La Reine Anahide », conte d'Arménie pour enfants paru aux Editions du Bonhomme Vert, adapté par Hugues Beaujard et illustré par Séta Papazian. Le Marché de Noël de la Ville accueille les associations Trouvez des cadeaux originaux pour les fêtes de fin d'année tout en œuvrant pour la bonne cause ! Vous pourrez retrouver lors de l'édition 2008 qui se déroulera sur l'Esplanade de l'Hôtel de Ville du samedi 13 au mardi 16 décembre de 9h00 à 19h00 les associations suivantes : - Les Papillons blancs de Clamart, Issy-les-Moulineaux et communes voisines gère un Centre d'Initiation au Travail et aux Loisirs (CITL) proposant aux personnes inaptes au travail une activité variée afin de développer ou de maintenir leur potentialité d'insertion sociale. - Artisans du Monde défend l'idée d'un commerce équitable à trois dimensions : économique, éducative et politique et construit avec ses partenaires du Sud une économie solidaire au service du développement durable. L'un de ses moyens d'action est la vente de produits issus du commerce équitable. - Le Secours Catholique lutte contre toutes les formes de pauvreté et d'exclusion et cherche à promouvoir la justice sociale. Les nouveautés 2008: - La Croix Bleue des Arméniens de France, association à vocation humanitaire et sociale, encourage le rayonnement de la culture arménienne. Bon à savoir : « La Reine Anahide », conte d'Arménie pour enfants paru aux Editions du Bonhomme Vert, adapté par Hugues Beaujard et illustré par Séta Papazian, sera en vente sur le stand de la CBAF. - Les P'tits bouts de papier, association de loisirs créatifs, développe la connaissance et la mise en valeur du scrapbooking, du mixed media et de la calligraphie. - L'association des paralysés de France (APF) poursuit toujours son combat pour une participation pleine et entière des personnes en situation de handicap et leur famille dans la société. http://www.issy.com/index.php/fr/associations/actualites/le_marche_de_n oel_de_la_ville_accueille_les_associations Agenda - Les monuments de la région de MouchSassoun-Van Située au cœur de l'Arménie historique, la région de Mouch-Sassoun-Van (réputée Eden Paradis terrestre selon les notions sacrées anciennes du roche-Orient antique et la Bible) abonde en églises, couvents et forteresses historiques. Après un travail de fourmi, qui a duré près de trois ans, Jean V. Guréghian a réussi à répertorier, sur une carte, environ 250 monuments d'architecture dans la région de Mouch-Sassoun-Van, au cœur de l'Arménie historique. Après, quelques descriptions et généralités, il y a aussi, en fin du livre, une liste de plus de 300 localités, avec les noms arméniens d'origine et la correspondance en turc (les noms ayant été changés après le Génocide de 1915). CE LIVRE DEVIENDRA, A NE PAS EN DOUTER, UNE REFERENCE POUR LES CHERCHEURS, LES ETUDIANTS ET MEME LES JURISTES. Grâce à leurs soutiens, la Fondation Gulbenkian et l'Institut Tchobanian ont permis la publication de ce livre indispensable. Attention tirage limité : commandez votre exemplaires dès maintenant. Les souscriptions sont ouvertes sur le site de l'éditeur http://editions.sigest.net/page000100fc.html ou alors par un chèque de 14 euro libellé à SIGEST 29 rue Etienne Dolet 94140 Alfortville Vous recevrez l'ouvrage chez-vous par la poste dès la publication. http://editions.sigest.net Agenda - Christianisation de l'Arménie - Volume II Souscription : parution prochaine aux Editions Sources d'Arménie : Christianisation de l'Arménie - Volume II : L'œuvre de Saint Grégoire l'Illuminateur Ce volume traitera de la vie et de l'action de saint Grégoire l'Illuminateur, l'apôtre de l'Arménie et paraîtra en 2008. Il réunira les sources sur le règne du roi d'Arménie Tiridate III le Grand et le pontificat de saint Grégoire l'Illuminateur. Sur la base de ses textes, une analyse nouvelle du règne de Tiridate III le Grand sera proposé. Mais surtout c'est l'œuvre de saint Grégoire l'Illuminateur qui constituera le cœur du volume. La date de la conversion de Tiridate sera longuement abordée. Mais aussi les liens de l'Église arménienne avec la Grande Église et la mise en place d'une structure ecclésiale en Arménie seront analysés. [email protected] Par Courrier : Sources d'Arménie BP 2566 69217 Lyon cedex 02 Volume II sur l'Histoire du Christianisme Arménien : L’œuvre de saint Grégoire l’Illuminateur http://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task =view&id=30&Itemid=1 Pour acheter le livre http://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task =view&id=20&Itemid=33 Agenda - Opération "Houys" [Espoir] pour les enfants d'Arménie Mise en place depuis le début de l'année 2008, l'opération « Houys » a permis de réaliser cet été plus de 17 000 € de travaux au niveau des sanitaires, cuisine et chambres de l'orphelinat Houys à Gumri. Une seconde phase avec le soutien de nombreux artistes peintres, sculpteurs, dessinateurs et photographes a été mise en place. Vous aussi, participez à cette seconde opération en achetant un Bon de Soutien à 10 €. Lors de la soirée de clôture du samedi 31 janvier 2009 au Yan's un tirage au sort des numéros de Bon de Soutien permettra de gagner de nombreuses œuvres offertes par ces artistes participants. Ces Bons de Soutien sont imprimés sur des cartes représentant des œuvres de Jansem. Commandez dès maintenant ces Bons en téléphonant au 06 19 99 28 37 Consulter le site Internet : http://www.houys.fr/ et le blog : http://blog.houys.eu Télécharger le pdf et le word document: http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=22316 Agenda -Présentation de “ Le voyage des ombres“ La présentation d'un livre destiné à faciliter une meilleure transmission de notre mémoire collective dans les écoles. “ Le voyage des ombres“ aux éditions du Cygne C’est au travers d’une chronique poétique des événements les plus douloureux du vingtième siècle que l’auteur nous invite à revisiter la planète. Sa prose concise impose à chaque mot le poids de l’histoire. La parole s’exclame : « Cric crac ! » conte la tradition haïtienne. « Me voilà ! » engage la foi. Elle évoque la légende malgache d’un « oiseau cendreux » qui « feint les pleurs du bébé » et « miaule les chiens » ; à « petits pas », elle enterre la chair, expire « les cris de la terre », torture, « tord tue », crie « les silences de la nuit », devient muette « paroles d’yeux ». Elle rappelle les sacrifices mayas des « épouses aux langues hérissées », interroge la raison africaine : « Qui est le maître de la mort ? » Son écriture métaphorique n’est présente que pour mieux « penser » une plaie encore béante dans notre mémoire collective. Par ce voyage mémoriel dans l’antre des barbaries humaines, l’auteur rend un vibrant hommage aux innombrables disparus. Le voyage des ombres de Anick ROSCHI http://www.editionsducygne.com/editions-du-cygne-voyage-desombres.html ISBN : 978-2-84924-063-2 13 x 20 cm 62 pages 12,00 € ----------Pays visités dans le livre : Namibie, Arménie, France, Haïti, Pologne, Algérie, Japon, Madagascar, Corée du Nord, Chine, Cameroun, Mozambique, Angola, Nigeria, Israël, Vietnam, Chili, Afrique du Sud, Cambodge, Argentine, Guatemala, Iran, Salvador, Liban, Timor, Oriental Irak, Inde, Érythrée, Bosnie-Herzégovine, Rwanda, Sri Lanka, Sierra, Léone, Russie. Dans la presse pédagogique : Le voyage des ombres http://www.afef.org/blog/index.php?2008/02/11/228-le-voyage-desombres Extrait du livre : Boucles Les boucles du jour Tombées à vos pieds Caressent les nuits De nos mémoires brûlées. Auschwitz, 3 Septembre 1941, Pologne © 2007 Anick Roschi http://www.culturactif.ch/ecrivains/roschi.htm SITES GENOCIDE ARMENIEN Visitez nos liens http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 -----------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information. Quelques adresses et tél.: TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions radios où les auditeurs peuvent intervenir Europe 1 www.europe1.fr Semaine de 18h55 à 20h00 Michel Field Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr. Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTL www.rtl.fr Semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir. France Inter www.radiofrance.fr Semaine de 19h20 à 20h00 Le téléphone sonne Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite ! RMC www.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ---------------------------------------------------------------------------Collectif VAN Vigilance Arménienne contre le Négationnisme Boîte vocale : 08 70 72 33 46 [email protected] Collectif VAN - BP 20083 92133 Issy-les-Moulineaux Cedex Les News en ligne chaque jour sur : www.collectifvan.org