cladisme basée sur une relation de parenté (phylogénétique) l'évolution est visible. Il
classe les espèces en recherchant leurs ascendants. Il utilise des caractères physiques et
des caractères moléculaires.
(voir page 5 figure 2 poly évolution et phylogénie )
Ils ont un ancêtre commun car ils possèdent tous une colonne vertébrale. Mammifères et
Oiseaux présence d'un poumon, caractère dérivé du caractère primitif branchie.
Phylogénie moléculaire (utilisation actuelle pour les classifications)
Une classification n'est qu'une proposition, ce n'est jamais définitif. Il existe d'autres
méthodes tel que phénétique, la méthode de compatibilité et méthode probabiliste.
Phénétique : on trace des phénogrammes (arbres) en utilisant des indices de similitudes
(généralement moléculaire) On réalise des séquençages.
Il n'y a pas nécessairement de lien de parenté si il y a des similitudes. 2 gènes
peuvent être différents mais codent pour la même molécule. Peut-on réellement définir
une espèce à partir de quelques séquences sachant qu'il y en a des milliers ?
Méthode de comptabilité : utilisation du maximum de caractéristiques.
Méthode probabiliste : on tient compte des gènes et des protéines, voir comment ils
évoluent au cours du temps (méthode peu fiable). Pas plus de 5% des gènes codent pour
les aspects morphologiques.
Généralement les différentes méthodes arrivent à des résultats quasi similaires.
(voir figure 3 page 6 poly évolution et phylogénie)
Le critère morphologique est trompeur car la vache est plus proche du dipneuste du
fait de phénomènes de divergences très rapides chez la vache. Les dipneustes sont
qualifiés de « fossiles vivants ».
On s'aperçoit que lorsque l'on a suffisamment de données sur des espèces, la cladistique
donne des résultats plus fiables que la phénétique.