Pression artérielle et bruits cardiaques - Cégep de St

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Laboratoire : Pression artérielle et
Bruits cardiaques
Laval Duchesne
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Cours : Biologie générale 2.
Sigle : 101405FE.
Session : Hiver 2003.
Responsables : L. Duchesne, M. Tremblay.
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Laboratoire : Pression artérielle
et bruits cardiaques.
Note : Porter un T-Shirt sous le sarrau. Mettre des
chaussures de gymnastique.
1 But.
 Comprendre la notion de pression sanguine.
2 Compétences.
 Effectuer correctement un test de pression artérielle.
 Interpréter adéquatement un test de pression artérielle.
 Savoir localiser les diverses valves cardiaques.
 Reconnaître les divers bruits cardiaques et interpréter leur signification.
 Comprendre les effets de l’exercice et de l’ingestion d’eau sur la pression
sanguine.
3 Procédure.
 Activité 1 : Théorie. L'hypertension.
Au laboratoire un film sera présenté. 35 minutes
 Activité 2 : Mesure de la pression artérielle.
Le professeur(e) fait la démonstration rapide de la
technique. Les étudiants(es) pratiquent la technique sur eux
et d’autres étudiants(es). Durée 30 minutes.
 Activité 3 : Écoute des bruits cardiaques.
Le professeur(e) fait la démonstration rapide de la
technique. Les étudiants(es) pratiquent la technique sur eux
et d’autres étudiants(es). Durée 20 minutes.
 Activité 4 : Expérimentation sur la pression artérielle.
Le groupe mesure les effets de l’exercice et de l’ingestion
d’eau sur la pression artérielle. Durée 20 minutes.
 Activité 5 : Compilation des résultats.
Les résultats personnels et collectifs sont compilés. Un
travail à remettre vérifie la lecture, le travail effectué et la
compréhension.

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 Activité 6 : Travail à remettre.
4 Théorie.
 Voir Activité 1 : Lecture. Pression artérielle et bruits cardiaques.
 Voir : Références.
5 Références.
 Campbell, N. A. (1995) Biologie. p. 827, p. 834 .
 Marieb, E. N. (1993). Anatomie et physiologie humaine. Ch. 20. Système
cardio-vasculaire. p. 633-653.
 Tortora G. J. et S. R. Grabowski (1994). Principes d’anatomie et de
physiologie. p 684-5.
6 Matériel. Labo. Pression artérielle et bruits cardiaques.
Activité 1 : Théorie. Pression artérielle et bruits cardiaques.
 Film. L'hypertension. 29 minutes. Bibliothèque. 616.132
H998.
 Planches anatomiques du cœur.
 Modèle du cœur.
Activités 2-3 : Mesure de la pression artérielle et écoute des bruits
cardiaques.
 Sphygmomanomètre (1 / équipe).
 Stéthoscope (1 / équipe).
 Ciseau (1 / équipe)
 Verres disposables, si possible en carton (1 / équipe)
Activité 4 : Expérimentation sur la pression artérielle.
 Pèse personne (1).
 Verre en carton ( 1 / étudiant).
 Ordinateur avec Excel. (1)

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Activité 1 : Théorie.
1.1 Hypotension et hypertension artérielle.
1.2 Cycle cardiaque et bruits du cœur.
1.3 Souffle au cœur.
1.1 Hypotension et hypertension artérielle.
QU’EST-CE QUE LA TENSION ARTÉRIELLE?
La tension artérielle est la force qui est exercée contre les
parois des artères. On parle aussi de pression hydrostatique.
Causée par le sang qui est poussé par les contractions
cardiaques, cette pression peut être mesurée à l’aide d’un
appareil que l’on appelle un sphygmomanomètre ou un
lecteur de tension artérielle.
Votre trousse pour mesurer la tension artérielle comprend un
brassard, garni d’une membrane gonflable, une poire munie
d’une soupape et un stéthoscope.. En se gonflant, le brassard
se resserre autour du bras. comprimant ainsi l’artère contre
l’os et gênant la circulation sanguine.
TENSION SYSTOLIQUE ET DIASTOLIQUE.
La force maximum, qui correspond aux mouvements de contraction du cœur, s’appelle la
tension systolique. Elle peut être identifiée au moyen d’un stéthoscope qui capte une
sensation auditive distincte et nette, bien que faible en intensité, lorsque la pression d’air
dans le brassard est légèrement inférieure à la pression maximum dans l’artère. Au fur et
à mesure que l’air s’échappe du brassard, le sang recommence à circuler plus
normalement dans le bras, et un sifflement ou bruissement se fait entendre. La pression à
laquelle le son disparaît, appelée la tension diastolique, correspond à la pression
minimum qu’exerce le cœur. Une lecture de 120/80, que l’on prononce d’ailleurs “120
sur 80”, correspond à une tension systolique de 120 millimètres de mercure (mmHg) et à
une tension diastolique de 80 mmHg. Il s’agit de l’unité de mesure de la pression d’air.
La pression artérielle s’exprime aussi en kPa.
TENSION ARTERIELLE ”NORMALE”
Bien qu’il n’existe pas de chiffres normaux de tension artérielle, ni de combinaisons
idéales de tensions systolique et diastolique, les médecins s’entendent pour dire qu’une
lecture de 120/80 correspond à une tension artérielle saine.

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La tension artérielle fluctue au cours de la journée, suivant les activités et l’état de stress
du sujet. Cette variation est d’ailleurs parfaitement normale.
Toutefois, une tension artérielle qui demeure élevée correspond généralement à un état
pathologique que l’on appelle communément l’hypertension. Si elle n’est pas décelée
dès ses débuts, l’hypertension peut entraîner des défaillances cardiaques et rénales. Votre
tension artérielle peut être aussi plus basse que la moyenne, vous souffrez alors
d’hypotension.
HYPOTENSION
L’hypotension, ou basse pression, artérielle correspond à une pression systolique
inférieure à 100 mmHg. Dans bien des cas, l’hypotension résulte simplement de
variations génétiques individuelles et ne porte pas à conséquence. En fait, l’hypotension
est souvent associée à la longévité et à une bonne santé. L’hypotension chronique cause
toutefois certains désagréments.
Symptômes.
L’hypotension chronique légère. Il s’agit d’un abaissement de la pression hydrostatique
sanguine ; les désagréments peuvent facilement se prévoir. Les personnes qui font de
l’hypertension légère sont généralement pâles, elles ont souvent froid, leur peau est
sèche, elles ont tendance à avoir des talons ou les doigts qui fendillent. La présence de
lacets ou de ceintures serrés coupe facilement la circulation. Les extrémités du corps
gèlent facilement. Les menstruations sont difficiles à démarrer. Elles sont sujettes à des
étourdissements lorsqu’elles passent brusquement de a position couchée à la position
debout ou assise. Le sang a tendance à stagner dans les parties basse de corps ; causant
des ballonnements et l’engourdissement des membres. En absence de nourriture, la baisse