Chapitre IXe
Le baptême et l’eucharistie
Si l’on parle de baptême et d’eucharistie sans évoquer, à cette époque les trois sacrements de
l’initiation chrétienne, c’est parce que la confirmation, comme troisième sacrement, s’est
détachée plus tard (dernière onction donnée par l’évêque à Rome et généralement en
Occident) : à l’époque d’Augustin elle suit immédiatement l’immersion : la nuit de Pâques,
les catéchumènes (il en a été un)
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reçoivent le baptême, avec ses onctions : onction sur tout le
corps, onction sur la tête donnée par l’évêque :
« Quand il [le baptisé] sera remonté, il sera oint par le prêtre de l’huile de l’action de
grâces avec ces mots : Je t’oins d’huile sainte au nom de Jésus Christ. Et ainsi chacun
après s’être essuyé se rhabillera, et ensuite ils entreront dans l’église. L’évêque en leur
imposant la main dira l’invocation : Seigneur Dieu, qui les as rendus dignes d’obtenir la
rémission des péchés par le bain de la régénération, rends-les dignes d’être remplis de
l’Esprit Saint et envoie sur eux ta grâce, afin qu’ils te servent suivant ta volonté…
Ensuite, en répandant l’huile d’action de grâce de sa main et en posant (celle-ci) sur la
tête, il dira : Je t’oins d’huile sainte en Dieu le Père tout-puissant et dans le Christ Jésus
et dans l’Esprit Saint. Et après l’avoir signé au front, il lui donnera le baiser et dira : Le
Seigneur soit avec toi. Et celui qui a été signé dira : Et avec ton Esprit… » (Tradition
apostolique d’Hippolyte, 21, 3e siècle : Hippolyte (vers 170-235)).
Sacrements fondateurs de l’Eglise ; rappel :
« Des soldats vinrent donc et rompirent les jambes du premier et de l’autre qu’on avait
crucifié avec lui. Et s’approchant de Jésus, quand ils virent qu’il était déjà mort, ils ne
lui rompirent point les jambes ; mais un des soldats lui ouvrit le côté avec une lance, et
aussitôt il en sortit du sang et de l’eau » (Jn 19, 32, 34). L’Evangéliste s’est servi d’une
expression choisie à dessein ; il ne dit pas : il frappa ou il blessa son côté, ou toute autre
chose semblable ; mais : « Il ouvrit son côté », pour nous apprendre qu’il ouvrait ainsi la
porte de la vie d’où sont sortis les sacrements de l’Eglise, sans lesquels on ne peut avoir
d’accès à la véritable vie. Ce sang a été répandu pour la rémission des péchés ; cette eau
vient se mêler pour nous au breuvage du salut ; elle est à la fois un bain qui purifie et
une boisson rafraîchissante. Nous voyons une figure de ce mystère dans l’ordre donné à
Noé d’ouvrir sur un des côtés de l’arche une porte par où pussent entrer les animaux qui
devaient échapper au déluge et qui représentaient l’Eglise (Gn 6, 16). C’est en vue de ce
même mystère que la première femme fut faite d’une des côtes d’Adam pendant son
sommeil, et qu’elle fut appelée la vie et la mère des vivants. (Gn 2, 22). Elle était la
figure d’un grand bien, avant le grand mal de la prévarication. Nous voyons ici le
second Adam s’endormir sur la croix, après avoir incliné la tête, pour qu’une épouse
aussi lui fût formée par ce sang et cette eau qui coulèrent de con côté après sa mort. O
mort, qui devient pour les morts un principe de résurrection et de vie ! Quoi de plus pur
que ce sang ? Quoi de plus salutaire que cette blessure ? » (Tr 120, 2).
Augustin s’adresse aux catéchumènes (Tr XI) à propos de « Nul, s’il ne renaît de l’eau et de
l’Esprit ne verra le Royaume de Dieu » (Jn 3, 3 ; Jn 3, 5) :
1
Augustin a reçu le baptême à Pâques 387.
2
« Voici, en effet, le temps de vous exhorter, vous qui êtes encore catéchumènes et qui,
malgré votre foi au Christ, portez encore le poids de vos péchés. Or nul ne verra le
Royaume des cieux s’il est chargé de chés, car ne régnera avec le Christ que celui
dont les péchés auront été remis, mais ils ne peuvent être remis qu’à celui qui est rené
de l’eau et de l’Esprit-Saint. Examinons avec attention le sens de toutes ces paroles, afin
que ceux qui sont négligents y découvrent avec quelle sollicitude ils doivent se hâter de
déposer leur fardeau. S’ils portaient quelque lourde charge de pierres, de bois ou même
de quelque butin, s’ils portaient du blé, du vin, de l’argent, ils courraient pour déposer
leurs fardeaux : ils portent une charge de péchés, et ils sont paresseux pour courir ! Il
faut pourtant courir pour déposer cette charge : elle écrase et fait enfoncer dans
l’abîme. » (Tr XI, 1, pp. 583-585)
Les enseignements de la rencontre avec Nicodème.
Augustin fait un long commentaire de l’annonce à Nicodème (Jn 3, 1-21) :
- Jésus ne se fie pas à ceux qui ne croient en son nom qu’à cause de ses miracles et
prodiges
- Nécessité du baptême : « En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître de nouveau
nul ne peut voir le Royaume de Dieu » (Jn 3, 3)
Augustin ici soutient une doctrine plus rigide que dans le De Baptismo il soutient que l’on
peut rencontrer des catéchumènes dotés d’une grâce supérieure à celle de baptisés peu
ardents… mais cette grâce ne suffit pas.
« Tel est le cas de tous les catéchumènes. Eux-mêmes déjà croient dans le nom du
Christ, mais Jésus ne se fie pas à eux. Que votre Charité se fasse attentive et comprenne.
Si nous demandons à un catéchumène : Crois-tu dans le Christ ?, il répond : Je crois, et
il se signe ; déjà il porte la croix du Christ sur le front, et il ne rougit pas de la croix de
son Seigneur. Il a donc cru en son nom. Mais interrogeons-le encore : Manges-tu la
chair du Fils de l’homme, et bois-tu le sang du Fils de l’homme ? Il ne sait pas ce que
nous disons, parce que Jésus ne s’est pas fié à lui.
Comme Nicodème était de ce nombre, il vint donc trouver le Seigneur, mais il vint de
nuit, et peut-être cette circonstance relève-t-elle directement de notre sujet. Il vint vers
le Seigneur, et il vint de nuit ; il vint vers la Lumière, et il vint au milieu des ténèbres.
Or que dit l’Apôtre à ceux qui sont renés de l’eau et de l’Esprit ? Naguère vous étiez
ténèbres, vous êtes maintenant lumière dans le Seigneur : marchez comme des fils de
lumière [Eph. 5, 8] […] Ceux qui sont renés étaient donc de la nuit, et maintenant ils
sont du jour ; ils étaient ténèbres, et ils sont lumière. Jésus maintenant se fie à eux, et ce
n’est plus de nuit qu’ils viennent à Jésus comme Nicodème, ce n’est plus au milieu des
ténèbres qu’ils cherchent le Jour. […]
Comme les catéchumènes portent la croix sur leur front, ils font déjà partie de la grande
maison, mais de serviteurs il faut qu’ils deviennent fils. [suit : comparaison de la mer
Rouge qui mène à la manne avec le baptême qui mène à l’eucharistie] Si la mer qui
n’était qu’une figure, a opéré un tel effet, que produira donc le baptême, qui est la
réalité ? Si ce qui est arrivé en image a conduit jusqu’à la manne le peuple qui avait
traversé la mer, que donnera le Christ dans la réalité de son baptême à son peuple qui a
fait la traversée par lui ? Par son baptême il fait traverser ceux qui croient, après avoir
détruit tous leurs péchés comme si c’étaient des ennemis lancés à leur poursuite, de
même que tous les Egyptiens périrent dans les eaux de la mer Rouge. les fait-il
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passer, mes frères ? les fait-il passer par son baptême, ce Jésus dont Moïse était la
figure quand il faisait traverser la mer aux Juifs ? les fait-il passer ? Jusqu’à la
manne. Qu’est-ce que la manne ? Je suis, dit-il, le pain vivant, descendu du ciel.
Les fidèles reçoivent la manne, une fois qu’ils ont traversé la mer Rouge. Pourquoi la
mer Rouge ? La mer, nous savons déjà pourquoi, mais pourquoi était-elle rouge ? Cette
mer Rouge était le symbole du baptême du Christ. D’où vient que le baptême du Christ
est rouge, sinon du fait qu’il est consacré par le sang du Christ ? » (XI, 3-4, pp. 591-
595).
Nicodème est choqué par l’annonce de la nécessité d’une nouvelle naissance : « Comment un
homme peut-il naître alors qu’il est vieux ? ». Augustin rapproche ce passage de l’évocation
de ceux qui partent scandalisés quand Jésus déclare : « Celui qui ne mange pas ma chair et ne
boit pas mon sang n’aura pas la vie en lui » (Jn 6, 53).
La deuxième naissance, celle du baptême, comme la première naissance, est unique. Mais la
première est charnelle, la deuxième est dans l’Esprit.
De fait il y a quatre catégories de baptisés, nés à partir de la femme libre ou de l’esclave, tous
sont fils d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Augustin exploite les catégories logiques :
« Remarquez bien en effet, mes frères, ce qui arrive dans le monde chrétien : des bons
naissent par des mauvais, ou des mauvais naissent par des bons, ou des bons par des
bons, ou des mauvais par des mauvais. Vous ne pouvez pas découvrir plus que ces
quatre catégories. Je vais les répéter, soyez attentifs, retenez-les, secouez vos cœurs, ne
soyez pas indolents, comprenez, pour ne pas être pris, comment tous les chrétiens
peuvent se ranger en quatre catégories : ou les bons naissent par des bons, ou des
mauvais par des mauvais, ou des bons par des mauvais, ou des mauvais par des bons. Je
pense que c’est clair. Des bons naissent par des bons, quand ceux qui baptisent sont
bons et que ceux qui sont baptisés ont une foi droite et sont comptés à juste titre parmi
les membres du Christ. Des mauvais naissent par des mauvais quand ceux qui
s’approchent de Dieu avec un cœur double et ne gardent pas les mœurs que préconise
l’Eglise pour qu’on ne soit pas en elle paille, mais froment. Qu’ils sont nombreux, en
effet, votre Charité le sait. Des bons naissent par des mauvais : parfois celui qui baptise
est un adultère, celui qui est baptisé est justifié. Des mauvais naissent par des bons :
parfois ceux qui baptisent sont saints et ceux qui sont baptisés refusent de marcher dans
la voie de Dieu. » (Tr XI, 8, pp. 605-607).
Augustin va donner quelques exemples pris dans l’Ecriture :
Bons qui naissent des bons : Ananie a baptisé Paul
Mauvais ou bons qui naissent de mauvais : l’Apôtre Paul parle de ceux qui ont l’habitude
d’annoncer l’Evangile avec des intentions qui ne sont pas pures (Ph 1, 18) : si ces impurs
baptisent, ils peuvent engendrer
o des mauvais,
o ou engendrer des bons.
Des bons peuvent aussi engendrer des mauvais (cf. Simon le magicien baptisé par St
Philippe)
Et Augustin récapitule :
« Des bons naissent par des bons, quand des saints sont baptisés par des saints ; des
mauvais par des mauvais, quand baptiseurs et baptisés vivent dans l’injustice et
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l’impiété ; des bons par des mauvais, quand ceux qui baptisent sont mauvais et que ceux
qui sont baptisés sont bons ; des mauvais par des bons, quand ceux qui baptisent sont
bons et que ceux qui sont baptisés sont mauvais. » (Tr.XI, 9, p. 609).
Après de nombreux exemples, Augustin va poursuivre son argumentation dans l’Homélie 12,
sur l’unicité du baptême :
« de même que pour la naissance charnelle, les entrailles de la femme ne peuvent
enfanter le même homme qu’une fois, de même, quand il s’agit de la naissance
spirituelle, les entrailles de l’Eglise ne peuvent assurer à chacun qu’un seul baptême. »
(Tr. 12, 2, p. 631)
Augustin montre qu’on ne peut rebaptiser les hérétiques, et de la même façon il s’élève contre
le deuxième baptême imposé par les donatistes
2
. Il souligne que la véritable naissance des
catéchumènes (ils sont d’abord simplement conçus pendant la durée de leur préparation) a lieu
quand ils reçoivent le baptême et la nourriture de l’eucharistie (cf. unité des sacrements de
l’initiation) :
« Que doivent-ils [les catéchumènes] faire pour que Jésus se fie à eux ? Qu’ils
renaissent de l’eau et de l’Esprit ; que l’Eglise mette au monde ceux qu’elle porte en son
sein. Ils sont conçus qu’ils apparaissent au jour ; ils trouveront des mamelles pour les
allaiter ; qu’ils ne craignent pas d’être étouffés à leur naissance, qu’ils ne s’écartent pas
du sein maternel. » (Tr. 12, 3, p. 635).
Cette naissance dans l’Esprit par la Parole et le sacrement est invisible, commente Augustin à
propos de Jn 3, 8 : « Le vent souffle où il veut et tu entends sa voix, mais tu ne sais pas d'où il
vient ni où il va. Ainsi en est-il de quiconque est né de l'Esprit. »
Nicodème ne comprend pas, lui qui est maître en Israël : c’est une invitation à l’humilité.
Jésus veut que Nicodème naisse de l’Esprit et donc « Le Seigneur abaisse son orgueil pour
qu’il puisse naître de l’Esprit, il s’en moque comme d’un ignorant sans vouloir pour autant
paraître supérieur. » (Tr XII, 6, p. 643).
La différence entre les catéchumènes et les fidèles (à propos de l’Aveugle-Né)
De fait le baptême fait le partage parmi les chrétiens, entre les catéchumènes et les fidèles et
Augustin reviendra sur cette question au Tr 44, 2, à propos de l’Aveugle-né. Si les « fidèles »
sont de petits enfants encore « inconscients » il faut rappeler que dès qu’ils reçoivent le
baptême celui-ci inscrit en eux des virtualités qui s’épanouiront normalement avec l’éveil de
l’intelligence et de leur volonté : point essentiel pour affirmer l’efficacité du baptême.
A propos de l’Aveugle- Augustin reprend ce qu’il disait déjà à propos de Nicodème : le
catéchumène croit dans le Christ, mais le Christ ne se confie pas à lui de la même manière
qu’il se révèle et se confie à ceux qui acceptent de recevoir de Lui les sacrements de
l’initiation chrétienne.
2
Question déjà évoquée à propos de l’Eglise : Augustin dénonce les donatistes qui prétendent rebaptiser ceux
qui ont été, d’après eux, baptisés par des schismatiques et des hérétiques (chrétiens non-donatistes). Augustin
montre qu’il n’y a qu’un baptême et que ce baptême est saint quel que soit l’état de celui qui accomplit les rites
car Celui qui baptise, c’est le Christ.
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Augustin souligne le symbolisme du Christ qui donne la vue, qui illumine (cf. sacrement de
l’illumination) celui qui est aveugle. C’est aussi une invitation aux catéchumènes à ne pas
retarder indéfiniment leur baptême : « …qu’ils se hâtent vers le baptême s’ils cherchent la
lumière » (Tr 44, 2).
Développement à propos de tous les symboles : principalement la nuit, la lumière, le jour…
boire (nuit des impies, le Seigneur qui est la lumière venue en ce monde, travailler pour les
œuvres de lumière – la charité, boire à la source de la lumière…) :
« Ce jour qui s’accomplit par la course du soleil n’a que quelques heures ; le jour de la
présence du Christ s’étend jusqu’à la consommation des siècles. » (Tr 44, 6, p. 23)
Le catéchumène (l’Aveugle-Né) se trompe sur Dieu. Il dit de Jésus « C’est un prophète » et
non pas encore « c’est le Fils de Dieu ». Augustin relève aussi dans les propos de l’Aveugle-
« Dieu n’écoute pas les pécheurs », et il commente cette limite de la réponse de l’Aveugle,
encore aveugle, c’est-à-dire la réponse de celui qui n’est pas encore « baptisé » : car Dieu
exauce aussi les pécheurs (cf. la prière du publicain).
Alors que les pharisiens chassent l’Aveugle, le Seigneur l’accueille et « lave le visage de son
cœur ». Augustin dépeint les « effets » du baptême :
« De fait, le visage de son cœur lavé, sa conscience purifiée, reconnaissant maintenant
qu’il était non pas seulement le Fils de l’homme, comme il l’avait cru auparavant, mais
le Fils de Dieu qui avait pris une chair, il dit : je crois, Seigneur. C’est peu qu’il dise :
Je crois, veux-tu savoir quel est celui en qui il croit ? Se prosternant, il l’adora. [Jn ,
38] » (Tr 44, 15, p. 39).
Le baptême et le lavement des pieds
Augustin donne un enseignement sur le baptême également à propos du Lavement des pieds :
A partir de « Jésus lui dit Pierre] : celui qui est baigné a besoin seulement de se laver les
pieds, il est pur tout entier. » [Jn 13, 10], Augustin commente :
« Mais qu’est-ce que cela signifie ? Qu’est-ce que cela veut dire ? Quelle nécessité y a-
t-il de le chercher ? Le Seigneur dit, la Vérité enseigne que même celui qui est baigné a
besoin de se laver les pieds. Que pensez-vous, mes frères, que pensez-vous sinon que,
dans le saint baptême, l’homme est sans doute lavé tout entier, sans excepter les pieds,
absolument tout entier, mais que cependant, lorsque l’on vit ensuite au milieu des
choses humaines, on foule évidemment de la terre ? Les dispositions de l’âme humaine
sans lesquelles on ne vit pas dans cette mortalité sont comme les pieds où nous sommes
affectés en raison des choses humaines, et nous sommes affectés de telle sorte que, si
nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous trompons nous-mêmes et la
vérité n’est pas en nous. [I Jn 1, 8] Chaque jour donc, celui qui intercède pour nous
nous lave les pieds et, chaque jour, dans la prière même du Seigneur, nous confessons
que nous avons besoin de laver nos pieds, c’est-à-dire de redresser le chemin de notre
marche spirituelle […] C’est pourquoi l’Eglise que le Christ purifie par un bain d’eau
dans la parole est sans tache ni ride [Eph. 5, 26-27] non seulement en ceux qui, aussitôt
après le bain de la régénération, sont enlevés aux contaminations de cette vie et ne
foulent pas la terre de façon à avoir besoin de se laver les pieds, mais également en ceux
à qui le Seigneur a accordé cette miséricorde de sortir de ce siècle en ayant aussi les
pieds lavés. Cependant, même si elle est pure en ceux qui demeurent ici parce qu’ils
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