Des services de psychiatrie rénovés CHU de Nantes POINT PRESSE vendredi 11 mars 2016 Salle Pinel Hôpital Saint-Jacques 85, rue Saint-Jacques – Nantes Contact : Emmanuelle Dubois, tel. 02 40 08 71 85 – [email protected] CARTE D’IDENTITÉ LOCALISATION : hôpital Saint- Jacques 85 rue St-Jacques, 44093 Nantes NATURE DU PROJET : restructuration des unités de soins normalisées de psychiatrie des bâtiments Paumelle et Pinel MAÎTRE D’OUVRAGE : centre hospitalier universitaire de Nantes MAÎTRE D’OEUVRE MANDATAIRE : MÛRISSERIE PARENT RACHDI AUTRES MEMBRES DE L’ÉQUIPE DE MAÎTRISE D’OEUVRE : AREST (b.e.t. structure), ISOCRATE (b.e.t. fluides), ITAC (b.e.t. acoustique), EXECOME (économiste), ECHOS (b.e.t. HQE), OUEST COORDINATION (O.P.C.) SURFACE : 3928 m² SDO COÛT TRAVAUX : 9,3 millions d’euros DÉLAIS RÉALISATION ÉTUDES ET CHANTIER : 28 mois RÉCEPTIONNÉ EN DÉCEMBRE 2015 ARCHITECTURE L’ouverture des nouvelles unités d’hospitalisation sur le bâtiment Paumelle représente l’aboutissement de la restructuration architecturale de la psychiatrie du CHU de Nantes sur le site de l’hôpital St-Jacques débutée en 2008 par les bâtiments Pinel, Ey et Janet. Cette dernière tranche a su tenir compte des contraintes du bâti initial, comme la relative forte épaisseur du bâtiment par rapport à la taille des locaux à intégrer (notamment les chambres), pour proposer des locaux neufs reflets de la modernisation considérable de la prise en charge des patients en psychiatrie. Les nouvelles unités d’hospitalisation du bâtiment Paumelle ont été conçues pour être au service de la prise en charge des patients, en soutien des professionnels. La réflexion engagée tant sur les besoins fonctionnels et l’accessibilité du site ont été l’occasion d’en repenser les abords et son lien avec les espaces extérieurs. Sur le plan architectural, les nouveaux bâtiments offrent des espaces de vie conviviaux, sécurisés et respectueux de l’intimité des patients. En effet, dans l’approche d’implantation des zones fonctionnelles internes à chaque secteur (unité ouverte, unité fermée...), une distinction a été faite entre zone jour et zone nuit. Elle permet de conserver l’indépendance de la zone nuit en distinguant chambres et espaces de vie par des locaux de service. Ces locaux « tampon » n’ont pas besoin de lumière naturelle et se traduisent par des cloisonnements ménageant des alcôves où les patients peuvent être au calme... Le traitement de la limite entre zone nuit et zone jour a donc été étudié pour enrichir le projet, tout en prenant en compte les problématique de sécurité, protection du patient notamment de lui-même, et la vigilance nécessaire sur la solidité des ouvrages. En continuité, les espaces de chambres, la chambre elle-même et son entrée sur circulation, sont conçus pour permettre l’individualisation par le patient, le repérage : la position de la porte de la chambre en retrait de la circulation est une solution qui fonctionne, elle peut être associée à un travail sur la couleur et les matériaux, un éclairage artificiel d’accompagnement et de balisage, la signalétique... Couleurs claires, lignes apaisantes, tout a été mise en œuvre pour que le patient puisse se soigner dans le cadre le plus agréable possible pendant son hospitalisation. composées de chambres seules, les unités offrent également des conditions d’accueil plus confortables Presque uniquement HISTORIQUE L’ensemble des opérations de restructuration de la psychiatrie du CHU de Nantes sur le site de l’hôpital Saint-Jacques s’est effectué en trois phases. Les deux premières, terminées en 2008, ont concerné les bâtiments Henri-Ey et Janet (unités intra-hospitalières de psychiatrie 2, 3 et 5, l’addictologie et Home). L’opération concernant les bâtiments Paumelle et Pinel (psychiatrie 1 et 4) correspond à la troisième phase et permet de finaliser la restructuration. Les bâtiments concernés par l’opération s’inscrivent dans le cadre d’une réorganisation globale des bâtiments dédiés à l’accueil des services de psychiatrie. Une rue intérieure réalisée lors de la première tranche de travaux dessert l’ensemble des services. LES OBJECTIFS DE LA RÉNOVATION La rénovation permet de répondre aux évolutions de la psychiatrie : - l’amélioration des prises en charge par un accueil amélioré (chambres individuelles, chambres de soins intensifs aménagées, chambres handicapés…) notamment pour l’unité de prise en charge de longue durée installée dans des locaux modulaires depuis 2000 ; - le virage ambulatoire (2 places d’hôpital de jour en hospitalisation ; création du CRESERC par fermeture d’un hôpital de semaine) ; - développement de la réhabilitation et l’éducation thérapeutique (unité de médiations thérapeutiques, CRESERC, unité de prise en charge de longue durée). LES NOUVELLES UNITÉS DE SOINS Bâtiment Paumelle Psychiatrie 4 : o une unité ouverte de 30 lits accueillant les patients du secteur de la psychiatrie 4; o deux places en hôpital de jour ; o une unité fermée de 15 lits accueillant les patients nécessitant une unité fermée (notamment les soins sans consentement) du secteur. Intersectoriel : o une unité de prise en charge et de réhabilitation de 28 lits dont 2 studios pour patients souffrant de troubles schizophréniques graves hospitalisés au long cours : unité inter-sectorielle pour tous les secteurs du pôle. Les patients institutionnellement dépendants y sont pris en charge dans une optique de réinsertion-réhabilitation, souvent très longue. Cette unité a été créée en 2000 mais est installée depuis dans des locaux modulaires. o une équipe de liaison psychiatrie précarité (ELPP) : équipe intervenant au niveau départemental à destination des populations précaires. Psychiatrie 2 : o une unité ouverte de 23 lits accueillant les patients du secteur de la psychiatrie 1 ; o deux places en hôpital de jour ; o une unité fermée de 15 lits. Intersectoriel o un centre de référence en soins et d’éducation thérapeutique et remédiation cognitive (CReSERC) : unité de psychiatrie générale adulte, rattachée directement au PHU8, qui s’adresse principalement à des patients atteints de troubles psychiatriques et / ou porteurs d’un handicap psychique, le plus souvent au décours de soins aigus psychiatriques de secteur. Il est un maillon du parcours de réhabilitation psychosociale existante au sein du PHU. Il propose des activités d’éducation thérapeutique et de remédiation cognitive. LE PÔLE PSYCHIATRIE ET SANTÉ MENTALE DU CHU DE NANTES La psychiatrie adulte du CHU de Nantes est découpée en 5 secteurs et la pédopsychiatrie en 2 secteurs. Chaque secteur adulte comprend une unité d’hospitalisation et de soins fermée (15 lits), une unité ouverte (30 lits) et dispose de locaux extrahospitaliers en ville : CMP (consultations), CATTP et Hôpital de jour (HDJ). Les secteurs pédiatriques comprennent plusieurs structures externes : HDJ, CATTP, CMP. À ces unités sectorielles s’ajoutent des structures ou activités inter-sectorielles : - Unité Espace (hospitalisation crise suicidaire 15-25 ans) - Unités d’addictologie Salomé (hospitalisation Troubles du comportement alimentaire 15-25 ans), Barbara (consultations, CATTP, HDJ addictions), Apollinaire (hospitalisation addictions produits) - Thérapies familiales - Médiations thérapeutiques - Groupes familles - Thérapies brèves - Consultations ressources cliniques transculturelles - Equipes de liaison : pédopsychiatrie, addicto, adultes - PASS - Unité de prise en charge et de réhabilitation - Géronto-psychiatrie - Urgence médico-psychologiques - Centre de référence en soins et d’éducation thérapeutique et remédiation cognitive - Centre Nantais de la Parentalité : consultations pour les tout-petits et leurs parents –âges premiers) et unité d’hospitalisation Mère-Enfant (HOME) - Logement thérapeutique - Unité de pédopsychiatrie universitaire et de recours Le CHU assure également ses missions de recherche et d’enseignement pour l’hémi-région (44 , 85) dans le domaine de l’addictologie, de la psychiatrie adulte et de la pédopsychiatrie. Dans le département, 3 autres établissements publics assurent des soins de psychiatrie (CHS Daumézon, Blain et CH de St Nazaire). Une réunion inter-établissement qui se tient régulièrement permet d’échanger sur les collaborations (urgences, protocole sectorisation, mineurs hospitalisés en secteur adulte…).