de l’Homme et prendre les mesures nécessaires à son inscription dans le droit
positif ;
o d’inviter les autorités publiques et les décideurs économiques à intégrer une
dimension éthique dans leurs actions et politiques
la sensibilisation, l’éducation, l’information, la culture, l'accès aux données scientifiques
et techniques :
o d’intégrer à la biodiversité, la diversité humaine liée à la culture (incluant le
patrimoine culturel, la diversité culturelle, le paysage et le développement
territorial) ;
o de considérer la valeur patrimoniale des services éco systémiques dans
l’élaboration des politiques, programmes et mesures à prendre ;
o de reconnaître l’importance du recueil et de la diffusion de géo-information
pour permettre la prise de conscience des enjeux et une prise de décision
positive à toutes les échelles ;
la prise en compte des catégories sociales les plus vulnérables et les plus pauvres (dont
les populations autochtones et les réfugiés climatiques) :
o de tenir compte de la nécessaire cohésion territoriale et sociale tant au niveau
local, national que planétaire et ainsi traduire la solidarité entre Nord et Sud,
riches et pauvres, par des politiques et des mesures équitables fondées sur la
notion de bien public ;
la réflexion et l’action en matière d’aménagement du territoire : tourisme et loisirs,
agriculture et jardins, économie verte, infrastructures énergétiques et de transport,
habitat, santé, protection du sol, de l’air, de l’eau et des forêts…
o de mettre en relation les principales questions évoquées dans ce document où
l’intégration est un thème axial (ex : sécurité alimentaire et énergie, forêts et
changement climatique) ;
o de considérer les biens essentiels et la sécurité comme des biens communs non
marchands (ex. biodiversité, eau, paysage, sols, prévention contre les risques
naturels et industriels, etc.) ;
o de considérer les services essentiels comme un devoir fondamental des Etats et
des autorités locales envers les citoyens afin de leur assurer une vie digne ;
o de refuser une liste de services essentiels jugés prioritaires et laissés à la
discrétion des gouvernements ;
La mise en œuvre de plans d’action
o la diffusion des actions déjà réalisées dans le but de mettre en avant les
meilleures pratiques ;
o le soutien à des mesures individuelles tout comme la participation à des actions
des collectivités ;
o la promotion d’actions par filières pour assurer la cohérence et permettre un
effet de levier ;
la surveillance des plans d’action ;
o d’introduire le long terme dans la planification et la programmation, gardant à