Version 30/06/11 – 14h30
Préambule
Afin de préserver le caractère universel, obligatoire et solidaire de l’Assurance Maladie,
l’UNCAM et les syndicats représentatifs des médecins libéraux entendent contribuer
conjointement à l’égalité d’accès à des soins de qualité sur l’ensemble du territoire et à
l’accroissement de l’efficience du système de soins.
Pour réaliser cet objectif, les parties signataires souhaitent mettre en place un nouveau
partenariat et restaurer la confiance des médecins dans l’avenir de la médecine libérale. La
nouvelle convention médicale s’attache à moderniser l’activité libérale, conforter la qualité
des pratiques et valoriser l’activité du médecin dans la prise en charge globale du patient, de
la patientèle et plus généralement au profit de la santé publique.
Les parties constatent que le paiement à l’acte reste le socle de la rémunération de la
médecine libérale. Toutefois, elles s’accordent sur la nécessité de mettre en oeuvre un
nouveau mode de rémunération complémentaire valorisant l’engagement des médecins sur
des objectifs de santé publique et d’efficience pour répondre aux besoins de santé de
l’ensemble des assurés sociaux. Cette réforme apporte une reconnaissance nouvelle de
l’implication des médecins libéraux dans la qualité des soins.
Les parties signataires s’accordent sur la mise en œuvre de mesures visant à renforcer l’accès
aux soins sur tout le territoire, favoriser la coordination des soins entre les différents
professionnels de santé intervenant dans la prise en charge, valoriser la qualité des pratiques
médicales et l’efficience, simplifier les échanges entre les médecins et l’assurance maladie.
Renforcer l’accès aux soins
Les parties signataires estiment que le renforcement de l’accès aux soins doit être la première
des priorités de la convention médicale. En premier lieu, les parties conventionnelles
souhaitent renforcer les mesures mises en place en faveur de l’amélioration de la répartition
de l’offre de soins et conforter la dispense d’avance de frais, tout particulièrement pour les
patients qui en ont le plus besoin. En second lieu, la convention met en place le secteur
optionnel de manière à réduire le reste à charge pour les soins de chirurgie, d’obstétrique et
d’anesthésie.
Développer la coordination des soins
Les signataires de la convention considèrent que la coordination des soins entre les
professionnels de santé est un facteur d’amélioration de la prise en charge des patients et de
l’efficience des soins. Dans ce cadre, elles s’accordent sur le fait que le parcours de soins
coordonnés organisé autour du médecin traitant de premier recours est un dispositif qui
favorise la coordination des différents intervenants et doit être maintenu. Parallèlement, les
parties signataires souhaitent favoriser le développement des modes d’exercice
pluriprofessionnel et l’accompagnement des patients.