1959, pp. 150-155 qui, à propos du gouvernement africain de ce personnage, donne une
liste des intervalles qui séparent le consulat et le proconsulat d'Afrique : entre 12 et 20 ans
au II' s., le plus souvent entre 14 ou 15 ans. Ce problème est évoqué également par R.
SYME, Proconsuls d'Afrique sous Antonin le Pieux, R.E.A., LXI, 1959, pp. 310-319, qui
établit la liste des gouverneurs de 139 à 165.
On sait que les proconsuls d'Afrique étaient assistés de légats attachés à un diocèse de la
province. Dans un article intitulé Les légats du proconsul d'Afrique au Bas-Empire,
Libyca, VI, 1958, pp. 7-15, A. CHASTAGNOL a montré d'après la liste des légats en
fonction après 198 que dans cette province le nombre des légats était de deux et non de
trois, comme on avait pu le penser ; grâce aux inscriptions l'auteur a pu esquisser les
limites géographiques des diocèses relevant du legatus Numidiae et du legatus almae
Karthaginis.
Pour Hippone, voir plusieurs articles de E. MAREC : d'abord Trois mosaïques d'Hippone
à sujets marins, Libyca, VI, 1958, pp. 99-122, qui décrit un nouveau fragment de la
mosaïque de la Pêche (publiée dans M.E.F.R., XXXI, 1911, p. 329), une mosaïque ornée de
têtes d'Oceanus et une mosaïque dite du « dieu-fleuve ». Ensuite Une nouvelle mosaïque
des Muses à Hippone, ibid., pp. 123-140 : découverte dans le quartier …
[165], Bull. Ant. Fr. 1958, p. 78 : notant la présence d'un sénateur, Acilius Clarus C.I.L.
VIII, 27291 dans une série entièrement composée de chevaliers. -auteur estime qu'elle
confirme l'existence du règlement de Gallien sur la séparation des pouvoirs civil et militaire
(Aur. Victor, de Caes. XXXIII, 34). W. Seston, pour sa part, maintient son opposition à cette
thèse. A propos des Fastes de Numidie, on signalera de R. SYME, Consulates n absence,
J.R.S.. XLVIII, 1958, pp. 1-9, une étude sur le cas des légats prétoriens qui, devenus
consuls, restent exceptionnellement à leur poste et gèrent leur consulat loin de Rome.
Cirta et la Confédération cirtéenne. Après avoir étudié l'onomastique du Castellum
Celtianum (signalé dans Libyca, IV, 1956, p. 351), H.G. PFLAUM a confié ses Remarques
sur l'onomastique de Cirta aux Limes-Studien, 1958, pp. 96-133 : ses principales
observations portent sur les gentilices empruntés à ceux des gouverneurs romains de
l'époque. sur les familles sénatoriales et équestres de Cirta, sur les noms des magistrats
municipaux, sur le petit nombre des colons italiques et au contraire le grand nombre des
berbères romanisés, enfin sur la place des étrangers dans le peuplement de la ville.
Sur Tïddïs, voir infra, p. 166.
Pour la Maurétanie, à signaler d'après une inscription de Cherchel publiée par H.
d'ESCURAC-DOISY dans les M.E.F.R., LXIX, 1957, pp. 137-150 voir Libyca, V, 1957, p.
322) une étude de H.G. PFLAUM sur la fonction : d'archistator, huissier en chef à la cour
du préfet d'Egypte, fonction qui appartient au cursus équestre : Lucien de Samosate,
archistator praefecti Aegypti, d'après une inscription de Césarée de Maurétanie,
M.E.F.R., LXXI, 1959, pp. 281-286. D'autre part H. d'ESCURAC-DOISY a publié un
Trophée de bronze découvert à Cherchel, Libyca, VI, 1958, pp. 75-88 : ce petit trophée,
datable du Ier s. ap. J.C. a pu appartenir : un groupe tropaeophore, comme celui qui figure
sur le sarcophage du combat des Amazones à Hippone (voir E. MAREC, Hippone la
Royale, antique Hippo Regius, 2' éd. 1954, p. 11C-111, figs. 58-59).
Les Andalouses : G. VUILLEMOT étudie des Jas d'ancres antiques .r Andalouses,
B.S.G.A.O., t. 79, fasc. 236, 1956, pp. 15-19 : ces lourds lingots de plomb qui constituent un
jas d'ancre de forme semblable : celui de la galère d'Anthéor ont été étudiés par F. Benoit ; ils
sont datables, par comparaison et par rapprochement avec des sceaux d'amphore trouvés en