Module 7-2 : le Québec contemporain I) la modernité 1945-1960 = prospérité économique au Canada + baby boom + immigration. Au Québec : la production industrielle augmente Production d’électroménagers : société de consommation, mode de vie américain Exploitation des richesses naturelles donc développement de nouveaux territoires comme la Côte-Nord La demande américaine augmente Le secteur tertiaire se développe L’agriculture se modernise grâce à l’interventionnisme de l’État Développement du mouvement coopératif agricole et dans le domaine des pêcheries Modes de vie en pleine évolution (nouvelle musique comme le rock’n roll, féminisme…) et influencé par le american way of life Le syndicalisme se fait de plus en plus revendicateur II) le traditionalisme Attachement à l’agriculturisme : agriculture perçue comme base de l’économie et base des valeurs traditionnelles Église intervient dans tous les domaines, mais particulièrement dans les services sociaux Gouvernement fédéral : interventionnisme (État-providence) Gouvernement provincial : intervient peu III) Maurice Duplessis et le programme de l’Union nationale : 1936-1939 et 1944-1959 Voici un résumé. Pour plus de détails voir les tableaux Défenseur de la vie rurale : selon lui l’agriculture est la clé de voûte de la stabilité économique. Mise sur pied d’un programme d’électrification des campagnes, de coopératives agricoles, offre le crédit agricole… Encourage l’entreprise privée : Attire des investisseurs étrangers, surtout américains, développe de nouveaux territoires sur la Côte Nord là ou les minerais métalliques sont abondants (Sept-ïle, shefferville…) en y attirant des investisseurs par la création d’infrastructures de transport (ports, train…) Très proche de l’Église : sous son règne l’Église et l’État marchent ‘main dans la main’, attribue des subventions aux œuvres sociales du clergé. En échange le clergé prêche les valeurs liées à l’ordre et au respect de l’Autorité prônées par l’Union nationale. Les organisateurs électoraux de l’union nationale ont comme devise : Le ciel est bleu, l’enfer est rouge Signification = bleu couleur de l’Union nationale, rouge = couleur du concurrent politique, le parti libéral Très conservateur en matière d’éducation et de santé (de ce fait l’Ontario prend de l’avance sur le Québec) Étouffe toutes les oppositions, notamment syndicale A toléré des pratiques électorales douteuses. Il dit lui-même qu’un bon gouvernement n’a pas besoin d’opposition : dissidents expulsés, chefs syndicaux accusés de communisme, amis du parti avantagés dans l’obtention de contrats, vols de boîte de scrutins… Ardent défenseur de l’autonomie provinciale : le Québec doit, selon lui, refuser la tendance centralisatrice d’Ottawa, il refuse les subventions aux universités…