base du processus odontoïde. Elle peut être stable si le ligament transverse est intact mais elle devient
instable dès qu’il est lésé (ou suspenseur de la dent, ou alaire).
Sur une fracture instable, il y a un risque de luxation immédiate ou tardive qui peut entraîné la mort.
Avant de mobiliser un rachis cervical, on s’assure qu’il n’y ait pas de traumatisme précédemment.
II. Colonne cervicale basse.
1. Complexe osseux.
Vertèbre cervicale type :
- corps vertébral : rectangulaire, allongé. Sa particularité est que le plateau supérieur présente sur les
côtés les processus unciformes qui regardent en haut et en avant. Ils répondent au méplat qui existe
sur le plateau inférieur.
Il présente également en avant un méplat qui regarde en haut et en avant qui répond au bec
antérieur du plateau inférieur.
Il est concave transversalement et convexe d’avant en arrière.
Il s’articule avec le disque inter vertébral et le plateau inférieur de la vertèbre sus jacente qui est
inversement conformée comme une articulation en selle. Cette orientation favorise la F/E mais moins
l’inclinaison (à cause de la présence des uncus).
- L’arc postérieur : il est formé des pédicules et des processus transverses qui sont creusés ne
gouttière à concavité inférieure. Ils sont dirigés en avant et en dehors (angle de 60° avec le plan
sagittal) mais elles sont également obliques vers le bas (environ 15° par rapport à l’horizontal). Ils
présentent à leur extrémité antéro-latérale deux tubercules (une antérieure et une postérieure) pour
l’insertion des scalènes. Au fond de la gouttière, il y a le trou transversaire pour le passage de
l’artère vertébrale (artère et nerf quasiment perpendicualires).
Les articulaires postérieures regardent en haut, en arrière et en dehors (cf généralités).
Les lames se rejoignent pour former le processus épineux bifide.
2. Complexe ligamentaire.
En avant : le longitudinal antérieur.
En arrière : le disque, le longitudinal postérieur, la capsule articulaire, le ligament jaune, les ligaments
inter épineux et inter transversaires + la capsule articulaire des articulations unco-vertébrales.
3. Mouvements.
F/E :
En extension, le corps vertébral de la vertèbre sus jacente s’incline et glisse vers l’arrière ce qui provoque
une augmentation de l’espace inter vertébrale vers l’avant phénomène d’auto stabilisation.
Il y a également des bâillements dans les articulaires postérieures (ouverture de l’interligne vers le haut).
Le mouvement est limité par les tensions ligamentaires et la butée osseuse de l’articulaire supérieure sur
la transverse inférieure + le contact inter épineux.
Pour certains auteurs, il ‘existe pas de bâillement (Eric Bielle).
Lors de la flexion, c’est le mouvement inverse.
Ces mouvements de F/E sont essentiellement des glissements. La somme des glissements antérieurs et
postérieurs vont augmenter la longueur du cou.
Inclinaisons + rotations :
Ils sont souvent indissociables de fait de l’obliquité des articulaires postérieures.
Mouvement des articulations unco vertébrales :
Ce sont deux articulations situées latéralement par rapport au corps vertébral avec chacune une capsule
confondue en dedans avec le disque inter vertébral.
Les mouvements de ces articulations sont associés à la F/E et en fait, ces articulations jouent un rôle de
rail, de guide pour la F/E.
Dans les mouvements d’inclinaison, on décrit également des bâillements (qui vont limiter le mouvement).
Les amplitudes : (voir généralités).