Sociologie des organisations : introduction INTRODUCTION A LA

Sociologie des organisations : introduction
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INTRODUCTION A LA SOCIOLOGIE DES
ORGANISATIONS
La sociologie a un projet scientifique, sa démarche se propose de traiter les faits sociaux
(explication et compréhension.
A quelles conditions la sociologie peut elle être considérée comme une science ?
Les faits scientifiques doivent être conquis, construits et constatés. (Bachelard)
Cette citation signifie :
- CONQUIS : faire rupture avec le « sens commun » (Bourdieu) et les « prénotions »
(Durkheim). Il faut faire attention aux langages et aux termes utilisés. La sociologie
des organisations emprunte son langage à la physique (équilibre…) et à la biologie
(organisme, cellule, organe, membre…)
- CONSTRUITS : cette démarche fait appel à des théories différentes. En fonction des
points de vue, on a une vision différente des organisations. Il y a une construction au
regard des théories. (2 articles à venir)
- CONSTATES : ces faits demandent une démonstration, on mobilise un appareillage
démonstratif
Il y a 4 points importants :
- objet de la sociologie des organisations
- différents degrés de structuration des organisations
- quête incessante de rationalité
- tension entre aspects formels et informels d’une organisation.
L’objet de la sociologie des organisations : passe-t-on d’une sociologie des organisations
à une sociologie d’une action collective ?
La sociologie des organisations se développe dans les 50’s (après guerre) à partir de
littératures anglo-saxonnes.
CROZIER est l’auteur majeur en sociologie des organisations.
Le concept d’organisation est générique ce qui permet de raisonner sur des ensembles
différents : usine, administration, université, hôpitaux… On aborde plusieurs éléments avec
une seule grille de lecture.
La sociologie des organisations s’occupe du fonctionnement des organisations, de leur
composition, acteurs, agents, effets des structures sur les personnes qui la composent, formes
de conflits, questions de pouvoir…
Où commence et où s’arrête la sociologie des organisations ?
LA SOCIOLOGIE DES ORGANISATIONS de Claudette COLLECTION 128.
S’agit-il d’étudier des groupements organisés ou à travers ces analyses de développer des
réflexions sur les mécanismes de coopération humaines de l’action collective et ce faisant de
contribuer à penser l’organisation sociale au sens large ?
Pourquoi accepte-t-on de coopérer et comment ?
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Les différents degrés de structuration des organisations.
Ces degrés sont très variés. Ce sont des organisations visibles physiquement et
géographiquement, certaines le sont moins tels les groupements professionnels par exemple.
Il y a des organisations beaucoup plus larges, on les retrouve dans les mouvements sociaux
souvent contestataires (sans-papiers, SDF…).
S’agit-il d’objets différents ou du même sous des formes différentes ? Est-ce que se sont des
formes de régulation développées dans différents cadres ? Objet à nature et conception
différentes ?
La quête incessante de rationalité.
Depuis le début du 20ème, avec un certain nombre de penseur, il y a une quête inéluctable, une
recherche pour penser des organisations rationnelles.
But : trouver des organisations optimale : the one best way de Taylor.
Cette quête va être discutée, certains modèles rationnels vont être développés.
Trouver des modes opérationnels rationnels décomposés est ce qui pousse à trouver des
divisions du travail qui structure les esprits sur la conception et la alisation. Cela renvoie à
l’idée de la sélection des agents et des salariés : TAYLOR.
On a le même modèle dans l’administration avec la bureaucratie : tentative de construction
d’un modèle rationnel.
La distinction entre aspects formels et informels d’une organisation
Les aspects formels d’une organisation : tout ce qui a trait aux structures (composition,
Ets…), aux gles dites de fonctionnement (règles explicites affichées : règlement intérieur),
procédures de travail, description des tâches, dispositifs techniques, ressources humaines,
budget, système d’autorité (organigramme)… Cela concerne tout ce qui est agencement selon
des règles explicites.
Les aspects informels d’une organisation sont toutes les choses non codifiées : pratiques des
uns et des autres, interactions, relations non prévues officiellement entre les personnes, toutes
les pratiques clandestines ou occultes.
Qu’est ce qui est de l’ordre du travail prescrit et de l’ordre de l’autonomie ?
Comment cela doit marcher selon les règles ?
Comment cela marche en pratique : système d’action concret ?
Reynaud : il y a interaction entre le formel et l’informel. Régulation mixte.
Monjardet : La police est à la fois une institution (un service public avec des prescriptions
hiérarchiques), une organisation (demande sociale) et un groupe professionnel spécialisé.
Ces 3 sources de prescription ne sont pas forcément cohérentes, il y a une perpétuelle
négociation entre ces 3 sources.
Ex. : Education, il y a une différence entre ce que fait le ministre, ce que veulent les étudiants
et ce qui est réellement fait par les professeurs.
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Ces 3 formes vont être en perpétuelle tension. Ce schéma peut être utilisé pour comprendre
toute situation à partir d’une étude empirique sur la police faite par Dominique Monjardet
dans l’ouvrage intitulé « Ce que fait la police, sociologie de la force publique ».
Institutions
Professionnel
Demande
sociale :
Secteur pbc
organisations
Buts
finalisés
Tension
+ ou -
forte
1 / 3 100%
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