Conférence téléphonique sur le lancement de FNB BMO Le mardi 8 novembre 2011 — 16 h (HE) PRÉSENT ATEURS Kevin Prins Mark Raes PARTICIPANTS Pour ces quatre premiers produits, nous nous sommes inspirés d’idées provenant de conseillers comme vous, qui nous ont franchement aidés à en définir l’orientation générale. Le thème commun aux quatre produits concerne le revenu et la volatilité. Sur ce, je vais passer la parole à Mark, qui va décrire chacun des produits de manière relativement détaillée, et nous aborderons certaines questions au fur et à mesure que nous progresserons. Isaac Coldabber Norman Bagnold Mark Raes Josh Brown Merci beaucoup, Kevin. PRÉSENT ATION Téléphoniste Bonjour, mesdames et messieurs. Bienvenue à la conférence téléphonique sur le lancement des FNB BMO. Je vais maintenant passer la parole à M. Kevin Prins. Allez-y. Kevin Prins Merci beaucoup et merci à tous de vous joindre à nous aujourd’hui. Nous vous sommes reconnaissants de prendre le temps, malgré votre horaire chargé, de vous renseigner un peu plus à fond sur certaines des nouvelles solutions que nous avons mises sur le marché. Je suis accompagné de Mark Raes, un des gestionnaires de portefeuille de l’équipe FNB. Nous allons prendre un peu de temps pour présenter quatre nouvelles solutions FNB. Notre gamme comporte maintenant 44 solutions, couvrant différents secteurs et différents marchés ainsi que différentes catégories d’actif. Il s’agit d’une gamme de produits réellement étendue. J’aimerais apporter une petite précision : l’actif géré s’élève maintenant à 3,2 milliards de dollars environ. Donc, je vous remercie d’avoir pris le temps de vous intéresser à notre gamme de produits et de voir si ceux-ci peuvent vous apporter des solutions, à vous et à vos clients, parce que vous nous avez réellement aidés à nous rendre là où nous sommes rendus. Nous venons de nous hisser au troisième rang parmi les sociétés de FNB au Canada, et je vous remercie de nous avoir aidés à nous rendre là. Téléconférence de Bell Les quatre produits que nous avons lancés sont le FNB BMO canadien de dividendes, symbole ZDV, le FNB BMO vente d’options d’achat couvertes de services aux collectivités, symbole ZWU, le FNB BMO ventes d’options d’achat couvertes Dow 30, symbole ZWA, et le FNB BMO d’actions canadiennes à faible volatilité, symbole ZLB. Nous allons commencer par le ZDV, notre FNB de dividendes. Lorsque nous avons lancé ce produit, nous savions qu’il existait déjà des produits concurrents et nous cherchions à mettre au point un meilleur produit, un produit qui répondrait mieux aux besoins des investisseurs. Premièrement, nous avons lancé ce FNB avec les frais de gestion les plus bas parmi les FNB de dividendes canadiens. Notre FNB a des frais de gestion correspondant à 35 points de base, alors que les produits de nos principaux concurrents ont des frais de gestion compris entre 50 et 60 points de base. Cela représente une économie variant entre 15 et 25 points de base, donc de 15 points de base au minimum, et dans certains cas de 25 points de base, soit un écart très important pour ce secteur. Deuxièmement, notre portefeuille affiche actuellement le rendement en revenu le plus élevé, soit un rendement en revenu de l’ordre de 4,5 %, et nous avons accompli cela en nous employant à élaborer un produit intelligent. Premièrement, nous avons un plus grand nombre de positions. Le portefeuille compte 50 positions. La répartition sectorielle est équilibrée. Nous ne cherchons pas à construire un portefeuille centré sur un secteur, un portefeuille qui miserait fortement par exemple sur la finance ou sur un autre secteur. Notre plus gros compartiment sectoriel est celui de la finance, avec 30 % du portefeuille. Globalement, le portefeuille est bien diversifié. Page 1 Conférence téléphonique sur le lancement de FNB BMO Le mardi 8 novembre 2011 — 16 h (HE) Nous prenons en compte le taux de croissance du dividende sur une période de trois ans. Nous voulons nous assurer de détenir des actions à dividende de qualité. Il ne s’agit pas simplement de rechercher un rendement en dividende élevé. Nous avons des critères. Nous évaluons dans quelle mesure le ratio de distribution est susceptible d’être maintenu à l’horizon des cinq prochaines années. Nous voulons éviter de nous retrouver dans une situation où le rendement en dividende serait élevé, mais le rendement total, médiocre. Nous sommes très exigeants quant aux perspectives à long terme et au caractère approprié des placements. également des positions dans la finance, alors que d’autres n’en ont pas. Kevin Prins Kevin Prins Je pense toujours à Yellow Media lorsqu’il est question de cela. Avez-vous des limites quant au poids des titres et des secteurs? Mark Raes Le poids de la finance est énorme dans certains portefeuilles. Alors, je pense que vous pouvez considérer notre fonds comme un excellent placement de base pour votre portefeuille, car il possède une bonne répartition sectorielle, en plus de vous procurer un rendement en dividendes plus élevé que celui du marché dans son ensemble. Mark Raes Mark Raes Ouais, nous ne voulons pas de cela dans notre portefeuille. Kevin Prins Donc, en gros, ce que vous dites, c’est que nous avons un rendement en dividendes plus élevé, que nous avons un coût plus faible, mais que nous avons également un rendement en dividendes plus élevé que celui de la concurrence dans la catégorie des fonds de dividendes. Mais, ce que vous dites aussi, c’est que nous obtenons un rendement en dividendes plus élevé grâce à la méthode qui sous-tend le produit. Mark Raes Tout à fait. Et ce que j’aimerais ajouter, c’est que nous avons une excellente diversification, à l’échelon des titres comme à l’échelon des secteurs. Kevin Prins Oh oui! Nous avons un plus grand nombre de positions. Donc, vous obtenez une diversification plus poussée, une méthode un peu plus rigoureuse, un rendement en revenu plus élevé et des frais moindres. Et si vous jetez un coup d’œil au nôtre, vous constaterez que nous avons Téléconférence de Bell Le poids des secteurs est soumis à un plafond de 35 %, et celui des titres individuels, à un plafond de 10 % du portefeuille. En ce moment, pour ce qui est des titres, le poids de notre plus grosse position se situe aux alentours de 3,5 %. Le portefeuille est pondéré en fonction du rendement en dividende, de sorte que vous ne verrez pas de très grands écarts quant au poids des positions individuelles. Kevin Prins Parfait. Peut-être pourriez-vous décrire brièvement nos autres stratégies. Nous sommes des novateurs dans le domaine, et, si nous laissons le FNB de dividendes pour passer à nos deux autres prochains produits, nous avons été des novateurs il y a six mois, en février, lorsque nous avons lancé un FNB ventes d’options d’achat couvertes de banques, et les marchés ont fort bien accueilli cette approche axée sur la génération de revenu et la réduction de la volatilité par le moyen de la vente d’options d’achat couvertes. Il pourrait donc être intéressant que vous brossiez un bref tableau des deux nouvelles stratégies fondées sur la vente d’options d’achat couvertes que nous avons lancées. Mark Raes Bien sûr. La première est celle de la vente d’options d’achat couvertes de services aux collectivités, qui Page 2 Conférence téléphonique sur le lancement de FNB BMO Le mardi 8 novembre 2011 — 16 h (HE) couvre, je pense, un large éventail de services aux collectivités. Le portefeuille de ce FNB, dont le symbole est ZWU, est réparti en parts égales entre un certain nombre de titres de services aux collectivités, auxquels s’ajoutent des titres de télécommunications, comme BCE et Rogers, et de pipelines, comme TransCanada et Enbridge. Mark Raes Nous voulions un portefeuille qui ne soit pas restreint au secteur des services aux collectivités et un fonds dont la taille puisse augmenter, qui ne risque pas d’être plafonné en raison de l’étroitesse de l’univers d’investissement. Kevin Prins Kevin Prins C’est un bon point, car nous avons déjà un FNB services aux collectivités, dont le symbole est ZUT, et celui-ci présente une composition légèrement différente. Maintenant, ZUT, notre FNB services aux collectivités, est-il un FNB équipondéré? Mark Raes Mark Raes C’est légèrement différent. Celui-ci présente une plus large diversification, car nous ajoutons d’autres secteurs, qui donnent au portefeuille un caractère défensif. Les proportions tournent autour de 50 % pour les services aux collectivités, 25 % pour les télécommunications et 25 % pour les pipelines. Ce que nous faisons, c’est que nous utilisons la vente d’options d’achat couvertes en complément de la détention d’actions à rendement en dividende élevé. Le fonds a un rendement en dividendes de l’ordre de 5 %, et nous utilisons la vente d’options d’achat couvertes comme source de rendement supplémentaire, de la même manière que nous utilisons la vente d’options d’achat à l’égard de fonds déjà existants, avec un objectif de rendement de 3 ou 4 % pour la vente d’options, de façon à assurer au portefeuille un excellent rendement total. Le fonds a un niveau de frais de gestion très concurrentiel, à hauteur de 65 points de base. Nous ne vendons que des options de courte durée, soit un ou deux mois, de manière à tirer parti au maximum du déclin de la valeur avec le temps dans une structure d’option. Nous vendons des options sur 50 % environ du portefeuille, avec des prix d’exercice qui sont généralement entre 1 et 3 % hors du cours dans une conjoncture de marché normale. En raison du caractère relativement défensif du portefeuille, nous pouvons vendre nos options à des prix d’exercice légèrement plus proches du cours. Kevin Prins Un petit renseignement peut-être au sujet du panier. Pourquoi avez-vous inclus l’énergie et les pipelines dans ce panier de 17 titres? Téléconférence de Bell Oui. Kevin Prins Et celui-ci est, lui aussi, équipondéré, n’est-ce pas? Mark Raes C’est également un FNB équipondéré, en effet. Ce que nous ne voulons pas faire, c’est de parier sur des titres l’un contre l’autre. Nous ne sommes pas dans la recherche de titres. Le portefeuille est équipondéré, tout comme notre FNB ventes d’options d’achat couvertes de banques canadiennes, et nous vendons le même montant d’options sur tous les titres en portefeuille. Nous vendons des options d’achat sur la moitié du portefeuille. Kevin Prins Est-ce que vous pouvez nous dire jusqu’à quel point les options que vous vendez en ce moment sont en dedans du cours? Mark Raes Nous prévoyons vendre à des prix qui seront entre 1 et 3 % hors du cours. L’écart dépendra de la volatilité du marché, donc de la volatilité implicite des options. Si la volatilité diminue, nous pourrons vendre à un prix d’exercice légèrement plus proche du cours. Si la volatilité augmente, nous pourrons vendre à un prix d’exercice plus éloigné du cours. Cette stratégie permet au portefeuille de participer aux hausses de marché. Le fait que la moitié du portefeuille ne fasse pas l’objet Page 3 Conférence téléphonique sur le lancement de FNB BMO Le mardi 8 novembre 2011 — 16 h (HE) d’options permet également de participer aux hausses de marché. Kevin Prins Kevin Prins Ainsi, vous vendez des options sur les titres individuels. Pourquoi vendre des options sur les titres individuels? Ainsi, vous vous limitez en tout temps au court terme? Un ou deux mois? Mark Raes C’est bien cela. Nous avons l’intention de nous en tenir à des durées de un ou deux mois. Cela nous permet de tirer parti du déclin de la valeur des options avec le temps, un phénomène qui concerne les options à échéance relativement éloignée, mais non les options à échéance rapprochée. Mark Raes En vendant des options sur des titres individuels plutôt que sur un indice ou un produit indiciel, vous pouvez obtenir un rendement en primes plus élevé, du fait que vous n’avez pas la corrélation entre les actifs qui fait diminuer votre volatilité. Il est donc plus avantageux de vendre des options sur les titres individuels, bien que cela représente davantage de travail du point de vue de la gestion de portefeuille. Kevin Prins Kevin Prins Eh bien, c’est un bon survol du produit. Peut-être pouvons-nous maintenant passer à un autre produit nouvellement lancé, le FNB vente d’options d’achat couvertes Moyenne industrielle Dow Jones. Mark Raes Bien sûr. Le symbole de FNB est ZWA. Ce que nous avons fait dans ce cas, c’est que nous avons pris le Dow 30 et appliqué la même stratégie de vente d’options d’achat couvertes que pour les deux autres fonds, ce qui donne un caractère uniforme à la plate-forme. Encore une fois, le niveau des frais de gestion, à 65 points de base, est très concurrentiel. Le portefeuille est couvert, c’est-à-dire qu’il est protégé contre l’exposition au dollar américain. Ce qu’il ne faut pas oublier dans le cas de ce portefeuille, c’est que les titres composant le Dow sont répartis entre plusieurs secteurs, de sorte que l’écart entre le prix d’exercice et le cours du titre sous-jacent variera d’un titre à l’autre, selon niveau de volatilité propre à chaque titre. Dans ce cas-ci, nous avons une fourchette d’écarts beaucoup plus étendue, comprise entre 3 et 8 % par rapport au cours du sous-jacent, du fait que certains titres sont beaucoup plus volatils que d’autres et qu’il nous faut laisser une marge de hausse plus grande. Nous visons un objectif de rendement total de l’ordre de 10 %, se composant d’un rendement en dividendes de 3 % et du rendement tiré de la vente d’options. Téléconférence de Bell Aucun doute. Eh bien, c’est un bon survol de la stratégie. C’est bien pensé, dans le cas d’un indice généraliste comme le Dow Jones, de toucher une rémunération pendant que vous attendez, dans le contexte boursier actuel. Par ailleurs, un sujet que nous n’avons pas abordé est celui des options d’achat couvertes. Vous savez, beaucoup de gens, probablement, oublient que vous réduisez votre volatilité lorsque vous employez ce type de titres ou de produits. Peut-être pourriez-vous nous en parler. Mark Raes Eh bien, à nos yeux, sur le long terme, il s’agit de stratégies assurant une réduction du risque. Sur le long terme, en effet, vous obtenez un rendement très semblable à celui d’une stratégie ne faisant pas intervenir la vente d’options d’achat, et ce, sans les amples oscillations de marché que vous subiriez autrement. Cela tient au fait que, lorsque le marché est en baisse, la prime que vous touchez compense la baisse dans une certaine mesure, en proportion de la prime. Lorsque le marché est relativement stationnaire, vous avez l’avantage de toucher la prime et, si, un mois donné, une forte hausse se produit, votre rendement est plafonné au niveau du prix d’exercice auquel vous avez vendu l’option. Vous vous trouvez ainsi à pouvoir exploiter à la fois l’orientation à la baisse et l’orientation à la hausse et vous obtenez un rendement corrigé du risque beaucoup plus élevé que dans le cas d’une stratégie n’employant pas la vente d’options. Page 4 Conférence téléphonique sur le lancement de FNB BMO Le mardi 8 novembre 2011 — 16 h (HE) Kevin Prins C’est cela, avec ce genre de stratégie vous obtenez un bon rendement et vous réduisez votre niveau de risque. Mark Raes Exactement. et la consommation discrétionnaire. Nous avons adopté les mêmes limites de poids que pour le FNB de dividendes, soit 10 % pour les titres individuels et 35 % pour les secteurs. En ce moment, nous avons ainsi un excellent placement de base pour le portefeuille de quelqu’un qui souhaite un niveau de risque inférieur à celui du marché dans son ensemble. Et j’aimerais également signaler que le niveau des frais de gestion est également très avantageux, à 35 points de base, ce qui est de loin inférieur à ce que vous observez en général dans le cas des FNB sectoriels ou des stratégies plus actives. Kevin Prins Kevin Prins Parfait. Alors peut-être pourriez-vous nous parler brièvement du risque et du fait, vous savez, que notre nouvelle préoccupation est la recherche d’un faible niveau de volatilité. Avant de parler du produit, il serait peut-être bon, par ailleurs, de nous expliquer un peu ce qui nous a conduits à créer ce produit, c’est-à-dire quelle est la demande à l’origine de la création de ce produit. En ce qui a trait à ce type bien particulier de produit, qui vise une faible volatilité, certains pourraient être enclins à croire que faible volatilité ou faible risque veut dire plus faible rendement. Vous pourriez peut-être nous renseigner à cet égard. Mark Raes Mark Raes Nous considérons un peu cela comme un concept du secteur institutionnel qui est maintenant transposé au secteur des particuliers. Nous sommes à l’écoute des conseillers, et ceux-ci disent qu’ils souhaitent un certain niveau de ciblage et de budgétisation des risques. Ce que nous avons fait, c’est que nous avons jeté un coup d’œil au marché dans son ensemble et que nous sommes en mesure de cibler un plus faible niveau de risque, adapté à ce que certaines personnes souhaitent pour leur portefeuille d’actions. Pour ce portefeuille, nous avons pris les 100 premiers titres canadiens d’après la capitalisation, puis sélectionné les 40 titres ayant les bêtas les plus faibles sur un an, c’est-à-dire les 40 titres les moins volatils parmi les 100, puis nous avons opéré une pondération en fonction du niveau de bêta, ce qui veut dire que plus un titre avait une faible volatilité, plus nous lui avons attribué un poids important dans le portefeuille. En d’autres termes, plus un titre a un bêta faible, plus son poids dans le portefeuille est important. Il s’agit donc d’un portefeuille pondéré en fonction du bêta. Très défensif. Avec une excellente diversification sectorielle. Eh bien, il existe une foule d’études intéressantes sur la question. Lorsque vous examinez notre stratégie, vous rencontrez ce qu’on appelle l’anomalie de la faible volatilité, à savoir le fait qu’un faible niveau de risque n’implique pas une faible rentabilité. Les portefeuilles sont nettement avantagés au moment d’une baisse de marché, alors qu’ils connaissent une baisse moins rapide que celle du marché dans son ensemble ou d’un produit à plus forte volatilité, et, avec le temps, cela a réellement pour effet d’apporter un supplément de valeur aux portefeuilles. Vous subissez une moindre baisse au moment d’une baisse de marché, sans que votre hausse soit amputée dans la même proportion au moment d’une hausse de marché, bien que vous puissiez être légèrement en déficit au moment d’une forte hausse de marché. Avec le temps, une stratégie axée sur un faible niveau de volatilité non seulement assure un rendement corrigé du risque supérieur, mais également un rendement nominal supérieur. Kevin Prins Ce que nous avons fait, à partir de la composition existante du portefeuille, c’est que nous avons réduit le poids de l’énergie et des matériaux pour augmenter le poids de secteurs à caractère plus défensif comme les biens de consommation de base, les télécommunications Téléconférence de Bell Intéressant. Et quel est le taux de rendement en dividendes actuellement? Page 5 Conférence téléphonique sur le lancement de FNB BMO Le mardi 8 novembre 2011 — 16 h (HE) Mark Raes Le rendement en dividendes est de 3,1 %. Comme les titres détenus sont des titres défensifs, émis par des sociétés parvenues à maturité, leur rendement en dividende est généralement supérieur à la moyenne. 5 % supérieurs au cours et que le marché monte de 10 % pendant la durée de l’option, vous ne participez pas à la hausse de marché supplémentaire. Ce que vous vendez, c’est votre tranche de volatilité la plus élevée. Kevin Prins Kevin Prins Voilà un bon aperçu des produits que nous avons lancés. Encore une fois, ces produits viennent en complément et portent à 44 le nombre de produits de notre gamme. Je vais redonner la parole à Colleen et voir s’il y a des questions en attente au sujet des nouvelles stratégies lancées. Et c’est véritablement parce que nos options sont de courte durée, un ou deux mois. C’est ce dont vous parlez. Isaac Coldabber Bien entendu, je comprends — excusez-moi de vous interrompre — je comprends cela, mais je ne pense pas que ce soit le plus grand risque. Téléphoniste Nous allons maintenant prendre les questions qui sont posées par téléphone. Si vous avez une question, appuyez sur l’étoile puis sur 1 au clavier de votre téléphone. Pour annuler une question, faites le carré. Encore une fois, appuyez sur l’étoile puis sur 1 si vous avez une question ou un commentaire. Nous allons faire une courte pause pendant que les participants vont s’inscrire. Merci de votre patience. La première question vient d’Isaac Coldabber. Allez-y. Mark Raes D’accord. Est-ce que vous faites allusion aux variations de la volatilité? Quel est le plus grand risque selon vous? Isaac Coldabber Supposons que les titres sous-jacents aux options d’achat couvertes grimpent de 30 ou 40 %. Cela aura un effet négatif, un effet négatif important, n’est-ce pas? Isaac Coldabber Bonjour. Est-ce que vous pouvez m’éclairer? Vous avez mentionné les aspects positifs des stratégies faisant intervenir la vente d’options d’achat couvertes, et c’est formidable et je suis très enthousiaste à cet égard, mais les rendements sont passablement élevés. Alors, j’aimerais que vous nous parliez des risques, parce que vous n’avez pas un actif sans risque quand votre rendement est de 10 %. Qu’est-ce qui pourrait se produire si les choses ne se passaient pas comme nous le souhaitons? Parce que, naturellement, cela est déjà arrivé dans le passé. Mark Raes Le premier risque important réside dans le fait qu’en vendant des options d’achat vous limitez le rendement de la partie du portefeuille sous-jacente. Nous vendons des options sur 50 % environ du portefeuille. Au moment d’une forte hausse de marché, vous ne participez donc pas pleinement à la hausse. Si les prix d’exercice sont de Téléconférence de Bell Mark Raes Oui. C’est ce que j’essayais — Isaac Coldabber Je ne pensais pas à la tranche de hausse sacrifiée, mais au coût que représente le fait d’avoir à respecter les obligations que prévoient les options. Mark Raes D’accord. Mais je suis protégé, car je possède le portefeuille sous-jacent. Ce que je fais, c’est que je limite mon rendement dans une mesure plus ou moins importante selon que le prix d’exercice est plus ou moins hors du cours. En effet, je détiens les sous-jacents, de Page 6 Conférence téléphonique sur le lancement de FNB BMO Le mardi 8 novembre 2011 — 16 h (HE) sorte que je pourrai les vendre en cas d’exercice de l’option. ensemble ne va pas conduire à une réduction de la taille du panier, du fait que nous allons tout d’un coup perdre tous les précieux titres bancaires aux mains des détenteurs d’options. Isaac Coldabber Oui, mais je me demande… si les titres bancaires grimpent de 40 %, que les options sont exercées et que nous devons vendre les titres aux acheteurs des options, je suppose que la valeur unitaire va baisser nettement, et c’est le point qui m’intéresse, à savoir : si les titres bancaires grimpent de 40 %, est-ce que la valeur unitaire va baisser beaucoup? Mark Raes Non, car je suis couvert. Cela ne fonctionne pas de cette façon. Isaac Coldabber D’accord. Mark Raes Non. Isaac Coldabber D’accord. Mark Raes C’est que je ne vends pas d’options d’achat non couvertes. Vous avez à l’esprit les options d’achat non couvertes. Si je ne possède pas le portefeuille sousjacent, je subis une baisse qui va en s’amplifiant au fur et à mesure que les titres bancaires montent. Mark Raes Nous pouvons discuter de cela plus à fond si vous voulez nous contacter, mais le fait que notre stratégie concerne la vente d’options d’achat couvertes fait en sorte que nous ne courrons pas ce risque. Et en nous en tenant à des options à échéance rapprochée, pour ce qui est d’une augmentation de 30 ou 40 % des titres bancaires, je suppose qu’une telle augmentation s’opérerait sur une période de plusieurs mois. Or, nous allons régulièrement vendre de nouvelles options pour pouvoir participer à toute nouvelle hausse du marché. Isaac Coldabber D’accord, d’accord. Merci beaucoup. Kevin Prins Ce n’est pas ce que nous faisons. Nous vendons des options couvertes. Mark Raes Nous vendons des options d’achat couvertes. Nous possédons les sous-jacents. Gardez à l’esprit qu’au-delà du prix d’exercice, tout ce qui se passe, c’est que le titre que je possède s’apprécie et que l’option que j’ai vendue se déprécie jusqu’à ne plus rien valoir du tout. J’ai donc limité mon rendement au niveau du prix d’exercice. Isaac Coldabber Je suis désolé, je ne veux pas m’étendre sur ce sujet trop longtemps, je suis sûr qu’il y a d’autres appels, mais, estce qu’une forte hausse des titres bancaires dans leur Téléconférence de Bell Kevin Prins Parfait. Et si vous souhaitez discuter de cela plus à fond, individuellement, je signale à tous les participants que nous avons un soutien pour les grossistes, assuré partout au pays par les responsables des ventes BMO Guardian, qui sont eux-mêmes appuyés par nos spécialistes en FNB partout au pays. Alors, vous savez, nous allons traiter de certaines questions ici au téléphone, mais si vous souhaitez avoir un entretien individuel pour obtenir des renseignements plus détaillés, nous offrons un soutien partout au pays. Quoi qu’il en soit, nous allons passer à une autre question. Téléphoniste Page 7 Conférence téléphonique sur le lancement de FNB BMO Le mardi 8 novembre 2011 — 16 h (HE) La prochaine question est posée par Norman Bagnold. Allez-y. Norman Bagnold Bonjour. Je pense que ces produits sont vraiment intéressants et je suis content que vous les ayez lancés. Je trouve qu’ils sont bien adaptés à la présente conjoncture de marché. J’ai toutefois une question, qui concerne particulièrement le ZWU, donc la stratégie de vente d’options d’achat couvertes de services aux collectivités. Vous avez mentionné que ce FNB comptait 17 titres. J’ai jeté un coup d’œil rapide à ces titres et je me demandais — vous n’en avez pas vraiment parlé dans votre introduction — de quelle façon ces 17 titres ont été choisis. Je sais que nous souhaitons détenir BCE et que nous souhaitons également, j’en suis sûr, détenir Enbridge, et ainsi de suite, pour couvrir différents secteurs, mais j’ai été un peu étonné par la présence de certains titres et par l’absence d’un ou deux autres. Shaw Communications, par exemple, n’est pas là, ni Brookfield Renewable mais Algonquin est là, de même que Just Energy. Est-ce que vous pouvez nous parler du mode de sélection des titres au départ pour le FNB? Mark Raes Eh bien, nous utilisons l’univers de Dow Jones et sa méthode à l’égard des secteurs, c’est-à-dire que nous prenons seulement les titres de services aux collectivités, de télécommunication et de pipelines susceptibles de faire l’objet d’options selon Dow Jones. Il y a toujours des discussions à propos de certains titres pour ce qui est de savoir à quel secteur ils appartiennent, et, bien sûr, nous avons constaté cela à travers toute la gamme de produits. Il y a des gens qui pensent que tel titre devrait être là, plutôt que tel autre. Norman Bagnold Si un titre appartenant au secteur n’est pas là, Shaw par exemple n’est pas là, alors que Rogers est là, est-ce parce que le titre de Shaw n’est pas susceptible de faire l’objet d’options? Nous tenons compte également du degré de liquidité du sous-jacent. C’est un facteur très important dans notre approche. Nous devons veiller à ce que les dérivés faisant l’objet des contrats soient liquides. Je ne sais pas ce qu’il en est dans le cas de Shaw en particulier, mais il s’agit d’un facteur dont vous avez pu tenir compte. Il y a des critères qui interviennent. Pour ce qui concerne un titre en particulier, il faudrait probablement que j’examine la chose plus à fond. Nous pourrions prendre contact et en reparler. Mark Raes Non, je voulais seulement pouvoir répondre à la question parce que, je pense que, si quelqu’un examine les titres détenus, vous savez, les sept, on peut raisonnablement dire que ces 17 sont représentatifs du spectre dans son ensemble. Il n’y a aucune décision de gestion active. Le mode de sélection n’a rien à voir avec le fait que nous puissions par exemple préférer Rogers à Shaw. Mark Raes En effet, cela n’a absolument rien à voir : nous détenons tout simplement les titres que Dow Jones désigne comme étant susceptibles de faire l’objet d’options dans les différents secteurs, sur la base d’une méthode qui met en œuvre des règles précises. Aucune forme de sélection de titres n’intervient dans nos stratégies de vente d’options d’achat couvertes ou dans nos FNB. Kevin Prins Et je pense qu’il serait bon de rappeler, juste une fois encore, que nous n’opérons pas de sélection quant aux titres faisant l’objet de ventes d’options et que nous ne vendons pas plus d’options sur un titre que sur un autre. Nous nous appuyons, vous le savez, sur une stratégie d’équipondération, en l’occurrence sur le Dow lui-même. Norman Bagnold Merci beaucoup, messieurs. Kevin Prins Téléconférence de Bell Téléphoniste Page 8 Conférence téléphonique sur le lancement de FNB BMO Le mardi 8 novembre 2011 — 16 h (HE) Merci encore une fois. Si vous avez une question ou un commentaire, appuyez sur l’étoile puis sur 1 au clavier de votre téléphone. augmente? Est-ce que vous allez par exemple passer à deux par mois? Mark Raes La prochaine question est posée par Josh Brown. Allez-y. Josh Brown Ma question concerne la stratégie consistant à vendre des options. Ce qui m’inquiète, c’est ce qui arrivera dans l’éventualité où le marché dégringole et la volatilité augmente. Comme vous ne vendez que des options de courte durée, si le marché plonge, alors que vos options viennent à échéance le mois suivant, et qu’un fort rebond se produit soudainement, comment pouvez-vous limiter le risque pour les actions? Mark Raes Une volatilité à la hausse nous permet de vendre les options plus fortement hors du cours et d’obtenir un même niveau de prime, le prix de l’option étant fonction de la volatilité implicite. Plus la volatilité sera forte, plus les options que nous vendrons seront fortement hors du cours. Cela ne nous assure pas une protection parfaite, parce qu’il y a des mois où les cours des sous-jacents dépassent les prix d’exercice, mais nous veillons à ce que l’écart en pourcentage par rapport au cours du sousjacent soit adapté aux conditions de marché. Eh bien, comme notre stratégie en est une de vente d’options d’achat couvertes, nous nous sommes fixé une limite quant à l’importance de la part de portefeuille susceptible faire l’objet d’options. Nous ne pouvons pas vendre des options sur plus d’un certain pourcentage du portefeuille. Nous ne pourrions pas dépasser 100 %, car nous nous trouverions à vendre des options non couvertes. Josh Brown D’accord, à vrai dire je suis désolé, je me suis mal expliqué. Disons, par exemple, que la valeur du portefeuille chute, que vous avez (paroles inaudibles) vendu des options d’achat et que le cours des actions baisse de 20 %, est-ce que vous allez dénouer la position sur l’option initiale et recommencer avec une nouvelle option ce mois-là? Mark Raes Oui. Vous parlez de renouveler l’option au cours d’un mois de très forte baisse. Josh Brown Josh Brown Oui. D’accord. Par ailleurs, est-ce que vous vendez un plus grand nombre d’options au cours d’un mois donné si la volatilité augmente, afin de toucher davantage en primes? Mark Raes Vous parlez de la vente d’options sur un plus fort pourcentage du portefeuille? Josh Brown Eh bien, non pas un plus fort pourcentage du portefeuille, mais disons, par exemple, supposons que vous vendez une option une fois par mois, est-ce que vous allez vendre un plus grand nombre d’options si la volatilité Téléconférence de Bell Mark Raes Eh bien oui. Au mois d’août, par exemple, lorsque les titres bancaires ont sensiblement baissé et que nous avions vendu des options d’achat couvertes sur des titres bancaires (NWB), nous avons participé au renouvellement de certaines options en raison du fait que nous avions vendu certaines options à des prix d’exercice qui devenaient fortement hors du cours. Cela dit, au fur et à mesure que nous avons réduit les prix d’exercice, nous avons veillé à ce que ces prix restent suffisamment hors du cours, vu que la volatilité était en hausse et que nous avions par conséquent besoin de nous protéger davantage contre un éventuel rebond. Page 9 Conférence téléphonique sur le lancement de FNB BMO Le mardi 8 novembre 2011 — 16 h (HE) Josh Brown D’accord. Merci. La conférence est maintenant terminée. Veuillez maintenant interrompre la communication. Je vous remercie de votre participation. Mark Raes Eh bien, oui, il est certain que nous envisageons de vendre des options d’achat un mois où le marché est fortement orienté à la baisse. Josh Brown D’accord, merci. Mark Raes Merci. Téléphoniste Merci. Aucune autre question n’a été enregistrée. Je passe maintenant la parole à M. Prins. Kevin Prins Très bien. Merci de vous être joints à nous. Merci, Mark, pour vos propos éclairants. Je vous suis reconnaissant d’avoir pris de votre temps aujourd’hui. Encore une fois, si vous souhaitez obtenir de plus amples renseignements sur nos FNB, vous pouvez communiquer avec les responsables des ventes BMO Guardian, il y en a partout au Canada, de même qu’avec les spécialistes des FNB qui les secondent. Je vous invite également à consulter notre site Web pour obtenir des informations détaillées. Vous avez accès à notre site à l’adresse suivante : www.etfs.bmo.com. Vous pouvez également utiliser cette autre adresse : www.bmo.com/etfs. Vous y trouverez toutes les informations concernant les FNB qui vous ont été communiquées aujourd’hui, y compris pour ce qui concerne le sous-jacent de chaque titre individuel ou la position couverte elle-même. Merci beaucoup à tous du temps que vous nous avez accordé aujourd’hui et bonne fin de journée. Téléphoniste Téléconférence de Bell Page 10