PRÉSENTATEURS

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Conférence téléphonique sur le lancement de FNB BMO
Le mardi 8 novembre 2011 — 16 h (HE)
PRÉSENT ATEURS
Kevin Prins
Mark Raes
PARTICIPANTS
Pour ces quatre premiers produits, nous nous sommes
inspirés d’idées provenant de conseillers comme vous,
qui nous ont franchement aidés à en définir l’orientation
générale. Le thème commun aux quatre produits
concerne le revenu et la volatilité.
Sur ce, je vais passer la parole à Mark, qui va décrire
chacun des produits de manière relativement détaillée, et
nous aborderons certaines questions au fur et à mesure
que nous progresserons.
Isaac Coldabber
Norman Bagnold
Mark Raes
Josh Brown
Merci beaucoup, Kevin.
PRÉSENT ATION
Téléphoniste
Bonjour, mesdames et messieurs. Bienvenue à la
conférence téléphonique sur le lancement des FNB
BMO. Je vais maintenant passer la parole à
M. Kevin Prins. Allez-y.
Kevin Prins
Merci beaucoup et merci à tous de vous joindre à nous
aujourd’hui. Nous vous sommes reconnaissants de
prendre le temps, malgré votre horaire chargé, de vous
renseigner un peu plus à fond sur certaines des
nouvelles solutions que nous avons mises sur le marché.
Je suis accompagné de Mark Raes, un des gestionnaires
de portefeuille de l’équipe FNB. Nous allons prendre un
peu de temps pour présenter quatre nouvelles solutions
FNB. Notre gamme comporte maintenant 44 solutions,
couvrant différents secteurs et différents marchés ainsi
que différentes catégories d’actif. Il s’agit d’une gamme
de produits réellement étendue.
J’aimerais apporter une petite précision : l’actif géré
s’élève maintenant à 3,2 milliards de dollars environ.
Donc, je vous remercie d’avoir pris le temps de vous
intéresser à notre gamme de produits et de voir si ceux-ci
peuvent vous apporter des solutions, à vous et à vos
clients, parce que vous nous avez réellement aidés à
nous rendre là où nous sommes rendus. Nous venons de
nous hisser au troisième rang parmi les sociétés de FNB
au Canada, et je vous remercie de nous avoir aidés à
nous rendre là.
Téléconférence de Bell
Les quatre produits que nous avons lancés sont le FNB
BMO canadien de dividendes, symbole ZDV, le FNB
BMO vente d’options d’achat couvertes de services aux
collectivités, symbole ZWU, le FNB BMO ventes
d’options d’achat couvertes Dow 30, symbole ZWA, et le
FNB BMO d’actions canadiennes à faible volatilité,
symbole ZLB. Nous allons commencer par le ZDV, notre
FNB de dividendes.
Lorsque nous avons lancé ce produit, nous savions qu’il
existait déjà des produits concurrents et nous cherchions
à mettre au point un meilleur produit, un produit qui
répondrait mieux aux besoins des investisseurs.
Premièrement, nous avons lancé ce FNB avec les frais
de gestion les plus bas parmi les FNB de dividendes
canadiens. Notre FNB a des frais de gestion
correspondant à 35 points de base, alors que les produits
de nos principaux concurrents ont des frais de gestion
compris entre 50 et 60 points de base. Cela représente
une économie variant entre 15 et 25 points de base, donc
de 15 points de base au minimum, et dans certains cas
de 25 points de base, soit un écart très important pour ce
secteur.
Deuxièmement, notre portefeuille affiche actuellement le
rendement en revenu le plus élevé, soit un rendement en
revenu de l’ordre de 4,5 %, et nous avons accompli cela
en nous employant à élaborer un produit intelligent.
Premièrement, nous avons un plus grand nombre de
positions. Le portefeuille compte 50 positions. La
répartition sectorielle est équilibrée. Nous ne cherchons
pas à construire un portefeuille centré sur un secteur, un
portefeuille qui miserait fortement par exemple sur la
finance ou sur un autre secteur. Notre plus gros
compartiment sectoriel est celui de la finance, avec 30 %
du portefeuille. Globalement, le portefeuille est bien
diversifié.
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Conférence téléphonique sur le lancement de FNB BMO
Le mardi 8 novembre 2011 — 16 h (HE)
Nous prenons en compte le taux de croissance du
dividende sur une période de trois ans. Nous voulons
nous assurer de détenir des actions à dividende de
qualité. Il ne s’agit pas simplement de rechercher un
rendement en dividende élevé. Nous avons des critères.
Nous évaluons dans quelle mesure le ratio de distribution
est susceptible d’être maintenu à l’horizon des
cinq prochaines années. Nous voulons éviter de nous
retrouver dans une situation où le rendement en
dividende serait élevé, mais le rendement total,
médiocre. Nous sommes très exigeants quant aux
perspectives à long terme et au caractère approprié des
placements.
également des positions dans la finance, alors que
d’autres n’en ont pas.
Kevin Prins
Kevin Prins
Je pense toujours à Yellow Media lorsqu’il est question
de cela.
Avez-vous des limites quant au poids des titres et des
secteurs?
Mark Raes
Le poids de la finance est énorme dans certains
portefeuilles. Alors, je pense que vous pouvez considérer
notre fonds comme un excellent placement de base pour
votre portefeuille, car il possède une bonne répartition
sectorielle, en plus de vous procurer un rendement en
dividendes plus élevé que celui du marché dans son
ensemble.
Mark Raes
Mark Raes
Ouais, nous ne voulons pas de cela dans notre
portefeuille.
Kevin Prins
Donc, en gros, ce que vous dites, c’est que nous avons
un rendement en dividendes plus élevé, que nous avons
un coût plus faible, mais que nous avons également un
rendement en dividendes plus élevé que celui de la
concurrence dans la catégorie des fonds de dividendes.
Mais, ce que vous dites aussi, c’est que nous obtenons
un rendement en dividendes plus élevé grâce à la
méthode qui sous-tend le produit.
Mark Raes
Tout à fait. Et ce que j’aimerais ajouter, c’est que nous
avons une excellente diversification, à l’échelon des titres
comme à l’échelon des secteurs.
Kevin Prins
Oh oui! Nous avons un plus grand nombre de positions.
Donc, vous obtenez une diversification plus poussée, une
méthode un peu plus rigoureuse, un rendement en
revenu plus élevé et des frais moindres. Et si vous jetez
un coup d’œil au nôtre, vous constaterez que nous avons
Téléconférence de Bell
Le poids des secteurs est soumis à un plafond de 35 %,
et celui des titres individuels, à un plafond de 10 % du
portefeuille. En ce moment, pour ce qui est des titres, le
poids de notre plus grosse position se situe aux alentours
de 3,5 %. Le portefeuille est pondéré en fonction du
rendement en dividende, de sorte que vous ne verrez
pas de très grands écarts quant au poids des positions
individuelles.
Kevin Prins
Parfait. Peut-être pourriez-vous décrire brièvement nos
autres stratégies. Nous sommes des novateurs dans le
domaine, et, si nous laissons le FNB de dividendes pour
passer à nos deux autres prochains produits, nous avons
été des novateurs il y a six mois, en février, lorsque nous
avons lancé un FNB ventes d’options d’achat couvertes
de banques, et les marchés ont fort bien accueilli cette
approche axée sur la génération de revenu et la
réduction de la volatilité par le moyen de la vente
d’options d’achat couvertes. Il pourrait donc être
intéressant que vous brossiez un bref tableau des
deux nouvelles stratégies fondées sur la vente d’options
d’achat couvertes que nous avons lancées.
Mark Raes
Bien sûr. La première est celle de la vente d’options
d’achat couvertes de services aux collectivités, qui
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couvre, je pense, un large éventail de services aux
collectivités. Le portefeuille de ce FNB, dont le symbole
est ZWU, est réparti en parts égales entre un certain
nombre de titres de services aux collectivités, auxquels
s’ajoutent des titres de télécommunications, comme BCE
et Rogers, et de pipelines, comme TransCanada et
Enbridge.
Mark Raes
Nous voulions un portefeuille qui ne soit pas restreint au
secteur des services aux collectivités et un fonds dont la
taille puisse augmenter, qui ne risque pas d’être plafonné
en raison de l’étroitesse de l’univers d’investissement.
Kevin Prins
Kevin Prins
C’est un bon point, car nous avons déjà un FNB services
aux collectivités, dont le symbole est ZUT, et celui-ci
présente une composition légèrement différente.
Maintenant, ZUT, notre FNB services aux collectivités,
est-il un FNB équipondéré?
Mark Raes
Mark Raes
C’est légèrement différent. Celui-ci présente une plus
large diversification, car nous ajoutons d’autres secteurs,
qui donnent au portefeuille un caractère défensif. Les
proportions tournent autour de 50 % pour les services
aux collectivités, 25 % pour les télécommunications et
25 % pour les pipelines. Ce que nous faisons, c’est que
nous utilisons la vente d’options d’achat couvertes en
complément de la détention d’actions à rendement en
dividende élevé. Le fonds a un rendement en dividendes
de l’ordre de 5 %, et nous utilisons la vente d’options
d’achat couvertes comme source de rendement
supplémentaire, de la même manière que nous utilisons
la vente d’options d’achat à l’égard de fonds déjà
existants, avec un objectif de rendement de 3 ou 4 %
pour la vente d’options, de façon à assurer au portefeuille
un excellent rendement total.
Le fonds a un niveau de frais de gestion très
concurrentiel, à hauteur de 65 points de base. Nous ne
vendons que des options de courte durée, soit un ou
deux mois, de manière à tirer parti au maximum du déclin
de la valeur avec le temps dans une structure d’option.
Nous vendons des options sur 50 % environ du
portefeuille, avec des prix d’exercice qui sont
généralement entre 1 et 3 % hors du cours dans une
conjoncture de marché normale. En raison du caractère
relativement défensif du portefeuille, nous pouvons
vendre nos options à des prix d’exercice légèrement plus
proches du cours.
Kevin Prins
Un petit renseignement peut-être au sujet du panier.
Pourquoi avez-vous inclus l’énergie et les pipelines dans
ce panier de 17 titres?
Téléconférence de Bell
Oui.
Kevin Prins
Et celui-ci est, lui aussi, équipondéré, n’est-ce pas?
Mark Raes
C’est également un FNB équipondéré, en effet. Ce que
nous ne voulons pas faire, c’est de parier sur des titres
l’un contre l’autre. Nous ne sommes pas dans la
recherche de titres. Le portefeuille est équipondéré, tout
comme notre FNB ventes d’options d’achat couvertes de
banques canadiennes, et nous vendons le même
montant d’options sur tous les titres en portefeuille. Nous
vendons des options d’achat sur la moitié du portefeuille.
Kevin Prins
Est-ce que vous pouvez nous dire jusqu’à quel point les
options que vous vendez en ce moment sont en dedans
du cours?
Mark Raes
Nous prévoyons vendre à des prix qui seront entre 1 et
3 % hors du cours. L’écart dépendra de la volatilité du
marché, donc de la volatilité implicite des options. Si la
volatilité diminue, nous pourrons vendre à un prix
d’exercice légèrement plus proche du cours. Si la
volatilité augmente, nous pourrons vendre à un prix
d’exercice plus éloigné du cours. Cette stratégie permet
au portefeuille de participer aux hausses de marché. Le
fait que la moitié du portefeuille ne fasse pas l’objet
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Conférence téléphonique sur le lancement de FNB BMO
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d’options permet également de participer aux hausses de
marché.
Kevin Prins
Kevin Prins
Ainsi, vous vendez des options sur les titres individuels.
Pourquoi vendre des options sur les titres individuels?
Ainsi, vous vous limitez en tout temps au court terme? Un
ou deux mois?
Mark Raes
C’est bien cela. Nous avons l’intention de nous en tenir à
des durées de un ou deux mois. Cela nous permet de
tirer parti du déclin de la valeur des options avec le
temps, un phénomène qui concerne les options à
échéance relativement éloignée, mais non les options à
échéance rapprochée.
Mark Raes
En vendant des options sur des titres individuels plutôt
que sur un indice ou un produit indiciel, vous pouvez
obtenir un rendement en primes plus élevé, du fait que
vous n’avez pas la corrélation entre les actifs qui fait
diminuer votre volatilité. Il est donc plus avantageux de
vendre des options sur les titres individuels, bien que
cela représente davantage de travail du point de vue de
la gestion de portefeuille.
Kevin Prins
Kevin Prins
Eh bien, c’est un bon survol du produit. Peut-être
pouvons-nous maintenant passer à un autre produit
nouvellement lancé, le FNB vente d’options d’achat
couvertes Moyenne industrielle Dow Jones.
Mark Raes
Bien sûr. Le symbole de FNB est ZWA. Ce que nous
avons fait dans ce cas, c’est que nous avons pris le
Dow 30 et appliqué la même stratégie de vente d’options
d’achat couvertes que pour les deux autres fonds, ce qui
donne un caractère uniforme à la plate-forme. Encore
une fois, le niveau des frais de gestion, à 65 points de
base, est très concurrentiel. Le portefeuille est couvert,
c’est-à-dire qu’il est protégé contre l’exposition au dollar
américain.
Ce qu’il ne faut pas oublier dans le cas de ce portefeuille,
c’est que les titres composant le Dow sont répartis entre
plusieurs secteurs, de sorte que l’écart entre le prix
d’exercice et le cours du titre sous-jacent variera d’un
titre à l’autre, selon niveau de volatilité propre à chaque
titre. Dans ce cas-ci, nous avons une fourchette d’écarts
beaucoup plus étendue, comprise entre 3 et 8 % par
rapport au cours du sous-jacent, du fait que certains titres
sont beaucoup plus volatils que d’autres et qu’il nous faut
laisser une marge de hausse plus grande. Nous visons
un objectif de rendement total de l’ordre de 10 %, se
composant d’un rendement en dividendes de 3 % et du
rendement tiré de la vente d’options.
Téléconférence de Bell
Aucun doute. Eh bien, c’est un bon survol de la stratégie.
C’est bien pensé, dans le cas d’un indice généraliste
comme le Dow Jones, de toucher une rémunération
pendant que vous attendez, dans le contexte boursier
actuel. Par ailleurs, un sujet que nous n’avons pas
abordé est celui des options d’achat couvertes. Vous
savez, beaucoup de gens, probablement, oublient que
vous réduisez votre volatilité lorsque vous employez ce
type de titres ou de produits. Peut-être pourriez-vous
nous en parler.
Mark Raes
Eh bien, à nos yeux, sur le long terme, il s’agit de
stratégies assurant une réduction du risque. Sur le long
terme, en effet, vous obtenez un rendement très
semblable à celui d’une stratégie ne faisant pas intervenir
la vente d’options d’achat, et ce, sans les amples
oscillations de marché que vous subiriez autrement. Cela
tient au fait que, lorsque le marché est en baisse, la
prime que vous touchez compense la baisse dans une
certaine mesure, en proportion de la prime.
Lorsque le marché est relativement stationnaire, vous
avez l’avantage de toucher la prime et, si, un mois
donné, une forte hausse se produit, votre rendement est
plafonné au niveau du prix d’exercice auquel vous avez
vendu l’option. Vous vous trouvez ainsi à pouvoir
exploiter à la fois l’orientation à la baisse et l’orientation à
la hausse et vous obtenez un rendement corrigé du
risque beaucoup plus élevé que dans le cas d’une
stratégie n’employant pas la vente d’options.
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Kevin Prins
C’est cela, avec ce genre de stratégie vous obtenez un
bon rendement et vous réduisez votre niveau de risque.
Mark Raes
Exactement.
et la consommation discrétionnaire. Nous avons adopté
les mêmes limites de poids que pour le FNB de
dividendes, soit 10 % pour les titres individuels et 35 %
pour les secteurs. En ce moment, nous avons ainsi un
excellent placement de base pour le portefeuille de
quelqu’un qui souhaite un niveau de risque inférieur à
celui du marché dans son ensemble. Et j’aimerais
également signaler que le niveau des frais de gestion est
également très avantageux, à 35 points de base, ce qui
est de loin inférieur à ce que vous observez en général
dans le cas des FNB sectoriels ou des stratégies plus
actives.
Kevin Prins
Kevin Prins
Parfait. Alors peut-être pourriez-vous nous parler
brièvement du risque et du fait, vous savez, que notre
nouvelle préoccupation est la recherche d’un faible
niveau de volatilité. Avant de parler du produit, il serait
peut-être bon, par ailleurs, de nous expliquer un peu ce
qui nous a conduits à créer ce produit, c’est-à-dire quelle
est la demande à l’origine de la création de ce produit.
En ce qui a trait à ce type bien particulier de produit, qui
vise une faible volatilité, certains pourraient être enclins à
croire que faible volatilité ou faible risque veut dire plus
faible rendement. Vous pourriez peut-être nous
renseigner à cet égard.
Mark Raes
Mark Raes
Nous considérons un peu cela comme un concept du
secteur institutionnel qui est maintenant transposé au
secteur des particuliers. Nous sommes à l’écoute des
conseillers, et ceux-ci disent qu’ils souhaitent un certain
niveau de ciblage et de budgétisation des risques. Ce
que nous avons fait, c’est que nous avons jeté un coup
d’œil au marché dans son ensemble et que nous
sommes en mesure de cibler un plus faible niveau de
risque, adapté à ce que certaines personnes souhaitent
pour leur portefeuille d’actions.
Pour ce portefeuille, nous avons pris les 100 premiers
titres canadiens d’après la capitalisation, puis sélectionné
les 40 titres ayant les bêtas les plus faibles sur un an,
c’est-à-dire les 40 titres les moins volatils parmi les 100,
puis nous avons opéré une pondération en fonction du
niveau de bêta, ce qui veut dire que plus un titre avait
une faible volatilité, plus nous lui avons attribué un poids
important dans le portefeuille. En d’autres termes, plus
un titre a un bêta faible, plus son poids dans le
portefeuille est important. Il s’agit donc d’un portefeuille
pondéré en fonction du bêta. Très défensif. Avec une
excellente diversification sectorielle.
Eh bien, il existe une foule d’études intéressantes sur la
question. Lorsque vous examinez notre stratégie, vous
rencontrez ce qu’on appelle l’anomalie de la faible
volatilité, à savoir le fait qu’un faible niveau de risque
n’implique pas une faible rentabilité. Les portefeuilles
sont nettement avantagés au moment d’une baisse de
marché, alors qu’ils connaissent une baisse moins rapide
que celle du marché dans son ensemble ou d’un produit
à plus forte volatilité, et, avec le temps, cela a réellement
pour effet d’apporter un supplément de valeur aux
portefeuilles. Vous subissez une moindre baisse au
moment d’une baisse de marché, sans que votre hausse
soit amputée dans la même proportion au moment d’une
hausse de marché, bien que vous puissiez être
légèrement en déficit au moment d’une forte hausse de
marché. Avec le temps, une stratégie axée sur un faible
niveau de volatilité non seulement assure un rendement
corrigé du risque supérieur, mais également un
rendement nominal supérieur.
Kevin Prins
Ce que nous avons fait, à partir de la composition
existante du portefeuille, c’est que nous avons réduit le
poids de l’énergie et des matériaux pour augmenter le
poids de secteurs à caractère plus défensif comme les
biens de consommation de base, les télécommunications
Téléconférence de Bell
Intéressant. Et quel est le taux de rendement en
dividendes actuellement?
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Conférence téléphonique sur le lancement de FNB BMO
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Mark Raes
Le rendement en dividendes est de 3,1 %. Comme les
titres détenus sont des titres défensifs, émis par des
sociétés parvenues à maturité, leur rendement en
dividende est généralement supérieur à la moyenne.
5 % supérieurs au cours et que le marché monte de 10 %
pendant la durée de l’option, vous ne participez pas à la
hausse de marché supplémentaire. Ce que vous vendez,
c’est votre tranche de volatilité la plus élevée.
Kevin Prins
Kevin Prins
Voilà un bon aperçu des produits que nous avons lancés.
Encore une fois, ces produits viennent en complément et
portent à 44 le nombre de produits de notre gamme. Je
vais redonner la parole à Colleen et voir s’il y a des
questions en attente au sujet des nouvelles stratégies
lancées.
Et c’est véritablement parce que nos options sont de
courte durée, un ou deux mois. C’est ce dont vous
parlez.
Isaac Coldabber
Bien entendu, je comprends — excusez-moi de vous
interrompre — je comprends cela, mais je ne pense pas
que ce soit le plus grand risque.
Téléphoniste
Nous allons maintenant prendre les questions qui sont
posées par téléphone. Si vous avez une question,
appuyez sur l’étoile puis sur 1 au clavier de votre
téléphone. Pour annuler une question, faites le carré.
Encore une fois, appuyez sur l’étoile puis sur 1 si vous
avez une question ou un commentaire. Nous allons faire
une courte pause pendant que les participants vont
s’inscrire. Merci de votre patience.
La première question vient d’Isaac Coldabber. Allez-y.
Mark Raes
D’accord. Est-ce que vous faites allusion aux variations
de la volatilité? Quel est le plus grand risque selon vous?
Isaac Coldabber
Supposons que les titres sous-jacents aux options
d’achat couvertes grimpent de 30 ou 40 %. Cela aura un
effet négatif, un effet négatif important, n’est-ce pas?
Isaac Coldabber
Bonjour. Est-ce que vous pouvez m’éclairer? Vous avez
mentionné les aspects positifs des stratégies faisant
intervenir la vente d’options d’achat couvertes, et c’est
formidable et je suis très enthousiaste à cet égard, mais
les rendements sont passablement élevés. Alors,
j’aimerais que vous nous parliez des risques, parce que
vous n’avez pas un actif sans risque quand votre
rendement est de 10 %. Qu’est-ce qui pourrait se
produire si les choses ne se passaient pas comme nous
le souhaitons? Parce que, naturellement, cela est déjà
arrivé dans le passé.
Mark Raes
Le premier risque important réside dans le fait qu’en
vendant des options d’achat vous limitez le rendement de
la partie du portefeuille sous-jacente. Nous vendons des
options sur 50 % environ du portefeuille. Au moment
d’une forte hausse de marché, vous ne participez donc
pas pleinement à la hausse. Si les prix d’exercice sont de
Téléconférence de Bell
Mark Raes
Oui. C’est ce que j’essayais —
Isaac Coldabber
Je ne pensais pas à la tranche de hausse sacrifiée, mais
au coût que représente le fait d’avoir à respecter les
obligations que prévoient les options.
Mark Raes
D’accord. Mais je suis protégé, car je possède le
portefeuille sous-jacent. Ce que je fais, c’est que je limite
mon rendement dans une mesure plus ou moins
importante selon que le prix d’exercice est plus ou moins
hors du cours. En effet, je détiens les sous-jacents, de
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sorte que je pourrai les vendre en cas d’exercice de
l’option.
ensemble ne va pas conduire à une réduction de la taille
du panier, du fait que nous allons tout d’un coup perdre
tous les précieux titres bancaires aux mains des
détenteurs d’options.
Isaac Coldabber
Oui, mais je me demande… si les titres bancaires
grimpent de 40 %, que les options sont exercées et que
nous devons vendre les titres aux acheteurs des options,
je suppose que la valeur unitaire va baisser nettement, et
c’est le point qui m’intéresse, à savoir : si les titres
bancaires grimpent de 40 %, est-ce que la valeur unitaire
va baisser beaucoup?
Mark Raes
Non, car je suis couvert. Cela ne fonctionne pas de cette
façon.
Isaac Coldabber
D’accord.
Mark Raes
Non.
Isaac Coldabber
D’accord.
Mark Raes
C’est que je ne vends pas d’options d’achat non
couvertes. Vous avez à l’esprit les options d’achat non
couvertes. Si je ne possède pas le portefeuille sousjacent, je subis une baisse qui va en s’amplifiant au fur et
à mesure que les titres bancaires montent.
Mark Raes
Nous pouvons discuter de cela plus à fond si vous voulez
nous contacter, mais le fait que notre stratégie concerne
la vente d’options d’achat couvertes fait en sorte que
nous ne courrons pas ce risque. Et en nous en tenant à
des options à échéance rapprochée, pour ce qui est
d’une augmentation de 30 ou 40 % des titres bancaires,
je suppose qu’une telle augmentation s’opérerait sur une
période de plusieurs mois. Or, nous allons régulièrement
vendre de nouvelles options pour pouvoir participer à
toute nouvelle hausse du marché.
Isaac Coldabber
D’accord, d’accord. Merci beaucoup.
Kevin Prins
Ce n’est pas ce que nous faisons. Nous vendons des
options couvertes.
Mark Raes
Nous vendons des options d’achat couvertes. Nous
possédons les sous-jacents. Gardez à l’esprit qu’au-delà
du prix d’exercice, tout ce qui se passe, c’est que le titre
que je possède s’apprécie et que l’option que j’ai vendue
se déprécie jusqu’à ne plus rien valoir du tout. J’ai donc
limité mon rendement au niveau du prix d’exercice.
Isaac Coldabber
Je suis désolé, je ne veux pas m’étendre sur ce sujet trop
longtemps, je suis sûr qu’il y a d’autres appels, mais, estce qu’une forte hausse des titres bancaires dans leur
Téléconférence de Bell
Kevin Prins
Parfait. Et si vous souhaitez discuter de cela plus à fond,
individuellement, je signale à tous les participants que
nous avons un soutien pour les grossistes, assuré
partout au pays par les responsables des ventes BMO
Guardian, qui sont eux-mêmes appuyés par nos
spécialistes en FNB partout au pays. Alors, vous savez,
nous allons traiter de certaines questions ici au
téléphone, mais si vous souhaitez avoir un entretien
individuel pour obtenir des renseignements plus détaillés,
nous offrons un soutien partout au pays.
Quoi qu’il en soit, nous allons passer à une autre
question.
Téléphoniste
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La prochaine question est posée par Norman Bagnold.
Allez-y.
Norman Bagnold
Bonjour. Je pense que ces produits sont vraiment
intéressants et je suis content que vous les ayez lancés.
Je trouve qu’ils sont bien adaptés à la présente
conjoncture de marché. J’ai toutefois une question, qui
concerne particulièrement le ZWU, donc la stratégie de
vente d’options d’achat couvertes de services aux
collectivités. Vous avez mentionné que ce FNB comptait
17 titres. J’ai jeté un coup d’œil rapide à ces titres et je
me demandais — vous n’en avez pas vraiment parlé
dans votre introduction — de quelle façon ces 17 titres
ont été choisis.
Je sais que nous souhaitons détenir BCE et que nous
souhaitons également, j’en suis sûr, détenir Enbridge, et
ainsi de suite, pour couvrir différents secteurs, mais j’ai
été un peu étonné par la présence de certains titres et
par
l’absence
d’un
ou
deux autres.
Shaw Communications, par exemple, n’est pas là, ni
Brookfield Renewable mais Algonquin est là, de même
que Just Energy. Est-ce que vous pouvez nous parler du
mode de sélection des titres au départ pour le FNB?
Mark Raes
Eh bien, nous utilisons l’univers de Dow Jones et sa
méthode à l’égard des secteurs, c’est-à-dire que nous
prenons seulement les titres de services aux collectivités,
de télécommunication et de pipelines susceptibles de
faire l’objet d’options selon Dow Jones. Il y a toujours des
discussions à propos de certains titres pour ce qui est de
savoir à quel secteur ils appartiennent, et, bien sûr, nous
avons constaté cela à travers toute la gamme de
produits. Il y a des gens qui pensent que tel titre devrait
être là, plutôt que tel autre.
Norman Bagnold
Si un titre appartenant au secteur n’est pas là, Shaw par
exemple n’est pas là, alors que Rogers est là, est-ce
parce que le titre de Shaw n’est pas susceptible de faire
l’objet d’options?
Nous tenons compte également du degré de liquidité du
sous-jacent. C’est un facteur très important dans notre
approche. Nous devons veiller à ce que les dérivés
faisant l’objet des contrats soient liquides. Je ne sais pas
ce qu’il en est dans le cas de Shaw en particulier, mais il
s’agit d’un facteur dont vous avez pu tenir compte.
Il y a des critères qui interviennent. Pour ce qui concerne
un titre en particulier, il faudrait probablement que
j’examine la chose plus à fond. Nous pourrions prendre
contact et en reparler.
Mark Raes
Non, je voulais seulement pouvoir répondre à la question
parce que, je pense que, si quelqu’un examine les titres
détenus, vous savez, les sept, on peut raisonnablement
dire que ces 17 sont représentatifs du spectre dans son
ensemble. Il n’y a aucune décision de gestion active. Le
mode de sélection n’a rien à voir avec le fait que nous
puissions par exemple préférer Rogers à Shaw.
Mark Raes
En effet, cela n’a absolument rien à voir : nous détenons
tout simplement les titres que Dow Jones désigne
comme étant susceptibles de faire l’objet d’options dans
les différents secteurs, sur la base d’une méthode qui
met en œuvre des règles précises. Aucune forme de
sélection de titres n’intervient dans nos stratégies de
vente d’options d’achat couvertes ou dans nos FNB.
Kevin Prins
Et je pense qu’il serait bon de rappeler, juste une fois
encore, que nous n’opérons pas de sélection quant aux
titres faisant l’objet de ventes d’options et que nous ne
vendons pas plus d’options sur un titre que sur un autre.
Nous nous appuyons, vous le savez, sur une stratégie
d’équipondération, en l’occurrence sur le Dow lui-même.
Norman Bagnold
Merci beaucoup, messieurs.
Kevin Prins
Téléconférence de Bell
Téléphoniste
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Conférence téléphonique sur le lancement de FNB BMO
Le mardi 8 novembre 2011 — 16 h (HE)
Merci encore une fois. Si vous avez une question ou un
commentaire, appuyez sur l’étoile puis sur 1 au clavier de
votre téléphone.
augmente? Est-ce que vous allez par exemple passer à
deux par mois?
Mark Raes
La prochaine question est posée par Josh Brown. Allez-y.
Josh Brown
Ma question concerne la stratégie consistant à vendre
des options. Ce qui m’inquiète, c’est ce qui arrivera dans
l’éventualité où le marché dégringole et la volatilité
augmente. Comme vous ne vendez que des options de
courte durée, si le marché plonge, alors que vos options
viennent à échéance le mois suivant, et qu’un fort rebond
se produit soudainement, comment pouvez-vous limiter
le risque pour les actions?
Mark Raes
Une volatilité à la hausse nous permet de vendre les
options plus fortement hors du cours et d’obtenir un
même niveau de prime, le prix de l’option étant fonction
de la volatilité implicite. Plus la volatilité sera forte, plus
les options que nous vendrons seront fortement hors du
cours. Cela ne nous assure pas une protection parfaite,
parce qu’il y a des mois où les cours des sous-jacents
dépassent les prix d’exercice, mais nous veillons à ce
que l’écart en pourcentage par rapport au cours du sousjacent soit adapté aux conditions de marché.
Eh bien, comme notre stratégie en est une de vente
d’options d’achat couvertes, nous nous sommes fixé une
limite quant à l’importance de la part de portefeuille
susceptible faire l’objet d’options. Nous ne pouvons pas
vendre des options sur plus d’un certain pourcentage du
portefeuille. Nous ne pourrions pas dépasser 100 %, car
nous nous trouverions à vendre des options non
couvertes.
Josh Brown
D’accord, à vrai dire je suis désolé, je me suis mal
expliqué. Disons, par exemple, que la valeur du
portefeuille chute, que vous avez (paroles inaudibles)
vendu des options d’achat et que le cours des actions
baisse de 20 %, est-ce que vous allez dénouer la position
sur l’option initiale et recommencer avec une nouvelle
option ce mois-là?
Mark Raes
Oui. Vous parlez de renouveler l’option au cours d’un
mois de très forte baisse.
Josh Brown
Josh Brown
Oui.
D’accord. Par ailleurs, est-ce que vous vendez un plus
grand nombre d’options au cours d’un mois donné si la
volatilité augmente, afin de toucher davantage en
primes?
Mark Raes
Vous parlez de la vente d’options sur un plus fort
pourcentage du portefeuille?
Josh Brown
Eh bien, non pas un plus fort pourcentage du portefeuille,
mais disons, par exemple, supposons que vous vendez
une option une fois par mois, est-ce que vous allez
vendre un plus grand nombre d’options si la volatilité
Téléconférence de Bell
Mark Raes
Eh bien oui. Au mois d’août, par exemple, lorsque les
titres bancaires ont sensiblement baissé et que nous
avions vendu des options d’achat couvertes sur des titres
bancaires
(NWB),
nous
avons
participé
au
renouvellement de certaines options en raison du fait que
nous avions vendu certaines options à des prix
d’exercice qui devenaient fortement hors du cours. Cela
dit, au fur et à mesure que nous avons réduit les prix
d’exercice, nous avons veillé à ce que ces prix restent
suffisamment hors du cours, vu que la volatilité était en
hausse et que nous avions par conséquent besoin de
nous protéger davantage contre un éventuel rebond.
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Conférence téléphonique sur le lancement de FNB BMO
Le mardi 8 novembre 2011 — 16 h (HE)
Josh Brown
D’accord.
Merci. La conférence est maintenant terminée. Veuillez
maintenant interrompre la communication. Je vous
remercie de votre participation.
Mark Raes
Eh bien, oui, il est certain que nous envisageons de
vendre des options d’achat un mois où le marché est
fortement orienté à la baisse.
Josh Brown
D’accord, merci.
Mark Raes
Merci.
Téléphoniste
Merci. Aucune autre question n’a été enregistrée. Je
passe maintenant la parole à M. Prins.
Kevin Prins
Très bien. Merci de vous être joints à nous. Merci, Mark,
pour vos propos éclairants. Je vous suis reconnaissant
d’avoir pris de votre temps aujourd’hui.
Encore une fois, si vous souhaitez obtenir de plus amples
renseignements sur nos FNB, vous pouvez communiquer
avec les responsables des ventes BMO Guardian, il y en
a partout au Canada, de même qu’avec les spécialistes
des FNB qui les secondent. Je vous invite également à
consulter notre site Web pour obtenir des informations
détaillées. Vous avez accès à notre site à l’adresse
suivante : www.etfs.bmo.com. Vous pouvez également
utiliser cette autre adresse : www.bmo.com/etfs. Vous y
trouverez toutes les informations concernant les FNB qui
vous ont été communiquées aujourd’hui, y compris pour
ce qui concerne le sous-jacent de chaque titre individuel
ou la position couverte elle-même.
Merci beaucoup à tous du temps que vous nous avez
accordé aujourd’hui et bonne fin de journée.
Téléphoniste
Téléconférence de Bell
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