les externalités négatives (effets négatif sur la santé, la

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Première, TH 1, sept 2007.
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THEME 1 : L’ACTIVITE ECONOMIQUE.
Chapitre 1 : LES ACTEURS AU CENTRE DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE.
I/ Qui fait quoi ?
Les agents économiques (acteurs de la vie économique) sont appelés unités institutionnelles et sont regroupés à
partir de leur fonction économique principale dans des secteurs institutionnels.
L’économie est donc décomposée en 6 secteurs institutionnels, 5 tournés sur l’économie nationale, 1 qui met en
évidence les relations entre les unités institutionnelles nationales (résidentes sur le territoire national depuis plus
d’un an) et les unités institutionnelles non résidentes (d’où le nom de « reste du monde »)
Q1 : « découvrir » p 32 Q a, b, c.
A- Les ménages consomment grâce à leurs revenus.
1) Qu’est-ce qu’un ménage ?
Définition : tout individu ou groupe d’individus habitant sous le même toit, ayant ou non des liens de parenté.
Q°1 : Répondez par vrai ou faux et justifiez
1) Un ménage peut être constitué de plusieurs familles
2) Une personne vivant seule constitue un ménage
3) Ménage est synonyme de famille conjugale
4) Tous les ménages forment une famille
5) Toutes les familles forment un ménage
NB : Les entrepreneurs individuels sont comptabilisés parmi les ménages.
2) Les ménages perçoivent des revenus.
Les revenus sont des flux monétaires versés aux agents économiques
Q°2 : Question 1 du document 1 p 45.
3) Les ménages consomment.
=> Les différents types de consommations
Annexe 1. Journée gâchée.
7 heures. Je me lève, mets mon jean neuf, regarde mes messages sur mon portable et pars. Je lis mon magazine préféré en
attendant l'autobus. J’arrive au lycée ¼ heures avant mon cours de science éco. Juste le temps de voir si Max a bien eu des
places pour le concert de samedi. Pas de chance aujourd’hui, je finis la matinée à l’infirmerie. Ce soir j’ai toutes les chances de
me retrouver au dispensaire pour une visite médicale.
Midi. je sors enfin de l’infirmerie. Je n’ai pas faim et me contente d’un sandwiche. Je téléphone à ma mère de venir me chercher.
Elle ne peut pas et m’attendra au train de 17 heures.
Ma journée de travail est terminée.
Quelle galère, j’attendrai la semaine prochaine pour aller au cinéma. Ce soir, ce sera une douche, mes médicaments et au lit.
Q°3 : Relevez tous les actes de consommations mentionnés dans ce texte en séparant les consommations de biens et les
consommations de services. Que constatez-vous ?
Q°4 : Toutes les consommations évoquées dans ce texte font-elles l’objet d’un paiement ? Peut-il y avoir une consommation sans
paiement ?
Q°5 : Distinguez les consommations individuelles et les consommations collectives.
Q°6 : A quoi servent toutes ces consommations ?
Q°7 : Quelle définition peut-on donner de la consommation ?
Q°8 : Classez chaque bien et service de consommation suivants dans la case appropriée :
a) éclairage public – b) paiement du péage d’autoroute – c) achat de fleurs – d) coupe de cheveux – e) connexion à Internet – f)
visite d’une cathédrale – g) billet d’avion – h) faire repeindre sa cuisine - i) consultation à l’hôpital – j) fiche d’état civil – k) dîner
au restaurant – l) électricité – m) paiement de l’assurance automobile – n) trajet sur une route départementale – o) achat d’un
journal.
Consommation…
… de biens
marchands
…de services
individuels
marchands
collectifs
Non marchands
individuels
collectifs
NB : Quand un ménage entreprend une opération immobilière (achat d’un logement, construction d’une maison…), cette action est considérée
comme un investissement.
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B- Les sociétés non financières produisent pour réaliser des profits.
1) Qu’est-ce que la production ?
Définition de la production : activité humaine consistant à créer des biens et des services propres à satisfaire des
besoins individuels ou collectifs et nécessitant un travail rémunéré.
Q°9 : Quelles relations peut-on faire entre les deux notions de « travail » et de « production » ?
Q°10 : Le travail domestique peut-il être considéré comme une production ? Et le travail au noir ?
Q°11: Faites un schéma logique avec les termes suivants : biens et services, besoins, travail, consommation, production.
Q°12 : Précisez pour chacun des exemples suivants, s’il s’agit ou non de production :
 un artisan qui répare des chaussures
 un enseignant qui enseigne bénévolement le français à des
 un élève qui fait ses devoirs
personnes d’origine étrangères
 un cultivateur qui exploite ses terres
 un garagiste qui répare les voitures
 un cuisinier qui travaille dans un restaurant
 un employé de la Sécurité sociale qui reçoit les feuilles maladies
 un cuisinier qui fait la cuisine chez lui
 un ingénieur qui recherche un emploi
 un maçon qui fait du bricolage chez ses parents
 une femme de ménage qui travaille chez elle
 un enseignant qui fait son cours
 un employé des postes qui est au guichet
2) Que produisent-elles ? Avec quoi ?
 Elles produisent des biens et des services marchands.
La production marchande est celle vendue sur un marché à un prix qui couvre au moins les coûts de production et
dans le but de réaliser un profit (but lucratif).
Q°13 : Complétez le tableau à partir de la liste suivante: coupe de cheveux, fabrication d’un vélo, cours de SES, fabrication
d’ordinateurs, jus de pommes consommé par un client dans un café, projection d’un film dans une salle de cinéma, prêt accordé
par une banque à une entreprise, vente d’un livre à la FNAC, fabrication de magnétoscopes, jugement de divorce, éclairage
public, la distribution d’eau courante.
Production de biens
Production de services
Q°14 : Parmi les services, soulignez ceux qui sont marchands.
Q°15: Les services suivants correspondent-ils à une production marchande ou non marchande?
transport dans un taxi, transport par la SNCF, utilisation d’une route départementale, utilisation d’une autoroute à péage,
expédition d’une lettre, sécurité publique, défense nationale, assurance voiture.
Lorsque la production est destinée à la consommation d’un ménage, il s’agit de la consommation finale (CF)
Lorsque la production est destinée à la consommation d’une entreprise (achat d’un produit qui va être transformé ou
détruit par l’entreprise pour réaliser sa production), il s’agit de la consommation intermédiaire (CI)
Lorsque le bien produit est acheté par une entreprise et destiné à être utilisé plusieurs fois lors du processus de
production, il s’agit d’un bien de production durable.
Q°16 : A partir des définitions ci-dessus, complétez le tableau suivant:
différentes productions
poste de radio acheté par M. Durand
Tracteur d’un agriculteur
essence consommée par un chauffeur de taxi
Vélo du facteur
chapiteau d’un cirque
raisin utilisé par le fabricant de champagne
essence consommée par une famille
Cuir pour fabriquer des chaussures
cours de conduite automobile
célébration de mariage par un maire
réparation dans un garage
Kilo de fruit acheté dans une épicerie
nettoyage de robe dans une teinturerie
automobile achetée par une entreprise
biens de CF
biens de CI
biens de production
durables
services
marchands
services non
marchands
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
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Avec des facteurs de production que l’entreprise combine.
Produire consiste à combiner différents éléments appelés facteurs de production afin de créer des biens et / ou services
propres à satisfaire les besoins.
Pour produire, l’entreprise a besoin de 2 facteurs de production : le travail et le capital.
 travail : activité humaine rémunérée par l’entreprise, activité pouvant avoir des qualifications très différentes.
 capital technique : on distingue, le capital fixe - ce sont les biens qui vont servir lors de plusieurs cycles de production
(utilisé pendant plus d’un an). On parle aussi de biens d’équipement ou de biens de production par opposition aux
consommations intermédiaires qui, elles disparaissent dès la première utilisation. - et le capital circulant - matières
premières, énergie, produits semi-finis
Remarque : l’achat de capital fixe est un investissement (il contribue à créer de la richesse supplémentaire), l’achat de capital
circulant est une consommation (la valeur des CI est simplement incorporée dans le produit).
RAPPEL : Les différentes catégories d’investissements réalisés par une entreprise :
- les investissements matériels : on les distingue en fonction de 3 objectifs
Si l’objectif est d’accroitre les capacités de production afin de produire plus, on parle d’investissements de capacité.
Si l’objectif est de renouveler le matériel usé, obsolète, on parle d’investissements de remplacement.
Si l’objectif est de produire plus efficacement, en modernisant, on parle d’investissements de productivité.
NB : lorsque l’entreprise réalise un investissement de capacité ou de remplacement, celui-ci permet également, le plus souvent,
du fait de la rapidité du progrès technique, d’améliorer la productivité (les technologies évoluent rapidement)
- les investissements immatériels : Ils sont constitués de l’ensemble des dépenses consacrées à la formation du personnel, à la
recherche et développement, et à la publicité.
NB. : Les dépenses consacrées à la recherche et développement (R&D) permettent aux chercheurs de découvrir de nouveaux
champs d’applications scientifiques, d’inventer de nouveaux produits ou procédés de fabrication et de mettre au point la
production à grande échelle et la commercialisation de ces derniers.
NB : revoir les notions suivantes vues en seconde : combinaison productive, facteurs de productions substituables, intensité
capitalistique de la combinaison productive.
3) De la production aux bénéfices.
Lire le dernier paragraphe du doc 20 p 42
Comment mesurer cette richesse réellement créée par l’entreprise ? 1ère solution : par le chiffre d’affaire (CA = quantité vendue
X prix de vente) ? Mais le CA intègre le coût d’achat des consommations intermédiaires utilisées par l’entreprise pour réaliser
sa production et donc produites par une autre entreprise (ex : Le lait pour la fabrication des yaourts Danone). Pour éviter ce
double compte on utilise la Valeur Ajoutée (VA). La VA représente la richesse réellement créée par l’entreprise ;
Ainsi, la VA = CA (ou valeur de la production) – CI
Définition de l’amortissement : somme qu’une entreprise a le droit de soustraire de ses bénéfices en vue du remplacement de
son matériel usé ou obsolète. ex : pour une machine achetée 10 000 € et dont la durée de vie est estimée à 10 ans, l’entreprise
amortira chaque année 1 000 € (10 000 €/10 = 1 000 € par an)
Le supplément de richesse constitué par la VALEUR AJOUTEE (VA) de l’entreprise doit être partagé entre tous ceux qui ont
contribué à son apparition.
Q°17 : Remplissez le schéma, avec les termes suivants : intérêts, salaires et cotisations sociales, VA, impôts sur la
production, épargne brute, bénéfice avant impôt, bénéfice après impôt, dividendes, bénéfice non distribué, impôt
sur le bénéfice, EBE (excédent brut d’exploitation), amortissement. [Les cases blanches correspondant à la part de
la VA distribuée à d’autres agents que l’entreprise, vous préciserez, pour chacune d’elles l’acteur concerné].
Consommations
intermédiaires
production
Q°18 : Qu'est-ce que l'EBE (excédent brut d'exploitation)? Comment se calcule-t-il?
Q°19: Quelle est l'utilisation de l'EBE? Que reste-t-il au final à l'entreprise?
Q°20 : Exercice p 43.
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B- Les administrations publiques produisent et redistribuent.
Les administrations publiques (Etat, collectivités territoriales et administration de la Sécurité Sociale) produisent
exclusivement des services non marchands et effectuent des opérations de redistribution de du revenu et des richesses
nationales. Les prélèvements obligatoires (contribution obligatoire) leur permettent de remplir ces missions.
C- Les ISBLSM produisent des services non marchands.
Ce sont des organismes très divers, mais dont l’activité essentielle est de produire des services non marchands destinés à des
groupes particuliers de ménages. Leur financement provient essentiellement de contributions volontaires (adhésions, dons,
subventions).
Ex : les syndicats, les partis politiques, les communautés religieuses, les comités d’entreprises, les associations caritatives,
d’étudiants, sportives et culturelles…
D- Les sociétés financières.
Elles sont constituées des institutions de crédit qui collectent et prêtent des fonds (banques, sociétés de crédit…) et des
entreprises d’assurances qui reçoivent des primes d’assurances et versent des indemnités lorsqu’un risque se réalise ; certains
contrats d’assurance relève d’une obligation juridique (ex : automobile, scolaire…), d’autres sont volontaires (ex : assurances
vie…).
NB : Dans le monde des assurances se côtoient des sociétés privées, cherchant donc à réaliser du profit (ex : AXA) et des
entreprises de l’économie solidaire, beaucoup de mutuelles, dont le fonctionnement repose essentiellement sur le principe de
solidarité (revoir cours de seconde).
E- Le reste du monde.
Définitions de l’INSEE :
- Le reste du monde : ensemble des agents qui ne font pas partie du territoire économique. Le territoire économique français
comprend la métropole et les départements d’Outre-mer.
- Exportations : ensemble des biens et services fournis par des résidents à des non-résidents.
- Importations : ensemble des biens et services fournis par des non-résidents à des résidents.
Q°21: Une filiale d’une firme multinationale (FMN) implantée en France fait-elle partie du « reste du monde », selon
l’INSEE ? Sa production est-elle comptée dans la production totale de la France (PIB) ?
Q°22: A quel type d’opération correspondent les dépenses des touristes français à l’étranger ? des touristes
étrangers dans les DOM ?
Q°23 : Question 12 du doc 5 p 34.
TABLEAU RECAPITULATIF : A remplir.
ACTEURS
Ménages
Entreprises
Sociétés financières et d’assurance
Administrations publiques
ISBLSM
Reste du monde
Leurs fonctions principales
Leurs ressources principales
II/ Des acteurs interdépendants.
A- des liens étroits.
=> La comptabilité nationale est une représentation simplifiée mais fidèle de l’activité économique d’un pays et qui permet
d’établir un tableau de bord de l’économie nationale pour une période donnée (année civile).
Elle enregistre toutes les opérations économiques effectuées sur le territoire quelle que soit la nationalité des agents
économiques. Le critère retenu est donc la résidence et non la nationalité. C’est un outil indispensable pour les dirigeants
politiques d’un pays.
La Comptabilité nationale ne part pas du comportement individuel des agents (ex : d’une entreprise) pour rendre compte du
fonctionnement de l’économie (approche microéconomique), mais s’attache d’emblée à des grandeurs agrégées ; en cela elle
adopte une approche macroéconomique (étude globale de l’économie d’un pays).
=> La comptabilité nationale présente les différentes opérations qui relient les agents : 3 grands types d’opérations relient les
agents économiques (les ressources des uns étant les dépenses des autres) entre eux dans le cadre d’un circuit économique.
- les opérations sur les produits décrivent l’origine des biens et services ainsi que leurs différentes utilisations.
- les opérations de répartition décrivent la formation des revenus.
- les opérations financières décrivent les créances acquises ou cédées, et les dettes contractées ou remboursées par les
agents.
Q°24 : Question 5 du doc 3 p 33.
Q°25 : Exercice p 35.
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B- Le circuit économique.
La Comptabilité Nationale considère l’économie comme un circuit. Elle représente les opérations entre les agents. Ces opérations
sont mesurées par les flux de revenus qui circulent dans l’économie. Le circuit économique devient de plus en plus complexe au
fur et à mesure que l’on intègre des flux économiques plus diversifiés et qui concernent l’ensemble des secteurs institutionnels.
Q°26 : Question 14 du doc 6 p 34.
Chapitre 2 : Comment mesurer l’activité économique ?
Pour avoir une vue synthétique de l’activité économique et mesurer les performances d’une économie, on établit des agrégats
(grandeurs économiques qui rassemblent et résument les résultats de l’activité économique) et l’on calcule des ratios
économiques.
I/ Mesurer la valeur des richesses créées au niveau de l’économie nationale.
A- De la VA à la croissance économique.
L’agrégat qui permet de mesurer la valeur des richesses créées au niveau de l’économie nationale s’appelle le PIB (Produit
Intérieur Brut) : il est constitué par la somme des VA créées sur le territoire national durant une période donnée (en général,
l’année civile).
Le PIB se compose du PIB marchand de l’ensemble des entreprises et sociétés et du PIB non marchand des administrations
publiques (n’ayant pas de chiffre d’affaire, leur contribution à la richesse nationale est équivalente à leur coûts de
fonctionnement).
Le PNB (produit national brut) correspond à la richesse créée par les entreprises nationales (critère de la nationalité et non du
territoire d’activité).
Par conséquent il correspond au PIB – la somme des VA des entreprises étrangères installées sur le territoire national
+ la somme des VA des entreprises françaises installées dans le reste du monde.
La croissance économique correspond au taux de variation du PIB réel entre deux dates.
B- Un instrument de mesure qui présente certaines limites.
Le PIB ne prend pas en compte certaines activités :
- les activités non monétaires : le bénévolat (pourtant de plus en plus important) et les tâches domestiques.
- les activités de l’économie souterraine (secteur informel) : activités non déclarées (travail au noir), les fraudes et les trafics
illicites.
- les externalités négatives (effets négatif sur la santé, la sécurité… des agents économiques) qui conduisent à une
augmentation du PIB alors quelles détériorent le bien être de la population. Ex :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
De plus, il est difficile d’évaluer la production non marchande (car par définition, elle n’a pas de prix sur le marché).
II/ La mesure d’une économie de plus en plus ouverte : le commerce extérieur.
A- Comment mesure-t-on les échanges extérieurs ? Les principes de base :
Q°27 : Question 22 du doc 11 p 37.
Q°28 : Questions 17, 18 du doc 8 p 36.
Q°29 : Questions 26, 27 du doc 13 p 38.
B- Comprendre la balance des transactions courantes.
Q°30 : Question 21 du doc 10 p 37.
Q°31 : Questions 23, 25 du doc 12 p 38. (Utilisez les calculs et outils pertinents)
C- La situation du commerce extérieur français. (cf. devoir maison)
III/ L’équilibre emplois-ressources
A partir du doc 16 p 40.
Q°32 : Quel est ici le sens très particulier des termes « ressources » et « emplois » ? Trouvez-leur des synonymes. Avec quels
mots ne faut-il pas les confondre ?
Q°34 : Pourquoi peut-on considérer les importations comme l’offre extérieure et les exportations comme la demande
extérieure ?
Q°35 : Pourquoi les importations sont-elles considérées comme des ressources et les exportations comme des emplois ?
Q°36 : Questions 33 et 34 du doc 16 p 40.
Q°37 : Questions 35 et 36 du doc 17 P 41.
Q°38 : Questions 38, 39 du doc 19 p 41.

Les principaux ratios économiques. Q° 37 : Question 45 du doc 22 p 43.
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- Le taux de croissance correspond au tx de variation du PIB réel
Taux de variation du PIB = Valeur PIB2 – Valeur PIB1 x 100
Valeur PIB1
- L’unité monétaire comme moyen de mesure de la croissance : La production globale d’un pays est l’addition de biens et de
services très divers et dc le seul, moyen de les additionner c’est d’utiliser leur valeur monétaire.
La croissance est un phénomène quantitatif (donc que l’on peut mesurer) et de longue période
1. soutenue : > 1% car sinon ne permet pas d’accroitre suffisamment le revenu national.
2. Longue période : trend : mouvement général de longue durée par opposition aux variations conjoncturelles
3. En termes réels : La croissance se mesure en euros constants (croissance en volume, croissance réelle) : correspond à
l’augmentation de la production après avoir éliminé l’augmentation des prix afin de voir si c’est bien la quantité produite qui a
augmenté et pas les prix.
# € courants cad croissance en valeur, croissance nominale.
EX :une entreprise, durant une année vend 1000 articles à 3 € l’unité. Son CA est donc de 3000€.
L’année suivante, son CA passe à 3500€.
Soit elle a vendu plus d’articles au même prix
Soit elle a vendu le même nb d’articles à un prix plus élevé.
Soit elle a vendu plus d’articles à un prix plus élevé.
 cet exemple montre qu’une évolution en valeur ne permet pas de distinguer les effets respectifs d’une variation des qttés
et des mvt de prix. Pr la consommation et le PIB notamment, il faut déterminer une grandeur en volume, ce qui permet
d’éliminer les effets prix.
EXO manuel p 365
+ exo Magnard p 41

D’où proviennent les ressources disponibles dans l’économie nationale ?
de la production nationale,
de la production importée de l’étranger (M).

Quelles utilisations sont faites de ces richesses ?
consommation globale
formation brute de capital fixe (FBCF)
exportations (X)
variation de stocks
ANNEXE 1 : L’équilibre « emplois-ressources » en économie fermée
[sans relations avec l’extérieur]
Que devient Y (le PIB) une fois produit ? Il constitue les ressources du
marché des biens et services, ou encore l’offre globale de ce marché. (…)
Tous les biens et services ont nécessairement un emploi.
Certains seront utilisés à la consommation finale (C) ou à la formation de
capital fixe (biens durable utilisés pendant plus d’un an), et tous les
autres seront stockés en attendant d’être utilisés autrement. Comme nous
l’avons expliqué (…) la formation de capital fixe et la variation des stocks
constituent l’investissement (I).
En économie fermée (pas d’exportations), il n’y a pas d’autres emplois
possibles que C et I ; ces emplois constituent la demande globale. On
peut donc écrire l’identité des ressources et des emplois sur le marché
des biens et services sous la forme : Y = C + I
Ressources
=
Emplois
………………………….
………………………
……………………………
………….…..…. globale
………………..globale
J. Généreux, Economie Politique, Hachette Supérieur 2000
Q°32 : Quel est ici le sens très particulier des termes « ressources » et
« emplois » ? Trouvez-leur des synonymes. Avec quels mots ne faut-il pas
les confondre ?
Q°33 : Remplissez le schéma ci-dessus, en utilisant les termes :
consommation finale, investissement, PIB, offre et demande.
Ressources
=
Emplois
ANNEXE
2 : L’équilibre « ressources-emplois » en économie
ouverte et avec les dépenses publiques
Considérons à présent une économie ouverte aux échanges extérieurs. Les
ressources du marché des biens et services comprennent désormais en
plus du produit intérieur (Y), des importations (M) ; les exportations (X)
constituent en outre un nouvel emplois possible des biens et services
……….…..…. globale ………………..globale
Première, TH 1, sept 2007.
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disponibles sur le marché. L’identité ressources –emplois sur le marché […] devient donc : Y + M = C + I + X
Pour faire apparaître la même identité en isolant les dépenses publiques (G), il suffirait de distinguer la part de la
consommation finale et de la FBCF qui est imputée aux administrations publiques :
Y+M=C+I+G+X
NB : La dernière équation a été ajoutée au texte original
J. Généreux, Economie Politique, Hachette Supérieur 2000
Q°34 : Pourquoi peut-on considérer les importations comme l’offre extérieure et les exportations comme la
demande extérieure ?
Q°35 : Pourquoi les importations sont-elles considérées comme des ressources et les exportations comme des
emplois ?
Q°36 : Complétez le second schéma en utilisant les données du document ci-contre. Vérifiez l’identité : Y + M = C
+I+G+X
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