Rapport du stage électrique Du 26 février 2007 au 18 mai 2007 Profession : automaticien Responsable : Daniel Gremion Romain Cherix 1 Tables des matières 1. Présentation 2. Introduction 2.1 But et présentation du stage 3. disposition des îlots 3. Documents de montage électrique 4. Les outils mis à disposition 4.1 WK-200R 4.2 DSP-100 4.2.1 Fonction « AUTO TEST » 4.2.2 Fonctions spéciales 5. Suivi d’un montage d’une tôle 6. Point important à respecter 6.1 CEM 7. Conditions de travails 8. Conclusions 2 1. présentation Je suis apprenti automaticien de 3ème année chez Bobst. J’ai effectué un stage électrique d’une durée de 3 mois, du 26 février au 18 mais 2007, sous la responsabilité de Monsieur Daniel Gremion. Le stage se déroule Dans le bâtiment F dans l’usine de Mex. Dans ce rapport je vous explique ce que j’ai appris durant ces 3 mois. 2. introduction 2.1 But et présentation du stage: Le stage électrique a pour but de nous apprendre à utiliser les documents pour le montage électrique dans le domaine de la production. Pour commencer nous avons eu une théorie sur le fonctionnement des documents qui sont avec les boulots. Ensuite nous avons pu passer à la pratique en montant des conduites (qui peuvent être de la préparation de câble ou alors même des petites parties d’armoires électrique). Après 3 semaines au montage des conduites, nous avons pu passer au câblage des tôles ainsi qu’au montage des armoires électriques. Voici une armoire que j’ai pu monter dans la partie « conduite » Nous avons aussi l’occasion de passer 1 semaine au contrôle des armoires électriques. Le contrôle s’effectue dans des cabines de test qui sont rez-de-chaussée. Le but est de nous montrer comment est corrigée une armoire complète. 3 3. dispositions des îlots Les différents endroits dans la partie électrique sont repartis entre le 1er et le 2ème étage du bâtiment F. Nous avons 3 parties distinctes ; le façonnage, la partie électrique et la partie électronique. Chaque place est dirigée par une personne différente, qui elles-mêmes sont dirigée par une personne. Voici le tableau hiérarchique : Le façonnage : cette partie qui se situe au rez-de-chaussée, dirigée par monsieur Guy Turin, s’occupe de découper, préparer les câbles (longueur, contacts), les gaines PMA pour que tout ce matériel soit envoyé au montage des conduites. Electrique : cet îlot situé au rez-de-chaussée, qui à pour chef monsieur Pierre David, s’occupe d’une pars de monter les conduites (dénudages des câbles, étiquetage, montage des cellules, etc.) et d’autre pars de monter les tôles pour ensuite les monter dans les armoires. Il existe dans cet îlot, 5 salles à température réglable, pour le contrôle des armoires électrique. Chaque armoire montée est ensuite contrôlée dans ces cabines. Electronique : cette partie est située au 2ème étage, dans les bureaux, ce sont les ingénieurs pour le développement des cartes électronique. 4 4. Documents de montage électrique Chaque montage contient un dossier complet avec tous les documents utiles pour l’assemblage. Ce document contient : - la fiche principale (en 1ère place dans le dossier pour qu’elle soi toujours visible) ou il y a les tiquets « Fin d’opération » et « début d’opération » ou l’on trouve aussi un plan d’opération, ainsi que tout ce qui se rapporte a l’administration du montage -Une nomenclature -Une liste de pièces -Une liste qui contient tout les numéros de dessins, schéma électrique qui se rapporte au montage 5 La page principale : Nom du montage à exécuter Numéro MPS du montage, ce numéro est propre à chaque montage est permet de l’identifier Série de la machine (ici 27ème série de machine « spanth/sprint ») Type de machine qui va recevoir le montage Numéro du centre au les opérations vont être faite (ici 10 correspond au façonnage) Temps mis à dispositions pour le montage Plan d’opération Tiquet « fin d’opération » Tiquet « début d’opération » 6 Liste de pièces Cette liste contient toutes les pièces pour le montage, le numéro de chaque pièce, sa quantité, sa désignation et l’état de la pièce (arrivée, en commande, etc.) Numéro MPS Liste de pièces Lieu où se trouve le matériel pour le montage 7 Liste de documents nécessaires : Cette liste contient tous les documents utiles pour le montage Voici la désignation de chaque thermes utilisé pour les différents documents : -NOM : nom du document principal -GAM : fiche sur laquelle se trouve le plan d’opération (gamme opération) -LDC : liste de câblage -ETU : dessin d’une pièce mécanique -ASS : dessin général d’assemblage 8 Nomenclature : La nomenclature est la liste qui regroupe les pièces par ensemble ce qui permet de trier le matériel et de savoir quel pièces se monte avec quel vis par exemple. Cette liste contient aussi les repères des pièces pour les retrouver sur le dessin d’assemblage. Numéro du dossier Repère Ensemble de pièces Numéro Bobst des pièces Désignation du matériel RID du matériel Date de sortie du matériel 9 Râtelier Dans chaque caissette ou se trouve la filerie, il y a une lise de câblage. Sur chaque câble est imprimé le numéro du râtelier (qui est le repère d’identification de chaque câble ou gaine) ainsi que le numéro du dossier principal. Ces câbles peuvent aussi se trouver sur des racks à fileries qui se présentent comme ceci : Numéro de râtelier De la rangée de câble Numéro du dossier Au dessus de ces racks de filerie se trouve également les goulottes ainsi que les rails DIN. 10 Les étiquettes : Chez Bobst il existe 3 type d’étiquette à coller sur les câble ou sur les tôle. Elles servent à identifier un appareil, un fil ou une conduite. Voici les 3 types : L’étiquette jaune : Elles servent à identifier les appareils, (contacteur, relais, bouton poussoir, connecteurs, etc.) cette étiquette contient le RID du composant Etiquette jaune contenant le RID de l’ampoule se trouvant à coté Les étiquettes blanches : Ces étiquettes qui se collent généralement sur les armoires contiennent le numéro du dossier, le nom de la machine, la série ainsi que le numéro du personnel du monteur qui à l’a câblé. La 1ère étiquette contient le numéro du dossier principal, toutes les autres se rapporte aux options de l’armoire. Numéro du dossier Numéro personnel Nom de la machine Série de la machine 11 4. Les outils mis à disposition 4.1 WK 200-R Cet outils nous permet de contrôler le câblage des éléments « sensibles » (détecteur, cellule photo-électrique, etc.) ce simulateur est en faite un testeur de continuité jusqu'à 200Ω. Chaque conduites à contrôler à son propre programme et câble de raccordement qui à un numéro propre. Pour trouver celui-ci, il faut se référer au plan d’opération. Les programmes de test sont stockés sur les pc, qui sont ensuite transféré sur une carte mémoire qui va être insérée dans le simulateur Une fois le WK 200-R allumé, il suffit de lancer le programme et de suivre les instructions écrite. Si le contrôle est effectué correctement et dans l’ordre il n’y a aucun risque de dégrader du matériel. En cas de panne sur le montage, le simulateur nous affiche l’erreur qui peut ensuite être modifiée. WK 200-R Numéro du câble qui correspond à la conduite Câble qui relie le simulateur au montage 12 4.2 DSP-100 4.2.1 Fonction « AUTO TEST » Le DSP-100 est un appareil de mesure Fluke, qui permet de tester et réparer les câbles à paires torsadées et les câbles coaxiaux, notamment sur les câbles Ethernet ou les câbles « harcnet » (sub-D 15 pôles). L’appareil se présente en 2 parties ; L’outil en lui-même : L’appareil qui renvoi les signaux : Le câble à tester vient donc se connecter entre l’appareil de mesure et l’appareil qui renvoi les signaux, ensuite il suffit de tourner le bouton rotatif sur « auto test » et de lancer le test. Si l’appareil nous affiche que le test est correct, le câble doit être étiqueté d’un autocollant marqué « DSP-100 » autrement il doit être réparé. 13 4.2.2 Fonctions spéciale du DSP-100 Le DSP-100 est muni d’une multitude de fonctions, ici je vais vous parlez de quelques unes intéressantes. Il est possible de voir un schéma de nos paire dans le câble « harcnet », pour cela il faut positionner le bouton rotatif sur « SINGLE TEST » et de descendre le curseur sur « Schéma de câblage », ensuite l’appareil test les paires, et nous affiche à l’écran la disposition de nos câbles dans les connecteurs Il est aussi possible, avec une autre fonction de voir la longueur d’un câble uniquement en branchant un côté de celui-ci. Cette fonction est pratique si une conduite est déjà montée sur une machine et qu’il y a un accès uniquement d’un côté. Pour cela il faut se mettre sur « SINGLE TEST » et placer le curseur sur « Longueur », l’appareil test et affiche la longueur du câble connecté. 14 5. suivi du montage d’une tôle Pour bien comprendre le montage complet d’une tôle, je vais faire un petit résumé des points important. Le câble est d’abord débité sur cette machine, il est étiqueté et mis dans des caissettes. Ensuite tous les contacts sont mis en place sur ces machines pneumatique. 15 Par la suite la filerie est déplacée de l’ilot façonnage à l’îlot électrique, ou les conduites vont être montées Puis ces conduites vont sur les tôles Et pour finir ces tôles sont montées dans les armoires électriques 16 6. Point important à respecter 6.1 CEM Un des points très important à ne pas négliger durant le montage d’une tôle, c’est la CEM (compatibilité électro magnétique). Tous les éléments électriques alimentés créent d’une façon ou d’une autre un champ magnétique (bobine de contacteur, fil d’alimentation de puissance, etc.) ce qui crée des perturbations pour les éléments sensibles tels que les automates ou les éléments électroniques à faible tension. Un composant qui n’est pas mis à la masse et qui serait sensible aux perturbations peuvent crée des pannes intermittentes qui elles peuvent être dangereuse. Pour cela il est très important de relier à la masse tout les câbles qui transportent des informations à faibles tension. Pour cela, ils sont tous équipé d’une tresse de blindage qui entoure les fils. Cette tresse fait office d’antenne et tout les parasites viennent directement sur celle-ci et empêche que les fils soient perturbé. Elle est ensuite mise à la masse des deux coté sur un peigne. Tresse de masse Câble sensible aux perturbations 17 De nos jours pratiquement tous les éléments peuvent se trouver avec une possibilité de mise à la masse (presse-étoupe CEM, tresse de masse entre une armoire et une porte, peigne de masse, connecteurs avec mise à la masse directe). Voici des exemples de mise à la masse : Mise à la masse sur un peigne avec les câbles dénudé et bridé sur celui-ci. Avec des brides CEM directement vissée sur la tôle Ou avec une tresse de masse qui relie la porte d’une armoire à l’armoire elle-même 18 Cet autocollant doit être collé sur toutes les armoires qui ont Une mise à la CEM, elle représente les différentes façons pour Mettre correctement à la masse les câbles et montre Egalement ce qu’il ne faut pas faire Mais cela ne suffit pas, pas tous les câbles sont équipé de tresse de masse (fil AWG14 pour l’alimentation d’un contacteur), il est aussi très important de bien séparer les différentes tensions sur une tôle et d’éviter de mélanger les fils entre eux Câbles 110VAC Câbles 24VDC 19 7. Conditions de travails Au rez-de-chaussée du bâtiment F ou se montent les grandes armoires, est occupé par une trentaine de personnes qui sont généralement des électriciens. L’ambiance qui y règne est très bonne, tout le monde s’entend bien, il n’y a pas de tiraillements comme dans d’autre secteurs. Les employés sont toujours la pour aider les apprentis et expliquer comment géré les petits soucis que nous pouvons rencontrer. 8. Conclusions Ce passage obligatoire dans le secteur électrique nous permet de voir comment bossent les employés et d’apprendre à utiliser les techniques Bobst. Certains montage peuvent être très intéressant (montages des grosse tôle, câblage directement dans les armoires) mais peut être aussi très rébarbatif lorsque nous devons passer une moitié de journée à étiqueté des câble. Dans l’ensemble, le stage s’est bien déroulé, j’ai appris beaucoup de chose que j’ignorais complètement avant ca. 20