Les Églises Chrétiennes de Dieu
[208]
Le Fondamentalisme
Chrétien Moderne :
Une Contradiction de Termes [208]
(Edition 2.0 19970628-19970628-20151026)
La plupart des Chrétiens modernes supposent que la religion qu'ils pratiquent provient des
Apôtres et était enseignée par Jésus Christ. Pourtant, le monde est dans un gâchis, et le
Christianisme a causé et cause une grande part de la misère et de la dévastation. Leurs
dirigeants chrétiens semblent, en fait, faire partie du problème. Quelle est la vraie position
et la réponse au problème ?
Christian Churches of God
PO Box 369, WODEN ACT 2606, AUSTRALIA
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(Copyright 1997, 2015 Wade Cox)
(Tr. 2009, rév. 2015)
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Le Fondamentalisme Chrétien Moderne : Une Contradiction de Termes [208]
La plupart du Christianisme moderne suppose
que ce qu’il croit et pratique était ce que Christ
et les apôtres ont enseigné. Peu de personnes se
rendent compte que la religion qu'ils pratiquent
n'est en rien semblable à la foi qui était
enseignée et pratiquée par Jésus Christ et les
apôtres et la première église.
Plusieurs églises protestantes nient l'autorité de
l'Église Catholique Romaine ou de l'Église
Orthodoxe. Pourtant, elles sont totalement
dépendantes des Conciles de l'église pour les
doctrines qu'elles soutiennent.
La plupart des soi-disant chrétiens
fondamentalistes modernes croient qu'ils
détiennent un corps de doctrines qui
proviennent des Saintes Écritures seulement et
que cette doctrine, appelée sola Scriptura par
les protestants de la réforme, tels que Calvin et
Martin Luther, est le fondement de leur
croyance.
Ce qu'ils ne comprennent pas c’est que la
réforme n'est pas retournée à la Bible et aux
Écritures Saintes seulement. Elle a échoué dans
ses objectifs et n’est pas allée au-delà
d’Augustin et des conciles du quatrième siècle.
Le soi-disant fondamentalisme chrétien
moderne est totalement dépendant des conciles
de l'église pour la validité de leurs doctrines. La
plupart ne savent même pas ce qu’est l'histoire
de l'église, et ce qui s’est passé à partir du
temps de Christ et des apôtres, jusqu'à la
formation de la position soi-disant chrétienne
orthodoxe telle que déterminée par les conciles
du quatrième siècle.
Il y a certaines fausses suppositions majeures
faites par ces soi-disant fondamentalistes. Notre
tâche est de présenter un simple aperçu du
problème et de démontrer que le
fondamentalisme est n’importe quoi sauf cela
et il est totalement dépendant des conciles de
l'église sous l'autorité de l'empire romain.
La Fausse Supposition 1 : La
Trinité
La plupart des personnes supposent que la
trinité est trouvée dans la Bible. Elle ne s’y
trouve pas. Les théologiens catholiques et
protestants reconnaissent tous que la Bible et le
système de croyance logique qui est appelé le
théisme rationnel sont unitaires. C'est-à-dire, ils
n'ont pas trois personnalités en Dieu.
L'évêque Shelby Spong, dans son livre
Rescuing the Bible From Fundamentalism
(Secourir la Bible du Fondamentalisme) a dit
simplement : Paul n'était pas un trinitaire.
Aucun des apôtres n'était trinitaire.
Aucun officier de n'importe laquelle des églises
dominantes ne croit ou soutient que Christ et
les apôtres étaient trinitaires. Ils reconnaissent
que le dieu tripartite a été greffé sur le Dieu de
la Bible (voir, par exemple, LaCugna God For
Us). Comment alors les fondamentalistes
traitent-ils avec ce fait ? Ils ignorent tout
simplement l'histoire et utilisent les Saintes
Écritures sélectivement.
La vérité est que l’opinion que Christ était
Dieu, dans le même sens égal et coéternel que
le Père était Dieu, n'était pas acceptée dans
l'église jusqu'au Concile de Nicée en 325 EC
(ère courante), et même alors, sous la contrainte
de l'empereur Romain.
Ceci était trois cents ans après le ministère de
Christ. Ils ont utiliser la force armée pour y
parvenir.
L'Esprit Saint n'était pas défini comme étant
une personne et une troisième partie de la
Divinité avant le Concile de Constantinople en
381 EC.
La position doctrinale complète n'a été
convenue qu’au Concile de Chalcedoine en 451
EC.
Même alors, il n'y avait pas d'accord quant à la
façon dont il s’opérait. Les Catholiques
revendiqueraient plus tard partir du Concile
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de Toledo) qu'il procédait du Père et du Fils, et
les Orthodoxes s’y opposaient, disant qu’il
procédait du Père seulement.
Comment alors, sommes-nous arrivés à cette
situation extraordinaire où le Dieu déterminé au
quatrième siècle n'était pas le Dieu de la
première église ?
Quels autres changements importants ont eu
lieu que nous ignorons ? La réponse est qu'il y a
eu une multitude de changements. Ces
changements ont impliqué les changements du
jour du sabbat à l'adoration du Dimanche, et de
l’observance de la Pâque à l’observance du
festival païen d’Easter/Pâques. Le festival païen
que nous appelons aujourd’hui Noël n'avait
même pas alors été adopté par l'église.
Les fondamentalistes essayent d’argumenter
que l'adoration du dimanche était observée par
la première Église mais tous les érudits
savent que ce n'est pas vrai. C'est un mensonge
ou, plus correctement, une auto-illusion des
gens qui se disent fondamentalistes. Ils disent
qu'ils ne font seulement que ce que la Bible dit,
et donc, ils doivent essayer de trouver un
certain fondement dans la Bible pour les choses
qu’ils font telles que d’aller à l'église le
dimanche.
Comment tout ceci a-t-il
commencé ?
La Fausse Supposition 2 :
l’Adoration du Dimanche
La première église a été attaquée par un certain
nombre de religions. L'ennemi principal de
l'église était une religion appelée le
gnosticisme. Ce nom vient du mot grec gnosis
signifiant connaissance. Ces gens pensaient
qu'ils avaient une connaissance secrète qu'ils
ont étiquetée de Mystères, et ils ont tiré une
grande partie de leur point de vue à partir des
cultes du Mystère.
Ces cultes ont envahi d'autres religions, et ont
remplacé les croyances, mais ils se sont adaptés
eux-mêmes au système.
Certains des cultes du Mystère,
particulièrement dans un pays appelé la Phrygie
en Asie Mineure, ont parlé ce qui est appelé
aujourd’hui en langues. Personne ne pouvait
comprendre ce qu'ils disaient, mais ils ont
prétendu que c'était un certain message
important provenant de puissances supérieures.
Ils ont par la suite soutenu que cela a été fait
par les apôtres à la Fête de la Pentecôte. Cela
n'est pas arrivé ainsi. Les apôtres ont parlé en
d'autres langues qui pouvaient être comprises,
mais les gnostiques ont prétendu qu’ils n'ont
pas fait cela. La pratique se trouve aujourd’hui
dans ce qui est appelé les églises
charismatiques. Ces églises prétendent aussi
être fondamentalistes. La pratique appelée le
parler en langues est venue des premiers
gnostiques (voir les études Les Nicolaïtes (No.
202) et aussi La Question des Langues (No.
109)).
Ces gnostiques ont sapé l'église de l'intérieur.
Leur plus grand succès a été à Rome. Ils ne
venaient pas de à l'origine, mais ils y sont
allés, vu que c'était le centre du pouvoir de
l'Empire Romain.
À Rome, à partir de 140-152 EC environ, ils
ont commencé à adorer le dimanche. Cela
n’était pratiqué nulle part dans l'église jusque-
là, et le premier rapport historique que nous
avons de la pratique est de Justin Martyr qui
écrivait vers 140 EC, mais dans son Dialogue
avec Trypho, il dit qu'ils adoraient aussi le jour
de sabbat.
La Fausse Supposition 3 :
Pâques/Easter
À partir de 152 EC environ, sous l'évêque
Anicetus, les romains ont commencé à adorer le
dimanche d’Easter/Pâques. Jusqu'à ce temps-là,
l'église observait la Pâque qui tombait sur
n'importe quel jour de la semaine. Elle était
déterminée par le calendrier antique hébreu qui
était déterminé avec la lune et le soleil, et non
seulement avec le soleil, tel qu’il a été adopté
plus tard par les Romains à partir du système
Égyptien.
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Ce changement a causé plusieurs problèmes et
plusieurs personnes refusaient de l'adopter.
Polycarpe, le disciple de l'apôtre Jean, a discuté
avec cet évêque de Rome, et a refusé de
changer la pratique de la première Église. Lui et
les églises de l'Est ont refusé d'observer ce
festival païen appelé Easter (Pâques) nommé
d’après la déesse Easter ou Ishtar (Astarté)
avec une mort le vendredi et une résurrection le
dimanche. Ce festival des Easter (Pâques) était
aussi dérivé à partir des cultes du Mystère. Ces
cultes étaient basés sur l'adoration du soleil et,
par conséquent, ils observaient le dimanche.
Le dieu Attis a été tué un vendredi et ressuscité
par la déesse le dimanche. Telle est la séquence
du système de Pâques/Easter. Elle n'a rien à
voir avec Christ et la Pâque (voir aussi l'étude
La Déformation par les Binitaires et les
Trinitaires de la Première Théologie de la
Divinité (No. 127B)).
Jusqu'à ce temps, personne ne pensait que Jésus
Christ a été crucifié un vendredi. Le temps
accepté était un mercredi, mais les premiers
auteurs de l'église et les calendriers avaient la
date du 25 mars pour la date hébraïque du 14
Nisan la date correcte de la mort de Christ
selon le calendrier hébreu. La seule fois cela
est tombé le 14 Nisan autour de la mort de
Christ était un dimanche en 31 EC, et un
Mercredi 5 Avril, en l’année 30 EC qui est la
séquence de temps correcte (voir l'étude Le
Moment de la Crucifixion et la Résurrection
(No. 159)).
Donc, Easter/Pâques dépend non seulement des
conciles postérieurs de l'église mais aussi elles
sont d’origine païenne, et ne sont pas le
moment où Christ a été crucifié.
Encore, les fondamentalistes se sont trompés, et
dépendent des gnostiques de Rome pour leur
autorité.
Ce problème a continué plus ou moins sans
interruption jusqu'en 190 EC. Il a été appelé la
dispute quartodécimène et a été appelé ainsi
parce que quarto-deciman signifie 14ème, ce qui
était la date au calendrier hébreu à laquelle
l'agneau de la Pâque devait être tué. Christ a été
tué en tant que notre agneau de la Pâque, ce
jour-là.
À partir de 190 EC, ils ont commencé à punir
les gens pour ne pas observer Easter/Pâques et
pour observer l’ancienne Pâque que les apôtres
avaient observée. Cette Pâque se déroulait à
partir du 14 Nisan jusqu'au dimanche de la
semaine qui est connu comme étant l'Offrande
de la Gerbe Agitée quand Christ a été compris
comme montant au ciel vers le Père après sa
résurrection, et avant qu'il soit apparu aux
apôtres en tant que le Christ ressuscité plus
tard, ce dimanche après-midi.
La Fausse Supposition 4 : la
loi a été abolie par un autre
vrai Dieu qui était Christ
Les disputes ont continué sans arrêt avec le
système romain qui inventait continuellement
quelque nouvelle idée tirée à partir de
l'influence de ces gnostiques. Ils ont d'abord
décidé qu'ils voulaient abolir les lois de la
Bible. Celles-ci se trouvaient toutes dans les
Saintes Écritures que nous appelons maintenant
l'Ancien Testament. Le Nouveau Testament
contenait les écrits des apôtres qui
enregistraient les paroles de Christ et les lettres
qu’ils ont écrites concernant les disputes dans
l'église. Plusieurs de ces disputes étaient
causées par ces gnostiques. Ces lettres des
apôtres ont été écrites pour démontrer comment
les Saintes Écritures devaient être interprétées.
Dans le but de supprimer les lois de la Bible
que les gnostiques détestaient, ils devaient
produire l'idée que la loi de Dieu a été changée
par un autre Dieu égal au premier Dieu qu’ils
appelaient le Dieu des Juifs. Initialement, les
gnostiques ont essayé de dire qu'il était un Dieu
mauvais mais cela n’a pas fonctionné. Leurs
disciples dans le Christianisme ont alors dit que
le Dieu était le même Dieu qui est simplement
apparu en tant que le Père et ensuite, comme le
fils et ensuite comme l'Esprit Saint mais ils
étaient tous un seul Dieu. Ceci était appelé le
modalisme. Cette idée a été changée plus tard,
et est finalement devenue la trinité.
Les modalistes à Rome n'avaient pas le plein
Le Fondamentalisme Chrétien Moderne : Contradiction dans les Termes [208] Page 5
pouvoir et ont été opposés par d’autres sources.
L'idée, cependant, était logiquement nécessaire
pour supprimer la loi de Dieu, et donc Christ
devait être rendu égal à Dieu. Pour ce faire, ils
devaient prétendre d'abord qu'il avait toujours
existé à côté de Dieu ou avec Dieu, et qu’il
n'était pas un produit du Père comme tout autre
fils le serait, et que les autres fils de Dieu
étaient les produits du Père. Ils ont essayé de
dire que les autres fils de Dieu n'étaient pas
vraiment des fils, mais des créations qui étaient
différentes de Christ, et qu’il n'était pas un
produit du Père de la même manière. Ceci est
devenu l’opinion Romaine, qui a été établie à
Nicée en 325 EC.
La Fausse Supposition 5 :
l'âme immortelle et la vie au
ciel
Les gnostiques maintenaient aussi une croyance
dans une âme immortelle. Ceci n'a pas été
adopté par les chrétiens. Les gnostiques
soutenaient que, lorsque vous mourez, vous
allez au ciel. Ceci a absolument été rejeté par
les chrétiens. Ils considéraient quiconque disait
que quand il mourait, il allait au ciel, comme
étant un faux chrétien. Ceci était un test d’un
vrai chrétien et du soi-disant chrétien
gnostique. Si vous disiez que quand vous
mourez, que vous, en tant qu'une âme
immortelle, allez au ciel, vous montriez que
vous étiez sous l'influence de la philosophie
grecque ou que vous étiez un gnostique, et non
pas un Chrétien. Ce problème est enregistré par
les premiers auteurs chrétiens Tatien et Justin
Martyr (voir les études L'Âme (No. 92) et La
Première Théologie de la Divinité (No. 127)).
Les fondamentalistes, aujourd'hui, qui
prétendent en une âme immortelle et une
existence au ciel (ou en enfer) après la mort,
sont dépendants de la philosophie grecque et de
la théologie romaine pour la doctrine. Ce n'est
pas dans la Bible.
La famille de Christ
Jusqu'à la destruction de Jérusalem par les
Romains en 70 EC, l'Église avait été persécutée
par les Juifs. Jacques, le frère de Jésus Christ,
était l'évêque de Jérusalem jusqu'à ce qu'il soit
tué en martyr en 63 EC. Il a été remplacé par le
neveu de Christ appelé Siméon qui était le fils
de Clopas et de Marie, la sœur de Marie, la
mère de Jésus Christ. Elles sont mentionnées
dans Jean 19:25.
Jean 19:25 Près de la croix de Jésus se tenaient
sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de
Clopas, et Marie de Magdala. (LSG)
La sœur de Marie a aussi été appelée Marie
selon les traductions anglaises. Cependant, la
vérité est que la mère de Christ s’appelait
Mariam, et sa sœur s’appelait Maria (voir les
Interlinéaires Grecques). Les deux mots sont
dérivés de l’original hébreu Miriam. Le nom de
la mère de Christ n'était pas Marie ou Maria
cela était le nom de sa sœur. Elle s’appelait
Mariam. Les garçons de la famille avaient aussi
les mêmes noms (avec des variations), et leurs
descendants portaient ces noms. Les frères de
Christ s’appelaient Jacques, Joseph, Simon et
Judas (Mat. 13:55). Judas a été aussi appe
Jude, et il était le fils de Joseph, et le frère de
Christ, mais s'est référé lui-même en tant que le
frère de Jacques (comparer. Cassiodorus, ANF,
Vol. II, p. 573) et en tant qu'un serviteur du
Seigneur. Ses cousins étaient appelés Jacques le
Petit, Joseph, Siméon, et Judas. À partir de
cela, nous voyons la confusion avec les deux
familles. Cependant, le récit historique est clair
que Marie ou, plus correctement, Mariam, la
mère de Jésus, a eu d'autres enfants, et ceux-ci
et les fils de sa sœur et sa cousine Elizabeth
composaient la famille du Messie. Cette
troisième branche descendait des frères de Jean
le Baptiste. Ils étaient tous appelés Desposyni
soit Appartenant au Seigneur.
Après que Jacques le Juste a été tué à
Jérusalem, son cousin Siméon, cousin plus
jeune de Jésus Christ, est devenu l'évêque de
Jérusalem. Il a amené l'église à Pella au cours
de la période qui a vu la destruction et
l'occupation de Jérusalem, et il est retourné en
72 EC avec l'église. Ils sont restés jusqu'à la
rébellion sous bar Kochba. Les Juifs ont été
bannis de Jérusalem en 135 EC par l'Empereur
Hadrien. Cela signifiait aussi que l'église à
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