Page 3 sur 4
. La promotion conjointe et complémentaire de projets d’énergies renouvelables
durables.
Cependant, les mesures prises en matière d’atténuation ne suffiront manifestement pas à juguler
les effets du changement climatique. De nombreux secteurs, tels que l’agriculture, la filière
forestière, le tourisme, l’énergie, comme certains territoires sont climato-dépendants ou impactés.
Il convient donc d’ores et déjà d’anticiper ce changement climatique et d’envisager des mesures
d’adaptation des territoires et des activités socio-économiques.
… qui appelle des coopérations entre territoires à l’échelle
métropolitaine
Parce qu’elles sont en prise avec les enjeux climatiques et énergétiques précédents, un certain
nombre de réflexions sont menées ou sont en émergence à l’échelle spécifique des villes et de leur
fonctionnement, qui interrogent sur la façon de les concevoir et de les gérer durablement.
La santé, un bien commun à réintégrer dans le projet de territoire
Le concept de « santé » rassemble l’ensemble des capacités à réaliser ses aspirations, satisfaire
ses besoins, agir sur son environnement. Il est néanmoins souvent mis à mal dès lors que l’on
s’attache aux territoires urbains : maladies respiratoires liées à la pollution de l’air, maladies
chroniques liées aux substances chimiques (eau, air, alimentation), risques cardio-vasculaires et
stress liés au bruit, sédentarisation / mobilités, multi-expositions, santé mentale…
Il devient important de reconsidérer la place de la santé parmi l’ensemble des composantes du
territoire. Il ne s’agit pas de développer juste une approche sanitaire supplémentaire, mais
d’intégrer l’objet d’étude « santé » dans les approches sociale, environnementale, qualité de vie,
projet urbain qui sont menées, … dans l’accompagnement plus que dans la contrainte. Le sujet doit
être abordé globalement, dans le pragmatisme, tout en se projetant : une vision à long terme,
transversale, est indispensable.
La question transversale de l’eau
Dans le contexte de changement climatique actuel, les questions autour de la ressource en eau
sont transversales, tant dans l’approche thématique retenue, que dans la considération
géographique choisie. Elles interpellent directement les choix portés par les collectivités dans
l’aménagement et le développement de leur territoire : politiques environnementales, politiques
publiques en matière d’eau, orientations économiques qui impactent sur les vocations des
prélèvements, solidarité vs autonomie des territoires, culture du risque inondation … autant de
réflexions qui ont leur pertinence à l’échelle métropolitaine.
Une trame verte et bleue urbaine, multifonctionnelle
La loi Grenelle 2 a fait émerger un nouvel outil d’aménagement du territoire en faveur de la
biodiversité, la Trame Verte et Bleue (TVB). Celle-ci maille le territoire, en s’appuyant sur les
espaces naturels, agricoles et forestiers et inclut la manière dont ils fonctionnent ensemble, en
formant des continuités écologiques. Son objectif principal est de lutter contre la dégradation et la
fragmentation des milieux naturels, de protéger la biodiversité, de participer à l’adaptation au
changement climatique et à l’aménagement durable du territoire. Dans cette approche, la TVB vise
à devenir un élément structurant en matière de projet de territoire. Cette position est d’autant plus
facilitée et intégrée qu’on peut lui reconnaître différentes fonctionnalités complémentaires, co-
occurrentes ou non, susceptibles de rendre différents services à l'homme, dans des registres tels
qu'écologiques, récréatifs, sociaux, culturels, esthétiques, climatiques, économiques, … compatibles
avec un principe d'utilisation durable de l'espace.
A l’échelle du territoire métropolitain, la TVB est une opportunité pour la reconnaissance de la
biodiversité du territoire et des bénéfices partagés avec d'autres politiques publiques : cycle de
l'eau, politique agricole, plan climat énergie territoire (stratégie d'adaptation au changement
climatique), actions publiques en faveur de la qualité de l'air et de l’environnement sonore.
Economie verte, économie circulaire : un renouvellement du concept de la
« ressource »
L’économie circulaire, liée aux économies dites « vertes », promeut un système économique et
industriel à la fois sobre en carbone et en énergie, au sein duquel tout « déchet », objet rendu
désuet par la mode et la publicité ou par une obsolescence technique programmée, devient
« ressource » et permet, par un recyclage au meilleur coût, l’optimisation de l’utilisation de