Mots clefs : banques, économie, investissement, placement

1605010 La débancarisation positive et décomplexée Aucoffre.com by ESCAL Consulting Page 1
Mots clefs : banques, économie, investissement, placement, épargne, métaux précieux
“La débancarisation positive et décomplexée”
Par Jean-François Faure, PDG d’Aucoffre.com et auteur de l’ouvrage L’or, un
placement qui (r)assure, publié en 2011.
Selon un sondage AuCOFFRE.com/OpinionWay, seulement 33% des Français déclarent avoir
confiance dans le système bancaire actuel, et s’ils en connaissaient les rouages, ce chiffre serait sans
doute encore plus bas. Est-il possible de se passer des banques ? Non, et encore moins de monnaie,
mais la débancarisation soft, c’est possible !
La dérive des banques, banques à la dérive
Après la dérégulation des marchés financiers dans les années 70, les banques se sont mises à
évoluer, bien loin de leur vocation première, qui était de mettre l’argent des dépositaires à l’abri.
L’octroi de crédit et la gestion de compte étant devenus pas assez rentables, les banques se sont
tournées vers les produits et les marchés spéculatifs.
Ce nouveau modèle de banque, happé par la finance, a donné lieu à toutes sortes de dérives.
En 2008, incapables de gérer les risques de leurs activités spéculatives, cette mutation a montré ses
limites. Les “banques de l’ombre” (shadow banking), constituées de banques d’investissement, de
fonds de pension, sociétés d’assurance… ont été les principales instigatrices de la crise de 2008.
Ces mêmes banques continuent d’exercer les mêmes activités, malgré une surveillance renforcée, les
autorités de régulation ayant moins de pouvoir que le lobby financier.
Pire, les produits dérivés comme les CDS (credit default swaps) n’ont pas été interdits depuis qu’ils
ont causé la faillite de Lehman Brother et d’AIG en 2008. Ils sont repartis de plus belle, retrouvant
même dès 2013 leur niveau d’avant crise.
Non seulement l’activité des marchés financiers ne profitent pas à l’économie réelle
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, mais en cas de
krach, elle la met carrément à plat : les banques ne prêtent plus, les entreprises et les gens sont
ruinés et l’Etat est mis à contribution, à grands renforts de cures d’austérité.
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Les banques françaises ont reversé 45 milliards d’euros sur la période à leurs actionnaires, ne conservant que 26 milliards
de profits (...). Cette répartition s’est faite au détriment de l’activité de crédit aux entreprises. (François Leclerc, “Les
banques, planches de salut ou planches pourries ?”sur le blog de Paul Jorion)
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Indirectement, c’est l’Etat, c’est-à-dire nous, contribuables, qui payent pour les risques pris par les
banques, en remboursant une dette inique qui ne profite à personne.
L’exposition des banques aux dettes
Le seul filet de sécurité des activités dangereuses de de ces banques, c’est l’Etat. En cas de crise
systémique, afin d’éviter que le système s’effondre et que la chute d’une banque en entraîne une
autre, c’est l’Etat qui vient au secours des banques soit disant “too big to fail”.
Ces banques sont exposées aux dettes souveraines et donc au risque de faillite
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. A la fin du 4e
trimestre 2015, la dette française s’élevait à 2 096,9 milliards d'euros, soit 95,7% du PIB.
La dette française est pratiquement au niveau de la dette grecque d’il y a 8 an.
En Europe, le niveau de dette publique des pays se chiffre à plus de 11 000 milliards d'euros!
La dette souveraine, c’est le tonneau des Danaïdes. Depuis que ce n’est plus l’Etat qui frappe les
monnaies, celui-ci est obligé d’emprunter l’argent aux banques avec un taux d’intérêt. Faute de
croissance, l’Etat ne cesse de rembourser ces dettes exponentielles.
Une partie de l’argent que vous déposez sur votre compte en banque sert à renflouer des dettes
dont vous n’êtes pas responsable, sans profiter à votre capital.
Pomper dans le bas de laine des épargnants ?
Depuis août 2015, les lois relatives aux bails-in et la directive BRRD (pour Bank Recovery and
Resolution Directive) permettent désormais aux banques, en cas de faillite, de prélever directement
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Fin 2014, l’ABE (l’Autorité bancaire européenne) révélait que 28 banques présentaient un risque systémique et que les 4
plus grosses banques françaises (Groupe Crédit Agricole, BNP Paribas, BPCE-NATIXIS et Société Générale) étaient
insolvables.
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les dépôts bancaires de leurs clients pour se renflouer. C’est exactement ce qui s’est passé à Chypre
en 2013 : d’abord, les retraits d’argent étaient limités pour éviter le « bank run » (la fuite des
capitaux) et les dépôts supérieurs à 100 000 euros ont été taxés à hauteur de 47 %.
Bien que cette directive soit totalement impopulaire pour être appliquée à de plus gros pays
européens comme la France, elle existe. Qui empêcherait le prochain parti élu décide de s’en
emparer ?
Le coût de sauvetage des banques est énorme
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et nos dépôts ne sont pas en sécurité. De nombreux
économistes de tous bords militent pour une séparation des “bad banks” avec les banques de détail,
qui doivent profiter à l’économie réelle. Mais une telle restructuration est lourde et longue à mettre
en place.
Alors, avez-vous toujours envie de laisse votre argent sur un compte bancaire ?
Se passer des banques ? Il n’est objectivement pas possible de se “débancariser” à 100%, à moins de
vivre comme un ermite. Sur le plan économique, elles créent la monnaie nécessaire aux
investissements. Pour les particuliers, un compte bancaire est indispensable pour le versement du
salaire, la gestion des prélèvements, des factures d’énergie, de communication…. Sans non plus
cesser d’avoir recours aux banques, il existe toutefois plusieurs solutions pour limiter l’exposition aux
risques bancaires, de façon soft, à l’amiable en quelque sorte.
Un seul mot d’ordre : ne pas tout mettre dans le même panier.
Le secret pour limiter son exposition aux risques bancaires est la diversification, car on ne sait jamais
par les problèmes peuvent arriver. Une forêt composée de la me nature d’arbres plantés au
cordeau brûlera intégralement, rapidement, alors qu’une forêt composée d’essences différentes et
de clairières brûlera plus lentement et sur une surface moindre.
- Se servir de son compte bancaire pour le strict minimum
Gardez un compte bancaire uniquement pour gérer vos prélèvements mensuels, salaires… Laissez le
moins de cash possible dessus, payez comptant le plus souvent possible, fractionnez vos dépôts et
diversifiez si possible votre réseau bancaire… Même si le livret A ne rapporte plus rien, une partie de
votre argent peut être placée sur le compte d’une autre banque pour plus de sécurité.
- Diversifiez vos placements
En 2008, l’or physique a parfaitement joué son rôle de protecteur d’épargne. les actions ont
fondu (y compris le cours de l’or papier), le prix des pièces d’or d’investissement, très demandées,
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Le montant des aides dépensées rien que pour les banques s’élevait à 330 milliards d’euros entre 2008 et 2014 (source :
magazine Trends).
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s’est envolé. La revente de produits en or (pour ceux qui avaient la chance d’en posséder) ont permis
d’éponger les pertes occasionnées par la crise boursière.
Contrairement aux devises internationales qui perdent de la valeur au fil du temps, l’or physique
conserve le pouvoir d’achat. Aujourd’hui, on peut acheter la même chose (un bœuf) que dans
l’Antiquité. L’or est une réserve de valeur qui, en plus, peut être stocké en dehors du circuit bancaire.
Mais ne limitez pas vos possibilités de placements. Tous les biens tangibles sont de bons placements
et certains ont de bonnes perspectives d’évolution. Que ce soient les métaux précieux, les biens
meubles en général (art, voitures, montres, antiquités, diamant d'investissement, vin, bétail, etc.), et
les biens immeubles (immobilier, forêt, terres agricole, etc.), ces actifs sont susceptibles de prendre
de la valeur dans le temps, ou du moins de ne pas en perdre.
- Diversifiez vos moyens de paiement
En Europe, nous sommes assujettis à une monnaie unique et notre système monétaire est basé sur
un seul et même type de monnaie (les monnaies fiatou monnaies-dette). Le problème est que si
une monnaie explose, les autres tomberont aussi.
Ce qui a sauvé certains pays par le passé, c’est la variété des supports monétaires (l’Allemagne dans
les années 20 à 30, l’Argentine et Brésil dans les années 2000).
En termes d’épargne et de moyens de paiement, sachez que tout ne passe pas forcément par les
banques. Le tiers de confiance PayPal, le Bitcoin, les comptes non bancaires comme le Compte
Nickel, les monnaies locales, la VeraCarte (dont le cash est adossé à des matières précieuses stockées
hors circuit bancaire)... sont des moyens de paiement qui sortent du circuit bancaire.
Moins de 50 dans les années 80, on dénombre aujourd’hui presque 5 000 monnaies
complémentaires aujourd’hui, créées par des associations, des entrepreneurs ou de simples
particuliers. Leur but n’est pas de se substituer aux monnaies nationales mais bien de les compléter
afin de financer l’économie locale. L'article 16 de la loi ESS de juillet 2014 qui rend légale ce type de
monnaies a contribué à leur essor et incité à leur développement.
Ces monnaies peuvent constituer un véritable rempart contre un éventuel effondrement des
marchés internationaux et des banques.
Payer en monnaies locales complémentaires, ça peut être une façon de retomber en enfance en
ayant l’impression de jouer au Monopoly, mais c’est surtout une façon intelligente et douce de
favoriser le tissu économique local, adopter un comportement et sortir du circuit de la finance… Avec
ces monnaies, le champ des possibles s’ouvre.
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- De manière générale, consommez local.
L’activité financière des banques ne profite plus ou pas assez à l’économie réelle ? Mettez vos
dépenses à contribution en consommant local ! C’est une façon de réamorcer de façon soft la reprise
économique, à une petite échelle, certes, mais n’oubliez pas l’importance du maillon que vous
constituez dans la chaîne !
A propos d’AuCoffre.com
Créée en 2009 par Jean-François Faure, AuCOFFRE.com est la première plateforme en ligne 100%
sécurisée pour l’achat et la vente de matières précieuses (or, argent, diamant). L’entreprise offre à
tous la possibilité de diversifier et de sécuriser aisément son patrimoine. Toutes les matières
précieuses sont traçables, certifiées et gardées en coffres sécurisés ou envoyés par la poste.
De nombreux avantages plébiscités par le grand public :
Une fiscalité optimisée
Des pièces issues du marché professionnel
Des conseillers dédiés (joignables par tchat et numéro de téléphone dédié)
Sans engagement, seulement 1% de commission
Une revente simple, rapide et au prix souhaité
Les produits d'AuCOFFRE.com sont reconnus par le LBMA et l'entreprise a un score de 9.3 / 10 sur
Trustpilot (communauté ouverte et basée sur les avis clients).
Chiffres clés :
· CA 2015 Aucoffre.com : 35 millions d’euros/ CA 2015 VeraCash : 10 millions d’euros
· Effectif : 25 salariés
· Une communauté de 25 000 membres
· 4 tonnes d’or stockées dans ses coffres, 16 tonnes d’argent
· Plusieurs pièces frappées par AuCoffre.com : la VeraValor, la Demi-VeraValor, la VeraSilver, la
VeraSilver « Zanzibar »
· Plus de 300 types de pièces en vente sur la plateforme
Sites Web www.aucoffre.com / www.veracarte.com
Contacts presse AuCoffre.com
Mathilde Lelièvre Karine Berthier
mathildel@escalconsulting.com karine@escalconsulting.com
Tel : 01 44 94 95 77 Tel : 01 44 94 95 63 / 06 60 95 70 77
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