
DOSSIER 2
Enoncé :
Un jeune homme de 27 ans, marié, sans enfants, informaticien, est transféré en service de
neurochirurgie par le SAMU au décours d’un accident de moto. Le patient, parfaitement conscient,
présente une paraplégie complète sensitivo-motrice consécutive à une fracture tassement instable du
corps vertébral de D5. Il souffre aussi d’une plaie du genou droit sans traumatisme ostéo-articulaire.
Malgré une laminectomie en urgence sous couvert d’un bolus de corticoïdes associée à une
ostéosynthèse étendue, la paraplégie reste complète.
Questions :
1/ Enumérer les complications de ce traumatisme qui peuvent émailler la phase aiguë.
2/ Quelles complications de décubitus peuvent émailler l’évolution des premiers jours ?
3/ De retour à domicile, en arrêt de travail prolongé du fait de ses lourdes séquelles, il poursuit
un traitement préventif d’héparine SC. Son état et son entourage familial autorisent une
rééducation à domicile. Il nécessite cependant une aide à la toilette et à l’habillage. Il doit
aussi se rendre régulièrement aux consultations de suivi de son neurochirurgien et d’un
psychiatre. De quelles prestations de l’Assurance Maladie doit-il bénéficier ?
4/ A quelles aides financières peut-il prétendre ?
5/ Son médecin lui conseille de faire la demande d’une carte d’invalidité à la CDAPH . Qu’est
ce que la CDAPH et la MDPH ? Quels avantages sociaux cette carte lui procure-t-elle ?
6/ La paraplégie reste complète mais, capable de manipuler seul un fauteuil roulant, il
envisage un retour à l’emploi. Quelles démarches et mesures sociales sont-elles susceptibles
de favoriser la reprise d’un travail ?
7/ De quels avantages fiscaux peut-il bénéficier ?
DOSSIER 3
Enoncé :
Vous êtes le médecin traitant d’un couple de patients âgés, Mme et Mr Dupont, ayant deux enfants.
Mme Dupont, âgée de 76 ans, sans antécédents notables, que vous n’aviez pas revue depuis
plusieurs mois, vous est amenée par sa fille : elle qui faisait ses courses et s’occupait de la
maisonnée, ne sort plus de chez elle depuis 6 mois, prétextant qu’elle a peur de se perdre. Elle ne fait
plus sa cuisine et néglige l’entretien de son appartement. Elle a perdu 3 kg en quelques mois, sans
asthénie particulière. Surtout, elle appelle sa fille plusieurs fois par jour sans se rappeler des
précédents coups de fil. L’examen n’objective aucun déficit neurologique et le reste de l’examen est
sans particularité. La conversation de Madame D. est cohérente mais entrecoupée de manques de
mots.
Questions :
1/ Quel est votre diagnostic et quels en sont les critères ?
2/ Quels tests cliniques et quels examens paracliniques demandez-vous pour le
confirmer ?
3/ Le diagnostic confirmé, quelles mesures thérapeutiques lui proposeriez-vous ?
4/ Mr Dupont, âgé de 80 ans, est en bon état général en dehors d’une surdité très invalidante
et d’une baisse progressive de l’acuité visuelle qui le confinent à domicile. Il est très perturbé
car il n’a jamais « tenu sa maison », fait la cuisine ou le ménage. Le bilan que vous lui
demandez recherche les causes de baisse de l’acuité visuelle. Comment s’adresser à lui
compte tenu de sa surdité ? Quelles en sont les deux causes les plus fréquentes de sa
baisse d’acuité visuelle ?
Comment s'adresser à lui ?
5/ Mr Dupont vous est ramené par sa fille quelques semaines plus tard. Son état clinique et
psychique s’est considérablement détérioré. Il a fait entre temps un accident vasculaire