encore complètement comblé. Par exemple, certaines personnes se réalisent
professionnellement ou disposent d’une bonne estime d’elles-mêmes, mais souffrent d’un
manque de sécurité affective, parce qu’elles vivent seuls.
Mais, il existe d’autres besoins essentiels, que les 5 de cette « pyramide des besoins » de
Maslow. De plus, ce dernier n’a pas différencié les besoins névrotiques (illusoires), des
besoins essentiels. Or, on peut dénombrer 7 besoins essentiels, qui engendrent 7 peurs
essentielles et 7 besoins névrotiques qui engendrent autant de peurs névrotiques.
L’ensemble des besoins névrotiques repose en particulier sur les besoins essentiels
psychologiques primaires, que sont le besoin de vivre, d’être fort (de puissance et de maîtrise
de soi) et le besoin d’aimer, mais aussi sur les besoins essentiels secondaires non combinés
(entre eux). Ces derniers sont le besoin de compréhension et le besoin de créativité sont
secondaires hiérarchiquement par rapport aux besoins primaires (vivre, être fort, aimer).
Les besoins essentiels secondaires combinés ou composites sont des combinaisons de deux
ou plusieurs besoins essentiels primaires. Ainsi, le besoin d’estime de soi est un besoin
secondaire combinés du besoin de s’aimer pour sa force, c'est-à-dire du besoin de s’aimer et
d’être fort. Les besoins essentiels secondaires sont donc hiérarchiquement moins essentiels
que les besoins essentiels primaires.
Il y a donc 4 besoins essentiels primaires (les besoins physiologiques, le besoin de vivre, le
besoin d’être fort et le besoin d’aimer) dont découlent 3 besoins névrotiques primaires (le
besoin de sécurité, de pouvoir et d’être aimé), puis plusieurs besoins névrotiques secondaires
combinés, tel le besoin de posséder ou encore le besoin d’appartenance qui a été repéré par
Maslow (1943)...
Parmi certains des besoins essentiels secondaires névrotiques, certains pourraient
éventuellement être regroupés. Par exemple, le besoin d’appartenance et de reconnaissance,
puisqu’ils ne se composent parfois que de besoins primaires communs, mais en différentes
proportions, tel le besoin d’être aimé et d’être fort. D’ailleurs, tous les besoins essentiels
pourraient aussi être regroupés dans un seul, le besoin de vivre, puisqu’il est la source de tous
les autres. En effet, le besoin de vivre se démultiplient en 7 besoins essentiels, qui eux-mêmes
prennent la forme de 7 besoins névrotiques principaux, puis de multiples autres en se
combinant. Mais, ils sont si nombreux qu’il serait trop long de les présenter ici.
A l’inverse, certains besoins pourraient être dédoublés, tels le besoin d’estime de soi qui est
un peu différent du besoin de confiance en soi. Se même le besoin sécurité peut se subdiviser
en besoin de sécurité paternelle (la force, les structures, les re-père-s, la maîtrise…), par
rapport au besoin de sécurité maternelle (l’amour, la douceur, la tendresse, la capacité à
s’harmoniser avec le réel, le lâcher prise…). La sécurité paternelle, comme la fonction
masculine peut être représentée symboliquement par le contenant (les parois d’un verre d’eau)
et la sécurité maternelle, comme la fonction féminine par le contenu (l’eau dans le verre).
Cependant, ne confondons pas la fonction féminine, le genre féminin avec la personne de sexe
féminin. Car une femme peut développer des capacités psychiques masculines
majoritairement et ses fonctions féminines de manière minoritaires. Il en est de même pour les
fonctions masculines pour l’homme au sens biologique et sexuel.
Dans la théorie psychanalytique, les pulsions représentent à la fois les énergies sexuelles et
affectives primaires, souvent violentes ou passionnelles (la colère, la passion…). Cependant,
il faut bien différencier les besoins psychologiques, des énergies psychiques (l’intellect,
l’intuition…) et des énergies affectives (les émotions, les sentiments). Les énergies
psychologiques sont un peu liées aux énergies physiques, car lorsque le corps est fatigué,
l’état psychologique est moins harmonieux. A l’inverse, lorsque ce dernier est fragile, le corps
physique est moins fort et plus fragile, notamment face aux maladies. Quant aux énergies
sexuelles, mais aussi émotionnelles elles sont à la frontière, à cheval entre les plans
psychologiques et physiques. Une partie d’entre elles relèvent de la physiologie, c'est-à-dire