Cet Ouvrage est divisé en trois volumes in 8°. : le premier renferme le Discours préliminaire, & des
Principes élémentaires de Botanique. Les deux autres, une Méthode analytique des Plantes, dont
M. de Lamarck fait mention dans son Ouvrage.
Le Discours préliminaire est divisé en quatre parties. Dans la première, M. de Lamarck parle de l'état
actuel de la Botanique. Dans la seconde, il examine d'une façon plus particulière les moyens qu'on a
employés jusqu'ici pour faciliter l'étude de la Botanique. La troisième traite de la meilleure manière de
voir & de travailler en Botanique. Les principes de la nouvelle méthode imaginée par l'Auteur, sont
détaillés dans la quatrième.
La première, celle où il s'agit de l’état actuel de la Botanique, renferme deux articles. Dans le premier,
l'Auteur examine si les Botanistes conviennent des noms que l'on a donnés a certaines parties des plantes ;
& dans le second, s'il existe réellement des familles que l'on puisse isoler les unes des autres, &c.
La seconde partie du Discours préliminaire est divisée, comme la première, en deux articles. Il s'agit
dans le premier, des différens arrangemens qui ont été imaginés pour faire connoître les Plantes ; & dans
le second, des systèmes & des méthodes, &c.
La troisième partie du Discours préliminaire est, comme on l'a dit, employée à examiner quelle est la
meilleure manière de voir & de travailler en Botanique. Il résulte de ce qui est dit dans cette partie, 1°. que
ce n'est pas en faisant de grandes
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généralités de Plantes, mais au contraire, en les divisant & sous-divisant, qu'on pourra parvenir facilement
à les connoitre, &c.
La quatrième partie du Discours, qui renferme les moyens que l'Auteur a employés pour faciliter l'étude
de la Botanique, est divisée en deux articles. L'Auteur s’occupe dans le premier, d’une méthode
artificielle, dont l'objet unique est de faire connoitre le nom des Plantes observées ; dans le second, il
traite de l'ordre naturel.
“ Le but d'un ordre naturel, dit M.de Lamarck, est d'enchaîner toutes nos idées, de nous faire saisir tous
les points communs par lesquels les êtres se tiennent les uns aux autres, de n'offrir aucun objet à nos
regards, sans nous montrer en même temps tout ce qui existe en-deçà & au-delà, &c. ”