On fait 2 mesures de ddp. Electrode d’argent + calomel saturée avec allonge de
protection. Solution de 20 mL de AgNO3 et 20 mL de NH3NO3. Faire une première
mesure puis ajouter des ions Cl-.
Puis détermination de pKs.
Conclusion
La connaissance des potentiels et potentiels standards des couples intervenant dans une
réaction chimique, permet de calculer la constante de réaction et donc de prévoir le sens de la
réaction, de prévoir si elle sera quantitative ou non. C’est donc une notion indispensable en
électrochimie. Il faut cependant retenir que la valeur de ces potentiels dépend de la
concentration des espèces, de la précipitation ou de la complexation, du pH et de la
température.
Questions
Conditions standards (1M, 1 bar, T indifférent)
Conditions normales (1M, 1 bar, 0°C)
ECS
Autre électrode de référence possible : électrode au sulfate mercureux :
Hg/Hg2SO4/2K+,SO42- pKs(Hg2SO4)=6
E°Hg/Hg22+= 0,79 V
2Hg = Hg22+ + 2 e-
EHg/Hg22+= E°Hg/Hg22++ 0,06/2.log[Hg22+]= E°Hg/Hg22++ 0,06/2.logKs/[Hg22+]
Biblio
100 Manip T1 « générale et analytique »
Souil T1
Historique
Lavoisier, fut le premier en 1772 à essayer de définir le phénomène d’oxydoréduction.
Suite à des expériences avec le mercure, il met en évidence le rôle du dioxygène dans certaines
réactions d'oxydoréduction. Il pose les premières définitions :
Une oxydation signifie «combinaison avec l'oxygène». Par exemple : 2 Hg + O2 → 2 HgO
Une réduction est «l'extraction d'un métal de son oxyde», définition déjà utilisée en métallurgie. Par
exemple : SO2 → S + O2
Dans le langage courant, l'oxydation est la réaction chimique dans laquelle un composé se combine
avec un ou plusieurs atomes d'oxygène. Comme par exemple l'oxydation du fer qui produit la rouille :
4Fe + 3O2 → 2 Fe2O3
Ce n'est qu'au XX e siècle, après la découverte de l'électron (J.J. Thomson, 1897) et l'introduction du
modèle atomique de Bohr (1913) que les réactions chimiques ont été réexaminées à la lumière de ces
nouveaux modèles et que des similitudes observées permirent de dégager progressivement le concept
actuel d'oxydoréduction qui s'exprime en termes de transferts d'électrons.
On définit aujourd’hui une réaction d’oxydo-réduction comme une réaction d’échange d’électrons. Elle
peut se décomposer en 2 ½ équations électroniques fictives puisque l’électron n’existe pas en solution
aqueuse : Ox + ne- = Red
Une oxydation est une perte d'électrons. Par exemple : Cu → Cu2+ + 2 e-
Ce don d'électrons ne se produit que s'il existe un corps susceptible de les accepter.
Le phénomène inverse (acceptation des électrons) est appelé la réduction.
Une réduction est un gain d'électrons. Par exemple : I2 + 2 e- → 2 I
Ainsi, les « combinaisons avec l'oxygène » ne sont qu'un cas particulier des réactions d'oxydo-réduction.
Voici deux réactions avec le cuivre : Cu + ½ O2 → CuO
Cu2+ + 2 Cl- → CuCl2
La première combine le cuivre et le dioxygène tandis que la seconde combine le cuivre et l'ion chlorure.
L'ion chlorure et le dioxygène ont un point commun : ce sont des éléments plus électronégatifs que le
cuivre. En fait, l'oxydation d'un corps s'accompagne toujours de la réduction d'un autre (les électrons ne
peuvent pas se balader tout seuls et sont nécessairement captés), on parle d'une réaction d'oxydo-
réduction.