Revenu - Institut Supérieur de Gestion de Tunis

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UNIVERSITE DE TUNIS INSTITUT SUPERIEUR DE GESTION
LICENCE APPLIQUEE
COMMERCE INTERNATIONAL INGENIRIE ECONOMIQUE ET FINANCIERE
CAHIER DE TRAVAUX DIRIGES PRINCIPES DE L’ECONOMIE
1ère Année Année universitaire 2008 / 2009
EXERCICE 1 : Soit une économie fictive composée de 4 agents : les ménages, les
entreprises, les administrations publiques et l’extérieur.
1) Compléter le tableau suivant, sachant que l’année t est l’année de base.
Année t
Année t+1
Salaire réel brut moyen d’un travailleur
Salaire nominal brut moyen d’un travailleur
5
5.25
Nombre de travailleurs des administrations
publiques (APU)
200
Nombre de travailleurs des entreprises
720
Rémunération salariales nominales versées
par les APU
Rémunération salariales nominales versées
par les entreprises
4200
Population active
1150
1250
La PIB nominale
Le PIB nominal
7095
Le PIB réel
6000
Indice des prix à la consommation (Base 100)
105
Indice des prix à la production (base 100)
110
Taux de chômage
20%
Taux d’inflation (optique consommation)
-
La croissance économique
-
EXERCICE 2 : Soit une économie fictive composée de 4 agents : les ménages, les
entreprises, l’Etat et l’extérieur. A court terme, cette économie présente les caractéristiques
suivantes :
- Les ménages n’ont pas d’activité productive.
- L’Etat intervient peu dans la vie économique : il ne possède pas d’actions
d’entreprises, ne verse ni subventions ni prestations sociales et ne prélève pas de
cotisations sociales. Ses seules ressources sont fiscales.
- Les entreprises produisent un bien unique, le bien X.
Pour l’année t, nous disposons sur cette économie, des données suivantes :
 Le Produit National Brut, PNB = 970 u.m.
 Le Produit Intérieur Brut, PIB = 960 u.m.
 L’Etat verse une masse salariale de 160 u.m.
 Les consommations intermédiaires représentent 1/5ème de la valeur du produit fini
(1/5 de la production effective). Cette proportion est stable à court terme.
 Les ménages perçoivent des salaires qui s’élèvent à 740 u.m. et sont les seuls
bénéficiaires des transferts en provenance de l’extérieur. Ces revenus sont exonérés
d’impôt.
 Les ménages sont assujettis à l’impôt direct sur les revenus de la propriété et de
l’entreprise au taux de 20%.
 Les entreprises distribuent des dividendes qui s’élèvent à 150 u.m.
 L’Etat consomme à titre final, 50% de son revenu disponible brut (RDB) et réalise une
épargne brute (EB) de 50 u.m.
 Les impôts directs (ID) représentent 80% des recettes de l’Etat.
 L’investissement brut global de cette économie atteint 130 u.m.
 Les entreprises dégagent un besoin de financement de 90 u.m.
 Les ménages font l’acquisition de biens immobiliers pour un montant de 10 u.m.
 L’excédent commercial est de 30 u.m.
1) Construisez les comptes non financiers des agents résidents pour l’année t.
Par ailleurs :
 Le prix unitaire du bien X, PX = 1.
 Le prix d’une unité de capital, PK = 10.
 L’amortissement du capital se fait au taux annuel de 20%.
 Les prix et le taux de salaire sont constants.
 La variation des stocks est nulle.
 Le stock de capital à l’instant t est de 25 machines dont les capacités de production sont
pleinement utilisées.
 La population active compte 1500 individus, parmi lesquels, 250 sont employés par
l’Etat.
 La part des consommations intermédiaires dans la production effective est stable.
2) Sachant que les entreprises produisent le bien X en mettant en œuvre une technologie de
production invariable à court terme qui s’exprime dans ces termes : pour produire une
unité physique de bien X, il faut une unité physique de facteur travail et 1/40 d’unité
physique de facteur capital (unité physique de travail = un travailleur ; unité physique de
capital = une machine),
a. Calculez le taux de chômage à l’instant t.

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b. En supposant qu’à l’année t+1, la population active compte 150 individus de plus et que
le nombre de salariés de l’Etat ne change pas, calculez :
- la valeur de la production des entreprises qui garantirait le plein-emploi en t+1,
- la valeur de l’investissement brut des entreprises nécessaire pour réaliser ce niveau de
production et
- le taux de croissance économique correspondant.
EXERCICE 3 : Soit une économie composée de quatre agents : les entreprises, les ménages
(qui n’ont pas d’activité productive), les administrations publiques et l’extérieur. Les
entreprises sont au nombre de deux : une entreprise productrice de blé et une entreprise
productrice de voitures. Les quantités produites (Q) ainsi que les prix unitaires du blé et
des voitures (P en dinars) sont donnés dans le tableau suivant :
2000
2001
2002
Q
P
Q
P
Q
P
Blé
30
300
20
400
35
300
Voitures
170
1100
140
1500
200
1100
Les consommations intermédiaires des deux entreprises ainsi que la Valeur Ajoutée des
administrations publiques (exprimées en 1000 dinars) sont les suivantes :
2000
2001
2002
C I nominale des 2 entreprises
76
78
80.5
C I réelle des 2 entreprises
76
60
80,5
V A des administrations publiques nominale
30
60
70
V A des administrations publiques réelle(*)
30
60
70
(*) Année de base 2000
1) Déterminer en 1000 dinars et en mettant en évidence vos calculs intermédiaires pour
l’année 2001 :
a) La PIB (la Production Intérieure Brute) nominale et la PIB réelle pour chaque année.
b) Le PIB (le Produit Intérieur Brut) nominal et le PIB réel pour chaque année.
c) La croissance économique annuelle et annuelle moyenne.
d) Le taux d’inflation annuel et annuel moyen.
On dispose par ailleurs, pour l’année 2002, des informations suivantes exprimées en 1000
dinars courants :
 Les ménages ne produisent pas, ne versent pas de salaires et ne paient pas d’impôts
indirects. Ils paient 30 comme impôts directs, épargnent 25% de leur revenu disponible
brut, reçoivent 20 comme prestations sociales et dégagent une capacité de financement de
20.
 Les transferts extérieurs nets, reçus uniquement par les ménages, sont de 10.
 Les entreprises ont une production de 230,5. Elles distribuent des salaires d’un montant
égal à 50 et reçoivent des subventions d’exploitation de 10.
 Les impôts indirects nets de subventions sont de 20.
 L’impôt direct représente 20% du revenu national.
 Les dividendes distribués représentent 50% de l’excédent brut d’exploitation.
 Les administrations publiques reçoivent des cotisations sociales d’un montant égal à 30,
dont le tiers est versé par les ménages, ainsi que le quart des dividendes distribués par les
entreprises. Elles consomment à titre final 30 et n’investissent pas.
 Les amortissements sont de 10.
 Le solde de la balance commerciale (balance des biens et services) est de 20.
2) Etablir les comptes non financiers des agents résidents pour l’année 2002. Mettre en
évidence vos calculs intermédiaires.
EXERCICE 4 : Vous demandez à votre employeur un entretien pour la renégociation de
votre salaire pour l’année 2003. Vous percevez actuellement (en 2002) 620 dinars par mois.
Votre employeur vous propose une augmentation de 50 dinars par mois identique à celle
qu’il vous a accordée l’année précédente. Vous avez en votre possession les deux séries
d’indices des prix suivantes :
2001
2002
2003(*)
Indice des prix à la production
94
100
106
Indice des prix à la consommation
95
100
109
(*) Prévision
1) Calculer votre salaire mensuel réel pour les années 2001 et 2002 ainsi que celui qu’on
vous propose pour 2003. La proposition de votre employeur est-elle acceptable ?
Pourquoi ?
2) Quelle augmentation demanderez-vous si votre objectif est d’améliorer votre
pouvoir d’achat de 5 % ?
EXERCICE 5 : Le tableau incomplet suivant décrit l’évolution générale de l’activité
économique en Tunisie de 1999 à 2001.
Millions de Dinars Courants Source : BCT 2001 (données corrigées)
Désignation
1999
2000
2001
Produit Intérieur Brut constant (base 1990)
18029
Produit Intérieur Brut
28759
Déflateur du PIB
150,3
155,3

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Consommation privée
14900
16181
Consommation publique
3836
4527
Investissement global
7304,8
8058,2
Exportations
11796,7
13693,2
Importations
10979,4
12762,5
Solde de la Balance Commerciale
-548,7
-1302,2
Solde Courant de la Balance des Paiements
-535
Produit National Brut
28820,2
Epargne Intérieure
5949,7
6178,8
Taux de croissance économique en %
4,7
1- Compléter le tableau en mettant en évidence les calculs intermédiaires.
2- On définit le PIB par habitant de l’année t, comme le rapport : PIB courant (t)/nombre
d’habitants(t). En 2001, la population tunisienne a été estimée à 9,8 millions d’habitants.
a- Calculer le PIB par habitant en 2001.
b- Sachant que la population tunisienne croît au rythme annuel moyen de 1,4% par an,
calculer le PIB courant qui satisferait l’objectif de doubler le PIB par habitant à l’horizon
2011.
c- Considérant que l’Indice des Prix à la Production va connaître un accroissement
annuel moyen de 3% par an sur la période 2001-2011, calculer le taux de croissance
économique annuel moyen 2001-2011 qui permettrait d’atteindre l’objectif défini à la
question (b).
EXERCICE 6 : Soit une économie à quatre agents (Ménages, Entreprises, Etat et Extérieur)
sur laquelle nous disposons, pour l’année t, des informations suivantes exprimées en unités
monétaires courantes.
Etablir les comptes non financiers des agents résidents
Variables
Montant
Les Amortissements
110
Les Investissements
300
Les Importations
240
Les Exportations
200
La Part du financement extérieur des investissements
10%
Les Transferts Extérieurs Nets reçus par les ménages
 0
Les Transferts Extérieurs Nets reçus par les entreprises et l’Etat
0
Le Produit National Net aux prix du marché
900
La Production Intérieure Brute aux prix du marché
800
La Valeur Ajoutée des entrepreneurs individuels
100
La Consommation Intermédiaire des ménages
100
La Consommation Intermédiaire des entreprises
300
Les Impôts Indirects en % de la Valeur Ajoutée marchande
20%
Les Subventions d’Exploitation reçues par les ménages
10
Les Subventions d’Exploitation
50
Les Salaires versés par les ménages
0
Les Salaires reçus par les ménages
600
Les Dividendes reçus par les ménages en % de l’EBE des entreprises
50%
Les Dividendes reçus par l’Etat en % de l’EBE des entreprises
25%
La Consommation Finale des Ménages
500
La Consommation Finale de l’Etat
240
Les Investissements des ménages
0
Les Investissements des entreprises
250
La Capacité de Financement des ménages
140
La Capacité de Financement de l’Etat
40
Les Impôts Directs
 0

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Examen Juin 2008 : Sachant que 2007 est l’année de base, il vous est demandé de remplir
les cases vides du tableau suivant relatif à une économie fictive. Vous devez justifier vos
réponses par des calculs intermédiaires. Toute réponse non justifiée sera notée Zéro.
2006
2007
Produit Intérieur But nominal
14520
Produit Intérieur But réel
Transferts Extérieurs Nets
120
Taux de couverture
0,9
Investissement nominal
2000
3000
Consommation Finale nominale des ménages
6500
Consommation finale réelle des ménages
8000
Consommation Finale nominale de l’Etat
Exportations nominales
Importations nominales
2000
Indice des prix à la production
0,9
Indice des prix à la consommation privée
0,8
Inflation optique production
-
Inflation optique consommation privée
-
25%
Salaires nominaux versés par l’Etat
1220
Produit National Brut
Solde de la Balance Commerciale
Solde Courant de la Balance des Paiements
0
-80
La Production Intérieure Brute nominale
13000
Croissance économique
-
10%
Revenu National Disponible
9000
Revenu National
11000
13140
Amortissement
500
500
Impôts Directs
3140
Impôts Indirects
1000
1452
Subventions d’exploitation
500
Examen Janvier 2008 : Soit une économie composée de quatre agents : Ménages (MN),
Entreprises (ENT), Administrations Publiques (APU) et Extérieur (EXT) sur laquelle nous
disposons des informations suivantes :
 Il n’ya pas d’entrepreneurs individuels.
 Les ménages sont les seuls bénéficiaires des dividendes distribuées par les entreprises.
 Les ménages sont les seuls bénéficiaires des transferts extérieurs nets (TEN).
 Il n’ya pas de régime de protection sociale.
 Les amortissements sont nuls.
 Pour l’année t, nous enregistrons les informations suivantes :
(PIB marchand) / (PIB non marchand)
4
Rémunérations Salariales reçues par les ménages (en unités monétaires courantes)
1000
(Impôts Indirects Nets de Subventions) / (PIB marchand)
0,15
Impôts Indirects Nets de Subventions (en unités monétaires courantes)
180
Subventions d’Exploitation (en unités monétaires courantes)
20
(Consommations Intermédiaires) / (Production effective)
0,25
(Impôts Directs) / (Revenus Salariaux)
0,2
(Impôts Directs) / (Revenus non Salariaux)
0
(Somme des Capacités et des Besoins de financement des Agents résidents) / (Solde
de la balance commerciale)
0,8
Taux de couverture des importations par les exportations
0,8
Importations (en unités monétaires courantes)
500
Epargne Brute des entreprises (en unités monétaires courantes)
120
Consommation Finale des APU (en unités monétaires courantes)
300
Investissement total (en unités monétaires courantes)
400
Capacité ou Besoin de financement des APU (en unités monétaires courantes)
0
Investissement des ménages (en unités monétaires courantes)
20
Subventions d’équipement (en unités monétaires courantes)
0
1) Etablissez les comptes non financiers des agents résidents
2) Calculez le PIB selon les différentes approches. Déduisez-en le revenu national (RN).
3) Sachant que le salaire annuel moyen est égal à la rémunération salariale annuelle par actif
occupé, et étant données les prévisions suivantes :
T
t+1
t+2
Indice des prix à la consommation
100
110
121
Indice des prix à la production
100
108
122
Population active occupée (employée)
500
550
600

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Calculez les augmentations requises du salaire annuel moyen nominal qui permettraient de
maintenir constant le pouvoir d’achat des ménages salariés en t+1 et t+2. Déduisez-en la
rémunération salariale nominale globale pour chaque année.
REPONDRE PAR VRAI OU FAUX EN JUSTIFIANT VOTRE REPONSE.
1) Dans le circuit économique, l’importance des fuites résulte exclusivement du degré
d’ouverture de l’économie.  Faux
2) La distinction entre un bien d’investissement et un bien de consommation est liée
exclusivement à la nature de l’utilisateur.  Faux
3) Dans une économie où la pression fiscale est forte et les amortissement sont nuls, le
revenu national se confond avec le PNB.  Faux
QUESTIONS A CHOIX MULTIPLES
1) Une contribution positive de l’extérieur au financement des investissements traduit :
a) Un déficit commercial.
b) Un excédent commercial.
c) Un excédent de la Balance des Opérations Courantes.
d) Un déficit commercial et des transferts extérieurs versés supérieurs aux transferts
extérieurs reçus.
2) « Il faut résorber le chômage ». Cette proposition est de nature :
a) positive.
b) normative.
c) positive et normative.
d) ni positive ni normative.
3) Les actes suivants correspondent à la satisfaction d’un besoin social :
a) S’habiller en rouge pour suivre la mode.
b) Se vêtir pour se conformer aux coutumes locales.
c) S’habiller pour se protéger du froid.
d) S’offrir un repas dans un restaurant réputé.
4) Les dépenses suivantes doivent être enregistrées au titre de la consommation finale de la
Nation :
a) la machine à laver la vaisselle que vos parents ont acquis pour leur restaurant
b) l’ordinateur que vos parents vous ont offert à l’occasion de votre réussite au baccalauréat
c) le paiement de la facture d’eau de votre domicile
d) la machine à laver acquise par vos parents pour un usage domestique
5) les propositions suivantes relèvent de l’analyse normative :
a) la consommation des ménages n’a pas cessé d’augmenter ces dernières années
b) il serait souhaitable de repenser le contenu des enseignements afin que les formations
universitaires soient plus adaptées aux besoin de l’économie
c) l’investissement national est trop dépendant du financement extérieur
d) il faudrait encourager l’épargne des agents nationaux afin que l’investissement national
soit moins dépendant du financement extérieur
6) Une économie qui dispose d’une capacité de financement de 40 et qui reçoit des TEN de
10,
a) présente un solde commercial de 30
b) a une balance commerciale excédentaire de 40
c) affiche une balance des opérations courantes déficitaire
d) n’épargne pas suffisamment pour financer les investissements nationaux
7) S’il faut sacrifier 1000 tonnes de blé pour produire 10 voitures, alors le coût relatif du
blé en termes de voitures (coût d’opportunité) est égal à :
a) 1000 b) 0.01 c) –0.01 d) –100
8) Les revenus suivants sont des revenus secondaires :
a) la rémunération des heures supplémentaires d’un salarié
b) les prestations sociales perçues par les salariés
c) les bourses versées par l’Etat aux étudiants
d) la « bourse » versée par un père à son fils à l’ISG
9) Etant donné les informations suivantes :
PIB aux prix courants
PIB aux prix constants
2000
10990
10990
2001
12120
11520,9
L’indice des prix en 2000:
a) est égal à 1 b) est égal à 1,052
c) est égal à 0,951 d) ne peut pas être calculé
10) Soit le tableau suivant :
PIB nominal
PIB réel
2001
37,5
37,5
2002
43,9
40,5
La croissance économique en 2002 est de :
a) 8% b) 17,06%
c) 8,3% d) 0,08
11) A partir du tableau suivant (année de base : 1995) :
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
PIB nominal
37,5
43,9
35,6
78
60
60
85
PIB réel
37,5
40,5
42,8
39
45
48
30